Bouillon cube : légumes, volaille ou viande

C’est LA recette qui, il y a 2 ans, m’avait fait acheter le Thermomix ! Oui cela peut paraître une dépense énorme pour ça, mais c’est plutôt l’idée du 100% fait-maison, sans sucres, sans conservateurs ni additifs qui m’avait séduite.
Quand on analyse la liste des ingrédients des petits cubes du commerce, même bio, les faire maison prend tout son sens. Cette analyse est d’ailleurs consultable en cliquant ici.

Et cerise sur le gâteau avec cette recette : cela permet d’avoir des bouillons cubes réalisés avec des légumes de saison. Leur goût est donc différent tout au longue l’année.
On obtient des cubes plein de saveurs qui donnent un parfum incomparable aux plats. Plus on met des champignons, plus le goût sera prononcé.

Dans la recette originale Cookidoo pour Thermomix, la quantité de sel est énorme car celui-ci sert de conservateur pour pouvoir garder la pâte obtenue plusieurs mois au frigo. Je préfère diminuer considérablement la quantité de sel et garder les cubes au congélateur. Le plus simple est d’utiliser des bacs à glaçons. 1 cube équivaut alors à 1 glaçon et sert à réaliser un bouillon de 500 ml environ.

Bouillon cube aux légumes :

Dans une grande sauteuse : 1 cuillère à soupe d’huile d’olive + 650g de légumes coupés en brunoise (céleri, carottes, champignons de Paris, courgettes, courge, poireaux …) + 100g de tomates fraiches coupées en morceaux (ou concassées en conserve si ce n’est pas la saison) + 100g d’oignons émincés + 1 gousse d’ail écrasée.
Faire revenir.

+ 1 cuillère à soupe de sel + Poivre + 30g de vin blanc sec + eau à hauteur des légumes + 1 feuille de laurier déshydraté  + 6 brins d’herbes aromatiques fraiches ou congelées hachées (basilic, sauge, romarin, thym …) + 4 brins de persil frais ou congelés hachés.
Laisser mijoter 30 minutes à feu doux.

Laisser refroidir puis mixer le tout au blender.

Remplir des bacs à glaçons et placer au congélateur.

Au Thermomix :
650g de légumes (céleri,  carottes, champignons de Paris, courgettes, courge, poireaux …) + 100g de tomates fraiches coupées en morceaux (ou concassées en conserve si ce n’est pas la saison) + 100g d’oignons + 1 gousse d’ail + 1 feuille de laurier déshydraté  + 6 brins d’herbes aromatiques fraiches  ou congelées (basilic, sauge, romarin, thym …) + 4 brins de persil frais ou congelés.
10 Sec / Vit 7 en s’aidant de la spatule

+ 1 cuillère à soupe de sel + Poivre + 30g de vin blanc sec + 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
30 Min / Varoma / vit 2 en remplaçant le gobelet doseur par le panier cuisson sur le  couvercle du bol.
Remettre le gobelet doseur  et mixer 1 minute en démarrant vitesse 4 et jusqu’à vitesse 7.

Laisser refroidir puis remplir des bacs à glaçons et placer au congélateur.

 

Bouillon cube à la volaille :

Dans un mixeur: 300g de viande de poulet sans peau, désossée et sans nerfs. Bien mixer.

Dans une grande sauteuse : 1 cuillère à soupe d’huile d’olive + 200g de légumes coupés en brunoise (céleri,  carottes, champignons de Paris, courgettes, tomates, courge, poireaux, oignons, ail …).
Faire revenir.Dans le bol

+ 1 cuillère à soupe de sel + Poivre + 100g de vin blanc sec + eau à hauteur des légumes + 1 feuille de laurier déshydraté  + 4 brins d’herbes aromatiques fraiches ou congelées hachées (persil, basilic, sauge, romarin, thym …) + 1 clou de girofle + 5 graines de coriandre.
Laisser mijoter 25 minutes à feu doux.

Laisser refroidir puis mixer le tout au blender.

Remplir des bacs à glaçons et placer au congélateur.

Au Thermomix :
Dans le bol : 300g de viande de poulet sans peau, désossée et sans nerfs. 5 Sec / Vit 7. Réserver.

