Le chocolat, même noir n’est pas forcément un aliment santé

Noir
Au lait
Blanc

Praliné
À la fleur de sel
Aux noisettes caramélisées
Fourré à la mousse 
Aux écorces d’oranges
Patissier …

… Rien que d’en parler j’en ai l’eau à la bouche …

Faisons un petit quiz sur le chocolat …


1) Combien de chocolat mange en moyenne un français adulte par an ?

La bonne réponse est 6 kg par an par par personne. Soit 2 fois moins qu’un suisse adulte.

2) De quoi est composé une tablette de chocolat ?
La réponse parfaite est du sucre et du gras. En effet, on peut retrouver :
          * Pâte de cacao dégraissée ou non, crue ou non
          * Beurre de cacao (ou matière grasse d’origine végétale)
          * Sucre
          * Lécithine de soja (probablement OGM), de colza ou de tournesol
          * Et parfois des poudres de lait, des fruits secs, des oléagineux et arômes pas très naturels

3) Pourquoi certaines personnes sont accro au chocolat ?
Le cacao renferme des molécules qui rendent dépendant. De plus, comme tous les aliments gras et sucré, il augmente la sécrétion d’endorphines donnant un sentiment de bien être.

4) Vrai ou Faux ? Le chocolat renferme des anti oxydants.
Cette affirmation est à la fois vrai et fausse.
En effet, les fèves de cacao sont riche en polyphénols qui ont des propriétés anti oxydantes. Cependant, pour bénéficier de ces propriétés il faudrait en consommer beaucoup plus qu’une consommation classique quotidienne, ce qui aurait d’autres inconvénients. Les procédés de fabrication détruisent des quantités considérables de ces substances. Les tablettes de chocolat sont donc très pauvres en polyphénols.
Pour information, 1 tasse de thé vert fourni autant de polyphénols que 40g de chocolat mais donnant 0 cal, contre 200 pour 4 carrés de coco !

5) Vrai ou Faux ? Le chocolat apporte des minéraux.
Effectivement, le chocolat apporte des minéraux: du Magnesium, un peu de Potassium, du Fer, du Cuivre, du Manganèse et du Zinc. Mais, encore une fois, un carré n’en apporte que très peu, pas de quoi se donner bonne conscience d’en manger !

6) Vrai ou Faux ? Le chocolat contient des métaux lourds.
Cette phrase est vrai : Cadmium et Aluminium.
La commission européenne a fixé pour Janvier 2019 un taux maximal de 0,8mg/kg de Cadmium. Certains chocolat (même bio) ont des taux assez élevés et la prise de 5 à 6 carrés par jour (soit 3,5 tablettes par semaine)pour un homme de 70kg permettrait d’atteindre la dose hebdomadaire tolérable de Cadmium. Le Cadmium peut être responsable de troubles de l’organisme notamment au niveau de la reproduction, des troubles osseux, et des dysfonctions du système rénal.

L’aluminium est également présent dans les tablettes de chocolat de façon non négligeable. Il provient du sol dans lequel s’est développé la plante. Si on ajoute au taux d’aluminium du chocolat les autres sources d’aluminium auxquelles on est en contact (eau du robinet, certains médicaments, certains additifs alimentaires et des produits cosmétiques), on peut vite faire grimper le taux d’aluminium de l’organisme, ce qui a des effets néfastes sur notre Santé.

7) Vrai ou Faux ? Tout le monde peut manger du chocolat.
Faux ! Les personnes souffrant de problèmes de peau, sensibles aux calculs rénaux et souffrant de remontées acides devraient éviter le chocolat même noir.

8) Vrai ou Faux ? Le chocolat peut perturber le sommeil.
Vrai ! Vrai ! Vrai !Par la présence de caféine et de théobromine (substance hautement toxique pour le chien), qui, 6 heures après sa consommation, stimulent le système nerveux, le chocolat peut perturber le sommeil. C’est dans la fève de cacao que se niche la caféine.
Une barre de chocolat noir contient 30mg de caféine (contre 9mg pour celui au lait), c’est l’équivalent d’une tasse de thé et presque autant qu’un café (45mg).

