Asperges, sauce miel-moutarde

Durant le premier confinement de 2020 , Julien Sebbag nous a partagé généreusement chaque jour, sur son Instagram une recette. En pleine saison des asperges, je cherche toujours des recettes un peu originales. Celle- ci en est une !
A ce sujet, vous trouverez sur ce blog, en cliquant ici, la recette d’un condiment croquant pour accompagner les asperges. 

En fonction des quantités d’asperges, de fromage frais et/ou de magret, ces asperges peuvent être une petite entrée ou un véritable plat complet

Malgré l’apport de miel, cette recette estcompatible avec une alimentation à indice glycémique bas . Cependant, il vous faut bien choisir le miel.
Le miel est un véritable trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.

La recette originale ne mentionne pas de magret séché mais comme vous le savez, j’ai toujours dans le bac à légumes du réfrigérateur, bien enveloppé dans un torchon, du magret séché maison, dont vous trouverez la recette ici. Je me suis dit, que le magret séché accompagnerait très bien ce plat. Je vous conseille ce petit ajout !

Vous pouvez préparer à l’avance la cuisson des asperges et la sauce. Quelques minutes avant de passer à table, tiédir les asperges dans une poêle et dressez. 

Cuisson des asperges :
Commencer la cuisson des asperges (vertes ou blanches) à la vapeur (15 minutes) ou dans l’eau bouillante pour 5 minutes.

Continuer la cuisson à la poêle avec un peu de beurre ou huile pour une version sans produits laitiers.

Préparation de la sauce miel-moutarde :
Dan un bol : 1 jaune d’oeuf + 1 cuillère à café de moutarde. Bien mélanger et laisser poser 5 minutes.

En remuant, ajouter de l’huile petit à petit (olive ou colza ou un mixe des 2) huile petit a petit. La vinaigrette prend.

Ajouter quelques gouttes de jus de citron, puis de nouveau un peu d’huile, puis un peu de miel liquide.

Rectifier la consistance que vous voulez en ajoutant si besoin un peu d’huile.

Rectifier l’assaisonnement avec un peu de sel et de poivre, plus de citron ou plus de miel en fonction de vos goûts.

Dressage :

Poser les asperges dans un plat (ou à l’assiette).

Napper les asperges de sauce miel-moutarde.

Déposer dessus des billes (réalisées à l’aide de 2 petites cuillères) de fromages frais de chèvre et des lamelles de magret séché (accès à la recette en cliquant ici).

Parsemez de noisettes grossièrement concassées.

Décorer de feuilles de menthe.

 




Terrine de joues de boeuf

Confinement certes, mais un apéritif peut quand même être le bienvenu ! Il est essentiel d’avoir à l’esprit que l’apéritif peut être un moment convivial en famille ou entre amis si vous aviez choisi de vous confiner ensemble, ou via les plateformes de visioconférences. Il peut faire beaucoup de bien au moral. 

L’apéritif ne doit pas être toujours synonyme de catastrophe. Il suffit de dompter les pièges pour que l’équilibre nutritionnel reste correct. Un article entier est consacré à ce thème dans ce blog. Vous pouvez y accéder en cliquant ici.  Avec cette terrine de joues de boeuf, vous serez certains d’avoir sur la table basse du salon un apéritif sain. Cette recette est tirée du magazine Saveurs N° 261 de Février 2020.

Viande, carottes, poireaux, oignon et épices sont les seuls ingrédients de cette terrine. En privilégiant cette version « maison », vous vous épargnez les ajouts de produits dont on se passe volontiers tels que : sucres, amidons, gélifiants, épaississants, acide phosphorique et phosphates, conservateurs, antioxydants, acidifiants, correcteurs d’acidité, exhausteurs de goût, colorants…
De plus, vous savez quels morceaux de viande vous mettez dans votre terrine. Malheureusement sur les terrines industrielles, il faut de bonnes lunettes pour vérifier la qualité des morceaux ou les appellations.
Cette terrine est donc sans gluten et sans produits laitiers. Si vous aimez, vous pouvez l’accompagnement d’une vinaigrette aux herbes, aux cornichons hachés et aux oeufs durs moulinés

Vous pouvez la déguster dès le lendemain de sa fabrication. La réalisation ne nécessite aucune connaissance technique, il suffit de suivre la recette à la lettre. 

