Endives au jambon

Parce qu’il faut toujours privilégier les légumes de saison, voilà aujourd’hui une recette des fameuses endives au jambon …. Je peux vous dire que quand j’étais enfant, je n’en étais vraiment pas fan ….Mais maintenant j’adore, surtout avec la petite touche d’originalité que vous allez découvrir.

Cette recette peut paraître longue mais les endives cuisent à la vapeur 40 minutes sans surveillance, ce qui vous laisse la possibilité de faire plein d’autres chose pendant ce temps, ou au contraire de ne rien faire !

Certes il est de loin préférable de consommer au quotidien des légumes crus, cuits, chauds, en soupe chaude ou gaspacho froid, râpés, en entrée, en accompagnement, dans une omelette, en salade, mais certainement pas cachés dans un gratin ou des tartes au quotidien (qui regorgent de crème fraiche, de lardons ou d’autres matières grasses et sucres).
Il est possible, de temps en temps, de les incorporer à une Béchamel à indice glycérique bas. Celle-ci peut permettre de faire manger des légumes aux enfants, voire même aux plus grands si bien sûr cela reste occasionnel et surtout précédé d’une belle assiette de crudités, de salade ou encore de soupe de légumes.

Je vous ai déjà parlé dans un article de la sauce Béchamel à IG bas à la farine d’orge mondée (clic) mais, ici, je vous propose une variante à la farine de sarrasin. Cette farine a, non seulement, un indice glycémique bas mais elle a également le mérite d’être sans gluten. Cerise sur le gâteau, elle apporte en plus un petit goût rustique, qui se marie à merveille avec les endives au jambon. 

Calculez 2 endives par personne et le même nombre de tranches de jambon cuit.
Si comme moi, vous avez en tête un goût amer à l’endive, retirer le trognon de celle-ci en cône.
Faire cuire les endives à la vapeur 40 min environ, en fonction de leur taille (au thermomix: 35 à 40  Min / Varoma / Vit 1 en fonction de la taille des endives).

Pendant ce temps, préparez la béchamel:

Dans une casserole : Faites fondre 60g de beurre à feu très doux.
Ajouter 60g de farine de sarrasin. Bien remuer avec une spatule en bois et laisser colorer et épaissir.
Versez 600g de lait (brebis, vache ou boisson végétale sans sucre ajouté) progressivement, sans cesser de remuer, jusqu’à ce que la sauce épaississe.
Rajouter sel, poivre et muscade râpée en fonction de vos goûts.

Au Thermomix:
Dans le bol : 60g de farine de sarrasin + 60g de beurre + 600g de lait(brebis, vache ou boisson végétale sans sucre ajouté) + sel, poivre et muscade râpée en fonction de vos goûts.
10 Min / 90° / Vit 4.

Enrouler chaque tranche de jambon autour de l’endive et les déposer dans un plat à gratin.

Napper de béchamel.

Saupoudrer de gruyère comté ou parmesan râpé.

Enfourner en mode grill pour 5 à 10 minutes.




Velouté de potimarron

Je vous propose une recette extrêmement simple en entrée ou en accompagnement dont l’originalité est dans sa présentation. Vous pourrez également varier les saveurs en y ajoutant les épices de votre choix (curry, piment, paprika, cannelle …) ou encore du lait de coco, de la crème …
Il conviendra cependant, d’avoir un apport de légumes conséquent durant le même repas, pour augmenter la consommation de fibres. Le potimarron a un indice glycémique qui n’est pas bas mais sa charge glyécémique est relativement basse pour 100g de cet aliment. Ainsi, consommé de façon occasionnelle et accompagné de bons légumes cette soupe de potimarron convient à une alimentation a ig bas.

Saviez-vous qu’il est inutile d’éplucher le potimarron pour le cuire ? Et c’est tant mieux pour gagner du temps ! JIl suffit de bien le laver et de la frotter avec une brosse à légumes. Je vous propose dans cette recette de cuire un potimarron en entier et de creuser le second, sans le percer, pour prélever la chair afin qu’il serve de soupière.

Dans une grande casserole: 2 oignons épluchés et coupés en morceaux + 1 potimarron bien lavé et coupé en morceaux + la chair d’un second potimarron (bien creusé sans l’avoir percé ) + Sel + Poivre + épices de votre choix si vous le souhaitez.