9) Vrai ou Faux ? « J’achète du chocolat Noir Extra car c’est un gage de qualité ».
Faux ! Faux ! Faux ! Il faut se méfier des pièges. L’appellation « Noir extra » ne signifie pas grand chose. On retrouve d’ailleurs du chocolat noir extra contenant plus de la moitié de sucre. C’est le cas du Poulain noir extra ou Tablette d’Or Noir Extra dans lesquels il y 51 à 52g de sucre pour 100g. Cela veut dire que lorsque vous mangez 2 carrés de ces chocolats, vous mangez en réalité presque 1 morceau de sucre. 

         * Noir à plus de 80% de cacao(il est amer mais on s’y habitue progressivement)
* Le sucre doit figurer à la 2ème ou 3ème place dans la liste des ingrédients (jamais en 1ère)
* Les édulcorants ne doivent pas faire parti de la liste des ingrédients: maltitol, lactitol… Ces chocolats auront certes moins de sucre mais probablement plus de matières grasses et ces substances risques de perturber les intestins.
* Faites attention aux chocolats fourrés, pralinés et aromatisés qui renferment beaucoup d’ingrédients artificiels et peuvent faire exploser le taux de sucre.
                  * Si possible le choisir bio, pour éviter la lécithine de soja OGM …
* Varier les tablettes de chocolat noir pour varier les provenances.

Maintenant que l’on sait lequel choisir, il faut se contenter seulement d’1 à 2 carrés par jour!

On trouve dans les magasins bio du cacao cru. Certes il va renfermer 2 à 3 fois plus de substances bénéfiques mais son prix est aussi 4 à 5 fois plus cher qu’un chocolat bio noir…
Les fèves de cacao crues peuvent être grignotées ou incorporées dans des préparations. Cependant, elles contiennent environ 45% de lipides, il faudra se limiter tout de même à une portion journalière de 30 grammes environ. Une telle portion apporte près de 4 grammes de protéines, plus de 50 mg de calcium ainsi que du fer et du magnésium.

Concernant le chocolat à dessert, à faire fondre dans des préparations de pâtisserie, il sera nécessaire la encore de choisir le moins sucré afin de ne pas faire exploser l’indice glycémique final du gâteau. 

 

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.




Manger sans gluten

 

Cet article n’est pas destiné à savoir si le Gluten est bon ou mauvais, s’il faut en manger ou non mais seulement à aider les personnes qui font un régime d’éviction du Gluten par obligation ou par choix.

Pour ne jamais vous tromper ayez en tête la sonorité : SABOTEK. Ces 7 céréales contiennent du Gluten, ainsi dès que vous voyez un de ces noms dans la liste d’ingrédients, vous saurez que celui-ci contient du Gluten.

S = Seigle (Rye en anglais) 

A = Avoine (Oat en anglais)

B = Blé (Farine de blé, dextrose de blé, amidon modifié de blé, protéine de blé, blé de Khorasan, blé vert ou frikeh, Boulghour, semoule de blé, de couscous)
En revanche, le Blé noir ( ou Sarrasin) ne contient pas de Gluten

O = Orge (Barley en anglais)

T = Triticale (hybride entre blé et seigle)

E = Epeautre et Petit Epeautre (=Engrain). Spelt en anglais)

K = Kamut

De ces matières premières vont découler des aliments transformés contenant du Gluten. En voici une liste:

  • Le pain
  • La panure ( viande ou poisson pannés)
  • Pizza / Quiche
  • Pates
  • Gateaux / Biscuits
  • Petits fours / Feuilletés / Biscuits apéritifs
  • Muesli
  • Barres de céréales
  • Bière

De plus, le gluten permet de gélifier, d’émulsionner et d’épaissir. Il est également un bon exhausteur de goût. C’est pour cette raison que le Gluten peut se trouver là où on ne l’attend pas:

  • les pommes frites, les croquettes et purée de pommes de terre,
  • la charcuterie
  • les bonbons
  • les glaces
  • les pâtes à tartiner
  • les chips et biscuits apéritifs soufflés 
  • les sauces comme le ketchup, la moutarde, la sauce soja
  • le chocolat
  • certains mélanges d’épices
  • les bouillons cubes
  • les levures
  • les soupes et les plats préparés.