Dans une grande casserole : mettre 800g de joues de boeuf parées ficelez par 2. Couvrir d’eau froide. Laisser bouillir 5 minutes pour retirer les impuretés (le bouillon de cuisson ne sera pas trouble). Les égoutter et les rincez sous l’eau froide.

Dans cette même casserole mais nettoyée : remettre la viande et couvrir largement d’eau froide + 1 cuillère à café de sel + 1 cuillère à café de poivre en grains +  1 oignon jaune épluché non coupé piqué d’un clou de girofle + 1 bouquet garni. Porter à ébullition. Laisser cuire 30 minutes.

Au bout de 30 minutes, ajouter : 2 poireaux de taille moyenne bien nettoyés + 2 carottes de taille moyenne épluchées. Laissez cuire à feu doux 2h30 à couvert. Vérifier de temps en temps qu’il ne manque pas d’eau, sinon en rajouter.

Au bout de 2h30 : éteindre le feu. Sortir délicatement les poireaux et les carottes et laisser la viande refroidir dans la casserole. Ne pas jeter le bouillon.
Couper les poireaux de la longueur de la terrine.
Couper les carottes en dés.
Quand la viande est tiède, l’effilocher dans un plat + carottes coupées en dés + 150 ml du jus de cuisson + Sel + Poivre + Persil et/ou Ciboulette (en fonction des goûts). N’hésitez pas à gouter et à rectifier l’assaisonnement.

Recouvrir l’intérieur de la terrine (16 cm par 8 cm environ) de papier cuisson.
Répartir au fond de la terrine la moitié du mélange viande-carottes.
Déposer dessus les poireaux.
Recouvrir les poireaux du reste de viande – carottes.
Tasser bien avec le dos d’une cuillère à soupe. Ma terrine possède une « presse », je l’utilise aussi.
Fermer la terrine et la mettre au réfrigérateur pour 8h minimum.

Si vous aimez, vous pouvez l’accompagnement d’une vinaigrette aux herbes, aux cornichons hachés et aux oeufs durs moulinés

 




Curry de grosses gambas

D’une simplicité absolue, ce curry de gambas est également très rapide. Il nécessite peu de préparation et peu d’ingrédients, mais il va ravir la famille et les amis.

La recette originale se trouve dans le livre noir de Jean-François Mallet, mais j’ai modifié la quantité des ingrédients. De plus, la recette de JF Mallet, est faite avec du curry traditionnel. Je la trouve bien meilleure avec des épices cajun.

Le curry est un mélange d’épices, en général curcuma + cumin, cardamome, différents poivres, et de la coriandre.
Les épices cajun sont un mélange de cumin, paprika, origan, ail et thym séché, piment oiseau, sel et poivre noir.
L’association curry cajun se marie à merveille dans ce plat.

Il faut compter environ 3 grosses gambas par personnes, les quantités sont données ici pour 4 adultes.

Préchauffer le four à 180°C.

Décortiquer les gambas en laissant la tête et la queue et les poser dans un plat allant au four.

Dans un saladier, mélanger 3 cuillère à soupe d’huile d’olive + 400cl de lait de coco + 5 cuillère à soupe de curry, du sel et du poivre et une 20aine de feuilles de basilic.

Verser la sauce sur les gambas et enfourner 20 minutes.

Le riz rouge long complet de Camargue accompagne très bien ce plat, et possède un indice glycémique correct.




Poulet piccata, citron et câpres

Si vous suivez mes recommandations de Meal Plan (accès à l’article en cliquant ici), il est fort probable que la volaille soit bien présente dans votre semaine.
Si vous tournez un peu en rond dans les recettes, celle-ci est pour vous. Elle a été publiée très récemment sur le blog de cerise sur le maillot. Je l’ai aussitôt réalisée car elle m’a attirée immédiatement. Le résultat est fantastique et d’une rapidité d’exécution incroyable! C’est la recette idéale pour les journées chaudes actuellement car le citron apporte fraicheur et légèreté.

On a l’impression d’une petite sauce crémeuse par réduction du vin blanc, des résidus de farine du poulet et du citron mais ce n’est qu’illusion car cette recette est sans produits laitiers.

