Thé, Café et autres boissons

 

Le thé, prenant son origine en Chine, est la boisson la plus consommée au monde après l’eau. On parle même de 15000 tasses de thé bues par seconde dans le monde ..

Pour choisir l’eau qui servira à élaborer le thé, le café ou autres boissons, reportez-vous à l’article sur l’eau en cliquant ici.

Thé noir, thé vert, Oolong
Le thé est une infusion des feuilles du théier. Le thé contient de la théine. Il n’y a pas de différence entre la théine et la caféine si ce n’est que l’une est tirée de la graine du caféier, et l’autre de la feuille du théier. En revanche, la tisane ne contient pas de théine car elle est composée d’extraits de plantes (l’effet de chaque tisane sur la santé varie donc des plantes qu’elle contient).
Le thé noir, après cueillette, subi des transformations : séchage à l’air chaud, roulage des feuilles (pour débuter la fermentation), séchage à nouveau et triage. C’est la fermentation qui va déterminer l’odeur, l’arôme, la couleur… 

Le thé vert ne subit pas de fermentation. Les feuilles sont simplement traitées à la vapeur et séchées

Le thé Oolong pourrait se situer entre le noir et le vert : on dit qu’il est partiellement fermenté. C’est un bon compromis lorsque l’on craint le goût légèrement âpre et amer du thé vert.

Le thé blanc, thé rare d’une excellente qualité (prix onéreux) , est élaboré à partir des bourgeons et les pointes des très jeunes pousses uniquement. Il est très peu riche en tanins.

Le Rooibos, appelé à tort thé rouge, car il ne contient pas de théine. Il s’agit d’un arbuste africain qui n’a rien à voir avec le théier, il n’a donc pas de théine. Le rooibos est très doux car très peu pourvu de tanins. Il contient cependant ps mal d’antioxydant.

Le maté, largement répandu en amérique du sud, est une infusion que l’on prépare à base d’une plante appelée « Yerba maté ». Ses qualités seraient semblables à celles du café et du thé.

Bénéfices du thé
Le premier atout du thé est sa teneur en flavonoïdes antioxydants (catéchines) qui protègent notre corps du vieillissement et de nombreuses maladies chroniques comme entre autre, le cancer les maladies cardiovasculaires et réduit le risque d’inflammation lorsqu’il est consommé de façon régulière. Près de 80% de ces substances antioxydants sont libérées dans la tasse dès 4 minutes d’infusion. 
Le thé maintient éveillé et vigilant en favorisant la concentration dans le cerveau de la dopamine et noradrénaline.
Il contient un acide acide aminé ( L-théanine) qui améliore le fonctionnement du cerveau et de l’humeur en agissant sur le neurotransmetteur GABA qui détend et ralenti le rythme cardiaque.
La consommation de thé a des effets protecteurs sur les neurones et aide à diminuer le risque de maladies neurodégénératives (Alzheimer / Parkinson).

Avantages du thé vert
Le thé vert est celui qui a le plus de vertus : il contient beaucoup plus de substances antioxydantes aux puissants effets protecteurs sur l’organisme.
Les catéchines du thé vert inhibent la croissance de certains virus et certaines bactéries réduisent le risque d’infections et améliorent la santé bucco-dentaire (moins de caries, améliore la mauvaise haleine …).
Il apporte moins de caféine, fluor et aluminium que le thé noir. 

Il diminue modérément la glycémie et diminue le risque de développer un diabète de type II au long terme car améliore la sensibilité des cellules à l’insuline.
Le thé vert diminue le taux de cholestérol total et protège le mauvais cholestérol (LDL) de l’oxydation ce qui diminue les facteurs de risques cardiovasculaires.
Enfin, il augmente légèrement la combustion des graisses et le métabolisme.

Consommation du thé
La consommation de thé peut être bénéfique à la Santé si sa consommation reste modérée afin de ne pas risquer un excès de fluor (le théier accumule du fluor en poussant : ls feuilles les plus anciennes en contiennent le plus et ce sont elles qui sont utilisées dans la fabrication du thé de qualité inférieure. Une consommation raisonnable est de 2 à 5 tasses par jour.

Il est préférable de consommer le thé à distance des repas car les flavonoïdes du thé peuvent entraver l’absorption du fer jusqu’à 70% pris au cours du même repas. Attention aux végétariens et végétaliens et aux femmes enceintes.
Le thé bio permet de ne pas faire le plein de pesticides à chaque tasse de thé.
Il est inutile de rappeler qu’il est préférable de le boire sans sucre ajouté !

Le thé contient des tannins qui emprisonnent (chélatent) le fer qui sera évacué dans les selles. En cas de problème de fer et/ou de règles abondantes, il est conseillé de remplacer le thé par du Roïbos qui contient moins de tannins.

Le café peut aussi avoir des bénéfices (renfermerait autant d’anti-oxydants que 3 oranges) si sa consommation est en quantité raisonnable et pas après 15h. 2 tasses par jour semblent être correctes pour ceux qui désirent en boire. Comme pour tout, il est préférable de le choisir bio pour qu’il soit cultivé sans pesticides et sans insecticides.
Il permet de tenir éveillé grâce à la caféine qu’il contient et à l’impact de celle-ci dans le cerveau au niveau des neurotransmetteurs, mimant les mêmes réactions que lors d’événements stressants. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas en abuser. Surtout pour les personnes qui sont stressées ou angoissées de nature.
La caféine pourrait diminuer le risque de développer Alzheimer, Parkinson et le diabète de type II. Le décaféiné n’a donc pas cet effet positif.
Le café améliore la performance physique en augmentant le niveau d’adrénaline.
Cependant, le café, via la caféine pourrait être responsable d’une fuite de calcium et d’une diminution de la densité osseuse (risque d’ostéoporose). Le décaféiné pouvant être la solution chez les personnes ayant un risque de fractures osseuses.
Le café robusta, plus amer et puissant en goût qu’un café arabica, est aussi plus riche en caféine 175 mg contre 85mg pour un arabica et 3,5mg pour un déca).

Le Kombucha est constitué d’une colonie de levures et de bactéries (Saccharomyces, Acetobacter, Mycoderma vini) mis en macération dans du sucre.
Ces bactéries lactiques transforment le glucose en acide lactique. Cette boisson est naturellement riche en enzymes, acides organiques, vitamines, minéraux, probiotiques…
Sa consommation régulière est donc bénéfique pour les fonctions digestives. Vous pouvez le prendre en cure à raison d’un petit verre par jour (150 ml), à jeun le matin de préférence ou sur estomac vide, soit tous les jours soit en cure cure d’une semaine chaque début de trimestre par exemple.
Il est possible d’alterner aussi avec du kéfir de fruits très peu sucré : 2 cuillères à soupe maximum de sucre pour 1,5 à 2 litres d’eau.

Article réalisé, entre autre,  à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.




L’eau, une boisson essentielle à notre organisme

L’eau est la seule boisson essentielle au bon fonctionnement de l’organisme.

Notre corps est constitué d’environ 60% d’eau et on perd chaque jour une quantité variable entre la respiration, la transpiration, et les urines.