Conclusion, le Gluten peut se cacher partout, d’où l’intérêt de ne pas acheter de produits industriels transformés et de faire un maximum de préparation maison.

Votre alimentation quotidienne sans gluten ne doit pas être constituée de produits transformés industriels estampillés sans Gluten. En effet, à la place du gluten, ils utilisent la farine de riz ou de maïs, de la fécule de pomme de terre ou de l’amidon qui augmente nettement l’indice glycémique de l’aliment, devenant de véritables bombes glycémiantes. Ils sont souvent riche en additifs, pas souvent de bonne qualité. La plupart du temps ils sont constitués de graisses inintéressantes pour la santé.
C’est pourquoi, en plus de leur prix souvent élevé, il est conseillé de ne les utiliser que de façon occasionnelle et/ou de bien lire la liste des ingrédients.

Il sera plus judicieux de changer les habitudes de cuisine et d’utiliser des produits naturellement sans Gluten lorsqu’ils ne sont pas transformés.
Liste d’aliments ne contenant pas de Gluten lorsqu’ils sont à l’état brut:

  • Fruits
  • Légumes
  • Pommes de terre
  • Riz
  • Maïs
  • Millet
  • Teff
  • Amarante
  • Quinoa
  • Sarrasin (ou blé noir)
  • Farine de caroube
  • Tapioca
  • Manioc
  • Châtaignes
  • Légumineuses: pois chiche, lentilles, haricots blancs et rouges…
  • Produits laitiers
  • Oeufs
  • Viande
  • Poisson
  • Fruits de mer
  • Miel
  • Fruits à coque / Oléagineux
  • Epices pures
  • Sel et Poivre
  • Huiles végétales pures.



Barres d’oléagineux (avec ou sans chocolat)

Avez vous déjà regardé les informations nutritionnelles sur les barres industrielles dites énergétiques ou diététiques
On y retrouve beaucoup de sucre sous toutes ses formes  (sirop de glucose, sucre, dextrose…), des céréales diverses et variées, contenant souvent du gluten et à l’indice glycémique élevé, du maïs et du tournesol, source d’oméga 6, qui contribue à déséquilibrer notre rapport Oméga 6/Oméga 3. Sans compter les stabilisants et émulsifiants cachés en E …, lécithine, sorbitol…). 
Concernant le sucre on retrouve le même problème dans les barres bio.

Alors encore une fois, pourquoi ne pas les faire soi-même ? C’est tellement simple, sans sucre ajouté, sans conservateurs, sans gluten ni lactose … Seulement des dattes et oléagineux, voire du chocolat pour les plus gourmands !

Il existe de nombreuses recettes de barres saines, j’ai choisi celles de Yummix aujourd’hui mais d’autres recettes seront publiées par la suite.
On profite dans ces barres, des bienfaits des oléagineux amandes et noix. Il est possible de varier les oléagineux et d’utiliser des noisettes à la place des noix. Ces barres ne nécessitent aucune cuisson, juste un passage au frigo. Elles se conservent dans celui-ci 3 semaines, dans une boite bien hermétiques, mais sont, en général, dévorées bien avant entre le petit déjeuner, le goûter, et les séances de sport, ou par pure gourmandise n’importe quand !

Il est évident que, malgré le côté sain de cette recette, la datte apporte quand même du sucre, ce qui ne permet pas de classer cette recette en indice glycémique bas mais plutôt IG modéré. En effet, la datte séchée a un IG qui varie selon les études de 30 à 50 (la datte fraiche a un IG de 62). Ainsi, une portion raisonnable de dattes séchées par jour est de 30g.  Pour ceux qui veillent à apporter peu de sucre dans leur alimentation quotidienne, il faudra quand même se limiter sur la consommation journalière de ces barres. L’astuce est de découper des barres de taille raisonnable et de ne craquer que pour une !

Dans un robot, mixer 250g de dattes moelleuses pour obtenir une pâte. Puis ajouter 100g d’amandes en poudre et 125g de cerneaux de noix et mixer quelques secondes.