J’ai du modifier la recette originale d’un détail seulement. Il est nécessaire d’envelopper les morceaux de poulet dans de la farine, choisissez alors une farine à indice glycémique bas comme l’orge mondée qui en plus n’apporte pas de goût supplémentaire. Il est tout à fait possible de choisir une autre farine à ig bas et sans gluten par exemple si besoin.

N’oubliez pas un accompagnement généreux en légumes : au moins 2 familles de légumes pour avoir des couleurs différentes.

A vos fourneaux sans plus attendre !

Comptez 1 blanc de poulet par personne. La recette est donnée pour 4 personnes.

Couper 4 filets de poulet dans l’épaisseur pour obtenir 8 fines escalopes. Les fariner avec une farine à ig bas (l’orge mondé est parfaite) sur les 2 faces. J’ai choisi l’orge mondé mais attention elle contient du gluten.
Dans une grande poêle : huile pour la cuisson (coco ou olive) +  poulet. Cuire environ 2 minutes (1 minute chaque face).  Les retirer et réserver quand les escalopes sont dorées. 
Assaisonner de sel et de poivre.
Dans la même poêle mais vide : huile pour la cuisson (coco ou olive) + ail émincé. Faire revenir 30 secondes à feu moyen.
Ajouter : 150 ml de vin blanc. Laisser évaporer 1 minute.
Ajouter:  6 cuillères à café de câpres au vinaigre égouttés  + jus d’1/2 citron + 100 ml d’eau. Mélanger en grattant un peu les sucs avec la spatule en bois.
Remettre les escalopes de poulet dans la poêle, déposer les tranches d’1/2 citron par dessus.
Couvrir et laisser mijoter 15 minutes à feu doux.
Parsemer de persil ciselé avant de servir.



Boeuf façon Chili Con Carne

Je ne peux pas appeler cette recette Chili Con Carne car on est très loin de l’authentique que sait si bien faire mon amie Valérie. Mais pour un plat rapide, un midi de la semaine, il est parfait. J’ai piqué cette recette dans la plateforme Thermomix Cookomix. On y retrouve quand même les bonnes odeurs des épices chili, le boeuf, la tomate et les haricots rouges.
J’ai cependant supprimer les grains de maïs qui sont, je trouve, compliqués à gérer en ig bas. Je n’ai pas non plus mis de poivrons car ce n’est pas la saison en ce moment (mais je tenterai à nouveau avec le moment venu). J’ai diminué nettement la quantité de haricots rouges pour avoir une recette certes à indice glycérique bas, mais qui correspond aussi à l‘assiette équilibrée du quotidien : 1/4 de protéines, 1/4 maxi de féculents et enfin, pour avoir dans la moitié de l’assiette les légumes, je l’ai servi avec une bonne salade verte, de l’avocat, des pousses de bambou et quelques tomates séchées.

Naturellement sans protéines de lait, sans gluten et extrêmement facile à réaliser, je vous conseille de l’essayer sans tarder ! Le seul bémol est d’être bien équipé en épices.

Compter 1 steak haché de 100g par personne (je choisis toujours du 5% de matières grasses pour être certaine d’avoir surtout du muscle). La recette est donné pour 4 personnes.

Dans une sauteuse : huile d’olive + 1 oignon (de préférence rouge) émincé + 1 gousse d’ail écrasée. Faire revenir quelques minutes à feu doux.

+ 400g de boeuf haché. Bien remuer et laisser cuire quelques minutes.

+ 1 cuillère à café de mélange d’épices Chili en poudre + 2 cuillères à café de cumin + 1 pincée d’origan + Sel + Poivre  + 200g de tomates concassées en conserve + 150g d‘eau + 1 bouillon cube de légumes ou boeuf (mais de préférence : recette ici) + 1/2 poivron jaune coupé en morceau (si c’est la saison, sinon on s’en passe). Laisser mijoter 15 minutes environ.

+ 150g d’haricots rouges égouttés. Laisser à nouveau cuire à feu doux en remuant délicatement de temps en temps. 

Au thermomix:

Dans le bol :1 oignon (de préférence rouge) émincé + 1 gousse d’ail écrasée. 4 Sec / Vit et racler les parois.

+ 25g d’huile d’olive. 3 Min / 100° / sens Inverse / Vit 2.