 

Un adulte élimine environ 2,5 litres d’eau par jour (et plus encore en cas de sport, de chaleur et durant la grossesse et l’allaitement). Nous compensons ces pertes par la consommation de végétaux à 25% environ et en buvant de l’eau.

  • 1 portion de 60g de radis apporte 1/4 de verre d’eau
  • 1 portion de 65g de concombre apporte 1/3 de verre d’eau
  • 1 portion de 85g de chou-fleur ou de brocoli apporte 1/3 de verre d’eau
  • 1 portion de 90g d’épinards apporte 1/3 de verre d’eau
  • 13 fraises ou 1 belle tomate apportent 1/2 verre d’eau
  • 120 à 150g de pastèque ou de melon apportent 1/2 verre d’eau
  • 1/2 pamplemousse apporte 3/4 de verre d’eau

Combien faut-il boire d’eau ?
Il faudrait arriver à boire 8 verres de 220 à 250ml par jour pour une femme et 10 pour un homme. Ce qui est certain, c’est qu’il ne faut pas descendre en dessous de 1,5 L d’eau par jour. Une déshydratation de seulement 1 à 3% altère notre énergie, notre humeur, nos performance mentale ou physique, et entraine des maux de tête et une constipation.
Il est préférable d’augmenter sa consommation d’eau si l’on fait du sport ou si l’on vit dans un environnement chaud et humide ou en altitude. La grossesse ou l’allaitement sont des raisons d’augmenter sa consommation d’eau.
Le gros risque du manque d’eau est le développement de calculs rénaux et le risque de contracter des infections urinaires.

Si vous avez une pathologie rénale ou cardiaque et que vous êtes traitée pour cela, c’est alors à votre médecin de convenir d’une quantité maximale d’eau.

Boire un demi litre d’eau peut augmenter le métabolisme, c’est à dire la dépense d’énergie jusqu’à 30 %. La consommation de 2 litres d’eau par jour, chaque jour augmente la dépense énergétique totale jusqu’à 100 Calories par jour et encore plus si l’eau est un peu plus fraiche que la température ambiante.

Quand faut-il boire ?

Il est important d’étaler la consommation des 8 verres de 220 à 250ml sur la journée.
Boire 30 minutes avant le repas procure un sentiment de plénitude permettant de manger moins au repas suivant.

Boire en mangeant aide le bol alimentaire à se déplacer en douceur le long du tube digestif, sauf pour les personnes qui présentent un reflux gastro-oesophagien, pour qui, il est préférable de boire en dehors des repas.

Le choix de l’eau est toujours une question épineuse et l’idéal serait de varier entre l’eau en bouteille plastique et l’eau du robinet filtrée.

Quelle eau faut-il boire ?
L’eau du robinet a normalement une qualité irréprochable au niveau bactériologique, au moins en ville. Pour ceux qui consomment de l’eau du robinet à la montagne ou en zones rurales, il est préférable de lire le rapport d’analyse à la mairie.
Selon les régions, selon les traitements des eaux usées, selon les actions agricoles, l’eau du robinet peut être une source plus ou moins importante de:

  • Chlore ou de ses dérivés
  • Pesticides
  • Nitrates
  • Résidus de médicaments (anti-inflammatoires non stéroïdes, les antibiotiques, Béta-bloquants, les antidépresseurs, les benzodiazépine, produits de contraste iodé ainsi que l’hormone présente dans les pilules contraceptives)
  • Métaux lourds
  • Aluminium
  • Plastifiants

Toutes cette soupe chimique peut-elle être un vecteur de perturbateurs endocriniens aux effets préoccupants sur la Santé et la reproduction ? Des études expérimentales sur des poissons et des batraciens ont montré des modifications génétiques lorsqu’ils sont exposés à des eaux contaminées.

Malgré ce que l’on peut parfois penser, le fait de mettre l’eau à ébullition ne détruit pas tous les composés indésirables.

Il est possible de trouver également du plomb dans l’eau du robinet par la présence de celui-ci dans les canalisations des vieux immeubles. Dans ce cas, il est primordial de laisser couler un peu l’eau le matin avant de boire l’eau qui a stagné dans les conduits la nuit.

Système de filtrage:
Il en existe plusieurs sortes s’adaptant directement au robinet ou en carafe : les filtres, les adoucisseurs, les osmoseurs ou d’appareils anti-tartre… Ils éliminent une partie du chlore, des odeurs ou le calcaire mais ne filtrent pas toutes les substances indésirables.
Les adoucisseurs luttent contre le calcaire car ils abaissent la dureté de l’eau, c’est à dire sa teneur en Calcium et Magnésium. La dureté de l’eau se mesure en degrés français. 1 degré français = 4mg de Calcium par litre. Les adoucisseurs ont leur intérêt pour une eau supérieure à 35 degrés français. Certes ils abaissent le Calcium et le Magnésium de l’eau mais ils apportent du Sodium.
Les filtres et osmoseurs purifient l’eau en retirant le chlore, les nitrates, les pesticides et le plomb. La cartouche, à base de charbon actif, retient les résidus de polluants. Il est alors nécessaire de la changer régulièrement sinon le filtre sature et rejette ce qu’il a accumulé. En revanche, les filtres n’enlèvent pas le Calcium.
L’avantage des osmoseurs est qu’ils n’ajoutent pas de sodium à l’eau.

Les eaux en bouteilles plastiques ne renferment ni perturbateurs endocriniens (ou peu) ni pesticides (ou très peu). Les bouteilles d’eau en plastique sont faites à base de PET (logo triangle avec un 1 dedans).
Le PET (polyéthylène téréphtalate) ne contient ni phtalate ni bisphénol dans sa composition et même dans des conditions de stockage à la chaleur, il reste un matériau relativement stable.
Elles ont l’avantage de fournir à l’organisme des minéraux et bicarbonates essentiels à notre équilibre acido-basique.
Choisissez une eau:

  • riche en Magnésium (Mg) : au moins 70 à 80 mg de Mg / Litre. Le problème est qu’il est souvent sous la forme de sulfate qui accélère le transit et acide l’organisme.
  • une teneur en bicarbonate suffisante (au moins 1000 mg par Litre) pour permettre de lutter contre l’acidose chronique et pour maintenir les masses moléculaires et osseuses. Le sodium qu’elles contiennent, associé au bicarbonate n’augmente pas le risque d’hypertension
  • une source de calcium d’u moins 150mg au litre
  • teneur en chlorure inférieure à 400 mg / Litre
  • teneur en nitrate de moins de 5 mg / L
  • teneur en fluor de 2,5 mg / L maximum

Il existe quelques règles d’hygiène pour l’eau en bouteille: après ouverture, la boire sous 2 jours en refermant la bouteille entre chaque usage. Il est préférable de se servir de l’eau dans un verre et non de boire au goulot (sauf si vous la buvez entièrement dans la journée). 
Les bouteilles d’eau (ouvertes ou fermées) se conservent dans un endroit propre, sec et frais et à l’abri de la chaleur, de la lumière et du gel et sans produits odorants à proximité. Ne consommez pas une eau dont la bouteille est restée au soleil dans la voiture ou dernière une surface vitrée.