Dans le bol : 200g de légumes (céleri, carottes, champignons de Paris, courgettes, tomates, courge, poireaux, oignons, ail …)+ 4 brins d’herbes aromatiques fraiches ou congelées (persil, basilic, sauge, romarin, thym …).
10 Sec / Vit 5 en s’aidant de la spatule

+ 1 cuillère à soupe de sel + Poivre + 100 g de vin blanc sec + 1 cuillère à soupe d’huile d’olive  + 1 feuille de laurier déshydraté + 1 clou de girofle + 5 graines de coriandre + poulet haché.
25 Min / Varoma / vit 2 en remplaçant le gobelet doseur par le panier cuisson sur le  couvercle du bol.
Remettre le gobelet doseur  et mixer 1 minute en démarrant vitesse 4 et jusqu’à vitesse 7.

Laisser refroidir puis remplir des bacs à glaçons et placer au congélateur.

 

Bouillon cube de viande :

Dans un mixeur: 300g de viande dénervée et coupée en morceaux. Bien mixer.

Dans une grande sauteuse : 1 cuillère à soupe d’huile d’olive + 300g de légumes de saison coupés en brunoise (céleri,  carottes, champignons de Paris, courgettes, tomates, courge, poireaux, oignons, …) + 1 gousse d’ail écrasée.
Faire revenir.Dans le bol

+ 1 cuillère à soupe de sel + Poivre + 30g de vin rouge + eau à hauteur des légumes + 1 feuille de laurier déshydraté  + 4 brins d’herbes aromatiques fraiches ou congelées hachées (persil, basilic, sauge, romarin, thym …) + 1 clou de girofle + viande hachée.
Laisser mijoter 20 minutes à feu doux.

Laisser refroidir puis mixer le tout au blender.

Remplir des bacs à glaçons et placer au congélateur.

Au Thermomix :
Dans le bol : 300g de viande dénervée et coupée en morceaux. 10 Sec / Vit 7. Réserver.

+ 300g de légumes (céleri, carottes, champignons de Paris, courgettes, tomates, courge, poireaux, oignons,…) + 1 gousse d’ail + 4 brins d’herbes aromatiques fraiches ou congelées (persil, basilic, sauge, romarin, thym …).
10 Sec / Vit 5 en s’aidant de la spatule

+ 1 cuillère à soupe de sel + Poivre + 30 g de vin blanc sec + 1 cuillère à soupe d’huile d’olive + 1 feuille de laurier déshydraté + 1 clou de girofle.
20 Min / Varoma / vit 2 en remplaçant le gobelet doseur par le panier cuisson sur le  couvercle du bol.
Remettre le gobelet doseur  et mixer 1 minute en démarrant vitesse 4 et jusqu’à vitesse 7.

Laisser refroidir puis remplir des bacs à glaçons et placer au congélateur.

 

 




Des petits cubes pas très recommandables

 

 

Qui peut se vanter de jamais n’avoir eu recours à ces petits cubes de bouillon de légumes, de volaille, de boeuf … ?

 

 

Il faut l’avouer, ils sont bien pratiques, depuis 140 ans, pour réhausser le goût ou aromatiser tout type de plat. Mais savons-nous vraiment ce qu’ils contiennent? Ce sont des concentrés de produits industriels non recommandables et en quantité élevée. Voyons ceci de plus près, en prenant l’exemple du bouillon KUB de volaille… bien que ce ne soit pas facile car il n’est noté nulle part la quantité de chaque ingrédients.

  • Du sel, beaucoup de sel (1er ingrédient de la liste soit 45 à 65%)
  • Des exhausteurs de goût: glutamate (E621), guanylate (E627), inosinate (E631)….  Le glutamate est accusé d’être toxique pour les neurones, d’amplifier les maux de tête et de causer de nombreux troubles. Ces exhausteurs de goût sont à bannir!
  • De l’huile de palme. Le problème de cette huile n’est pas tant des problèmes de santé mais surtout de gros soucis écologiques créant des déforestations.
  • Vient ensuite le Sucre (amidon, sucre, sirop de glucose, sucre caramélisé). Là encore, beaucoup de sucres sous plein de formes différentes mais le sirop de glucose, à l’indice glycémique de 100, est accusé de causer des désordres métaboliques.
  • Un bon panel d’allergènes: oeuf, lait, blé, qui se retrouveront du coup dans vos préparations.
  • Et enfin, un petit peu de volaille (3%), un tout petit peu d’extrait de poulet (1%) et 2% de graisse de poulet… Et encore moins de légumes…

