Les sauces tomates

Avez-vous déjà jeté un coup d’oeil aux sauces tomates trouvées dans les rayons des supermarchés ?

On peut y trouver des tomates bien sûr mais aussi :

 

  • du sucre,
  • de l’amidon de maïs (du sucre encore) ou amidon modifié
  • de l’huile certes mais de tournesol (aie aie aie les omega 6)
  • du vin blanc
  • et parfois même de la farine de blé
  • j’ai même trouvé de l’Edam (lait et colorant rocou) pour la sauce tomate cuisinée aux petits légumes Panzani…
  • Et bien sur des conservateurs ….

Quelques chiffres :

Sauce tomate Zapetti: 6,5g de sucre pour 100g
Sauce tomate cuisinée Heinz: 8,3g de sucre pour 100g
Sauce tomate Jardin Bio: 11,5g de sucre pour 100g
Sauce tomates Bio Village: 6g de sucre pour 100g
Sauce Tradizioni d’Italia: 4,9g de sucre pour 100g
Sauce tomate Barilla: 6,1g de sucre pour 100g
Sauce tomate cuisinée Panzani légumes: 8,1g de sucre pour 100g
Ainsi, on peut retrouver au minimum 2 morceaux de sucre dans une sauce tomate!

Question goût et liste des ingrédients, mais aussi pour la simplicité de réalisation, je n’ai plus jamais acheté de sauce tomate industrielle depuis que je réalise une recette faisable avec des tomates concassées en conserve l’hiver (les choisir bio d’Italie ou du sud de la France, n’en sera que mieux) ou des bonnes tomates fraiches qui sentent bon le soleil de Provence en été.
Vous trouverez cette recette en cliquant ici.

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Les applications internet pour scanner les aliments (Yuka, Open Food Facts)

Les applications internet pour scanner les aliments (Yuka)
Ces applications nous permettent de voir qu’il y a une véritable prise de conscience de la part du consommateur qui a envie de manger mieux. Pour cette raison, ces applications sont parfaites mais malheureusement, cela signifie que l’on veut trouver de bons produits industriels… C’est là que ça se complique… Il n’y a pas de « bons » produits industriels. Les bons produits transformés sont ceux fabriqués soi-même partir de produits bruts locaux et de saison (et bio si possible). Ils contiennent alors le moins d’ingrédients possible et seront bien différents d’une saison à l’autre pour nous apporter les nutriments, minéraux et vitamines dont nous avons besoin à ce moment là de l’année. Les critères choisies par ces applications pour juger un produit oublient quelques points clefs. Ils se basent sur la présence ou non de certains additifs et sur la quantité de fibres, de sucre, de sel, le taux d’acides gras saturés (…) ce qui est certes déjà bien, mais malheureusement pas sur leur qualité, ce qui serait nettement mieux, permettant de choisir des produits à la densité nutritionnelle élevée et à bon équilibre d’acides gras.
Il serait judicieux aussi de prendre en compte l’impact des emballages alimentaires pouvant contaminer le produit et l’impact écologique du produit.
Ce qui est certain, c’est qu’un produit ayant un avis négatif sur Yuka est vraiment à éviter, en revanche méfiez-vous des produits bien notés

Voici un petit exemple de pain de mie d’une grande marque noté excellent 78/100 sur Yuka:
On peut lire sur l’emballage : 7 céréales et sans huile de palme, avec un packaging vert style bio/nature.
Voici la composition: Farine de blé 40%, eau, farine de maïs 6%, farine de seigle 4,1%, graines de tournesol 4,1%, sucre (glucides 41,2g aux 100g, dont sucres 5g aux 100g), gluten de blé, graines de soja toastées 2,4%, huile de colza, graines de lin 1,6%, arôme (contient alcool), levain de seigle déshydraté dévitalisé, sel (1,13g aux 100g), farine d’épeautre 0,7%, farine d’orge 0,7%, farine de riz 0,7%, farine d’avoine 0,7%, germe de blé 0,7%, son de blé 0,7%, levure, vinaigre, extrait d’acérola.
Voici ce que serait une analyse complète:

  • Ne pas se laisser impressionner par la mention « sans huile de palme », celle ci, hormis les problèmes écologiques n’est pas si catastrophique d’un point de vue nutritionnel, ni même par le mention « 7 céréales » qui peut faire penser à un produit sain », et encore moins par la couleur verte! a reste un produit purement industriel.
  • La liste d’ingrédients est longue ce qui est déjà pas super.
  • Les farines ne sont pas complètes donc ce sont des farines raffinées dépourvues de nutriments importants et de fibres.
  • L’Huile de colza n’est pas suivie de la mention « vierge » ni « première pression à froid ». Elle est donc obtenue par des solvants et à très haute température. L’industriel met en avant qu’il n’y a pas d’huile de palme mais hormis les problèmes écologiques celle-ci n’est pas si catastrophique d’un point de vue nutritionnel et sûrement moins qu’une huile non vierge ni pressée à froid.
  • La teneur en sel n’ets pas négligeable : plus d’1g au 100g.
  • Le mot arôme n’a pas de suffixe qualitatif ce qui veut dire qu’il est artificiel.
  • Les graines de lin pourraient être une bonne idée mais non moulues elles ont nettement moins d’intérêts.
  • Les graines de tournesol ne sont pas un atout dans ce pain de mie, n’étant pas totalement équilibrées en termes d’acides gras
  • L’ajout de germe de blé riche en nutriments peut être plutôt positif mais ici le pourcentage est vraiment faible.
  • Le point positif est la fermentation à base de levain (et non de levures).
  • Le son de blé est là pour compenser le fait que les farines ne soient pas complètes.
  • La quantité de sucre n’est pas dramatique (5g aux 100 g)  si on considère que l’on ne mange qu’une portion raisonnable (30 g )

Après analyse de la sorte, ce pain de mie ne peut pas être classé « excellent ».

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Les additifs alimentaires, E …

L’additif peut être parfois « utlile » pour la conservation et pour limiter le développement de bactéries et de moisissures.
Par exemple, l’acide acétique (E260), l’acide lactique (E270), le dioxyde de carbone (E290), l’acide ascorbique (E300) et l’acide citrique (E330).

Les autres servent à améliorer la conservation, le goût, la couleur, l’aspect du produit ou même masquer parfois la piètre qualité des matières premières par l’ajout d’une substance quelle soit naturelle ou synthétique.
Il existe 3 livres sur les additifs alimentaires afin de savoir ce que sont la plupart des ingrédients cités sur les emballages.

  • Corinne Gouget a écrit « le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner » aux éditions Chariot d’or.
  • Marie-Laure André est l’auteur « des additifs alimentaires un danger méconnu », aux éditions Jouvence.
  • Les éditions Larousse ont  sorti « le guide des additifs alimentaires ».                               

Ainsi, on peut classer ces additifs en 3 catégories : « acceptables », « douteux » et « sur la sellette ». Voici une liste des additifs acceptables, tous les autres, n’apparaissant pas dans cette liste, sont donc douteux ou sur la sellette.
Ceux qui présentent un « * »  sont des additifs autorisés dans la règlementation bio.

E100 Curcumine
E101 Riboflavine
E140 Chlorophylle
E160c Extrait de paprika
E161 Xanthophylles
E170 Carbonate de calcium*
E297 Acide fumarique
E300 Acide ascorbique, vitamine C*
E301 Ascorbate de sodium*
E302 Ascorbate de calcium
E304 Palmitate & stearate d’ascorbyle
E306 Tocopherols*
E307 Alpha tocopherol
E308 Gamma-tocopherol
E309 Delta-tocopherol
E322 Lecithines
E330 Acide citrique*
E331 Citrate de sodium*
E332 Citrate de potassium
E333 Citrates de calcium*
E334 Acide tartrique*
E335 Tartrate de sodium*
E336 Tartrate de potassium*
E337 Tartrate de sodium et potassium
E350 -351 Malates
E392 Extrait de romarin*
E400 Acide alginique*
E401 Alginate de sodium*
E402 Alginate de potassium*
E403 Alginate d’ammonium
E404 Alginate de calcium
E417 Gomme tara
E418 Gomme gellane
E440 Pectines*
E464 Hydroxypropy- lmethylcellulose*
E470 Sels d’acides gras
E481 -E482 Lactylates
E483 Tartrate de stéaryle
E500 -E504 Carbonates*
E528 Hydroxyde de magnesium
E551 Dioxyde de silicium*
E558 Bentonite
E570 Acide stearique
 E574 -E579 Gluconates
E585 Lactate ferreux
E901 Cire d’abeille
E902 Cire de candelilla
E903 Cire de carnauba
E920 L-cystéine
E938 Argon*
E939 Helium
E941 Azote*
E944 Propane
E948 Oxygene*
E949 Hydrogene
E959 Dihydrocalcone de néohespéridine
E1103 Invertase