Vous pouvez les choisir plates ou gazeuses mais évitez les eaux aromatisées qui regorgent d’arômes artificiels, de sucre ou d’édulcorants (quand estampillées minceur ou ligne). En revanche, il est délicieux d’ajouter un citron pressé ou des feuilles de menthe pour aromatiser votre eau.

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.




La pomme de terre n’a pas vraiment sa place dans une alimentation saine

La pomme de terre n’est pas vraiment un aliment de sain et bénéfique à la Santé. Il vaut mieux en consommer qu’occasionnellement et ne pas prendre l’habitude d’en mettre dans chaque potage ou soupe.
Les pommes de terre apportent certes du potassium, des vitamines C et B6, mais il existe des sources encore plus intéressantes et avec moins de points négatifs.

 

Carte d’identité:

  • Tubercule appartenant à la famille des solanacées (comme les tomates)
  • 80% d’eau
  • 2g de protéines pour 100g de pommes de terre cuites à l’eau
  • Absence de graisses
  • Moins de 2% de fibres insolubles (dans la peau)
  • Bonne teneur en potassium
  • 16g de glucides aux 100g sous forme d’amidon (sucre des végétaux). 200 grammes de pommes de terre cuites ont à peu près le même effet sur le sucre sanguin qu’une canette de soda.

Un tubercule à indice glycémique élevé par sa teneur en amylopectine
L’amidon contient un mélange d’amylose (ne se laisse pas facilement démanteler par les enzymes digestives), et d’amylopectine (rapidement digérée). L’indice glycémique des aliments contenant une grande proportion d’amylopectine est donc plus élevé, que ceux qui contiennent une grande proportion d’amylose. La pomme de terre contient 80% d’amylopectine, c’est pourquoi son indice glycémique est élevé. .


Quand la pomme de terre est cuite à l’eau, l’amidon se gélatinise (c’est aussi le cas du riz qui gonfle à la cuisson). Une fois gélatinisé, il est très facilement transformé en glucose lors de la digestion et plus la gélatinisation est importante plus l’indice glycémique sera élevé (d’où la différence d’ig entre les pâtes cuites « al dente » à ig plus faible et celles cuites trop longtemps à ig plus élevé).
La rétrogradation est le processus inverse de la gélatinisation. Elle a lieu lorsque l’amidon est exposé au froid donnant lieu à de l’amidon résistant qui est peu dégradé par les enzymes digestives et donc peu absorbé par l’intestin grêle. Ce type d’amidon est alors fermenté dans le colon comme les autres fibres. Mais seulement 10% à 25% de l’amidon est rétrogradé, ce qui ne va pas faire baisser l’indice glycémique énormément, juste limiter l’impact sur la glycémie.

Un tubercule à indice glycémique parfois très élevé en fonction du mode de préparation
galettes de riz soufflé, les flocons de pomme de terre pour purée instantanée sont soumis au même sort, l’indice glycémique de telles purées flambe alors à 90.
L’autre problème à prendre en considération est la charge glycémique. En effet, une assiette de 150g de purée a une charge glycémique de 20,2 (ce qui est considéré comme élevé).

Les anti-nutriments de la pomme de terre, un problème pour la Santé.

On trouve dans la pomme de terre, comme dans les céréales, des anti-nutriments qui sont en réalité l’arsenal de défense de la plante contre les parasites et les prédateurs (insectes…):

  • des lectines : protéines résistantes à la digestion entrainant nausées et diarrhées.
  • des inhibiteurs de tripsine : peuvent être responsables de ballonnements et de troubles du transit car ils neutralisent les enzymes chargées de la digestion des protéines.
  • des Saponines : phyto-nutriments toxiques présents dans les plantes de la famille de solanacées pour se défendre des insectes. Consommées en grandes quantités, ces saponines pourraient avoir des effets néfastes sur notre organisme. Heureusement la majorité des pommes de terre n’apportent que des quantités infimes de saponines et les variétés de pommes de terre qui en contiennent des doses plus élevées ont été interdites.
    La dose de saponines pourrait être létale si une personne de plus de 70kg mangeait plus de 2 kg de pommes de terre avec la peau sur une même journée mais une consommation plus faible pourrait produire déjà des effets indésirables : maux de tête, douleur à l’estomac, diarrhées, nausées, vomissements. On a déjà vu des intoxications aigues aux saponines après consommation de pommes de terre: troubles neurologiques, accélération du rythme cardiaque et de la respiration, baisse de la pression artérielle et fièvre.
    Les saponines augmentent la perméabilité de l’intestin laissant passer les molécules toxiques qui s’accumulent dans le sang, exacerbant les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (RCUH, Chron).
    Les saponines se concentrent globalement dans la peau et les germes. Ainsi, plus une pomme de terre aura été exposée à la lumière ou aura vieilli plus sa teneur en saponines sera élevée. Si elle est verte ou amère il vaut mieux ne pas la manger.
  • La cuisson à plus de 170° (four ou friture) permet certes de réduire ce taux de saponines mais il se formera de l’acrylamide : composé chimique qui se forme quand un aliment riche en amidon est soumis à une cuisson au delà de 120°. Une réaction se forme entre les acides aminés (surtout un : l’asparagine) et des sucres simples. C’est cette réaction, appelée «réaction de Maillard», qui fait que le taux d’acrylamide est important, dans les chips ou les frites, par exemple. Ainsi, plus les chips ou les frites seront colorées, plus le taux d’acrylamide y sera important. L’exposition à l’acrylamide serait neurotoxique et pourrait accroître le risque de cancers.

À la vue de tout ceci, la consommation de la pomme de terre doit rester occasionnelle et il sera plus avantageux pour la Santé de prendre l’habitude de cuisiner d’autres tubercules. On trouve beaucoup d’autres tubercules ayant des indices glycériques plus bas: la patate douce, le panais, les topinambours, les navets, les salsifis, les carottes ou les betteraves.

Si toutefois il est impossible de se passer des pommes de terre, il sera préférable de les choisir à chair ferme (très ferme même) : Nicola, belle de Fontenay, Charlotte, Ratte, Pompadour ou Roseval, choisies de même calibre. L’avantage de choisir la pomme de terre primeur est son taux de vitamine C (antifatigue, stimulant des défenses immunitaires). En attendant de les cuisiner, il faut vraiment conserver les pommes de terre à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. Il ne faut jamais consommer les pommes de terre ayant une teinte verte ou présentant des taches vertes, ni celles picotant la bouche. Les pommes de terre nouvelles se conservent au réfrigérateur (4-8°, bas à légumes) dans un sac en papier brun qui absorbera l’excès d’humidité.
La pelure de la pomme de terre contient deux à trois fois plus de fibres que la chair. Après l’avoir bien nettoyée, il est donc avantageux de conserver la pelure de la pomme de terre pour la cuisson.
Cuite en robe des champs la pomme de terre aura un index glycémique un peu plus raisonnable. Sinon, il faudra les faire cuire à la vapeur ou à l’étouffé (avec très peu d’eau) et les mettre ensuite au réfrigérateur quelques heures pour les consommer refroidies dans une salade, par exemple. Pour une cuisson homogène et ne pas en faire trop cuire certaine, il faut faire bien attention de toutes les choisir de même calibre.