Recouvrir un moule ou plat (environ 22/13 cm) de papier de cuisson, puis y répartir la préparation. Bien bien bien tasser à l’aide d’un verre (ou autre).

Placer au frigo une bonne heure. Lorsque la préparation est devenue « bloc », la découper en barres. Pour un résultat net, l’astuce de Yummix est parfaite: nettoyer la lame du couteau entre chaque découpe.

Pour la version chocolatée:
Dans une casserole: faire fondre 100g de chocolat noir pâtissier (au minimum 70%) avec 1 cuillère à soupe d’huile de noix (ou huile végétale de son choix). Lorsque la préparation est bien tassée et avant de la mettre au frigo, verser ce chocolat sur la préparation en prenant soin de répartir uniformément. Puis, placer au frigo comme noté plus haut. 

Version Thermomix:

Dans le bol: 100g d’amandes 10 Sec / Vit 10 et réserver la poudre d’amandes obtenue.
Dans le bol: 250g de dattes moelleuses 30 Sec / Vit 10 + la poudre d’amandes réservée et 125 g de cerneaux de noix. 12 Sec / Vit 8
Recouvrir un moule ou plat (environ 22/13 cm) de papier de cuisson, puis y répartir la préparation. Bien bien bien tasser à l’aide d’un verre (ou autre).
Placer au frigo une bonne heure. Lorsque la préparation est devenue « bloc », la découper en barres. Pour un résultat net, l’astuce de Yummix est parfaite: nettoyer la lame du couteau entre chaque découpe.
Pour la version chocolatée:
Dans le bol propre: 100g de chocolat noir pâtissier (au minimum 70%)cassé en morceaux avec 1 cuillère à soupe d’huile de noix (ou huile végétale de son choix). 4 Min 30 / 50° / Vit 1.
Lorsque la préparation est bien tassée et avant de la mettre au frigo, verser ce chocolat sur la préparation en prenant soin de répartir uniformément. Puis, placer au frigo comme noté plus haut.

 

 




Sauce tomate maison hiver comme été

C’est une fois de plus dans le livre de Yummix que j’ai sélectionné cette recette de sauce tomate faisable hiver comme été.
Question goût et liste des ingrédients, mais aussi pour la simplicité de réalisation, je n’ai plus jamais acheté de sauce tomate industrielle depuis que j’ai découvert cette recette. A ce propos, avez-vous déjà jeté un coup d’oeil aux sauces tomates trouvées dans les rayons des supermarchés ? On peut y trouver des tomates bien sûr mais aussi du sucre, de l’amidon de maïs (du sucre encore) ou amidon modifié, de l’huile certes mais de tournesol (aie aie aie les omega 6), du vin blanc et parfois même de la farine de blé ou de l’Edam (lait et colorant rocou) pour la sauce tomate cuisinée aux petits légumes Panzani…

Sauce tomate Zapetti: 6,5g de sucre pour 100g
Sauce tomate cuisinée Heinz: 8,3g de sucre pour 100g
Sauce tomate Jardin Bio: 11,5g de sucre pour 100g
Sauce tomates Bio Village: 6g de sucre pour 100g
Sauce Tradizioni d’Italia: 4,9g de sucre pour 100g
Sauce tomate Barilla: 6,1g de sucre pour 100g
Sauce tomate cuisinée Panzani légumes: 8,1g de sucre pour 100g
Ainsi, on peut retrouver au minimum 2 morceaux de sucre dans une sauce tomate!

La recette que je vous propose aujourd’hui pourra vous servir de sauce tomate pour accompagner des terrines. Elle sera également la base d’autres sauces, comme la bolognaise, pour la pizza ou encore de sauce tomate pour les petits plats mijotés…
Mais celle ci n’est faite qu’à partir de tomates, d’oignons, d’ail et d’huile d’olive. Si la qualité des tomates est bonne, inutile alors de rajouter du sucre pour en corriger le goût.

L’astuce est qu’elle est faisable avec des tomates concassées en conserve l’hiver (les choisir bio d’Italie ou du sud de la France, n’en sera que mieux) ou des bonnes tomates fraiches qui sentent bon le soleil de Provence en été.