Ne nous en prenons pas au bouillon KUB Maggi, il en est de même pour toutes les marques(Knorr…), dans lesquelles on peut trouver aussi du soja, du gluten, de la moutarde, de la maltodextrine, des E621 à E635, des colorants, des arômes artificiels…. 

 

Qu’en est-il du bio?

En appellation bio, les exhausteurs de goût, les arômes et colorants artificiels sont interdits mais on retrouve quand même, (dans les bouillons en cube de Cuisine Ibo, par exemple), le sel, le sirop de glucose, l’amidon de maïs, l’huile de palme, le sucrette canne, le sucre caramélisé… Il en est de même chez Rapunzel.
Cependant, les ingrédients nobles, légumes, volaille, viande frôlent les 12% contre moins de 0,1 à 5 % dans les marques non biologiques.
Il est nécessaire de faire attention aussi à l’extrait de levure que l’on peut trouver dans certaines listes d’ingrédients, qui contient un soupçon de glutamate. 


La solution? Le faire maison
(recette ici), conditionné dans des bacs à glaçons au congélateur.
Ou simplement rajouter des épices et des aromates.




Chou-fleur rôti aux épices

Quand on pose ce chou-fleur sur la table, on peut croire à une oeuvre d’art qui ne donne presque pas envie de le découper. Mais la  curiosité anime rapidement les papilles et tout le monde se met à vouloir gouter cette façon originale de préparer le chou-fleur.

Cette recette demande très peu de préparation (5 minutes grand max). Il suffit de badigeonner le chou-fleur avec de l’huile d’olive et les épices de votre choix (ici curry et paprika) et de l’installer confortablement dans une cocotte avant de l’oublier dans le four pendant 45 minutes. C’est long certes mais vous avez pendant ce temps la possibilité de vaquer à d’autres occupations ou encore de vous reposer. 

J’avais trouvé cette recette, il y a quelques temps, par hasard sur le site « comment j’ai changé de vie« . J’ai voulu vous partager cette trouvaille car le chou-fleurent un accompagnement parfait toute l’année et aux atouts Santé fantastiques.

Laver 1 petit chou-fleur, ôter les feuilles et le trognon. Entailler le centre du chou fleur afin qu’il cuise plus facilement et de façon homogène.
Dans un petit bol mélanger 1 cuillère à soupe d’huile d’olive + 2 cuillères à soupe d’eau + 2 cuillères à soupe d’épices de votre choix + Sel + Poivre. (facultatif : ail coupé en petits morceaux).
Mettre le chou fleur dans une cocotte passant au four. A l’aide d’un pinceau badigeonner du mélange préparé.
Verser un verre d’eau dans la cocotte.
Enfourner cocotte fermée pour 45 minutes à 180 degrés. Si le chou-fleur est gros, il est probable que le temps de cuisson soit supérieur.



Galettes de sarrasin

Février et sa Chandeleur nous déculpabilisent de manger de crêpes. Mais je vous propose ici, une recette 100 % farine de sarrasin (blé noir) à l’identique des galettes bretonnes qui ne demande qu’ à être réalisée toute l’année pour le plaisir des petits et des grands. 

Ne vous y trompez pas, son nom de blé noir est trompeur, pourtant cette céréale est bien sans gluten. Mais ce n’est pas son seul avantage. Son indice glycémique étant bas (40), les galettes « salées » sont belles et bien ig bas. Pensez-y  aussi lorsque vous allez au restaurant, choisir une crêperie bretonne peut être une bonne alternative !

Non seulement sans gluten, ces galettes sont aussi sans lactose et végan car leurs seuls ingrédients sont de la farine, de l’eau et du sel.