Couvrir d’eau

Faire cuire 20 bonnes minutes jusqu’à ce que le potimarron soit tendre.

Mixer dans un blender ou au pied de soupe. En général je verse l’eau de cuisson dans un autre saladier et je la rajoute au fur et à mesure du mixage pour avoir la consistance.
Vous pouvez ajouter un peu d’huile d’olive, de crème ou de lait de coco si vous le souhaitez.

Verser dans le potimarron creusé et servez aussitôt.

Au Thermomix:

Dans le bol:  2 oignons épluchés et coupés en deux. 5 Sec / Vit 5.
+  1 potimarron bien lavé et coupé en morceaux + la chair d’un second potimarron (bien creusé sans l’avoir percé ) +Sel + Poivre + épices de votre choix si vous le souhaitez. 7 Sex / Vit 5.
Bien tasser avec la spatule de couvrir d’eau. 20 minutes / 100° / vitesse mijotage puis 1 mn / vitesse 10.
Vous pouvez ajouter un peu d’huile d’olive,  de crème ou de lait de coco si vous le souhaitez.
Verser dans le potimarron creusé et servez aussitôt.



Chips de pommes

Je suis sûre que comme moi, vous adorerez ces chips de pommes. Elles font parties des collations saines : telles quelles à picorer au moment des collations, mais elles sont aussi agréables dans un yaourt (de lait animal ou végétal en fonction des goûts et tolérances). J’avoue, je les aime bien le soir aussi dans le canapé, devant un bon film ou une série !!!

Je n’ai pas grand chose à vous dire sur cette recette de part sa simplicité de réalisation. Vous aurez le choix d’y mettre les épices de votre choix : cannelle, poudre de vanille, mélange 4 épices …

Les pommes n’étant pas épluchées, je vous conseille de les choisir bio.

Inutile de vous préciser que ces chips sont sans gluten (fiez-vous cependant de certaines épices sui peuvent en contenir), sans lactose et végan.

Préchauffer le four à 90°.

Couper des rondelles de pommes, au couteau ou à la mandoline, assez fines (mais pas très fines), de la même épaisseur.

Placer les rondelles de pommes sur du papier sulfurisé sans qu’elles se superposent et les saupoudrer
d’épices de votre choix (cannelle, poudre de vanille, mélange 4 épices….) ou même rien si vous le souhaitez. S’il y a un peu trop d’épices à un endroit et pas assez à un autre, n’hésitez pas équilibrer directement avec le doigt ou le bord de la cuillère.

Enfourner et laisser cuire pendant une heure.

Au bout d’une heure, retourner les chips et laisser cuire une heure à nouveau.

Le temps de cuisson peut varier en fonction des fours et de l’épaisseur des pommes. Il parfois nécessaire de prolonger un peu la cuisson ou même jusqu’à une heure de plus en les retournant de temps en temps pour qu’elles soient bien croquantes.




Frites de patates douces au four

Je vous ai déjà parlé de ma passion pour les frites ? C’est mon péché mignon. Sans même parler du côté « friture », je vous avoue que je les consomme que de façon très occasionnelle depuis que je connais mieux les désavantages des pommes de terre.
Si vous souhaitez en savoir plus, cliquer ici pour accédez à l’article dédié à la pomme de terre.

Mais ce n’est pas grave car Megalowfood nous a concocté une recette frites de patate douce au four avec 7 astuces extra pour donner un bon croustillant à ces tubercules (bien qu’elles ne soient pas cuites à la friteuse) :

  • Couper les patates douces en grosses frites (pas des allumettes)
  • Toutes les frites doivent être imprégnées d’huile d’olive (environ 3 cuillères à soupe pour 500g de patates douces.
  • Les frites doivent être également imprégnées de blanc d’oeuf. Attention, la recette n’est donc pas végan.
  • Sur la plaque du four recouverte de papier de cuisson, les frites doivent être disposée en une couche et doivent espacées de 5mm minimum entre elles
  • A mi-cuisson, il faudra retourner les frites 1 à 1 et les remettre bien espacées entre elles.
  • Le four doit être préchauffé en mode classique (pas chaleur tournante) à 210° bien à l’avance, pour qu’il soit vraiment très chaud et saisisse les frites.
  • Servez-les dans un large plat recouvert de papier absorbant (n’en faites pas une pyramide, la chaleur ferait ramollir les frites en dessous).

