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Bouillon de légumes au gingembre et curcuma frais

Cette recette vient du magazine Saveurs de Février 2020 (N°261) que j’ai à peine modifiée. J’ai surtout retiré les pommes de terre afin que ce bouillon garde toutes ces saveurs exotiques tout en étant à indice glycémique bas. Le jour ou j’ai voulu l’essayer, je n’avais pas de chou frisé comme proposé dans la recette, je l’ai alors remplacé par du chou kale. A vous de varier les plaisirs !

Ce bouillon est idéal pour être dégusté tel quel en diner. Il m’est arrivé de le réaliser pour y pocher du poisson comme un pavé de saumon ou beau morceau de cabillaud lorsque je fais l’impasse sur le petit-déjeuner et que je souhaite alors rajouter des protéines au diner.

Il est naturellement sans produits laitiers et sans gluten (le sarrasin est sans gluten) si vous faites attention au bouillon de légumes que vous utilisez. Comme toujours je préconise de le faire maison. En cliquant ici, vous trouverez la recette. C’est LA recette qui, il y a 3 ans, m’avait fait acheter le Thermomix ! Oui cela peut paraître une dépense énorme pour ça, mais c’est plutôt l’idée du 100% fait-maison, sans sucres, sans conservateurs ni additifs qui m’avait séduite.
Quand on analyse la liste des ingrédients des petits cubes du commerce, même bio, les faire maison prend tout son sens. Cette analyse est d’ailleurs consultable en cliquant ici.

Le sarrasin décortiqué grillé (ou Kasha) s’achète tel quel ou vous pouvez le réaliser à partir de sarrasin décortiqué en le grillant à sec dans une poêle. Attention, ne le quittez pas des yeux, il doit juste griller et à peine colorer.

Concernant les légumes, je préfère les couper en gros morceaux quand je réalise cet bouillon en tant que « potée » en en morceaux plus petits lorsque j’y plonge des morceaux de poissons. 

Dans une cocotte en fonte ou une grande casserole : faire chauffer 3 cuillères à soupe d‘huile de coco bio désodorisée à la vapeur d’eau (ou au goût coco si vous aimez). Ajouter 1 oignon haché + 2 gousses d’ail hachées + 1,5 cm de gingembre frais râpé + 1,5 cm de curcuma frais râpé. Faire revenir sans coloration pendant 5 minutes. 

+ 2 carottes épluchées et coupées en morceaux + 2 navets épluchés et coupés en morceaux + 2 poireaux épluchés et coupés en morceaux + 4 branches de chou kale (sans la tige centrale) coupées en lanières (ou 1/2 chou frisé) + 1 litre de bouillon de légumes ( attention de prendre des bouillons cube sans gluten si besoin)
Porter à ébullition et faire cuire à frémissements pendant 30 minutes.

Au moment de servir, arroser d’un filet de jus de citron et d’une cuillère à soupe bombée de sarrasin décortiqué grillé, appelé Kasha.

Si vous décidez de pocher du poisson dans ce bouillon, avant de rajouter le filet de citron et le sarrasin grillé, plonger les morceaux de poisson pour 15 minutes, puis au moment de servir, arroser d’un filet de jus de citron et d’une cuillère à soupe bombée de sarrasin décortiqué grillé, appelé Kasha.

 

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Beurre de fleurs de thym

Dans ma belle Provence, la floraison du thym commence au mois de février et se poursuit jusqu’en mai. Nous avons donc jusqu’à la fin de Printemps pour réaliser ce beurre.
Le thym a plus d’une qualité dans sa poche. L’huile essentielle de thym a des pouvoirs antiseptiques et antibactériens. Mais c’est aussi un bon vermifuge, un décontractant musculaire et un antioxydant.

Ce n’est certes pas la recette la plus saine, « healthy » de ce blog mais elle peut servir également à dédramatiser les idées pré-conçues sur le beurre, qui n’est pas forcément à bannir. Il est temps d’arrêter de voir les graisses d’une façon générale comme l’ennemi public N°1 !
N’oublions pas que si l’alimentation est faible en graisses, le risque est d’abaisser le taux de Testostérone, une hormone certes importante chez l’homme mais aussi chez la femme. Nos hormones sexuelles ont besoin de graisses pour être fabriquées. Un niveau bas de Testostérone peut diminuer la masse musculaire, augmenter la graisse corporelle et même entrainer des baisses de moral.