Le gros avantage de ces galettes repose aussi sur le fait que chaque membre de la famille pourra choisir ce qu’il met dedans, cela évitera les « moi j’aime pas ». Grâce à un « repas galette », on respecte les goûts de chacun mais aussi les tolérances : il suffit de choisir des garnitures sans gluten, sans lactose ou encore végan selon les souhaits.
On connait tous la jambon-fromage ou la complète : jambon-fromage-oeuf, mais n’hésitez pas à créer à l’infini : saumon fumé – crème fraîche – ciboulette, chèvre – miel d’acacia …

Ces galettes se trouvent aux rayon frais de tous les supermarchés bio, selon les marques sans autres ingrédients, ni additifs divers. Le seul avantage de les faire-maison, mise à part le plaisir de cuisiner, est de réduire nettement le coût. Mais sachez qu’occasionnellement en dépannage vous en trouverez de très bien au supermarché bio près de chez vous. 
Ne pensez pas réaliser cette pâte au dernier moment car pour qu’elle soit facile à étaler, il faut qu’elle ait reposée au frigo au moins 1 heure. Personnellement, je la prépare le soir pour le lendemain.

Dans un soucis d’équilibre nutritionnel, il conviendra d’accompagner votre galette d’une bonne salade verte et plus s’il n’y a aucun légumes dans la crêpe. Pensez aux bols de crudités ou selon les saisons aux légumes d’accompagnements.

N’oubliez pas qu’une assiette équilibrée au déjeuner c’est : 50 % légumes – 25% protéines – 25% (facultatif) de féculents + matières grasses et un fruit pour finir. 

J’ai pris cette recette  dans  le nouveau livre de Yummix, Simplet & Healthy. J’ai divisé les proportions afin d’avoir de la pâte pour réaliser 6 belles galettes.

Dans un blender, mixer 250g de farine de sarrasin + 1 cuillère à café de gros sel gris de mer + 450g d’eau (si possible en bouteille), jusqu’à obtenir une pâte très lisse. Au Thermomix : 20 Sec / Vit 5, puis racler les parois et lancer encore 10 Sec / Vit 5.

Laisser au frigo au moins 1 heure.

Faire des galettes dans une poêle très chaude et enduite d’huile d’olive entre chaque galette.

 

N’hésitez pas à laisser en commentaire vos garnitures de galettes préférées !




Miel d’écureuil

Je dois vous avouer que j’adore le nom de cette recette. Dès que je l’ai vu sur le site de Healthy julia, je me suis empressée de la réaliser car j’adore le miel, j’adore les noisettes alors les deux en même temps …. Et ça tombait très bien car c’était la veille de la Chandeleur…. la garniture parfaite pour des crêpes à indice glycémique bas.

Le miel est un véritable trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.

Et les noisettes, quand à elles, comme tous les oléagineux sont des calories pleines bénéfiques qui regorgent de bienfaits pour la santé.Vous pouvez retrouver l’article sur les oléagineux en cliquant ici.

Alors allions miel et noisettes pour créer le miel de l’écureuil et se régaler sur des crêpes ou sur du pain ou encore pour sucrer les thés ou tisanes.
Bien évidement, ne perdons pas de vue que cela reste un produit sucré qui doit être consommé très faiblement afin de ne pas créer une appétence pour le goût sucré. 

Le pot de miel d’écureuil obtenu se garde union mois température ambiante.

Préchauffer le four à 180°

Déposer sur la plaque du four, 125g de noisettes entières décortiquées. Faites les brunir 7 minutes environ ( surveillez  bien).
Dès la sortie du four les déposer sur un torchon (qui ne craint rien) et les frotter entre elles pour retirer un maximum de petite peau.

Mettre l’ensemble des noisettes dans un blender et mixer jusqu’à la consistance de poudre de que vous souhaitez. Plus vous mixez, plus la texture sera fine et plus le miel sera lisse. Au Thermomix : 10 Sec / Vit 6 puis 5 Sec / Vit 8 en raclant les bords entre les 2.

Ajouter dans le bol mixeur avec 180g de miel d’acacia et mixer pour bien lier la poudre de noisettes au  miel. Au Thermomix : 10 Sec / Vit 3,5.