Faire revenir 5 bonnes minutes dans une sauteuse 80g d’oignons et 1 gousse d’ail dans 1 cuillère à soupe d’huile d’olive.

Ajouter alors 800g de tomates concassées + 3 pincées de sel. Laisser mijoter 20 minutes.

Il est possible de rajouter des herbes aromatiques, comme du basilic ciselé, lorsque la cuisson est terminée.

 

 

Au thermomix: 
Dans le bol: 1 dizaine de feuilles de basilic.  5 brèves pulsion de turbo et réserver.
Dans le bol: 80g d’oignons et 1 gousse d’ail  5 Sec / Vit 5
+ 1 cuillère à soupe d’huile d’olive   5 Min / 120° / Vit 
+ 800g de tomates concassées + 3 pincées de sel   20 Min / 100° / Vit 1
+ Basilic ciselé 10 Sec / Sens inverse / Vit 3.

Il est possible de rajouter des herbes aromatiques, comme du basilic ciselé, lorsque la cuisson est terminée.




Crêpes à indice glycémique bas

Megalowfood à la farine d’épeautre complet. 

boissons végétales, un article entier, qui peut vous aider.


Dans le bol du blender: 250g de farine d’épeautre complète T130 + 3 oeufs + 500ml de lait d’amande + 25g de sucre de coco + 1 cuillère à soupe de rhum et/ou de fleur d’oranger + 1 pincée de poudre de vanille. Bien mixer 1 minute. Au thermomix: 1 Min / Vit 6.

 

 




Petites seiches à la tomate

Vous rêvez d’un plat familial qui sent bon les plages de l’Hérault, très simple à cuisiner et prêt en 40 minutes? Les petites seiches à la tomate répondent à ces critères mais cerise sur le gâteau, toute la tablée va se régaler!

J’avais trouvé cette recette sur le blog « le plat du jour« . Mis à part mettre du laurier à la place du persil et rajouter quelques olives noires dénoyautées, je n’ai rien modifié à la recette publiée et depuis une dizaine d’années, ce plat a du succès autour de la table.

En plus d’être un plat sain, son avantage aussi est que la sauce est sans lactose, et si l’accompagnement est du riz, rouge de Camargue, par exemple, pour respecter un indice glycémique modéré, alors les seiches à la tomate seront également sans gluten. Il est donc facile de recevoir des invités avec cette recette en respectant les intolérances de chacun.

Pour 4 personnes, compter 500g de petites seiches nettoyées par le poissonnier ou achetées surgelées. Dans ce cas, les décongeler comme indiqué sur l’emballage.

Dans une sauteuse, faire revenir 2 gousses d’ail + 2 oignons coupés en morceaux dans de 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, jusqu’à ce qu’ils soient fondants.

Ajouter 2 cuillères à soupe de concentré de tomates + 10 cl de vin blanc + 400g tomates concassées en boite (ou 400g de tomates fraiches coupées en morceaux quand c’est la saison) + quelques olives noires dénoyautées + piment d’Espelette (quantité en fonction des goûts) + 1 feuille de Laurier + Sel + Poivre.  Laisser mijoter à feu doux 15 minutes.

Ajouter les seiches et laisser sur feu doux 15 minutes supplémentaires sans couvercle.

Il n’y a plus qu’à passer à table.

Pour une version avec l’aide du thermomix:
Il est possible d’y préparer la sauce tomate.

Dans le bol: 2 gousses d’ail + 2 oignons    5 Sec / Vit 5
           + 2 cuillères à soupe d’huile d’olive   2min30 / 120° / Vit 1
           + 2 cuillères à soupe de concentré de tomates + 10 cl de vin blanc + 400g tomates concassées en boite (ou 400g de tomates fraiches coupées en morceaux quand c’est la saison) +  piment d’Espelette (quantité en fonction des goûts) + 1 feuille de Laurier + Sel + Poivre                   15Min / 90° / Vit 1
Dans la sauteuse, verser cette sauce tomates + quelques olives noires dénoyautées + les seiches et faire mijoter à feu doux 15 minutes sans couvercle.