Si l’on tient compte à la fois des problèmes d’indice glycémique élevé et de la présence des saponines, l’apport de pommes de terre, choisies de la sorte et cuisinées de cette façon, semble raisonnable une fois par semaine.

IG CG pour 100g cuits
Pomme de terre 78 16
Purée de pommes de terre maison 83 17
Patate douce 46 6
Carotte cuite 47 3
Panais 52 7
Navet cuit 52 3
Topinambour 52 8
Betterave cuite 64 6

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson, et d’articles de Thierry Souccar.




Les poissons

 

Les poissons sont riches en nutriments et en protéines : 100g de poisson apportent entre 15 et 30g de protéines. Malheureusement, il y a de plus en plus de scandales sanitaires qui ternissent tous ces bienfaits. Voyons ensemble comment bien les choisir et bien les cuisiner pour garder un maximum d’atouts Santé.

 

Faites-vous la différence entre poissons dits « gras » et ceux dits « maigres » (appelés souvent « blancs ») ?

Les poissons maigres contiennent parfois moins de 1% jusqu’à 4% de lipides. Il s’agit, entre entre, du cabillaud, du colin, du lieu, du merlan, de la sole, de la rascasse, du Saint-Pierre, du brochet, de la raie, du turbot, du rouget- barbet, la lotte ou la baudroie …
Les poissons gras contiennent entre 5 et 12% de lipides. Ils s’appellent maquereau, anguille, saumon, hareng, espadon, sardine et dans une moindre mesure : le bar commun ou loup, la truite, la daurade …

Nutriments et Protéines des poissons:

  • Protéines (relativement bien absorbées par l’organisme): 100g de poisson en apporte entre 15 et 30g(soit parfois plus que la viande). Rappelez-vous de l’importance des protéines dans notre organisme en cliquant ici.
  • Iode pour les poissons d’eau de mer (indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde)
  • Vitamine B12
  • Sélénium
  • Zinc
  • Calcium (dans les arrêtes)
  • Vit D3 dont la population est globalement déficiente. Le foie de morue appertisé en contient le plus, puis le hareng et la sardine. Il ne faut pas compter quand même sur la seule consommation de poisson pour augmenter le taux de vitamine D sanguin, mais cela peut agir sur la prévention de l’asthme chez l’enfant.
  • Oméga 3 à longue chaine (poissons gras) dont l’EPA et la DHA aux vertus anti-inflammatoires avérées et indispensables au bon fonctionnement du coeur et du cerveau. Les oméga 3 des poissons gras fluidifient le sang, baissent les triglycérides, régulent le rythme cardiaque et réduisent l’inflammation. Ainsi, manger des poissons gras à raison de une ou plusieurs portions par semaine semble diminuer le risque de maladies cardio-vasculaires, prévenir le déclin cognitif lié à l’âge ainsi que la DMLA, améliorer la qualité de sommeil et semblerait diminuer le risque de dépression. Pour en savoir plus sur ces oméga 3 cliquer ici.
Mais tout n’est pas parfait dans le poisson d’aujourd’hui: présence de polluants dans leur chair, recours aux antibiotiques pour ceux d’élevage, et présence de composés supposés neuro-toxiques dans les aliments qui leurs sont donnés en élevage intensif .

Le méthyl mercure dans la chair de certains poissons:
Entre les irruptions volcaniques et la production de pétrole, on en retrouve des traces dans le plancton. Au fur et à mesure de la chaine alimentaire, les teneurs augmentent et au final, les gros poissons comme le thon et l’espadon en contiennent de fortes proportions.
Le mercure est toxique car notre corps ne le reconnait pas et bloque ou ralenti le fonctionnement de nos enzymes. En cas d’intoxication, tout l’organisme devient défaillant (et peut engendrer de très grosses conséquences à fortes doses).

Les poux de mer
Ces parasites se développent (surtout dans le saumon) dans les fermes d’élevage intensif. Ils utilisent alors des antibiotiques et un pesticide (Diflubenzuron). Celui-ci se stocke dans les graisses des poissons et serait toxique et cancérigène pour l’organisme humain.

Les farines animales
Les poissons d’élevage peuvent être nourris avec des farines animales de poissons, le plus souvent, issus de la mer baltique, potentiellement polluée et pourvoyeuse de métaux lourds ou de BCP (polluant organique persistant) ou encore avec des farines animales de volaille ou de porc… (les poissons mangent des animaux à 4 pattes ????)

Nous ne sommes pas adaptés aux poissons modernes nourris de façon industrielle.

Quels poissons privilégier ?

  • Les poissons sauvages péchés de manière durable (de plus en plus difficiles à trouver): comme le label MSC (Marine Stewardship Council) qui garanti des pratiques responsables et durables (ou autre écolabel).
  • Les poissons d’élevage certifiés issus de l’aquaculture biologique car la réglementation est plus stricte : les alevins proviennent de stock bio sans OGM, élevés sans farine animales d’origine terrestre, sans stimulateurs de croissance et d’appétit, sans hormones de synthèse, sans médicaments et sans colorants synthétiques. La suroxygénation de l’eau pour accélérer la croissances des animaux est interdite. Une densité maximale de poissons dans l’élevage est fixée pour préserver la qualité de l’eau et limiter le stress. L’usage des antibiotiques est soumis à une réglementation très stricte.
  • Concernant les poissons gras, il est conseillé de privilégier ceux de début de chaine alimentaire (moins d’accumulation de métaux lourds): sardines, maquereaux, anchois et hareng.
    Les poissons les plus pauvres en mercure sont principalement : le haddock, le colin, la sole, les sardines, le maquereau, les anchois, le hareng, la truite ar-en-ciel et les crustacés comme le crabe. Le saumon reste acceptable en alternance avec les autres et préférez le saumon bio d’Irlande ou le saumon sauvage argenté du Pacifique.
  • Les poissons à éviter en raison de leur teneur en polluants sont : le requin, l’espadon, le flétan de l’Atlantique, l’esturgeon et le thon.

Comment acheter le poisson ?
Il faut toujours privilégier les poissons entier ou sous forme de filets et dans leur version nature. 
Eviter donc les poissons panée ou préparés. Il est préférable de ne jamais acheter de surimi et autres produits transformés car ces préparations regorgent d’additifs et sont élaborés à partir d’un mélange de résidus de poissons et non de véritables filets.

  • Frais : à privilégier
  • Surgelés : garde de bonnes qualités nutritionnelles
  • En conserve (en dernier recours) et plutôt au naturel pour les sardines, les maquereaux ou le saumon car dans l’huile, les acides gras du poisson ont tendance à migrer dans cette huile de conservation. Par exemple, le thon en boite ne contient presque plus d’oméga 3, il est sec.

Consommation de poisson 
Une consommation de poisson à raison de 2 à 4 fois par semaine en alternant entre des poissons gras peu contaminés et des poissons maigres semble être bonne.