Mais il est vrai, il y a graisses et graisses ! Dans la grandes familles des matières grasses (lipides), il existe plusieurs sous familles. Ce qui les différencie c’est la qualité et la quantité des acides gras qui les constitue.
Peut-être avez-vous en tête de vieux cours de biochimie… Vous rappelez-vous des doubles ou simples liaisons ?
Pour faire simple, les acides gras qui possèdent 1 ou plusieurs doubles liaisons sont insaturés les rendant souples et incurvés (c’est la cas de l’huile d’olive, de colza, de lin….On les appelle souvent Oméga 9, Oméga 6 et Oméga 3) et ceux qui n’ont pas de doubles liaisons sont dits saturés et sont de ce fait rigides et rectilignes (c’est le cas du beurre).
En réalité ce n’est pas aussi simple car les matières grasses sont souvent des combinaisons d’acides gras des 3 classes (saturé, mono-insaturés et poly-insaturés) dans des proportions très variables. 

Ceci nous amène à une occlusion : les acides gras saturés sont solides à température ambiante (beurre, huile de coco, huile de palme, saindoux, fromage, crème fraîche…) et les acides gras insaturés sont liquides à température ambiante.

Une seconde conclusion peut être tirée maintenant : tous les acides gras ne peuvent pas être utilisés pour tout et n’importe quoi !
Il est très important de distinguer les matières grasses idéales la cuisson c’est à dire qui peuvent être chauffées sans risque. Ce sont les graisses saturées (comme l’huile de coco) car ce sont des acides gras plus stables du fait de l’absence de doubles liaisons. Ils ne réagissent pas facilement avec l’oxygène et ne s’oxyde donc pas quand on les chauffe (à l’inverse des polyinsaturés qui sont particulièrement sensibles à l’oxydation qui ne doivent servir qu’à l’assaisonnement).
Ainsi, lorsque l’huile d’olive,  huiles végétales insaturées est soumises à de hautes températures dans une poêle  (ou à d’autres procédés comme l’hydrogénation), les acides gras de l’huile se transforment et deviennent des acides gras Trans, nuisibles à la Santé. Ces acides gras Trans conduisent à la résistance des cellules à l’insuline, favorisent l’inflammation, et augmentent le risque cardio-vasculaire.

J’en reviens au beurre, qui a souvent mauvaise presse mais les graisses saturées sont, certes, solides à température ambiante mais notre organisme étant à 37°, ces graisses deviennent liquides comme les autres.
Les seules personnes, devant diminuer vraiment les aliments constitués d’acides gras saturés, sont celles souffrant d’hypercholestérolémie familiale génétique, une maladie rare. Pour les autres, inutile de les diaboliser, tout en restant raisonnable.
Mais attention, tous les aliments qui contiennent des graisses saturées ne sont pas sains pour autant : le saucisson et les fromages apportent certes des graisses saturées mais contiennent aussi beaucoup de sel et sont très acidifiants pour l’organisme. Tout n’est que quantité !
Je mettrai un petit bémol à la cuisson du beurre à haute température car il contient des petites quantités de sucre et de protéines qui peuvent brûler lors de la cuisson à haute température. Il est possible d’utiliser de temps en temps du beurre pour la cuisson à condition que celui-ci soit clarifié: le but est de retirer toutes traces de lactose et de protéines. Il suffit de le faire fondre lentement à feu très doux et de retirer les éléments solides à sa surface. On trouve maintenant (en épicerie bio) un beurre déjà clarifié d’origine indienne : le ghee. En Inde, il est considéré comme la matière grasse la plus pure et la plus noble.

Dans cette recette, le beurre est utilisé en tartines ou pour chaud à basse température car on le laissera fondre sur une viande juste grillée (côte de boeuf, côtelettes d’agneau, blanc de poulet….) et pourquoi pas aussi sur un poisson.
Mumu, la personne à l’origine de cette recette, conseille de le congeler, après réalisation, dans des bacs à glaçons pour pouvoir l’utiliser petit à petit. Je n’ai pas pu tester ce mode de conservation, car ici, tout à était mangé !