Je rajouterai qu’étant donné que la peau est consommée, il est préférable de prendre les patates douces issues de l’agriculture biologique.

Maintenant que l’on connait toutes les astuces, passons à la réalisations !

Préchauffez votre four à 210°C. Placez du papier cuisson sur une grande plaque allant au four. Avant de démarrer, il est primordial de bien lire toutes les astuces détaillées ci-dessus.

Dans un grand saladier: 500g de patates douces, brossées, nettoyées sous l’eau, bien séchées et découpées en grosses frites + 3 cuillères à soupe d’huile d’olive  +  1 pincée d’épices (paprika, paprika fumé, curry …) + sel. Bien bien mélanger.
+ 1 blanc d’oeuf. Bien bien mélanger.

Répartir chaque frite une à une sur la plaque en faisant bien attention à les espacer entre elles. N’hésitez pas à faire plusieurs fournées plutôt que de les coller. Il restera sûrement un peu de blanc d’oeuf au fond du saladier, c’est normal.

Enfourner pour 20min puis retourner délicatement (en vous aidant de 2 cuillères à café) chaque frite en les laissant espacées le plus possible puis ré-enfourner pour env. 15min.

Servir les frites dans un large plat recouvert de papier absorbant.




Millefeuilles aubergines chèvre

Une recette bien de saison et extrêmement facile ça vous tente ? Je vous propose le millefeuille d’aubergines au fromage de chèvre. Accompagné d’une belle salade verte et de crudités,  vos assiettes auront un succès fou lors de vos soirées d’été.
En fonction de la quantité servie, ces millefeuilles pourront être une petite entrée, ou un véritable plat unique.

L’aubergine, de part sa richesse en fibres prébiotiques et en polyphénols,  est une excellente source de prébiotiques qui servent de substrats aux « bonnes bactéries » afin qu’elles puissent se développer et produire des métabolites aux propriétés bénéfiques pour notre Santé.
Les polyphénols sont également d’excellents anti-oxydants qui protègent nos cellules contre l’oxydation.

A consommer donc sans modération !

Il sera nécessaire d’avoir réalisée au préalable une sauce tomate dont vous trouverez la recette en cliquant ici. Si toutefois vous utilisiez une sauce tomate industrielle, vérifiez bien dans la liste des ingrédients qu’il n’y a pas d’ajout de sucre. Voila la liste de l’ensemble des termes qui désignent du sucre :sucre de canne,  glucose, saccharose, maltose, lactose, galactose, fructose, maltodextrine, sorbitol E420, lactitol, érythrol, xylitol, maltitol E 965, mannitol E421, Xylitol 967, Isomalt E953, amidon, amylose, amylopectine, sucre inverti, sirop de glucose, dextrose, sirop de glucose-fructose, sirop de maïs.

Préchauffer le four à 180°

Déposer sur une feuille de papier sulfurisé, les rondelles de 4 aubergines , d’épaisseur 0,5 cm environ, huilée, salée et poivrée. Les faire cuire 20 minutes en les retournant à mi-cuisson (remettre un peu d’huile après les avoir retournées).

Après avoir sorti les aubergines du four, mettre le four en position grill.

Monter le millefeuille en alternant rondelles d’aubergines – sauce tomate (recette ici) – lamelles de fromage de chèvre type bûche de chèvre.
Il est préférable, pour des questions pratiques, techniques et esthétiques,  de faire seulement 2 étages.
Finir le montage par une lamelle de chèvre qui gratinera quelques secondes sous le grill du four, sans les quitter des yeux.

Rajouter une feuille de basilic et / ou une petite olive

Servir aussitôt.

 




Tian de légumes d’été

Je ne sais pas si tout le monde connait le mot Tian, originaire de la cuisine traditionnelle provençale. En réalité, il s’agit d’un plat de cuisson et de service, large et peu profond, en terre cuite vernissée dans lequel on cuit des légumes d’été coupés en fines rondelles placées les unes à coté des autres pour former de longue files dans le plat. En général, les enfants adorent ranger les légumes en Tian pour alterner les couleurs à leur convenance, alors n’hésitez pas à les faire participer !

Ainsi le mot « tian » est utilisé aussi bien pour le contenant que pour le contenu. Et si vous voulez, un accompagnement de légumes aussi beau que sain, c’est le tian qu’il faut choisir.  