Article réalisé à partir de plusieurs recherches ainsi que grâce à la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Les compotes industrielles

Nous avons tous déjà acheté des compotes industrielles, mais le côté pratique et rapide est-il suffisant pour les acheter?
Malgré cette image saine de la compote et comme toujours avec les produits industriels, ne vous laissez pas berner par les belles images de fruits sur la carton d’emballage. Avez-vous déjà regardé les teneurs en fruits ? La réponse à la question est probablement non car justement, les industriels ne vont pas mettre ceci en avant. Mais s’il n’y a pas 100% de fruits, quel est l’autre ingrédient ? Le sucre, bien-sûr ! On trouve des compotes industrielles allant de plus de 80 à 100% de fruits.

Comparons quelques compotes de pommes nature trouvées dans les rayons de supermarchés. Rappelez-vous l’article sur le déchiffrages des étiquettes (vous pouvez y avoir accès en cliquant ici) : la ligne «glucides» du tableau nutritionnel désigne le nombre de grammes de glucides (amidons + sucres) contenus dans le produit.  Et la ligne « dont sucres » (avec un S) regroupe le sucre de table (saccharose ajouté par exemple par les industriels), le fructose (sucre des fruits), le lactose (sucre du lait) et également la molécule de glucose.

  • Nos régions ont du talent Compote Pomme : 24g de sucres pour 100g
  • Pomme nature Andros : 20g de sucres pour 100g
  • Marque repère Douceur du verger Pomme : 17g de sucres pour 100g
  • Pom’Potes Materne Pomme : 14,4g de sucres pour 100g
  • Marque repère Douceur du verger Pomme Allégé en sucre: 14,1g de sucres pour 100g
  • Andros Pommes allégé en sucres : 14g de sucres pour 100g
  • Purée de fruits Charles et Alice Sans sucre ajouté : 11g de sucres pour 100g
  • Marque repère Bio Village Pomme Sans sure ajouté : 11g de sucres pour 100g
  • Marque repère Douceur du verger Pomme Sans sucres ajoutés: 11g de sucres pour 100g

Ce sont mes yeux ? Voyez-vous, vous aussi quelques aberrations ? Je suis en train de voir que dans les compotes industrielles, il y a entre 2,5 et 4 morceaux de sucre par pot de compote ? Waoowww !
Mais autre chose me choque …. Finalement la mention « allégé en sucre » à 14,1g de sucre pour 100g est très peu allégée puisqu’on retrouve des compotes classiques à 14,4g de sucre pour 100g.

Quand on sait que l’intérêt de la compote est, peut être, de manger des desserts ou des collations raisonnables, vu comme ceci, on est peut-être loin de ce but avec les compotes industrielles. De plus, il est dommage de s’habituer au goût sucré et d’entretenir cette appétence. Il faudrait plutôt s’habituer ainsi qu’habituer les enfants à se passer volontiers du goût sucré, ce qui est impossible avec ces compotes.

En réalité le mention « Allégé en sucre » signifie que la compote compte 30% de sucre en moins que dans la la version classique mais comme on vient de le voir, les surprises arrivent !

Le SANS SUXRE AJOUTE : la fausse bonne idée
Concernant la mention « Sans sucre ajouté », dans ce cas effectivement, aucun sucre n’a été ajouté et on ne trouve que le sucre des fruits, appelé fructose. Les versions « sans sucre ajouté » peuvent s’appeler aussi « purée de fruits ». Il est bien évident que c’est cette version là qu’il faut acheter lorsque vous avez besoin de vous DÉPANNER avec les versions industrielles.
Pourquoi je dis dépanner ? S’il n’y a pas de sucre c’est bon, non ? Malheureusement ce n’est pas aussi simple.
Normalement, dans le fruit que l’on croque avec la peau (issus de l’agriculture biologique), le fructose est dans une matrice de fibres. Il se libère alors doucement et arrive donc lentement au foie qui peut, dans ce cas, le gérer sans problème.