J’aime choisir le beurre bio issues de vaches Jersiaises de la marque Gaborit car pour garantir aux Jersiaises une alimentation riche durant toute l’année ils installent, entre autre, un séchoir à foin en grange. Cette technique permet de conserver toutes les fleurs des prairies et la chlorophylle des plantes pour un foin riche en omégas 3 et 6. Le choix de l’alimentation naturelle riche et variée des animaux renforce les qualités gustatives et nutritionnelles du lait.

 

Mettre 100g de beurre mou préalablement placé à température ambiante un moment pour arriver à le travailler à la fourchette facilement. Il doit être comme une pommade. 

Ajouter 1,5 cuillère à café de fleur de sel + 10g de thym (feuilles + fleurs sans branches). Les effeuiller en passant tout le long de chaque tige avec les doigts. Bien travailler le mélange à la fourchette. 

Utiliser le beurre directement en laissant fondre la quantité adéquate sur une viande ou un poisson tout juste grillé ou remplir des bacs à glaçons en silicone afin de le congeler. Il est impossible de démouler les cubes de beurre s’ils ont été congelés dans des bacs à glaçons en plastic dur. 

 

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Que trouve t-on sur les étals en Février ?

Et non en février il n’y a pas que les crêpes ! Il y a aussi une excellente liste de bons légumes ou fruits.

Parce que c’est meilleur pour nous et pour la planète, il faut toujours essayer de manger les légumes et fruits de saison, locaux et si possible bio, voici une petite liste pour vous aider.

Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.

Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment: l’hiver, les légumes sont plus riches en glucides (potimarons) et contiennent un peu plus de calories pour affronter le froid.

Les légumes :

  • Fenouil
  • Carotte
  • Brocoli
  • Courges
  • Potiron
  • Choux (rave, fleur, frisé, rouge, Kale, Bruxelles …)
  • Céleri
  • Endives
  • Salades (Mâche, frisée, scarole …)
  • Oignons
  • Poireaux
  • Epinards
  • Betteraves
  • Topinambours
  • Crosnes
  • Echalote
  • Ail
  • Navet
  • Panais

Les Fruits :

  • Pomme
  • Poire
  • Kiwi
  • Mandarine
  • Clémentine
  • Pamplemousse
  • Orange
  • Grenade
  • Citron
  • Avocat
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Que trouve-t-on sur les étals en Janvier ?

Parce que c’est meilleur pour nous et pour la planète, il faut toujours essayer de manger les légumes et fruits de saison, locaux et si possible bio, voici une petite liste pour vous aider.

Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.

Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment: l’hiver, les légumes sont plus riches en glucides (potimarons) et contiennent un peu plus de calories pour affronter le froid.

Les légumes :

  • Carottes
  • Cresson
  • Choux (frisé, rouge, Bruxelles …)
  • Céleri
  • Champignons de Paris
  • Endives
  • Mache
  • Oignons
  • Poireaux
  • Epinards
  • Betteraves
  • Salsifis
  • Topinambours
  • Echalote
  • Ail
  • Navet
  • Panais
  • Radis noir

Les Fruits :

  • Pomme
  • Poire
  • Kiwi
  • Kaki
  • Mandarine
  • Clémentine
  • Orange
  • Grenade
  • Citron
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Terrine de joues de boeuf

Confinement certes, mais un apéritif peut quand même être le bienvenu ! Il est essentiel d’avoir à l’esprit que l’apéritif peut être un moment convivial en famille ou entre amis si vous aviez choisi de vous confiner ensemble, ou via les plateformes de visioconférences. Il peut faire beaucoup de bien au moral. 

L’apéritif ne doit pas être toujours synonyme de catastrophe. Il suffit de dompter les pièges pour que l’équilibre nutritionnel reste correct. Un article entier est consacré à ce thème dans ce blog. Vous pouvez y accéder en cliquant ici.  Avec cette terrine de joues de boeuf, vous serez certains d’avoir sur la table basse du salon un apéritif sain. Cette recette est tirée du magazine Saveurs N° 261 de Février 2020.