Cette recette n’est absolument pas compliquée et la quantité d’ingrédients n’est pas du tout imposée, elle dépend surtout de ce que vous avez chez vous.
Il vous faudra des oignons, des courgettes, des tomates et des aubergines. Pensez toujours à vérifier la provenance lorsque vous les achetez. Il est préférable que ces légumes n’arrivent pas de loin alors qu’on les produit en France. Etant donné que nous garderons la peau de ces légumes, il sera préférable de les choisir bio.

Idéal en accompagnement de grillades (aussi bien de poisson comme de viande), d’oeufs au plat, de poulet rôti … Ce sera une délicieuse façon de manger des légumes.

Dans une poêle faire revenir dans de l’huile d’olive, 2 oignons émincés et du thym à feu très doux jusqu’à un aspect « compoté ». Cela peut prendre 30 minutes.
Pendant ce temps, couper des tomates, des courgettes et des aubergines, en rondelles assez fines (mais pas trop, 5 mm environ).

Préchauffer le four à 150°.

Si vous n’avez pas de tian, choisir un plat carré ou rectangulaire suffisamment grand pour accueillir tous vos légumes. Frotter le fond et les bords du plat avec une gousse d’ail, puis ranger en ligne les légumes comme vous le souhaitez, en alternant les couleurs. Ceux qui aiment pourront également glisser entre les légumes des petits bouts d’ail écrasé

Les saupoudrer de sel, poivre, thym et arroser chaque rangée d‘huile d’olive. Glisser 2 feuilles de laurier au milieu des rangées.

Les faire cuire 1h15 (ils seront fondants et croustillants).




Comme un yaourt de coco

Adorant le goût de la noix de coco et la texture des yaourts, depuis quelques temps j’avais très envie de mêler les 2 : un yaourt de noix de coco.
Les acides gras de la coco sont des des acides gras à chaînes moyennes. Ils n’ont pas les méfaits des acides gras à chaînes longues.
Il est possible de consommer ces yaourts végétaux (non végan) de coco fait maison (tel que décrit ci-dessous) une fois par jour, s’ils sont pris le matin à jeun. Les probiotiques (Bioprotus 7000 non végan) ajouté sont très fragiles et ne supportent pas l’acidité. A jeun, ils passeront alors rapidement l’estomac et ne seront donc pas détruits par l’acide chlorhydrique sécrétée au niveau de la paroi de l’estomac.

Dans le commerce, beaucoup de marques se mettent à proposer ces yaourts végétaux de coco. J’en ai analysé pas loin de 15, dans le bio et dans le conventionnel (Provamel , Panier de Yoplait, Alpro, Good goût, Andros, Charles et Alice, Les petites pouces, La coop coco, Sojasun, Nature green, Algues Marinoe, Ya, Danoval, Coyo, Harvest Moon, Abbot Kinney’s). Malheureusement rien ne m’a vraiment séduit : soit la lecture des ingrédients qui les composent m’a effrayée, soit le prix était très élevé lorsque la composition était parfaite (jusqu’à 2,50€ le yaourt … Soit un budget de 75€ par mois par personne à raison d’un yaourt par jour ….)

Il faut vraiment se méfier des belles phrases sur les emballages : « végétal », « healthy », « vegan », sans gluten, sans lactose …. tout ceci est certes vrai mais certains deviennent un véritable apport en glucides par les amidons, le tapioca, la fécule de pomme de terre, le sucre, le sirop de riz, la maltodextrine, la farine, les fruits, les jus de fruits, le concentré de jus de fruits, les purées de fruits …
Pour reconnaitre les différents noms que peut prendre le sucre dans les listes d’ingrédients je vous conseille de cliquer ici.

Certains contiennent aussi des additifs controversés, du soja, du sel, des huiles, des stabilisants, des arômes, des correcteurs d’acidité, du cacao, des épices .. Bref, voilà pourquoi il est très important de savoir déchiffrer les étiquettes. Vous accéderez au guide en cliquant ici.