Comment préparer et cuire le poisson ?
Les amines hétérocycliques sont des composés toxiques qui se forment lors des cuissons à haute température. Il est alors préférable de cuire le poisson à la vapeur ou poché. En revanche, limiter les cuissons à la poêle et au four à haute température ainsi que les fritures. Ce genre de cuissons risque de dénaturer aussi les oméga 3.
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (comme le benzopyrène) sont présents dans les aliments grillés et fumés. Harengs, saumons, et truites fumés (en plus d’être de gros pourvoyeurs de sel), peuvent être vecteurs de ces HAP. Il est nécessaire de faire mariner le poisson (marinade de jus de citron, huile d’olive, épices et aromates), une bonne heure, avant de le griller pour limiter la nocivité de la cuisson.
Les rillettes de sardine bio ou maison (recette en cliquant ici), peuvent être une bonne idée lors d’apéritifs.

En choisissant bien vos poissons, en les cuisinant correctement, et malgré les polluants qu’ils peuvent contenir, le poisson reste tout de même bénéfique pour la Santé.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.




L’équilibre acido-basique

Le pH (potentiel d’hydrogène) mesure à quel point une substance est acide ou basique. Notre sang a un pH de 7,4 +/- 0,02, ce qui est légèrement basique (alcalin). Il doit être stable car c’est à ce pH que les substances circulant dans le sang survivent et agissent avec le plus d’efficacité.

Si le pH sanguin varie trop fortement, des troubles sérieux peuvent apparaître. Pour maintenir ce pH stable dans le sang, notre corps dispose de systèmes tampons :

  • Systèmes tampons avec réservoir qui contient des substances acides ou basiques et qui vont être introduites dans le sang en cas de variation de pH pour le maintenir stable.
  • Systèmes tampons sans réservoir : les poumons qui assurément les échangent gazeux. Ils peuvent amener des substances alcalines en accélérant la respiration (élimination du dioxyde de carbone)
  • Les reins peuvent modifier le pH du sang en éliminant l’excès d’acides ou de bases.

En revanche, si le pH du sang est très stable, il ne l’est pas ailleurs dans l’organisme (tissus, muscles…). L’équilibre acido-basique est controlé par ce que l’on mange et ce que l’on fait. Ainsi des respirations amples et profondes apportent des minéraux basifiants, et, au contraire, un manque d’oxygène provoque une accumulation d’acide.

Equilibre acido-basique et alimentation:
Le caractère acidifiant ou basifiant n’est pas déterminé par le pH de l’aliment mais par la manière dont cet aliment est utilisé dans notre organisme:

  • Tous les légumes et fruits sont basifiants, même le citron ! Il a beau être acide en bouche, les poumons éliminent rapidement les acides organiques volatiles de cet aliment.
  • Tous les aliments riches en protéines (viandes, poissons…) et les céréales sont acidifiants : pour pouvoir être utilisées, les protéines des aliments sont découpées en petits morceaux, ce qui génère des déchets acides.
  • Les lipides et les glucides sont globalement neutres sur ce sujet.

Une alimentation équilibrée est donc une source constante d’acides et de base, sans que cela ne pose problème.

Les problèmes arrivent lorsque l’on n’apporte pas assez d’aliments basifiants (de végétaux). Dans ce cas, pour maintenir le pH, le corps va utiliser une première réserve tampon de minéraux basiques: les os. Les os stockent beaucoup de magnésium, de potassium et de calcium mais en cas de déséquilibre acide / base, la masse osseuse sera attaquée et va diminuer.

L’autre problème au niveau de l’alimentation est le régime. Comme vu plus haut, les protéines génèrent des déchets acides pour pouvoir être utilisables par notre organisme. Mais, dans le cadre d’un régime, les protéines de nos muscles sont brulées pour fournir de l’énergie …. Cette perte de muscle se traduit aussi par une augmentation de l’acidité des l’organisme. Et comme lors des régimes, la consommation en protéines est plus importante, l’acidité l’est encore plus …

Faire baisser l’acidité :

  • En augmentant la consommation de légumes et de fruits de saison et si possible bio : aucun repas ne devrait être pris sans aliment végétal.
    Il est possible de réaliser des jus de légumes sans fruits.
  • En bougeant, en faisant de l’exercice pour favoriser les échanges gazeux.
  • En limitant la consommation de sel (chlorure de sodium). Certes l’ion sodium est indispensable au fonctionnement normal de notre organisme (il agit avec le potassium, le magnésium et le calcium pour réguler les contractions cardiaques ou musculaires, par exemple) mais  on le retrouve en quantité suffisante dans les végétaux que l’on consomme. L’ion chlorure est nécessaire mais en quantité infime (que l’on trouve déjà suffisamment dans notre alimentation) mais il est très acidifiant. Tous les sels de table sont donc bien plus acidifiants que les protéines (y compris celui de Guérande, de l’Himalaya …).Les légumes de saison et de qualité, ont généralement beaucoup de goût ceci permet de les consommer sans sel. Il n’est pas utile de saler les aliments à la cuisson.
    Si on mange beaucoup de sel chaque jour, il en faudra alors encore plus pour en ressentir le goût. A l’inverse, le moindre ajout paraitra trop salé. La solution est donc de diminuer, un peu, chaque jour sa consommation. L’astuce peut être de remplacer le sel par des épices. Le gomasio est une très bonne alternative au sel puisqu’il contient 95% de graines de sésame moulues et seulement 5% de sel. 
    Limiter sa consommation de sel, n’est pas seulement diminuer le sel que l’on rajoute sur les plats, mais aussi de limiter la consommation de pain (grosse source de sel caché), de fromages et de charcuterie, de produits industriels transformés très riches en sel.
    Il existe des charcuterie ayant une teneur en sel diminuée de 25%.

Comment savoir si notre organisme est bien équilibré ?

Il suffit de se rendre en pharmacie est d’acheter des bandelettes de papier pH. Il suffira de mesurer les 2èmes urines du matin. Le chiffre attendu est plus ou moins 7.
Dans le cas où un corps reste acide malgré la limitation de sel, un exercice physique, une consommation suffisante de végétaux à chaque repas, il sera alors peut-être nécessaire d’avoir recourt à des compléments alimentaires et boire des eaux riches en bicarbonates.

Les signes d’un déséquilibre acido-basique :

  • des reflux gastro-oesophagiens, aigreurs d’estomac …
  • de l’ostéoporose 
  • ongles cassants
  • perte des cheveux
  • des caries
  • douleurs musculaires, courbatures 
  • mauvaise haleine matinale, sensation de langue chargée
  • peau du visage grasse
  • une fatigue
  • affaiblissement du système immunitaire
  • augmentation du risque de troubles cardiaques et métaboliques 

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.




Féculents : privilégier ceux à indice glycémique bas

Les féculents font partis des aliments glucidiques. Ils ne sont que facultatifs dans une alimentation équilibrée. Ainsi, les personnes sédentaires n’en ont pas vraiment besoin et les sportifs devront bien les choisir. Il faut privilégier les féculents bruts, non transformés, riches en fibres solubles et insolubles, riches en minéraux, en vitamines du groupe B et en anti oxydants.
Qui dit « aliments glucidiques » dit « indice glycémique« (Accès à l’article sur l’indice glycémie en cliquant ici). Il est important, lors de la consommation de féculents, de choisir ceux à indice glycémique bas. Ils auront moins d’impact sur la glycémie.