Oeuf cocotte Avocat

Voilà une dernière recette qui sort de l’ordinaire à base d’oeuf pour terminer la semaine. Il s’agit des oeufs cocotte avocat. On ne peut pas faire plus simple comme recette. C’est une recette géniale de dépannage mais super sur le plan nutritionnel!

Imaginez… Vous sortez du travail un peu plus tard que prévu, après quelques minutes de trajet vous êtes pris dans un embouteillage. Vous arrivez déjà bien tard, vous donnez le bain aux plus petits, vous vérifiez les devoirs avec le plus grands, et là il est super tard, impossible de passer des heures en cuisine. Pas de panique, les oeufs cocotte avocat sont là et sont prêts le temps de mettre la table!

Préchauffer le four à 220°

Compter un avocat et 2 oeufs par personne, et la moitié pour les plus petits.

Casser un oeuf dans chaque moitié d’avocat dénoyauté et mûr. Saupoudrer des épices de votre choix (piment de Cayenne, paprika, curry, cumin, safran…), de sel et de poivre.

Il est possible également de saupoudrer de parmesan les oeufs avant d’enfourner, dans le cas où l’on ne souhaite pas des recettes sans lactose.

Enfourner dans un plat a gratin (en calant bien les moitiés d’avocat) pour 10 minutes ou moins suivant votre goût pour la cuisson des oeufs.




Salade de fèves et oeufs pochés

On ne pense pas souvent à pocher les oeufs pourtant c’est vraiment simple et cela agrémente très bien les salades composées et surtout, surtout ça change de l’oeuf dur!!!

Comment pocher un oeuf?

Pocher un oeuf n’est pas une opération si délicate que ça. Il suffit de porter à ébullition une casserole d’eau bouillante salée dans laquelle on a rajouté une cuillère à soupe de vinaigre.
Préparer les oeufs en les cassant séparément dans des petits ramequins en verre.
Quand l’eau arrive à ébullition, baisser le feu pour la laisser juste frémir et poser un ramequin sur l’eau quelques instants avant de faire glisser l’oeuf dans l’eau. Et faire de même avec les autres oeufs. Essayer de repérer l’ordre des oeufs. Il faudra les ressortir dans le même ordre.
Agiter un peu l’eau pendant la cuisson avec une cuillère.
Au bout de 3 à 5 min (en fonction de vos goûts pour le jaune), retirer les oeufs. Le mieux est d’utiliser une écumoire pour laisser l’eau s’égoutter. 

Les fèves sont de saison en Juin, profitons-en pour en faire une salade. Il suffit de les écosser et d’enlever la petite peau.
La cuisson est très rapide: 6/7 min à la vapeur, 15 min dans l’eau bouillante ou 5 min à la poêle (style wok) dans un peu d’huile.

Les fèves sont des légumineuses. Elles contiennent des protéines végétales, des glucides mais aussi des fibres, et des vitamines et minéraux: de la vitamine C, du fer (peu importe le mode de cuisson), et de la vitamine B9.

Salade de fèves et oeufs pochés:

Choisir la cuisson des fèves que l’on souhaite.

Pocher des oeufs.

Agrémenter de ce que l’on trouve dans le frigo ou les placards. Ici j’ai mis un avocat, des tomates séchées, des artichauts grillés, des copeaux de parmesan (s’en passer pour une recette sans produits laitierts ou remplacer par du Pecorino pour une version sans produits laitiers de vache), quelques olives et un peu de basilic.

L’assaisonnement est aussi selon vos gouts: huile d’olive ou autre, vinaigrette simple ou un peu plus recherchée: mixer 2 tomates séchées avec de l’huile, du vinaigre balsamique et 1 échalote. 

Cette salade est rapide et peu être déclinée à l’infini en fonction des saisons et de ce que l’on a déjà à la maison, ou de ce qui fait envie. Il est possible de trouver des fèves en conserve lorsqu’il n’y en a pas sur les étals mais comme toujours il est préférable de consommer local et de saison!