Entre la composition médiocre ou le prix trop élevé, nous revenons toujours au même point : pourquoi ne pas les faire soi-même. Par chance, je suis tombée sur le blog de Megalowfood qui nous donne une recette de yaourt de coco. Seul bémol pour moi : l’utilisation de ferments de la marque Alsa…. Pourquoi pas, mais personnellement cela ne m’attire pas trop. En lisant les commentaires sur son blog, j’ai vu qu’elle proposait, sans avoir testé, l’utilisation de ferments microbiotiques et fibres se trouvant en pharmacie sous le nom de Bioprotus 7000 (non Végan) du laboratoire Carrare ((7 milliards de ferments microbiotiques). Sans ferments lactiques, le yaourt n’est pas yaourt : le lait de coco reste sous forme de lait (ils sont donc responsable de la fermeté) et la préparation ne prend pas le goût acidulé que l’on retrouve dans les yaourts.

Les faire soit même est certainement la solution. Il est à noté que les probiotiques (Bioprotus 7000) ajouté, en plus d’être très fragiles à l’acidité (comme expliqué ci-dessus), sont également très fragiles à la chaleur. Lorsque la température de fermentation se situe autour de 45 degrés  le yaourt devient un peu trop acide en goût. Au delà de 46 degrés, les bactéries meurent, le mélange ne peut alors pas se transformer en yaourt. Il faudra trouver donc une yaourtière ne dépassant pas les 42 degrés. Certains ont peut-être essayé de faire des yaourts dans leur four si celui-ci possède un mode à très faible température, mais je ne peux pas me permettre de conseiller ceci, n’ayant jamais essayé.
La recette nécessite aussi l’utilisation d’un blender.
Ce la revient à moins de 1€ le yaourt (800 ml de creme de coco bio = 5,8€, Agar agar 8g = 0,45€, Bioprotus 7000 1 sachet = 1,39€. La fournée de 8 yaourts = 7,64€, soit 0,95€ le yaourt).

J’ai suivi les explications de Megalowfood à la lettre et le résultat est parfait ! Bien sûr, il faut aimer le goût de la noix de coco !
Il ne faut pas négliger le choix des ingrédients. Il est primordial d’utiliser du lait ou de la crème de coco en conserve à 80% de chair de coco et n’ayant aucun autre additif que la gomme de guar ou de xanthane. Cela se trouve facilement en magasins bio. Le lait de coco en brique ou en bouteille semble contenir beaucoup moins de chair de coco. D’ailleurs, lorsque l’on ouvre une conserve de lait de coco, il est facile de récupérer cette chair à la cuillère, ce n’est pas le cas avec les briques.

La gelée d’agar-agar : 
Dans une casserole : faire bouillir 250 ml d’eau de source ou minérale. Dès que l’ebullition apparait ajouter très rapidement 8g d’agar-agar et fouettez immédiatement et rapidement pendant 30 secondes. Puis enlever la casserole du feu et y verser à nouveau 250 ml d’eau de source ou minérale. Bien mélanger et verser la préparation dans un bol / saladier. 
Laisser refroidir puis placer au frigo 1 bonne heure. La préparation va se figer comme une gelée. 

Le Yaourt
Dans un blender : 800 ml de lait ou de crème de coco en conserve à 80% de chair de coco et n’ayant aucun autre additif que la gomme de guar ou de xanthane + 1 sachet de 5g de ferments microbiotiques et fibres Bioprotus 7000 du laboratoire Carrare + gelée d’agar-agar coupée en cubes.  
Il est tout à fait possible de rajouter des épices (vanille, tonna, cannelle …), du cacao 100%, ou tout ce que vous donne envie du moment que cela reste à indice glycémique bas. 
Mixer 2 minutes en faisant des pauses régulières pour ne pas chauffer la préparation. Le mélange doit être bien lisse et homogène. Au Thermomix : 4 fois 30 Sec / Vit 10, et bien racler le bol et le couvercle à l’aide de la spatule entre chaque mixage de 30 Sec. 

Fermentation
Verser le mélange dans 8 pots en verre, préalablement lavés et rincés à l’eau bouillante et séchés à l’essuie-tout ou bien stérilisés au préalable. Les pots doivent être refroidis au moment où on verse la préparation, au risque de tuer les ferments.
Placer les pots sans leur couvercle dans la yaourtière et laisser fermenter 8h. Plus on laisse fermenter, plus le yaourt devient acidulé. Au TM6 : Mettre 250g d’eau dans le bol + 30g de jus de citron. Placer le couvercle puis le Varoma contenant les 8 pots de yaourt sans leur couvercle. Poser le couvercle du Varoma et démarrer le mode Cuisson longue 8h / 40 degrés.