 




Les céréales sous toutes leurs formes

 Top …. Je suis une plante qu’on cultive pour ses grains. Je suis composée de glucides complexes sous forme d’amidon, de protéines de différents groupes suivant qui je suis, comme par exemple, le groupe Gluten), d’eau, de glucides simples, de fibres (surtout si je suis complète) et de minéraux. Les taux de tous mes composants varie en fonction de mon nom, ce qui fait varier mon indice glycémique. Plus je contient d’amidon, plus mon indice glycémique est élevéOn me consomme moulu (en farine), ou en grains entiers.
Je suis … Je suis … LA CÉRÉALE !!!

Top …. Je suis un constituant indispensable des aliments de la plupart des peuples du monde. On ne me consomme jamais tel quel. Je suis toujours transformé en pains, en pâtes, en crêpes ou encore en pâtisseries. Je suis une poudre obtenue en broyant des céréales ou des graines. De ce fait j’ai de nombreux noms, peut prendre des couleurs différentes et je peux donner des gouts différents dans les réalisations. J’existe sous 2 formes: avec ou sans gluten. Il arrive qu’on m’appelle même Gruau lorsque je suis encore plus riche en protéines et donc en gluten. Cela me donne des pouvoirs de moelleux et de gonflant. On entend souvent après mon nom, la lettre « T » suivi d’un chiffre. Il s’agit de l’abréviation de Type. Cela correspond à mon degré de raffinage: plus le chiffre qui le suit est petit, plus la farine a été raffinée, moins le pain que je fabriquerai sera riche en minéraux.
Ainsi, si je me nomme T45 je suis raffinée ou « blanche » et cela signifie que je contiens 0,45g de minéraux totaux pour 100g. Je ne contient quasiment pas d’écorce, et donc peu de fibres, mais beaucoup de glucides. Je serais très blanche, fine et facile à travailler.
Au contraire, si je suis T110, je suis dite « demi ou semi complète« , je contient des fibres, des minéraux (1,10g pour 100g), et peu de glucides mais je suis plus difficile à travailler.
Je suis dite « intégrale » quand je conserve toute mon écorce et je m’appelle alors T170 (1,7g de minéraux pour 100g).
Il existe aussi la farine complète T150 et la farine dite bise ou campagne T80.
Plus mon chiffre est haut, mieux c’est pour l’organisme mais dans ce cas il vaut mieux me choisir bio car le cas contraire, je risque d’être riche en pesticides
. Mon indice glycémique varie énormément de 15 à 95 en fonction de mon nom et de la façon dont je suis raffinée. Quand je porte le nom de « Lupin », je ne contient presque pas d’amidon, par conséquence mon IG est de 15. En revanche, quand je m’appelle « Blé », mon taux d’amidon étant de 70% environ, mon IG peut grimper jusqu’à 85. Ajouté à ceci, plus je suis raffinée, plus je deviens blanche et plus mon ig est élevé. De ce fait, je suis responsable des indices glycémiques des produits finis dont je suis le composant.
Je suis … Je suis …. LA FARINE !!!!

Top … Je ne suis pas du grain moulu comme la farine. Je suis obtenue à partir de l’amidon présent dans le végétal ce qui me donne un indice glycémique extrêmement élevé. Je ne contient pas de gluten. Je suis très utilisée pour lier les sauces ou les crèmes. Je rends les gâteaux plus moelleux que ceux réalisés avec de la farine. On me connait souvent à base de maïs ou de pomme de terre mais je peux aussi porter le nom d’arrow-root si je suis une poudre très fine obtenue à partir du rhizome d’une plante tropicale, la maranta arundinacea.
Je suis …. Je suis … LA FÉCULE !!!

Top… Je suis obtenu grâce aux grains entiers nettoyés, cuits à la vapeur puis concassés mécaniquement par une floconneuse. Ensuite je suis séché pour être prêt à la consommation. Ayant été fabriqué avec le grain entier, il est préférable de me consommer issu de l’agriculture biologique, car les pesticides peuvent se regrouper sur la couche externe du grain. Je suis la base du porridge traditionnel des anglo-saxons. Je peux également rentrer dans la préparation du muesli mais aussi être incorporé dans certains petits gâteaux.
Je suis … Je suis … LE FLOCON !!!