Mais les compotes industrielles sont ultra mixées, on n’y retrouve plus du tout de fibres et pour la plupart, les fruits sont épluchés. Le fructose arrive alors en masse et rapidement dans le foie qui ne sera alors pas capable de gérer cet excès de fructose arrivant comme un ras de marée. Le fructose sera alors transformé en graisse dans le foie et sera transporté dans le sang sous forme de triglycérides.

Autre point négatif, le fructose torpille complètement les sensations de faim et de satiété. Cela perturbe les messages qui arrivent à l’hypothalamus. C’est une petite glande dans le cerveau qui gère entre autre, le comportement alimentaire, le stockage et la dépense d’énergie. 

La compote n’est donc pas la meilleure solution pour une satiété durable, un fruit frais entier à mastiquer le sera davantage. Par l’absence de mastication, le cerveau ne saura pas qu’on est en train de manger. Ceci est accentué avec les gourdes que les enfants avalent très rapidement et donc digérées très rapidement.

Il n’y a pas, dans la compote, la même teneur en nutriments que dans la version à croquer car les fruits sont chauffés. Il y a donc moins de vitamine C. De plus, les fruits étant épluchés en général, on perd énormément de fibres et donc la compote comptera moins d’antioxydants protecteurs.

Les gourdes en plastique ont également un impact écologique … une gourde par goûter représente 4kg de déchets par an.

Le dernier problème de ces compotes est de ne pas consommer de fruits de saison, pourtant c’est meilleur pour nous et pour la planète ! Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment. 

C’est pour toutes ces raisons que je vous parle bien de « dépannage » lors de l’achat de ces compotes industrielles. En revanche, il y a une règle à respecter : ne JAMAIS associer au goûter: compote industrielle + jus de fruits. Ceci représenterai un véritable tsunamie de fructose au niveau du foie !

Ceci étant, même si un fruit à croquer reste l’idéal, si vous (ou votre enfant), préférez les compotes ou fruits cuits, chauds en collation, la solution est de la faire soi-même en respectant quelques règles.

  • Utiliser des fruits de saison, locaux. Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.
  • si possible choisir des fruits bio car il est préférable de laisser la peau pour les cuire. 
  • Ne rajouter aucun sucre mais plutôt des épices : cannelle, vanille, badiane, clou de girofle, cardamome, fève Tonka …
  • Couper les fruits en gros morceaux.
  • Cuire les fruits à feu très doux pour ne pas les surchauffer et donc les dénaturer.
  • Ne pas les mixer à la fin de la cuisson pour garder la mastication. Et pour rajouter de la mastication, on peut déguster ces fruits cuits en rajoutant dessus, tel un crumble, des oléagineux grossièrement concassés.

On ne peut pas faire plus simple comme recette alors prenez l’habitude de les faire maison ! Vous allez me dire que dans une telle version vos enfants ne les mangeront jamais. Probablement qu’au début, ils vont être perturbés par ce goût mais laissez leur le temps de quitter leurs habitudes. Bien évidement, pour les tous petits ou les personnes âgées qui ne peuvent pas faire autrement, on garde les versions ultra mixées et sans oléagineux.

Dans une casserole (ou dans le Varoma du Thermomix), faire compoter à feu très doux de gros morceaux de fruits non épluchés si possible + des épices aux choix : cannelle, étoile de badiane, poudre de vanille, clou de girofle, graines de cardamome, fève Tonka …

Laisser refroidir et servir tiède ou froid après un passage au frigo et saupoudré d’oléagineux grossièrement concassés (Amandes, Noisettes, Pignons de pin, Pistache, Noix de Grenoble, de Pécan, de Cajou, d’Amazonie, de Macadamia, Graines de Tournesol, de Courge, de Chia, de Sésame, de Lin), façon crumble.

 

Article réalisé grâce à la vidéo d’Angélique Houlbert « Comment choisir les compotes ».

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L’équilibre acido-basique

Le pH (potentiel d’hydrogène) mesure à quel point une substance est acide ou basique. Notre sang a un pH de 7,4 +/- 0,02, ce qui est légèrement basique (alcalin). Il doit être stable car c’est à ce pH que les substances circulant dans le sang survivent et agissent avec le plus d’efficacité.