A la fin du cycle, laisser les yaourts refroidir puis les placer au frigo pour au moins 3 heures. Ils vont continuer à se figer. Si vous aimer l’aspect brassé, il vous suffira de leur donner quelques tours de cuillère avant de les déguster.

Le yaourts se conservent au frais 5 jours.

Varier les plaisirs à jeun au petit déjeuner en les dégustant nature, avec des épices, du cacao 100% sans sucre ajouté, des chips de coco, du granola maison, des fruits frais, du miel d’acacia d’un apiculteur local, un peu de sucre de coco … 




Aubergines marinées

Nous sommes le 12 Juin et en Provence, on trouve, entre autre, les aubergines sur les étals. J’adore les aubergines ! Sous toutes les formes : en gratin, à la parmesane, grillée, en tian, en caviar, en terrine, farcies, confites à la tomate, le Zaaalouke … et puis en flânant sue le blog de « Mumu, créations et autres gourmandises », j’ai trouvé sa recette des aubergines marinées. Cette préparation m’a tout de suite séduite mais avec les 40 degrés l’après-midi, ici, en ce moment,  je n’ai pas eu le courage de laisser tourner le four 1 heure à 210°. C’est pourquoi j’ai attendu le lendemain matin tôt pour réaliser ces aubergines. La recette est très bien expliquée sur le blog et de ce fait la recette est très simple, avec peu de manutention. Il est nécessaire de mettre le plat réalisé quelques heures au frigo afin de servir les aubergines bien froide.

Ces aubergines marinées ont leur place dans un apéritif, en entrée, dans une assiette complète, en bruschetta, avec un féculent, sur du pain grillé, sur des crackers ou bien en accompagnement de poissons ou de viandes. C’est comme ceci que je les préfère car elles apportent toutes leurs saveurs en embelissant la plus simple des grillades! J’en profite d’ailleurs pour remercier Mumu Culmet Cornillon pour ce partage de recette.

La liste des ingrédients pour réaliser ces aubergines en fait une recette à IG bas. Il suffit d’être raisonnable et de ne pas les noyer dans un bain d’huile. Il vaut mieux choisir une huile d’olive extra, première pression à froid, de très bonne qualité et au goût un peu plus intense pour en mettre un peu moins. 
En plus d’être IG bas, ces aubergines sont sans gluten, sans lactose et végan … Aucune excuse de ne pas en manger … à part le goût d’ail un peu prononcé. Il peut être nécessaire de diviser la quantité d’ail en 2 pour ceux qui y sont sensible.


Piquer de quelques coups de couteau 1 kg d’aubergines lavées. Les enfourner entières à 210°C. Les retourner au bout de 30 minutes de cuisson et les laisser encore 30 min. Elles seront flétries et moelleuses  au toucher. 

Les ouvrir avec un couteau. Les vider avec une cuillère à soupe, et les déposer dans une passoire pendant 15 min pour que l’eau qu’elles rendent s’écoule.

Puis déposer les aubergines dans un plat de service un peu creux. Mélanger délicatement la chair d’aubergines confite avec: 2 belles gousses d’ail écrasées au presse ail, dont le germe a été enlevé (pour moi 1 belle gousse est suffisante) + sel et poivre +  1 cuillère à soupe de persil ciselé + 2 cuillères à soupe de vinaigre de vin.

Enfin, les arroser d’huile d’olive. A vous de voir la quantité !

Les placer au frais un bon moment, afin de les servir bien froides.




Petits pains LCHF

J’ai trouvé cette recette complètement par hasard, sur un site (Est Fat 2 Be Fit) qui affichait les initiales LCHF. Ne sachant pas ce que cela signifiait, j’y suis allée par curiosité. Il s’agit de Low Carb High Fat soit : faible en glucides et riche en bons gras naturels. Je connaissais le mot « cétogène » mais pas celui-ci. En réalité, LCHF est faible en glucides alors que cétogène est très faible en glucides. L’essentiel pour nous est que cet soit ig bas !
En parcourant ce site je suis tombée l’image de ces petits pains qui paraissaient bien croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Ayant tous les ingrédients nécessaires à leur réalisation je me suis mise immédiatement au travail : 2 minutes de préparation et 55 minutes de cuisson sans surveiller.