Féculents à indice glycémique bas (inférieur à 55):

  • Les légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots rouges ou blancs …
    Accès à l’article sur les légumineuses en cliquant ici.
  • Le Quinoa, le Sarrasin (botaniquement ne sont pas des céréales)
  • Les tubercules : patate douce, rutabaga, topinambour
  • Les céréales complètes bio : Avoine, seigle, orge mondé, épeautre, boulgour, blé en grain, pâtes complètes et semi-complète cuites «al dente», riz basmati complet ou semi complet…
    Accès à l’article sur les céréales en cliquant ici.
  • Muesli sans sucre 
    Accès à l’article sur le petit déjeuner en cliquant ici.

Féculents à indice glycérique moyen (56 à 69) :
Ils peuvent être consommés occasionellement.

  • Les produits à base de farine de blé complète ou semi-complète.
  • Les pâtes très cuites.
  • La polenta.
  • La semoule de blé dur
  • Le riz thaï.
  • Le Pain au levain à base de blé complet uniquement

Féculents à indice glycémique élevé (supérieur à 70) :
Ceux la sont à bannir car non seulement l’ig est élevé mais car en plus ils sont dépourvus en nutriments essentiels.

  • Les pommes de terre sous toutes leurs formes
    Accès à l’article sur les pommes de terre en cliquant ici.
  • Les produits à base de farine de blé blanche
  • La fécule de maïs (maïzena)
  • Le riz blanc et de tous les riz riches en amylopectine : riz carnaroli et arborio (pour les risottos),  riz glutineux et celui à sushi, le riz blanc étuvé, les riz cuisson rapide.
  • Le tapioca
  • Les galettes de riz soufflé
    Accès à l’article sur les galettes de riz soufflé en cliquant ici.
  • Les céréales sucrées
  • Le pain blanc
  • Le pain complet fermenté aux levures
  • Les viennoiseries
  • Tous les aliments céréaliers beaucoup trop cuits ou mixés en purée ou en soupe

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.




Fruits cuits – crumble d’oléagineux, à la place des compotes

Nous avons tous déjà acheté des compotes industrielles, mais le côté pratique et rapide est-il suffisant pour les acheter?
Malgré cette image saine de la compote et comme toujours avec les produits industriels, ne vous laissez pas berner par les belles images de fruits sur la carton d’emballage. Avez-vous déjà regardé les teneurs en fruits ? La réponse à la question est probablement non car justement, les industriels ne vont pas mettre ceci en avant. Mais s’il n’y a pas 100% de fruits, quel est l’autre ingrédient ? Le sucre, bien-sûr ! On trouve des compotes industrielles allant de plus de 80 à 100% de fruits.

Comparons quelques compotes de pomme nature trouvées dans les rayons de supermarchés. Rappelez-vous l’article sur le déchiffrages des étiquettes (vous pouvez y avoir accès en cliquant ici) : la ligne «glucides» du tableau nutritionnel désigne le nombre de grammes de glucides (amidons + sucres) contenus dans le produit.  Et la ligne « dont sucres »,  avec un S, regroupe le sucre de table (saccharose ajouté par exemple par les industriels), le fructose (sucre des fruits), le lactose (sucre du lait) et également la molécule de glucose.

  • Nos régions ont du talent Compote Pomme : 24g de sucres pour 100g
  • Pomme nature Andros : 20g de sucres pour 100g
  • Marque repère Douceur du verger Pomme : 17g de sucres pour 100g
  • Pom’Potes Materne Pomme : 14,4g de sucres pour 100g
  • Marque repère Douceur du verger Pomme Allégé en sucre: 14,1g de sucres pour 100g
  • Andros Pommes allégé en sucres : 14g de sucres pour 100g
  • Purée de fruits Charles et Alice Sans sucre ajouté : 11g de sucres pour 100g
  • Marque repère Bio Village Pomme Sans sure ajouté : 11g de sucres pour 100g
  • Marque repère Douceur du verger Pomme Sans sucres ajoutés: 11g de sucres pour 100g

Ce sont mes yeux ? Voyez-vous aussi quelques aberrations ? Je suis en train de voir que dans les compotes industrielles, il y a entre 2,5 et 4 morceaux de sucre par pot de compote ? Waoowww !
Mais autre chose me choque …. Finalement la mention « allégé en sucre » à 14,1g de sucre pour 100g est très peu allégée puisqu’on retrouve des compotes classiques à 14,4g de sucre pour 100g.

Quand on sait que l’intérêt de la compote est, peut être, de manger des desserts ou des collations raisonnables, vu comme ceci, on est peut-être loin de ce but avec les compotes industrielles. De plus, il est dommage de s’habituer au goût sucré et d’entretenir cette appétence. Il faudrait plutôt s’habituer ainsi qu’habituer les enfants  à se passer volontiers du goût sucré, ce qui est impossible avec ces compotes.

En réalité le mention « Allégé en sucre » signifie que la compote compte 30% de sucre en moins que dans la la version classique mais comme on vient de le voir, les surprises arrivent !
Concernant la mention « Sans sucre ajouté », dans ce cas effectivement, aucun sucre n’a été ajouté et on ne trouve que le sucre des fruits, appelé fructose. Les versions « sans sucre ajouté » peuvent s’appeler purée de fruits. Il est bien évident que c’est cette version là qu’il faut acheter lorsque vous avez besoin de vous DÉPANNER avec les versions industrielles. Pourquoi je dis dépanner ? S’il n’y a pas de sucre c’est bon, non ? Malheureusement ce n’est pas aussi simple. Normalement, dans le fruit que l’on croque avec la peau, le fructose est dans une matrice de fibres. Il se libère alors doucement et arrive donc lentement au foie qui peut, dans ce cas, le gérer sans problème.
Mais les compotes industrielles sont ultra mixées, on n’y retrouve plus du tout de fibres et pour la plupart, les fruits sont épluchés. Le fructose arrive  alors en masse et rapidement dans le foie. Le foie ne sera alors pas capable de gérer cet excès de fructose arrivant comme un ras de marée, et sera alors transformé en graisse dans le foie et sera transporté dans le sang sous forme de triglycérides.

Autre point négatif, le fructose torpille complètement les sensations de faim et de satiété. Cela perturbe les messages qui arrive à l’hypothalamus. C’est une petite glande dans le cerveau qui gère entre autre, le comportement alimentaire, le stockage et la dépense d’énergie. 

La compote n’est pas la meilleure solution pour une satiété durable, un fruit frais entier à mastiquer le sera davantage. Par l’absence de mastication, le cerveau ne saura pas qu’on est en train de manger. Ceci est accentué avec les gourdes que les enfants avalent très rapidement et donc elles sont digérées très rapidement.

Il n’y a pas dans la compote la même teneur en nutriments que dans la version à croquer car les fruits sont chauffées. Il y a donc moins de vitamine C. De plus, les fruits étant épluchés en général, on perd énormément de fibres et donc la compote comptera moins d’antioxydants protecteurs.

Les gourdes en plastique ont également un impact écologique … une gourde par goûter représente 4kg de déchets par an.

Le dernier problème de ces compotes est de ne pas consommer de fruits de saison, pourtant c’est meilleur pour nous et pour la planète ! Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment. 

C’est pour toutes ces raisons que je vous parle bien de « dépannage » lors de l’achat de ces compotes industrielles. En revanche, il y a une règle à respecter : ne JAMAIS associer compote industrielle + jus de fruits qui représenterai un véritable tsunamie de fructose au niveau du foie !