Top … Je suis l’enveloppe du grain. Je suis très riche en fibres mais très pauvre en minéraux et en glucides également. Je ralenti votre digestion, créé un effet de satiété. Cependant, vous ne devez pas me consommer à raison de plus de 2 à 3 cuillères à soupe / jour. Je peux même être interdit en cas de troubles intestinaux. J’ai un petit goût poudré discret, je suis un peu craquant, et je suis plutôt bienvenu dans certaines préparations: yaourt ou fromage blanc avec ou sans fruits, galettes style blinis sucrées ou salées, farces, gratins, crumble, brownies, soupes, pains … Je conserve toutes mes qualités à la cuisson et prend même un petit goût torréfié.
Je suis … Je suis … LE SON !!!

 

IG AVEC GLUTEN SANS GLUTEN
 Farine de Lupin 15 (très bas)  *
Son d’avoine ou de blé 15 (très bas) *
Farine de banane verte 15 (très bas) *
Farine d’Amande 20 (très bas) *
Farine de Noisette 20 (très bas) *
Farine de Soja 25
*
Farine d’Orge mondée 30 *
Farine de lentilles 30 *
Farine de Coco 35 *
Farine de Souchet 35 *
Farine de Pois chiche 35 *
Farine de Sarrasin (blé noir) 40 *
Farine de Quinoa 40 *
Farine d’Amarante 40 *
Farine de Petit épeautre (engrain) T150 40 *
Farine de Seigle T130 et T170 40 à 50 *
Farine de Chanvre 45 *
Farine de Kamut intégrale 45 *
Farine de Farro intégrale 45 *
Farine d’ Épeautre T150 45 *
Farine de Teff 55 *
Farine de blé  T170 55 *
Farine de Chataigne 65 *
Farine de Blé  T80 ou T110 65 *
Farine de Maïs 70 *
Farine de Millet 70 *
Farine de Riz complète 75 *
Farine de blé blanche 85 *
Farine de Riz blanche 95 *
Fécule de Maïs, de pomme de terre
Arrow-root
95 *

Le blé est en grande majorité composé de fibres insolubles (à l’inverse de l’avoine, du seigle et de l’orge) si bien que cela ne va pas jouer sur l’IG. La densité nutritionnelle par contre sera elle beaucoup plus importante à mesure que le type (T) augmente (notamment en minéraux et vitamines du groupe B). Il est donc assez intéressant d’avoir recours à des farines dont le type est plus élevé, mais pour le blé, les T80 et les T110 sont de bons compromis car trop de fibres insolubles ont tendance à irriter les intestins à la longue.

Certes choisir des farines de blé plus complètes pour la confection du pain, des gâteaux ou encore des pâtes de blé complet est plus intéressant pour la santé puisque ces aliments sont plus riches en vitamines du groupe B, en oligo-éléments et en fibres (qui améliorent le transit intestinal). Mais par exemple, l’IG d’un pain de blé complet (fermenté à base de levure) restera élevé de par l’absence de fibres solubles et de levain. C’est la raison pour laquelle, un bon pain est un pain fermenté à base de levain et confectionné avec du blé complet mais aussi des farines apportant des fibres solubles.

L’épeautre (petit et grand) est de la famille des blés, il y a donc normalement plus de fibres insolubles que solubles. 

De plus, il faut limiter l’utilisation des farines de riz et fécules de maïs ou de pomme de terre dans le cadre d’une alimentation sans gluten car celles-ci ont des ig très élevées, ce qui transforme la préparation en bombe glucidique.

Les farines de blé anciens :
Il est intéressant d’utiliser les blés anciens car ils n’ont généralement pas subis toutes les manipulations génétiques de nos blés modernes (hybrides) depuis 1960. Ils sont mieux supportés au niveau intestinal. Le blé (moderne) est vraiment très génétiquement modifié : on est passé de 14 chromosomes du petit épeautre à 42 chromosomes pour les blés tendes (ceux qui servent à confectionner de la farine); Evidemment ceci a une incidence sur notre capacité à bien les supporter.