La frittata au four

Dans la suite logique de l’article sur les oeufs, voila une recette un peu plus originale pour les cuisiner, qui sort de l’oeuf coque, brouillé, ou de l’omelette…

Il s’agit de la frittata. Le but est de battre des oeufs en omelette, d’y ajouter tout ce que l’on souhaite et de faire cuire au four.
Pour résumer: très simple, économique, rapide, bonnes qualités nutritionnelles, se débarrasser des restes, pas besoin de faire de courses, mais se régaler quand-même… inutile de s’en priver! Et autre point non négligeable, la frittata peut aussi être préparée à l’avance et se déguster froid, ce qui est bien pratique pour amener au bureau.

Je la propose ici aux herbes (oseille, basilic, thym, persil…) ou aux légumes (courgettes, tomates, poivrons, blettes, épinards, champignons…) déjà cuits (restes de ratatouille) ou à peine revenus dans une poêle ou peu cuits à la vapeur, pour garder le côté croquant. Il vaut mieux éviter les pommes de terre (style Tortilla) à l’indice glycémique très élevé (article à venir).

Préchauffer le four à 200°.

Dans un saladier, battre les oeufs (compter 2 oeufs par personne) avec du sel et du poivre et les épices de son choix (piment doux, d’Espelette, paprika, curry, mélanges d’épices…). Eventuellement un peu d’ail également.

+ 3 cuillères à soupe de parmesan râpé ou de pecorino pour une version sans protéine devait de vache (pour 4 pers)

+ ce que l’on veut : mélange d’herbes ou des légumes

+ 1 cuillère à soupe d’huile d’olive (inutile si les légumes sont déjà cuits à l’huile)

Verser le mélange dans un moule préalablement huilé et enfourner pour 30 minutes environ. Suivant les goûts, la frittata peut se manger chaude à la sortie du four, plus tiède ou encore froide.




Vie des poules, qualité des oeufs…


« Oh la la, ne mange pas d’oeufs, tu vas avoir du cholestérol ». Ne tombons pas dans les pièges de ces idées reçues. L’oeuf est un aliment sain, à condition de bien le choisir !
L’oeuf possède une forte densité nutritionnelle pour une faible densité calorique, ils sont facile à préparer et peu couteux
, il n’y a donc aucune raison de ne pas en consommer.

Comment bien choisir ses oeufs?
Le blanc d’oeuf possède une composition stable : 90% d’eau et 10% de protéines. Il est important de souligner toutefois que la qualité nutritionnelle du jaune d’oeuf dépend de l’alimentation de la poule
Le jaune est constitué en majorité de lipides et surtout du cholestérol.
Les acides gras du jaune sont en majorité mono-insaturés (bonnes graisses Oméga 9). On retrouve aussi un peu de graisses saturées, et les teneurs en graisses poly-insaturées (Oméga 6 et 3) qui varient en fonction de ce que mange la poule. Les oeufs des poules nourries avec une alimentation céréalières riche en maïs et soja, ont un jaune qui possède trop d’oméga 6 par rapport aux Oméga 3.
A l’inverse, si les poules ont eu accès à de l’herbe ou que l’on retrouve des graines de lin ou de lupin dans leur alimentation, leur jaune sera riche en Oméga 3. Il faut savoir que 60% des acides gras de l’herbe appartiennent aux Omega 3, voilà pourquoi il est important que les poules puissent se promener librement en plein air.

Dans ce blog, dans l’article sur l’univers des lipides (clic), il est expliqué l’ensemble des avantages d’une alimentation riche en oméga 3 pour équilibrer le ratio Oméga 6/ Oméga 3 : diminution de l’inflammation (notamment celle des vaisseaux sanguins) et réduction des triglycérides sanguins (5 oeufs de bonne qualité consommés pendant 3 semaines réduit le taux de triglycérides de 16 à 18%). Bien choisis, les oeufs ne sont donc pas dommageable pour le système cardio-vasculaire.
Il existe même le label « Bleu-Blanc-Coeur« , qui consiste à donner aux poules, en plus des céréales, des aliments riches en Oméga 3, ce qui rend le rapport Oméga 6 / Oméga 3 de ces oeufs, excellent. C’est pourquoi il est important de vérifier le code inscrit sur la coquille de l’oeuf avant de les acheter. Ce code est précédé de la mention: FR