Si le pH sanguin varie trop fortement, des troubles sérieux peuvent apparaître. Pour maintenir ce pH stable dans le sang, notre corps dispose de systèmes tampons :

  • Systèmes tampons avec réservoir qui contient des substances acides ou basiques et qui vont être introduites dans le sang en cas de variation de pH pour le maintenir stable.
  • Systèmes tampons sans réservoir : les poumons qui assurément les échangent gazeux. Ils peuvent amener des substances alcalines en accélérant la respiration (élimination du dioxyde de carbone)
  • Les reins peuvent modifier le pH du sang en éliminant l’excès d’acides ou de bases.

En revanche, si le pH du sang est très stable, il ne l’est pas ailleurs dans l’organisme (tissus, muscles…). L’équilibre acido-basique est controlé par ce que l’on mange et ce que l’on fait. Ainsi des respirations amples et profondes apportent des minéraux basifiants, et, au contraire, un manque d’oxygène provoque une accumulation d’acide.

Equilibre acido-basique et alimentation:
Le caractère acidifiant ou basifiant n’est pas déterminé par le pH de l’aliment mais par la manière dont cet aliment est utilisé dans notre organisme:

  • Tous les légumes et fruits sont basifiants, même le citron ! Il a beau être acide en bouche, les poumons éliminent rapidement les acides organiques volatiles de cet aliment.
  • Tous les aliments riches en protéines (viandes, poissons…) et les céréales sont acidifiants : pour pouvoir être utilisées, les protéines des aliments sont découpées en petits morceaux, ce qui génère des déchets acides.
  • Les lipides et les glucides sont globalement neutres sur ce sujet.

Une alimentation équilibrée est donc une source constante d’acides et de base, sans que cela ne pose problème.

Les problèmes arrivent lorsque l’on n’apporte pas assez d’aliments basifiants (de végétaux). Dans ce cas, pour maintenir le pH, le corps va utiliser une première réserve tampon de minéraux basiques: les os. Les os stockent beaucoup de magnésium, de potassium et de calcium mais en cas de déséquilibre acide / base, la masse osseuse sera attaquée et va diminuer.

L’autre problème au niveau de l’alimentation est le régime. Comme vu plus haut, les protéines génèrent des déchets acides pour pouvoir être utilisables par notre organisme. Mais, dans le cadre d’un régime, les protéines de nos muscles sont brulées pour fournir de l’énergie …. Cette perte de muscle se traduit aussi par une augmentation de l’acidité des l’organisme. Et comme lors des régimes, la consommation en protéines est plus importante, l’acidité l’est encore plus …

Faire baisser l’acidité :

  • En augmentant la consommation de légumes et de fruits de saison et si possible bio : aucun repas ne devrait être pris sans aliment végétal.
    Il est possible de réaliser des jus de légumes sans fruits.
  • En bougeant, en faisant de l’exercice pour favoriser les échanges gazeux.
  • En limitant la consommation de sel (chlorure de sodium). Certes l’ion sodium est indispensable au fonctionnement normal de notre organisme (il agit avec le potassium, le magnésium et le calcium pour réguler les contractions cardiaques ou musculaires, par exemple) mais  on le retrouve en quantité suffisante dans les végétaux que l’on consomme. L’ion chlorure est nécessaire mais en quantité infime (que l’on trouve déjà suffisamment dans notre alimentation) mais il est très acidifiant. Tous les sels de table sont donc bien plus acidifiants que les protéines (y compris celui de Guérande, de l’Himalaya …).Les légumes de saison et de qualité, ont généralement beaucoup de goût ceci permet de les consommer sans sel. Il n’est pas utile de saler les aliments à la cuisson.
    Si on mange beaucoup de sel chaque jour, il en faudra alors encore plus pour en ressentir le goût. A l’inverse, le moindre ajout paraitra trop salé. La solution est donc de diminuer, un peu, chaque jour sa consommation. L’astuce peut être de remplacer le sel par des épices. Le gomasio est une très bonne alternative au sel puisqu’il contient 95% de graines de sésame moulues et seulement 5% de sel. 
    Limiter sa consommation de sel, n’est pas seulement diminuer le sel que l’on rajoute sur les plats, mais aussi de limiter la consommation de pain (grosse source de sel caché), de fromages et de charcuterie, de produits industriels transformés très riches en sel.
    Il existe des charcuterie ayant une teneur en sel diminuée de 25%.

Comment savoir si notre organisme est bien équilibré ?