Viande, carottes, poireaux, oignon et épices sont les seuls ingrédients de cette terrine. En privilégiant cette version « maison », vous vous épargnez les ajouts de produits dont on se passe volontiers tels que : sucres, amidons, gélifiants, épaississants, acide phosphorique et phosphates, conservateurs, antioxydants, acidifiants, correcteurs d’acidité, exhausteurs de goût, colorants…
De plus, vous savez quels morceaux de viande vous mettez dans votre terrine. Malheureusement sur les terrines industrielles, il faut de bonnes lunettes pour vérifier la qualité des morceaux ou les appellations.
Cette terrine est donc sans gluten et sans produits laitiers. Si vous aimez, vous pouvez l’accompagnement d’une vinaigrette aux herbes, aux cornichons hachés et aux oeufs durs moulinés

Vous pouvez la déguster dès le lendemain de sa fabrication. La réalisation ne nécessite aucune connaissance technique, il suffit de suivre la recette à la lettre. 

Dans une grande casserole : mettre 800g de joues de boeuf parées ficelez par 2. Couvrir d’eau froide. Laisser bouillir 5 minutes pour retirer les impuretés (le bouillon de cuisson ne sera pas trouble). Les égoutter et les rincez sous l’eau froide.

Dans cette même casserole mais nettoyée : remettre la viande et couvrir largement d’eau froide + 1 cuillère à café de sel + 1 cuillère à café de poivre en grains +  1 oignon jaune épluché non coupé piqué d’un clou de girofle + 1 bouquet garni. Porter à ébullition. Laisser cuire 30 minutes.

Au bout de 30 minutes, ajouter : 2 poireaux de taille moyenne bien nettoyés + 2 carottes de taille moyenne épluchées. Laissez cuire à feu doux 2h30 à couvert. Vérifier de temps en temps qu’il ne manque pas d’eau, sinon en rajouter.

Au bout de 2h30 : éteindre le feu. Sortir délicatement les poireaux et les carottes et laisser la viande refroidir dans la casserole. Ne pas jeter le bouillon.
Couper les poireaux de la longueur de la terrine.
Couper les carottes en dés.
Quand la viande est tiède, l’effilocher dans un plat + carottes coupées en dés + 150 ml du jus de cuisson + Sel + Poivre + Persil et/ou Ciboulette (en fonction des goûts). N’hésitez pas à gouter et à rectifier l’assaisonnement.

Recouvrir l’intérieur de la terrine (16 cm par 8 cm environ) de papier cuisson.
Répartir au fond de la terrine la moitié du mélange viande-carottes.
Déposer dessus les poireaux.
Recouvrir les poireaux du reste de viande – carottes.
Tasser bien avec le dos d’une cuillère à soupe. Ma terrine possède une « presse », je l’utilise aussi.
Fermer la terrine et la mettre au réfrigérateur pour 8h minimum.

Si vous aimez, vous pouvez l’accompagnement d’une vinaigrette aux herbes, aux cornichons hachés et aux oeufs durs moulinés

 

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Entremet Mangue Coco

Dans le cadre de l’émission « Tout compte fait » de France 2 qui a été diffusé à 14h le samedi 10 Novembre 2018, je devais réaliser un dessert sans sucre ajouté. 

Par ce dessert, je voulais vraiment montrer que l’on pouvait faire un gâteau de fête, aussi beau que gourmand, sans sucre raffiné bien sûr, sans édulcorants (ça va de soi quand on me connait) et sans sucre de coco ni sirop d’agave (à cause de certaines controverses sur leur indice glycémique ou méthode de fabrication).