  • Code 0: agriculture biologique(oeuf bio de poules élevées en plein air)
  • Code 1: oeuf de poules élevées en plein air(4m2 par poule)
  • Code 2: oeuf de poules élevées au sol en hangar(Code 3: oeuf de poules élevées en cage (4 à 5 poules par cage, ce qui représente environ la taille d’une feuille A4 par poule)
    Vous pensez ne jamais consommer les numéro 3? Il s’agit pourtant bien de ceux-là, en général, dans les plats cuisinés, biscuits, gâteaux ou pâtes aux oeufs frais, lorsque ces produits ne sont pas bio.

Même issus de poules élevées en plein air, les oeufs restent très abordables, il est donc préférable de les choisir d’excellente qualité. Attention, il est important de ne pas tomber dans le piège des beaux emballages montrant des paysages de nature, des oeufs en vrac dans des paniers de paille, des mentions « extra-frais » ou « de chez nous », ou encore des oeufs joliment présentés sur les étals des marchés. Tout ceci ne renseigne en rien la vie des poules. La seule solution est de se fier au code sur la coquille.

Et le cholestérol alors ?
Le jaune d’oeuf cru est l’aliment, qui, après la cervelle, contient le plus de cette substance vitale fabriquée par le foie et indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Le cholestérol est :

  • le précurseur de nombreuses hormones
  • le précurseur de la vitamine D.
  • Il est indispensable à l’absorption des graisses alimentaires
  • il permet la formation de la bile.

Quand les apports en cholestérol alimentaire sont trop faibles, la production interne augmente et inversement. Il y a donc normalement une auto régulation du cholestérol sanguin.
Certains 
facteurs sont donc probablement plus liés à l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires que la consommation de jaune d’oeuf : tabagisme, manque d’activité physique, tour de taille élevé et l’hypertension artérielle.

Une étude a même montré qu’une consommation de 2 oeufs de bonne qualité par jour pendant 6 semaines a augmenté de 10% les taux de HDL (appelé : bon cholestérol) qui est relié à un risque plus faible de maladies cardio-vasculaires.

En réalité, il est possible que ce soit la manière de consommer les oeufs qui a erroné les seules études américaines dans le passé, sans compter les autres habitudes alimentaires associées, ainsi que le mode d’élevage des poules aux USA

Pourquoi il est recommandé de manger des oeufs?
Les seules personnes qui doivent limiter la consommation d’oeuf, sont celles qui sont atteintes d’une maladie génétique appelée hypercholestérolémie familiale ou porteuses du gêne APOE4. Pour toutes les autres personnes, il n’y a que des avantages à consommer des oeufs :

  • Tous les acides aminés essentiels sont présents dans les bonnes proportions (l’Organisation Mondiale de la Santé, considère que l’oeuf est une source de protéines référence pour l’enfant)
  • L’utilisation réelle des protéines de l’oeuf par l’organisme est meilleure que celle de la viande de boeuf ou du lait de vache
  • Présence de Choline: bonne pour la mémoire et le foie (en empêchant le dépôt du cholestérol dans les artères) et facilite l’utilisation des graisses pour fournir de l’énergie.
  • Présence de Caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine): rôle protecteur contre les maladies ophtalmiques comme la cataracte et la DMLA
  • Présence de vitamines: A, D, E, K, et celles du groupe B (B2, B5, B8, B9, B12)
  • Présence de Fer, Zinc, Sélénium

Quand et comment manger les oeufs ?
Il est tout à fait possible d’incorporer chaque jour les oeufs dans l’alimentation, dès le petit déjeuner. Ils peuvent être cuisinés à la coque, brouillés, durs, en omelette, en frittata au four mais il faut éviter de les frire avec du bacon.
Toutefois, consommé cru, le blanc est très peu digeste et seulement la moitié de ses protéines seront absorbées par l’organisme. Pour profiter pleinement de la totalité des acides aminés, il faut que le blanc coagule et qu’il donc cuit ou monté en neige.

 

Article réalisé à partir de plusieurs articles de Thierry Souccar et Angélique Houlbert.