Ceci étant, même si un fruit à croquer reste l’idéal, si vous (ou votre enfant), préférez ce genre de collations, la solution est de la faire soi-même en respectant quelques règles.

  • Utiliser des fruits de saison, locaux. Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.
  • si possible choisir des fruits bio car il est préférable de laisser la peau pour les cuire. 
  • Ne rajouter aucun sucre mais plutôt des épices : cannelle, vanille, badiane, clou de girofle, cardamome, fève Tonka …
  • Couper les fruits en gros morceaux.
  • Cuire les fruits à feu très doux pour ne pas les surchauffer et donc les dénaturer.
  • Ne pas les mixer à la fin de la cuisson pour garder la mastication. Et pour rajouter de la mastication, on peut déguster ces fruits cuits en rajoutant dessus, tel un crumble, des oléagineux grossièrement concassés.

On ne peut pas faire plus simple comme recette alors prenez l’habitude de les faire maison ! Vous allez me dire que dans une telle version vos enfants ne les mangeront jamais. Probablement qu’au début, ils vont être perturbés par ce goût mais laissez leur le temps de quitter leurs habitudes. Bien évidement, pour les tous petits ou les personnes âgées qui ne peuvent pas faire autrement, on garde les versions ultra mixées et sans oléagineux.

Dans une casserole (ou dans le bol du Thermomix), faire compoter à feu très doux de gros morceaux de  fruits non épluchés si possible + des épices aux choix : cannelle, étoile de badiane, poudre de vanille, clou de girofle, graines de cardamome, fève Tonka …

Laisser refroidir et servir tiède ou froid après un passage au frigo et saupoudré d’oléagineux grossièrement concassés (Amandes, Noisettes, Pignons de pin, Pistache, Noix de Grenoble, de Pécan, de Cajou, d’Amazonie, de Macadamia, Graines de Tournesol, de Courge, de Chia, de Sésame, de Lin), façon crumble.

 

Article réaliser grâce à la vidéo d’Angélique Houlbert « Comment choisir les compotes ».




Fringales et Collations

Ventre qui gargouille ? Coup de fatigue ? Vertiges ? Grignotages de fin de soirée devant la tété ? Ca ressemble bien à une fringale…

Il est important de différencier d’abord la véritable faim du message trompeur que notre cerveau nous envoie, comme un refuge, un réconfort sous le coup de la contrariété ou de la tristesse.
Il est difficile de prendre pleinement conscience de nos comportements alimentaires.
La faim psychologique se repère néanmoins assez facilement: elle apparait soudainement(indépendamment de l’heure du dernier repas), on a envie de sucré ou de salé que l’on pourrait avaler rapidement et en quantité importante. Puis un sentiment de culpabilité nous gagne vite. Dans ce cas, la prise alimentaire peut être remplacée par une marche à l’air libre, par une activité que l’on aime bien: écouter de la musique, peindre, chanter… En gros, détournez la pensée des aliments réconfortants.

Si vous juger que les signaux de faim sont la conséquence d’une véritable faim physiologique (ventre qui gargouille, par exemple), il faut d’abord vérifier le contenu du repas précédent. Peut-être contenait-il trop de glucides (à indice glycémique élevé) ? Pas assez de protéines ? Pas assez de lipides ? Contenait-il pas assez d’aliments bien rassasiants ? Trop d’aliments mous (purée ou compote) ou liquides (soupes, jus) ? Ou peut-être mangez-vous trop vite ? Devant un écran ? Dans un endroit bruyant ? Sur un bout de canapé ?
Ou bien peut-être vous vous levez très tôt et les 6 heures qui espacent le petit-déjeuner du diner sont trop importantes et des ce cas, une collation est nécessaire. (Accès à l’article sur le petit-déjeuner ici)
Nous savons que toutes les sources de calories ne se valent pas en terme de satiété (accès à l’article sur les calories en cliquant ici): des aliments exacerbent l’appétit (pain blanc, céréales extrudées du petit-déjeuner, boissons sucrées, aliments à indice glycémique élevé) et d’autres ont un impact positif sur la satiété. Ces derniers ont des points communs: ils sont riches en protéines (modifiant les niveaux d’hormones contrôlant la satiété), ils apportent des fibres et surtout solubles (qui ralentissent la vidange de l’estomac et augmentent le temps de digestion), ils possèdent une faible densité calorique et ces aliments ayant un impact positif sur la satiété se mâchent beaucoup.
Il faut aussi prendre le temps de manger. Un repas doit être pris en 20 minutes minimum à partir de la première bouchée pour que le cerveau reçoive les signaux de satiété. Il est nécessaire de prendre de petites bouchées et de bien les mâcher. Si vous le pouvez, privilégier des endroits calmes pour magner, et surtout installez-vous confortablement à table. Mettez toutes les chances de votre côté pour envoyer à votre cerveau les signaux de « mise à table ». Il est primordial de prendre conscience de ce que nous sommes en train de manger.

Voici une liste des aliments à privilégier au cours des repas lorsque l’on est sujet aux fringales:

  • Les oeufs (au petit déjeuner par exemple). Accès à l’article sur les oeufs en cliquant ici.
  • Les poissons gras: saumon, sardine, hareng, maquereau, truite
  • Les fruits de mer et crustacés : crevettes, bulots, langoustines, bigorneaux, huîtres, moules, crabes
  • Les viandes non transformées (quelques midi par exemple). Accès à l’article sur les protéines en cliquant ici.
  • L’avocat (plusieurs fois par semaine en entrée ou dans les salades composées). Accès à l’article sur l’avocat en cliquant ici.
  • L’huile de coco à la place des autres huiles de cuisson. Accès à l’article sur les huiles de cuisson en cliquant ici.
  • Les oléagineux: la forte mastication nécessaire déclenche la satiété dans les 15 minutes. Accès à l’article sur les oléagineux en cliquant ici.
  • Les nouilles de Konjac (pâtes japonaises) riches en glucomannanes. Leurs fibres, très absorbantes, ont une capacité exceptionnelle à retenir l’eau. En gonflant dans l’estomac, elles prennent de la place. Cela fait l’effet d’un coupe faim mécanique. Les shiratakis (fin spaghettis) et les kishimens (tagliatelles) peuvent être cuisinés comme des pâtes avec une sauce tomate, par exemple, en soupes, en salades, sautés au wok. Le konjac se trouve aussi sous forme de riz. Il est alors nommé gohan et se prête parfaitement à la confection de riz cantonais ou de risotto. Le petit bémol vient dans la composition de ces « pâtes », il est difficile d’en trouver de composition convenable, certaines ont beaucoup d’additifs à indice glycémique élevé ou pas toujours très sains.
  • Une entrée de crudités
  • Les crucifères : radis noir, choux de Bruxelles, chou-fleur et brocolis. 300g par repas représente 10g de protéines.
  • Les épinards : de par leur teneur en Thylakoïdes, pourraient diminuer les niveaux de ghréline, l’hormone de la faim, et inhiber au niveau du cerveau le système de récompense, réduisant ainsi les pulsions alimentaires.
  • Les légumineuses : elles ont toutes globalement une action positive sur la satiété car fournissent des protéines, des fibres et de l’amylose (sorte d’amidon résistant). Accès à l’article sur les légumineuses en cliquant ici.
  • L’avoine, le riz complet et le quinoa (céréales non transformées) consommés froid après cuisson se digèrent plus lentement et donc augmentent l’effet de satiété. C’est le phénomène de rétrogradation de l’amidon. Accès à l’article sur les céréales en cliquant ici.
  • Les piments : contient de la capsaïcine qui réduirait l’appétit.
  • Le vinaigre : l’acide acétique qu’il contient permet de manger moins et réduit les fringales. De plus, son acidité réduit l’indice glycémique du repas.
  • 1 (à 2) verres d’eau bu lentement 30 minutes avant un repas apportent un sentiment de plénitude permettant de manger moins au repas suivant.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.