Il suffit de se rendre en pharmacie est d’acheter des bandelettes de papier pH. Il suffira de mesurer les 2èmes urines du matin. Le chiffre attendu est plus ou moins 7.
Dans le cas où un corps reste acide malgré la limitation de sel, un exercice physique, une consommation suffisante de végétaux à chaque repas, il sera alors peut-être nécessaire d’avoir recourt à des compléments alimentaires et boire des eaux riches en bicarbonates.

Les signes d’un déséquilibre acido-basique :

  • des reflux gastro-oesophagiens, aigreurs d’estomac …
  • de l’ostéoporose 
  • ongles cassants
  • perte des cheveux
  • des caries
  • douleurs musculaires, courbatures 
  • mauvaise haleine matinale, sensation de langue chargée
  • peau du visage grasse
  • une fatigue
  • affaiblissement du système immunitaire
  • augmentation du risque de troubles cardiaques et métaboliques 

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Soupe Miso

Je vous partage aujourd’hui une recette classique du dimanche soir, qui permet de façon rapide et légère de manger ce qu’il y a dans le frigo : cabillaud, poulet, dinde, oeufs, brocolis, carottes, champignons, poireaux …

C’est le blog Cerise sur le maillot qui m’a inspiré sur ces soupes, en nous proposant un grand nombre d’idées sur plus ou moins la même base : de l’eau, de la pâte Miso (accès à l’article sur le Soja en cliquant ici), des épices mélanges Thaï Picard, des protéines, des légumes, et de façon facultative en fonction des repas et invitations du week end, des légumineuses (fèves…) ou nouilles (Soba 100% sarrasin … ).
La pâte Miso brune et salée, constitué de graines de soja et d’orge fermentées, relève à merveille les bouillons. Je préfère utiliser cette pâte plutôt que les cubes Miso tout prêts car ils contiennent souvent de l’huile de tournesol fournissant essentiellement des oméga 6, ce qui signifie que le ratio oméga 6 / oméga 3 est mauvais. Cette huile n’est pas adaptée à nos besoins, il est donc préférable qu’elles ne fassent pas parties de la cuisine du quotidien. Ils peuvent contenir également suivant les marques de l’amidon de maïs ou de la farine de riz qui font grimper rapidement l’indice glycémique.

Ces soupes sont en général sans protéines de lait. En revanche, par la présence d’orge dans la pâte Miso, cette soupe ne pourra pas être sans gluten.

Dans une casserole: 1 litre d’eau + 3 cuillères à soupe de pâte Miso. Porter à ébullition.

Ajouter les protéines, les légumes et les épices de votre choix. Laisser cuire quelques minutes à petits bouillons en fonction du temps de cuisson nécessaire à ce que vous avez choisi.

Ajouter les légumineuses ou les nouilles si vous souhaitez en mettre et laisser cuire le temps indiqué sur les paquets à frémissement en remuant régulièrement.

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Polpettes d’aubergines et pignons de pin

L’aubergine est vraiment mon légume préféré. Alors j’en profite car d’ici quelques semaines, c’est fini jusqu’à la saison prochaine. Je vous propose aujourd’hui des polpettes d’aubergines. Ce mot veut dire boulette en italien mais je trouve que c’est tellement joli que je préfère dire « polpettes d’aubergines ». C’est un plat typique des pouilles, la région qui se situe dans la « botte » de l’italie. C’est vraiment délicieux.

En fonction des quantités et de la taille des boulettes, vous pourrez servir ces polpettes aussi bien en apéritif, en entrée, en accompagnement d’un plat ou avec du jambon, par exempleC’est rapide et facile, alors faites les vite avant qu’on ne trouve plus d’aubergines de chez nous sur les étals.

C’est la recette du blog un déjeuner au soleil que j’ai sélectionnée. J’ai simplement modifié la chapelure que j’ai faite moi même avec un pain au levain 100% seigle pour préserver un indice glycémique final du plat bas.