+ 400g de boeuf haché. 3 Min / 100° / sens Inverse / Spatule.

+ 1 cuillère à café de mélange d’épices Chili en poudre + 2 cuillères à café de cumin + 1 pincée d’origan + Sel + Poivre  + 200g de tomates concassées en conserve + 150g d‘eau + 1 bouillon cube de légumes ou boeuf (mais de préférence : recette ici) + 1/2 poivron jaune coupé en morceau (si c’est la saison, sinon on s’en passe). 15 Min / Varoma / Sens Inverse / Spatule, avec le panier cuisson sur le couvercle à la place du gobelet.

+ 150g d’haricots rouges égouttés. Laisser à nouveau cuire à feu doux en remuant délicatement de temps en temps. 10 Min / Varoma / Sens Inverse / Spatule, avec le panier cuisson sur le couvercle à la place du gobelet.




Pâté de canard, épinards et pistaches

Si comme moi vous êtes fan des piques-niques et des apéritifs dinatoires ce pâté est pour vous. Ce n’est pas la recette la plus rapide du blog puisque cela nécessite 2 heures de cuisson, 1 heure de repos et 1 nuit au réfrigérateur. Ne vous y prenez pas au dernier moment, autrement le pâté ne sera pas prêt pour le pique-nique. En revanche il est possible de le faire 2/3 jours avant si c’est possible pour vous et de le laisser au réfrigérateur en attendant. 

J’allais écrire qu’aucun geste technique n’est nécessaire pour réaliser ce pâté que l’on croirait fait par un professionnel, mais c’était sans me rappeler la galère que cela a été pour désosser les cuisses de canard. Je ne sais pas si mes couteaux n’étaient pas les bons ou s’il y a un geste technique particulier que j’ignore mais ça n’a pas été simple. La solution est peut-être de demander au boucher de le faire mais dans ce cas, dites lui bien de vous conserver aussi les 4 morceaux de peau car ils sont utilisés dans la recette. En tout cas mis à part cela, la recette, que l’on trouve en version originale dans le magazine Saveurs hors-série N°42, est hyper simple à réaliser. Il suffit juste d’un bon robot.

Même s’il est quand même pas mal salé (si vous suivez un modèle alimentaire sans sel, ce n’est pas la terrine qui vous convient), je pense que l’on peut classer ce pâté de plutôt sain. De bonnes protéines animales, des herbes et épinards et des pistaches. Je n’ai pas essayé de remplacer la crème liquide de vache par une crème végétale mais à mon avis c’est tout à fait possible. En revanche, il est naturellement sans gluten, reste à savoir quel pain vous allez choisir pour l’accompagner. Avec un pain de seigle un peu grillé, quelques cornichons, une salade verte et des crudités, c’est juste un régal !
Ou bien pour un apéritif dinatoire, il peut être coupé en petits cubes que l’on pique avec des cure-dents en bois. C’est sur, personne ne croira que c’est vous qui l’avez fait!
Et s’il en reste e lendemain, il peut être votre source de protéines dans l’assiette complète du déjeuner ou au petit déjeuner pour ceux qui sont passés au petit-déjeuner protéiné!

Préchauffer le four à 180°.

Faire bouillir à la casserole ou dans une bouilloire, plus ou moins 1,5 litres d’eau. Verser l’eau chaude dans un plat à gratin. L’eau doit arriver aux 2/3 du plat. Placer le plat dans le four (c’est un bain-marie).

Désosser 4 cuisses de canard et mettre de côté les morceaux de peau (ne pas les jeter, ils sont nécessaire à la recette).

Dans un robot : Chair des cuisses de canard + peau de 2 cuisses. Bien mixer.
+25 cl de crème liquide + 3 oeufs + 2 cuillères à café rases de sel + 1 cuillère à café rase de poivre. Bien mixer, jusqu’à obtenir une farce fine et lisse. Réserver dans un grand saladier.

Dans le saladier contenant la farce, ajouter : 200g de pistaches salées légèrement concassées + 1 botte de coriandre fraiche hachée + 1/2 botte de persil frais hachée + 100g de pousses d’épinards hachées. Bien mélanger.

Au fond d’une terrine, placer un morceau de peau de canard. Verser la farce. Poser sur le dessus le dernier morceau de peau restant, en tassant légèrement.