C’est sur le site « Healthy Food Création » que j’ai trouvé l’inspiration. Après quelques essais et modifications de la recette originale, j’ai réalisé, pour cette émission, dont le but était de dénoncer la sur-consommation de sucre dans notre société et les effets sur notre organisme, un entremet Mangue – Coco. Je vous propose cette recette car ce gâteau est assez incroyable. Il doit son goût sucré en tout et pour tout à 4 dattes et 1 cuillère à soupe de miel. Sachez que nous nous le sommes partagé à presque 10 personnes, la quantité de sucre à la part est vraiment plus que négligeable.
Je vous conseille vivement de revoir cette émission dans son intégralité, vous verrez à quel point le sucre est omnis présent dans nos alimentations. Vous y accéderez directement grâce à ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=e268OA-R_fA

Le miel est un trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.

La datte séchée a un IG qui varie selon les études de 30 à 50 (la datte fraiche a un IG de 62). Ainsi, une portion raisonnable de dattes séchées par jour est de 30g. 

Après avoir lu l’article sur les compotes industrielles dans ce blog (clic), certains pourront penser que dans ce gâteau, le fruit cuit et mixé n’est pas forcément la bonne solution. Ces personnes auraient raison car plus on cuit un fruit, plus son IG augmente; mais c’est surtout, dans le cas des compotes industrielles, dont les fruits sont épluchés (donc pas de peau), puis ultra-mixés qui pulvérise l’indice glycémique.
Mais la compote maison avec la peau, en cuisson basse température et pas (ou peu) mixée est acceptable.
Cet entremet est aussi acceptable au sein d’une alimentation à IG globalement bas. Même si les fruits cuits sont mixés, ce dessert apporte aussi en même temps des oléagineux (lipides, fibres) et des flocons d’avoine (fibres solubles) donc si on devait calculer l’IG de cet aliment, il serait probablement bas.

En plus de son atout « sans sucre aouté« , ce gâteau est également végan, (je le précise même si vous savez que pour moi l’alimentation végan n’est pas une alimentation Santé) mais aussi sans produits laitiers (uniquement du lait, de la crème et de la purée de coco) et …. sans gluten (il n’y a aucune farine, seulement de la poudre d’amandes et de la coco râpée).
Tout le monde devrait donc pouvoir se régaler autour de votre table pour un dessert ou accompagné d’un thé au goûter.

Il est très facile à réaliser car, comme vous pouvez le voir dans le reportage, ce sont mes 2 petits cousins, Victoria et Arthur, de respectivement 7 et 5 ans, qui l’ont cuisiné. 

Cet entremet se fait en 3 parties :

  • Le biscuit dessous
  • La mangue au milieu
  • Le topping

Mixer 50g de dattes dénoyautées + 140g de poudre d’amandes + 100g de noix de coco râpée + 60g de flocons d’avoine ou autres céréales sans gluten en fonction des gouts et tolérances de chacun + 50g de noix du brésil + 2 cuillères à soupe d’huile de coco. Au Thermomix : 15 Sec / Vit 5.
Disposer cette pâte dans un moule à charnières préalablement huilé (huile de coco pour ma part). Tasser au maximum avec le dos d’une cuillère à soupe pour obtenir une couche fine et régulière.

Mixer à pleine puissance 100g de mangue + la pulpe de 10 fruits de la passion jusqu’à l’obtention d’un coulis bien lisse. (30 Sec / Vit 10 au Thermommix). Ajouter 1,1 kg de mangue + le zeste d’1 citron vert + 18g d’ agar agar et mixer à nouveau. Au Thermomix : 15 Sec / Vit 5.
Verser cette préparation dans une casserole et attendre à feu moyen les premières ébullitions.
Verser alors le contenu de la casserole dans le moule, sur le biscuit.
Réserver au frais au moins 1 heure.

Mixer 240g de crème de coco + 120g de lait de coco + 30g de purée de coco + 1 cuillère à soupe de miel + 4g d’agar agarAu Thermomix : 15 Sec / Vit 5.
Verser la préparation de coco mixée dans une casserole et attendre à feu moyen les premières ébullitions.
Verser alors le contenu de la casserole dans le moule, sur la mangue déjà figée.
Réserver au frais une bonne heure.

Lorsque l’entremet est bien pris, il est possible de le présenter joliment en déposant sur le dessus les décoration de votre choix. 
J’ai décider de le décorer de chips de coco et des fèves de cacao.

A très vite pour une petite surprise concernant ce gâteau ….