Dans une poêle : 300g – 400g d’aubergines coupées en dés + 2 cuillères à soupe d’huile de coco désodorisée ou du ghee + 1 gousse d’ail. Faire rissoler 10 minutes. Jeter l’ail.
Dans le bol d’un mixeur:  les aubergines rissolées + 40g de chapelure (faite avec un pain dur à ig bas) + 30g de parmesan ou pécorino râpé pour une version sans vache + thym + origan + persil. Mixer.
+ 1 oeuf + 2 cuillères à soupe de pignons de pin + Sel + Poivre. Mixer à nouveau.
Former des boulettes de taille voulue en fonction de l’usage. La pâte est très collante, c’est normal. Rouler les boulettes dans un récipient contenant de la farine d’orge mondée, plusieurs fois, jusqu’à ce qu’elles ne collent plus.
Frire les polpettes dans un bain de friture d’huile de coco bio par exemple, bien chaud mais pas brûlant (autour des 170-180°C).Il est possible de préparer les pompettes à l’avance et de les faire réchauffer au four au moment de les servir.
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« Pâte à pizza » spéciale : courgette, poudre d’amande, graines de chia …

J’avais repéré cette recette depuis quelques temps sur le blog de megalowfood et je dois avouer que j’étais très intriguée. À la fois curieuse et septique mais je trouvais l’idée super bonne.

Voyant la saison des courgettes qui allait toucher à sa fin, je me suis enfin décidée hier à l’essayer…. mais pourquoi je ne l’ai pas faite avant ???? Un pur délice ! Les personnes autour de la table, invitées pour cet essai, m’ont même dit qu’ils préféraient cette pâte à une pâte à pizza traditionnelle. Pour ma part, je n’irai pas jusque là mais c’est vrai que j’ai trouvé cette recette très bonne, originale, très saine, extrêmement facile à réaliser et rapide. Cela peut être un très bon moyen de faire manger des courgettes aux enfants.

J’avais préparé et cuit la pâte le matin, il suffisait alors, juste avant le repas, de la repasser un peu au four pour la faire réchauffer, puis de la garnir (mozzarella et spek pour cet essai) et enfin de la passer quelques minutes sous le gril du four.

La pâte était bien croustillante mais pour cela il faut vraiment enlever le maximum d’eau aux courgettes râpées, d’abord dans une passoire en pressant bien avec les mains et ensuite en mettant les courgettes dans un torchon propre et à nouveau les presser au maximum.

Mégalowfood conseille un parmesan végétal, pour que la pâte soit végan. Pour ma part, j’avais dans mon frigo un reste de très bon parmesan que j’ai utilisé. À vous de voir en fonction de vos goûts et de vos tolérances alimentaires, et ceux des personnes autour de votre table.

Raper 700g de courgettes avec la peau (au Thermomix: 5sec / Vit 5). Les presser avec les mains pour retirer le maximum d’eau et faire de même en les mettant dans un torchon propre.

Préchauffer le four à 180°.

Dans un saladier: les courgettes + 80g de poudre d’amande + 40g de parmesan râpé (faux fromage végétal pour une version sans protéines de lait ou Pécorino pour une version sans vache…) + 2 grosses cuillères à soupe de graines de chia moulues + 1/2 cuillère à café de Sel + Poivre + 1 cuillère à café d’origan + 1 cuillère à café d’ail en poudre (j’ai mis de l’ail des ours).

Etaler à la main sur une plaque recouverte d’un tapis silicone ou de papier sulfurisé. Donner une forme de pizza sur 3 / 4 millimètres d’épaisseur.

Enfourner pour 25 minutes (un peu plus pour que ce soit bien croustillant).

Garnisser la pâte de votre choix: légumes, jambon, fromages … en fonction de vos goûts et de vos tolérances alimentaires, et ceux des personnes autour de votre table.

Enfourner à nouveau pour quelques minutes en position grill.

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Féculents : privilégier ceux à indice glycémique bas

Les féculents font partis des aliments glucidiques. Ils ne sont que facultatifs dans une alimentation équilibrée. Ainsi, les personnes sédentaires n’en ont pas vraiment besoin et les sportifs devront bien les choisir. Il faut privilégier les féculents bruts, non transformés, riches en fibres solubles et insolubles, riches en minéraux, en vitamines du groupe B et en anti oxydants.
Qui dit « aliments glucidiques » dit « indice glycémique« (Accès à l’article sur l’indice glycémie en cliquant ici). Il est important, lors de la consommation de féculents, de choisir ceux à indice glycémique bas. Ils auront moins d’impact sur la glycémie.

Féculents à indice glycémique bas (inférieur à 55):

  • Les légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots rouges ou blancs …
    Accès à l’article sur les légumineuses en cliquant ici.
  • Le Quinoa, le Sarrasin (botaniquement ne sont pas des céréales)
  • Les tubercules : patate douce, rutabaga, topinambour
  • Les céréales complètes bio : Avoine, seigle, orge mondé, épeautre, boulgour, blé en grain, pâtes complètes et semi-complète cuites «al dente», riz basmati complet ou semi complet…
    Accès à l’article sur les céréales en cliquant ici.
  • Muesli sans sucre 
    Accès à l’article sur le petit déjeuner en cliquant ici.