Calories vides contre calories pleines

Calories, Calories, Calories ….  Nous avons toujours entendu parler des calories. Et si cela ne suffisait pas à juger un aliment ?

1 Calories (Cal ou Kcal) est la quantité d’énergie nécessaire pour augmenter d’un degré celcius, la température d’1 kg d’eau (1 Cal = 4184 Joules).

Notre organisme a constamment besoin d’énergie, et donc de calories, pour assurer ses fonctions vitales (respirer, se déplacer, penser, assurer l’ensemble des réactions biochimiques qui ont lieu en permanence).

Quel est le point commun entre ces 2 repas ? 

  • 100g de nuggets de volaille
    100g de pommes de terre
    1 crème caramel
    1 verre de soda (200ml)
  • 70g de crevettes roses
    100g de maquereau
    300g d’épinards frais avec 1 cuillère à café d’hile d’olive
    150g de framboises
    thé vert

Réponse : ces 2 repas fournissent le même nombre de calories soit 500 Cal.

Quelle est la différence entre ces 2 repas ?
Réponse : ces deux repas ont certes la même densité calorique mais n’ont pas la même densité nutritionnelle et n’ont donc pas la même incidence sur l’organisme et sur la Santé à long terme. Le premier ne nous apporte rien d’autres que des calories alors que le deuxième nous fourni des nutriments indispensables au fonctionnement optimal de notre organisme.

Conclusion:
Ceci permet de faire la différence entre 2 notions très chères à par Angélique Houlbert : les calories vides et les calories pleines.

Les aliments peuvent avoir ont des effets très variables sur l’organisme. Ils adoptent des voies métaboliques différentes avant d’être transformés en énergie. Ainsi, les protéines, les lipides et les glucides n’empruntent pas les mêmes voies métaboliques.
À nombre de calories égales, deux aliments (dont la composition en nutriments est différente) affecteront plus ou moins les hormones qui régissent la prise de nourriture, augmentant le satiété ou au contraire la prise de poids.
Chaque aliment que nous mettons dans nos assiettes doivent fournir un maximum de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments, de fibres… c’est à dire de nutriments indispensables au fonctionnement optimal de notre organisme.

Certains aliments peu caloriques ne sont pas pour autant bénéfiques pour l’organisme. À l’inverse, certains aliments possédant une forte densité calorique sont essentiels !

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.




Les matières grasses pour l’assaisonnement

 

Les huiles destinées à l’assaisonnement sont parfaites pour accompagner des crudités ou des légumes cuits puis refroidis ou servis tièdes. Certaines de ces huiles ne peuvent pas être chauffées au risque de voir se développer des composés nocifs pour la Santé. Un article dans ce blog est consacré aux matières grasses pour la cuisson.

Les huiles doivent toujours être vierges et obtenues par pression à froid. Ces huiles seront meilleures en goût et meilleures pour votre Santé:

  • les acides gras ne s’oxyderont pas pendant le processus de fabrication
  • les substances phénoliques aux pouvoirs antioxydants et anti-inflammatoires seront bien présentes
  • il n’y aura pas d’acides gras Trans nuisibles à la santé
  • leurs goût et odeur seront incomparables

Dites vous toujours que si les mentions « vierge » et « pression à froid » ne figurent pas sur l’emballage c’est que cette huile a été obtenue à l’aide de solvants chimiques et par la chaleur. Elle n’est donc plus interessante et peut même être nocive. Lorsque les huiles végétales polyinsaturées sont soumises à de hautes températures ou à d’autres procédés comme l’hydrogénation, les acides gras de l’huile se transforment et deviennent des acides gras Trans, nuisibles à la Santé. Ces acides gras Trans conduisent à la résistance des cellules à l’insuline, favorisent l’inflammation, et augmentent le risque cardio-vasculaire.

Pour choisir et conserver les huiles de la meilleure façon, il est préférable de les acheter en petits conditionnements. Cela permet de les utiliser avant qu’elles ne subissent trop d’altération par l’air.
Dans la cuisine, les huiles trouveront leur place à l’obscurité d’un placard à l’abri d’une trop grande source de chaleur, voire dans le frigo. Pensez également à toujours bien refermer le bouchon après utilisation.

  • L’Huile d’olive

Lorsqu’elle est vierge extra et pression à froid, l’huile d’olive a de bons effets sur la Santé cardio et cérébro-vasculaire.
De part sa forte teneur en acides gras monoinsaturés et faible teneur en polyinsaturés, elle est plutôt idéale en assaisonnement mais peut-être utilisée aussi sur des préparations tièdes : soupe, poireaux vinaigrette…
En revanche, elle n’est pas faite pour être chauffée.

  • L’huile de colza

Avec ses 60% d’acides gras monoinsaturés elle offre un rapport oméga 6 / oméga 3 idéal. En revanche, les 8% d’oméga 3 qu’elle contient sont sensibles à la chaleur, elle reste une huile d’assaisonnement uniquement.
La encore, il est important de la prendre bio (peu couteuse) car dans le conventionnel elle est extraite avec un solvant potentiellement toxique : l’hexane. L’huile de colza non bio est aussi très fortement chauffée et désodorisée, devenant une source d’acides gras Trans néfastes pour la Santé cardio vasculaire et ne contenant plus d’oméga 3. 

  • Elle fournit certes 10% d’oméga 3 mais fournit aussi des oméga 6 et son ratio entre ces 2 classes est un peu élevé. Si on aime son goût puissant il est tout à fait possible d’en consommer en assaisonnement de temps en temps uniquement. En revanche, il est impossible de l’utiliser pour la cuisson.

    • C’est une excellente source d’oméga 3 végétale et sa teneur en oméga 6 est 2 fois moindre. Le rapport oméga 6 / oméga 3 est donc bas ce qui est très favorable à une bonne Santé.
      Cette huile se conserve au frais et peu de temps après ouverture.

      • L’huile de lin est une très bonne huile d’assaisonnement mais elle est très chère. Comme pour l’huile de cameline, elle se conserve au frais.

        • Les huiles de tournesol, pépins de raisins, soja, sésame et maïs

        Toutes ces huiles fournissent essentiellement des oméga 6 et qui signifie que leur ratio oméga 6 / oméga 3 est mauvais. Ces huiles ne sont pas adaptés à nos besoins, il est donc préférable qu’elles ne fassent pas parties de la cuisine du quotidien. 

         

        Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.