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Domptons les pièges de l’apéritif, et trouvons des alternatives saines !

Il est essentiel d’avoir à l’esprit que l’apéritif est un moment convivial en famille ou entre amis, qui peut certes vous faire beaucoup de bien au moral, mais dont l’équilibre nutritionnel peut être vite catastrophique. De plus, entre les biscuits apéritifs (cacahuètes, chips …), les olives, le saucisson et bien sûr les verres d’alcool, l’addition calorique peut être très lourde.

Il est tout à fait possible de se dire que ces moments sont très peu fréquents et que donc, peut importe ce qu’ils contiennent. Ou bien, il est envisageable de se dire que les apéritifs peuvent être de très bons moments tout en consommant des produits sains.

Côté boissons :
La substance qui enivre est l’éthanol. Il est produit par les levures quand elles digèrent, par exemple, le sucre du raisin dans le vin, ou des céréales dans la bière. L’éthanol est métabolisé dans le foie et sa consommation fréquente peut augmenter la graisse dans les cellules du foie. C’est pourquoi, l’abus d’alcool peut conduire à un engraissement du foie (la stéaotose hépatique ou « foie gras ») puis à une inflammation du foie (hépatite alcoolique) et peut aboutir à une cirrhose irréversible.
Le foie n’est pas le seul organe à souffrir de la consommation d’alcool. Le cerveau aussi car l’éthanol réduit la communication entre les neurones. L’éthanol peut même conduire à une altération de son fonctionnement voire entrainer des lésions cérébrales.
La consommation d’alcool peut également augmenter le risques de cancer de la bouche, de la gorge et du colon.
Voyons en détail ce que l’alcool nous apporte lors de l’apéritif:

  • Chaque gramme d’alcool fourni 7 calories (chaque gramme de glucides ou protéines fournissent 4 calories). La bière fournit  alors autant de calories qu’une boisson gazeuse sucrée et le vin rouge, deux fois plus.  Plus le degré d’alcool est important et plus le nombre de calories prend le même chemin.
  • Il est plus raisonnable d’éviter tout ajout de soda ou de jus de fruits dans les alcools type vodka, ou autres cocktails ainsi que les crèmes de fruits (type cassis), extrêmement sucrées, pour les Kir, entrainant des pics de glycémie et des calories vides (=pas de protéines, pas de vitamines, pas de minéraux, pas d’antioxydants, ni même de fibres).
  • Les boissons alcoolisées, qu’elles soient natures ou noyées dans de l’eau pétillante et des glaçons (comme pour le mojito par exemple), auront le même résultat.
  • Les nouvelles boissons qui envahissent les rayons, telles que, le rosé pamplemousse ou encore les bières aromatisées, ont un taux de sucre important et des arômes pas toujours naturels. L’autre problème est que ceci masque le goût de l’alcool et au final, on en boit plus !
  • Lorsque l’on boit de l’alcool, de par sa fonction diurétique, on perd plus d’eau que ce qu’on en avale, entrainant parfois des symptômes de déshydratation : altération de l’énergie, de l’humeur et des performances mentales ou physiques, maux de tête et constipation. Il peut donc être intéressant aussi, au cours de l’apéritif, de bien boire de l’eau et de boire un grand verre d’eau juste avant d’aller se coucher. Bien entendu, ceci n’autorise pas une consommation plus importante de boissons alcoolisées.
  • Les sodas ne sont surement pas la solution, car en plus du taux énorme en sucre, ils sont source de phosphates qui précipitent le Calcium, ce qui réduit son absorption et fragilise le tissu osseux. De plus, le soir, de part la présence de caféine, ils perturbent le sommeil profond. Les versions light ne sont pas mieux de part la présence d’édulcorants.
  • Les jus de fruits ne sont pas vraiment une meilleure option. Ils sont pauvres en fibres: la fibre du fruit ne se retrouve pas dans le jus. Avec ou sans pulpe, les fibres sont peu présentes. Le fructose présent dans le fruit ne peut donc pas être intégré à la matrice de fibres, c’est ceci qui pose problème. Ils apportent autant de sucre et de calories que les sodas, même ceux 100% pur jus. Leur indice glycémique est également élevé.
  • Les jus de légumes, sont acceptables car ils fournissent peu de glucides comparés aux jus de fruits dont le sucre est rapidement assimilé (attention, la tomate est un fruit).
  • Une autre solution peut être les verres d’eau pétillante aromatisée maison avec un jus de citron, du gingembre râpé ou des feuilles de menthe.
  • Il est nécessaire de choisir le vin issu de l’agriculture biologique car on retrouve parfois des taux de pesticides très élevés dans le conventionnel.
  • Les quantités raisonnables d’alcool sont de 1 à 2 verres au cours de la soirée. On entend par verre, 10g d’alcool pur, soit à peu près :
  • 25 cl de bière ou de cidre à 5°
  • 10 cl de vin ou de champagne à 12°
  • 7 cl d’apéritif à 18°
  • 2,5 cl de Pastis ou Whiskey à 40/45°