Féculents à indice glycérique moyen (56 à 69) :
Ils peuvent être consommés occasionellement.

  • Les produits à base de farine de blé complète ou semi-complète.
  • Les pâtes très cuites.
  • La polenta.
  • La semoule de blé dur
  • Le riz thaï.
  • Le Pain au levain à base de blé complet uniquement

Féculents à indice glycémique élevé (supérieur à 70) :
Ceux la sont à bannir car non seulement l’ig est élevé mais car en plus ils sont dépourvus en nutriments essentiels.

  • Les pommes de terre sous toutes leurs formes
    Accès à l’article sur les pommes de terre en cliquant ici.
  • Les produits à base de farine de blé blanche
  • La fécule de maïs (maïzena)
  • Le riz blanc et de tous les riz riches en amylopectine : riz carnaroli et arborio (pour les risottos),  riz glutineux et celui à sushi, le riz blanc étuvé, les riz cuisson rapide.
  • Le tapioca
  • Les galettes de riz soufflé
    Accès à l’article sur les galettes de riz soufflé en cliquant ici.
  • Les céréales sucrées
  • Le pain blanc
  • Le pain complet fermenté aux levures
  • Les viennoiseries
  • Tous les aliments céréaliers beaucoup trop cuits ou mixés en purée ou en soupe

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Flans de chou-fleur, lait de coco et curry

Il est parfois difficile de faire manger du chou-fleur aux enfants mais ce sera, peut-être, chose beaucoup plus simple avec ces petits flans au lait de coco et curry. Et puis si les enfants n’aiment pas, ça en fera plus aux adultes ! Et c’est tant mieux car ils sont vraiment délicieux.

J’ai trouvé cette recette sur le blog Cerise sur le Maillot. Je l’ai sélectionné d’abord pour le lait de coco, qui apporte une recette sans lactose et parce que j’adore ces saveurs. Puis pour sa simplicité de réalisation et enfin pour son indice glycémique bas. Effectivement, aucun aliment glucidique n’est nécessaire pour cuisiner ces flans donc l’ig final est forcément bas. A noter aussi, que cette recette est sans gluten.

Même s’il est toujours mieux d’acheter des produits de saisons et locaux, cette recette est tout à fait réalisable avec des fleurettes de chou-fleur surgelées. Rappelons tous les bienfaits de ce légume appartenant à la famille des crucifères : présence de vitamines B1, B2, B3, B5, B6 et B9, d’acides gras oméga-3, de vitamines K. C’est également une source importante de protéines. On y trouve aussi du phosphore et du potassium, ainsi que des antioxydants.

En fonction de la forme des moules utilisés (muffins ou autres) vous aurez des petits flans originaux. Il est possible également de décliner cette préparation dans des mini moules pour obtenir de petites bouchées agréables lors des apéritifs. 

Préchauffer le four à 180°, chaleur tournante de préférence.

Faire cuire à la vapeur 500g de fleurettes de chou-fleur 5 minutes pour un chou-fleur frais et le double s’il est encore congelé.

Dans un robot mixeur: les fleurettes + 4 oeufs + 200ml de lait  de coco + 4 cuillères à café de curry + Sel + Poivre. Mixer en surveillant la consistance désirée. Pour une question de satiété c’est mieux de ne pas broyer complètement les fleurettes, mais faites à votre goût.

Verser la préparation dans des moules individuels.

Enfourner 30 minutes.

 

Au thermomix:

Préchauffer le four à 180°, chaleur tournante de préférence.
Dans le bol: mettre de l’eau pour recouvrir les lames. Installer le Varoma contenant 500g de fleurettes de chou-fleur. 10 Min / Varoma / Vit 1,5  (15 Min pour des fleurettes encore congelées).
Vider le bol et y mettre les fleurettes + 4 oeufs + 200ml de lait  de coco + 4 cuillères à café de curry + Sel + Poivre. 10 Sec / Vit 6. Pour une question de satiété c’est mieux de ne pas broyer complètement les fleurettes, mais faites à votre goût.
Verser la préparation dans des moules individuels.
Enfourner 30 minutes.

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