Résultat : 6 magnifiques petits pains à indice glycémique bas et sans gluten, bien craquants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur… L’image n’était donc pas trompeuse! Question goût, adeptes de la baguette blanche et personnes en recherche des saveurs d’un bon pain à indice glycémique élevé, passez votre chemin !
En revanche, ces petits pains sont une formidable alternative au pain, qui permet d’avoir quelques tranches dans son repas ou à l’apéritif en plus des féculents. Je reconnais qu’il a un petit goût que je ne saurais vous décrire, mais très honnêtement, la saveur d’une tartinade à ig bas ou d’un l’avocat dessus l’emportera largement, et, en bouche, vous n’aurez que l’aspect d’un vrai pain. Je n’ai pas encore essayé mais en burgers, ils seront surement top aussi !

En tout cas, ces petits pains méritent d’être essayés. Dans la recette, ils proposent aussi d’en faire de petits croutons en laissant sécher 2 jours les pains à température ambiante avant de les couper en dés et de les faire dorer à la poêle dans un petit peu d’huile d’olive, ou autre graisses à cuisson. Il me tarde d’essayer !

Si comme moi, votre péché mignon est un petit bout de pain avec du beurre, ne vous en privez plus. Et cerise sur la gâteau, leur forte teneur en fibres en fait un pain ultra rassasiant et de ce fait naturellement on en mange beaucoup moins !

Préchauffer le four à 180°.

Dans un saladier : 70g de graines de lin moulues + 30g de psyllium blond + 30g de farine de coco + 20g d’amandes en poudre + 1 cuillère à café de bicarbonate alimentaire + 2 bonnes pincées de sel. Bien mélanger.

+ 220g d‘eau chaude (plutôt bouteille pas robinet) + 10g d’huile de coco. Bien mélanger à la spatule souple.

+ 2 oeufs battus. Bien mélanger à la spatule souple.

Former à la main (mains humides) 6 boules. Les déposer sur une feuille de papier cuisson sur la plaque de four.

Saupoudrer les boules de graines de sésame et/ou pavot.

Enfourner pour 55 minutes.




Sardines fraiches marinées

Il y avait ce matin chez le poissonnier de magnifiques sardines très très fraiches et levées en filets. J’ai sauté sur cette occasion et j’en ai pris 12 pour les faire mariner et les manger crues, sur un bon pain grillé à indice glycémique bas, bien sûr ! Pour accéder à l’article sur le pain, cliquer ici.

Accompagnées d’un bel assortiment de crudités, ces sardines ont eu du succès autour de la table. C’est la recette de papilles et pupilles que j’ai utilisée : marinade de citrons (jaunes et verts) et d’huile d’olive.

Ce n’est vraiment rien à préparer, si ce n’est qu’il faut prévoir 3 heures de marinade. Inutile donc de vous y prendre au dernier moment ! Pour les plus réticents à manger du poisson cru, il est possible de congeler les filets de sardines 24h afin d’éliminer la majorité des vers.

La sardine est en quelque sorte la star de la mer. Elle fait partie des poissons les plus riches en oméga 3, son taux de Fer est important et renferme de bonnes vitamines : A, B et D ainsi que du phosphore et du magnésium. Si on rajoute les arrêtes, qui sont souvent mangées dans la sardine, elle est une source non négligeable de calcium.

Compte tenu de tout ces bienfaits et de la facilité de réalisation, je vais en décliner tout l’été en apéritif ou en picnic présenté dans de jolis bocaux en verre, en entrée au déjeuner ou encore en plat unique le soir ! Après avoir regardé les ingrédients, vous en déduirez que cette recette est sans lactose et sans gluten.
Petit bémol, la sardine, comme beaucoup de poissons gras, peut contenir du mercure. Il est donc recommandée de ne pas en abuser ( 1 à 2 fois par semaine semble être raisonnable). Ceci dit, la palme du taux de mercure revient surtout au thon.

Dans un bol : jus de 2 citrons jaunes + jus d’un citron vert + 2 pincées de sel + 1 pincée de piment de Cayenne + 2 tours de moulin de poivre + 1 cuillère à café d’herbes de Provence + 2 feuilles de Laurier + 9 cuillères à soupe d’huile d’olive + 1/2 ou 1 gousse d’ail émincée (suivant les goûts). Bien mélanger.

Dans un grand plat à rebord : étaler 12 sardines ouvertes en filets, peau contre le plat (chair vers le haut). Napper de la marinade précédemment préparée. Eparpiller dessus 2 oignons nouveaux émincés.

Placer au minimum 3 heures au frigo.