Côté biscuits salés et chips:

Entre les biscuits apéritifs (bretzels, cacahuètes salées, gressins, chips…), les cubes de fromages, le saucisson et les chifonnades de jambon, le sel est omniprésent dans les apéritifs. Le sel est certes néfaste pour notre équilibre acido-basique, mais il nous donne soif et au final on risque de boire plus de verres d’alcool que prévus initialement. L’association sel + gras (des chips par exemple) est terrible car elle perturbe le comportement en torpillant les sensations de faim et de soif. Résultat : on en mange plus et on boit plus !

On trouve 1 gramme de sel (=1/5 de l’apport journalier maximal recommandé) dans :

  • 40 g de bretzels
  • 13 gressins
  • 8 tranches de saucisson sec
  • 3 tranches de viande des grisons
  • 75 g de chips.

Bien d’autres substances néfastes sont en cause dans nos apéritifs:

  • des arômes artificiels et des exhausteurs de goût : on trouve des biscuits apéritifs ayant plus de 15 ingrédients, dont les sulfites (risque de maux de tête), les phosphates monocalciques (risque d’augmenter les maladies cardio vasculaires et rénales) 
  • du sucre sous toutes ses formes
  • des huiles de tournesol ou partiellement hydrogénées qui ne sont pas bien équilibrées ou pourvoyeuses de graisses trans … Une chips est 40% d’huile ! Les versions allégées en matières grasse, ont un procédé de fabrication qui augmente l’indice glycémique (soufflé à la manière des galettes de riz) et deviennent des concentrés de glucides.
  • des densités caloriques très élevées (les chips apportent plus de calories que de la rillettes ou du foie gras) pour une densité nutritionnelle assez faible, la plupart du temps des calories vides !
    Concernant les chips de légumes, même si on y retrouve un petit plus d’antioxydants, de Bétacarotène ou de bétalaïne (suivant les légumes), celles-ci fournissent toujours 500 cal aux 100g. Leur seul point positif est que, suivant les marques, on arrive à trouver des chips de légumes sans sel.
  • L’autre problème est l’acrylamide : il s’agit d’un composé chimique qui se forme quand un aliment riche en amidon est soumis à une cuisson au delà de 120°. Une réaction se forme entre les acides aminés (surtout 1 : l’asparagine) et des sucres simples. C’est cette réaction, appelée « réaction de Maillard, » qui fait que le taux d’acrylamide est important, dans les chips par exemple. Ainsi, plus les chips seront colorées, plus le taux d’acrylamide sera important dedans.  L’acrylamide pourrait accroître le risque de cancers. Il est alors important d’éviter de cumuler lors de l’apéritif puis du repas (voire sur la même journée) des pains grillés ou biscottes pour les tartinades, des frittes, des chips, et des biscuits.

Il existe cependant des alternatives beaucoup plus saines pour se faire quand même plaisir à l’apéritif :

  • Des légumes en crudités : radis, carotte, concombre, chou-fleur détaillé, champignons crus, poivrons crus en lanières, seuls ou à tremper dans des tartinades maison (guacamole, houmous, pesto …)
  • Des tomates-cerise (seulement 30 calories aux 100g), billes de melon et de pastèque.
  • Les verrines de gaspacho de différents légumes fait-maison
  • Les tapas de la mer: anchois marinés, …
  • Les rillettes de poissons gras sur une feuille d’endive :sardines, de maquereau ou de saumon. Celles ci sont très simple à réaliser et en quelques minutes.
  • Les piques de crevettes roses
  • Des crackers maison aux graines, réalisée avec une farine à indice glycémique assez bas
  • Dans le cas ou on souhaite des biscuits appéritifs ou chips du commerce: ne prendre que ceux dont les listes d’ingrédients sont très courtes et ceux dont le taux de sel est le plus bas mais en veillant à ce que le procédé de fabrication ne soit pas de « souffler ». Il est préférable, cependant, de réduire considérablement les quantités.

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Curry de grosses gambas

D’une simplicité absolue, ce curry de gambas est également très rapide. Il nécessite peu de préparation et peu d’ingrédients, mais il va ravir la famille et les amis.

La recette originale se trouve dans le livre noir de Jean-François Mallet, mais j’ai modifié la quantité des ingrédients. De plus, la recette de JF Mallet, est faite avec du curry traditionnel. Je la trouve bien meilleure avec des épices cajun.

Le curry est un mélange d’épices, en général curcuma + cumin, cardamome, différents poivres, et de la coriandre.
Les épices cajun sont un mélange de cumin, paprika, origan, ail et thym séché, piment oiseau, sel et poivre noir.
L’association curry cajun se marie à merveille dans ce plat.

Il faut compter environ 3 grosses gambas par personnes, les quantités sont données ici pour 4 adultes.

Préchauffer le four à 180°C.

Décortiquer les gambas en laissant la tête et la queue et les poser dans un plat allant au four.

Dans un saladier, mélanger 3 cuillère à soupe d’huile d’olive + 400cl de lait de coco + 5 cuillère à soupe de curry, du sel et du poivre et une 20aine de feuilles de basilic.

Verser la sauce sur les gambas et enfourner 20 minutes.

Le riz rouge long complet de Camargue accompagne très bien ce plat, et possède un indice glycémique correct.

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Que trouve t-on sur les étals en Décembre ?

Qu’allez -nous préparer en attendant Noêl ?

Parce que c’est meilleur pour nous et pour la planète, il faut toujours essayer de manger les légumes et fruits de saison, locaux et si possible bio, voici une petite liste pour vous aider.

Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.

Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment: l’hiver, les légumes sont plus riches en glucides (potimarons) et contiennent un peu plus de calories pour affronter le froid.

Les légumes

  • Avocat
  • Échalote
  • Oignon
  • Carotte
  • Céleri
  • Choux : chou de Bruxelles, chou-fleur, chou-kale, chou rouge, chou vert
  • Courge, potiron
  • Cresson
  • Endive
  • Salade : mâche
  • Salsifis
  • Navet
  • Panais
  • Patate douce
  • Poireau
  • Salsifis
  • Topinambour

Les fruits

  • Citron
  • Kaki
  • Kiwi
  • Poire
  • Pomme
  • Mandarine
  • Clémentine
  • Orange
  • Pamplemousse
  • Litchi
  • Mangue

 

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Que trouve-t-on sur les étals en Novembre ?

Parce que c’est meilleur pour nous et pour la planète, il faut toujours essayer de manger les légumes et fruits de saison, locaux et si possible bio, voici une petite liste pour vous aider.

Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.

Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment: l’hiver, les légumes sont plus riches en glucides (potimarons) et contiennent un peu plus de calories pour affronter le froid.

 

 

Me voici de retour du marché, qui a dit que Novembre était triste ? Regardez toutes ces belles couleurs !

 

 

 

Les légumes

  • Céleri
  • Navet
  • Salade
  • Endive
  • Fenouil
  • Betterave
  • Ail
  • Carotte
  • Poireau
  • Blette
  • Epinards
  • Courge et ses dérivées
  • Chou kale, fleur, de Bruxelles
  • Brocolis

Les fruits

  • Citron
  • Kaki
  • Orange
  • Coing
  • Pomme
  • Poire
  • Clémentine
  • Pamplemousse
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