Poser dans terrine dans le plat à gratin rempli d’eau se trouvant dans le four et laisser cuire 2 heures à 160°.

Laisser refroidir 1 heure à température ambiante.
Placer le pâté au réfrigérateur pour une nuit avant de pouvoir le déguster.




Verrines Oméga 3

Cette verrine pourtant toute simple, sans aucune préparation, peut apporter énormément de bons gras, d’où son titre !

Des bons gras ? Oui oui ! Des bons gras ! IL faut arrêter de voir les graisses comme l’ennemi public N°1 ! Et dans les bons gras, on retrouve les Oméga 3 de la famille des acides gras polyinsaturés. 
Les Oméga 3  ont de nombreux avantages pour la Santé car ils ne sont pas juste stockés et utilisés pour produire de l’énergie, ils ont un rôle important dans de nombreux processus: la santé cardiaque, la fonction cérébrale et l’inflammation.
Il en existe 11 différents mais 3 sont très importants:

  • ALA (acide alpha linolénique), chef de file de la famille des Oméga 3, provient des végétaux. Il doit être apporté par l’alimentation car n’est pas synthétisé par l’organisme.
    Le problème est qu’avant d’être utilisé par l’organisme, l’ALA doit être converti en EPA ou DHA. Seulement, seul un faible pourcentage d’ALA est converti en acides gras oméga 3 à longues chaines. Cette conversion dépend du statut en d’autres nutriments (Vitamines B6 et B8, Cuivre, Calcium, Magnésium, Zinc, et Fer) mais dépend aussi des oméga 6. Les oméga 6 et les Oméga 3 sont en concurrence directe pour les mêmes enzymes qui sont nécessaires à la conversion. Ainsi, plus il y aura d’oméga 6 dans l’alimentation, plus on réduit la conversion de l’ALA en EPA et DHA. les deux familles sont nécessaires à la santé. Ce qui compte donc, c’est l’équilibre entre ces 2 acides gras et le gros problème est que notre alimentation déséquilibre le rapport Oméga 6 / Oméga 3 car, en général, on consomme 10 à 15 fois plus d’Oméga 6 que d’Oméga 3.
    Le rapport idéal serait de 3 Oméga 6 pour 1 Oméga 3.

    L’ALA non converti est stocké ou utilisé comme énergie (comme d’ autres matières grasses).
  • EPA
  • DHA
    EPA et DHA proviennent des animaux et notamment des poissons gras.

Afin de rééquilibrer le rapport Oméga 6 / Oméga 3, il faut consommer beaucoup plus d’oméga 3 (et beaucoup moins d’oméga 6). Pour cela , il faut privilégier :

  • Les petits poissons gras des mers froides (maquereau, sardine, anchois, truite, hareng et un peu de saumon bio d’Irlande ou le saumon sauvage argenté du Pacifique.…) qui apportent directement ces EPA et DHA (contiennent entre 5 et 12% de lipides). C’est vrai aussi pour le requin, l’espadon, l’esturgeon et le thon mais je déconseille vraiment la consommation de ces gros poissons gras du fait de leur teneur en métaux lourds.
  • L’huile végétale vierge, obtenue par pression à froid, de Colza. Chaque vinaigrette devrait être composée de 2/3 de colza et 1/3 d’huile d’olive. L’huile de lin, conservée au frais, peut également être une très bonne source d’ALA, dans un fromage blanc par exemple. La Cameline aussi mais bonjour le goût ! Attention toutes ces huiles doivent être consommées en assaisonnement et, très fragiles elles ne doivent jamais être chauffées et si possible être conservées au réfrigérateur.
  • Les oléagineux : le rapport Omega 6 / Omega 3 est optimal dans les noix de Grenoble (attention, là encore il est préférable de les conserver dans une boite hermétique au réfrigérateur).
  • Des graines de lin fraichement broyées et de chia

Par le saumon, les graines de chia, l’huile de colza et les noix de Grenoble, cette verrine est riche en oméga 3. L’avocat apporte aussi 16% de graisses saines composées de moitié de l’acide oléique (Oméga 9, favorable au maintien d’un taux optimal du bon cholestérol).

Pour ce qui est de la recette de cette verrine, il n’y a rien de plus simple et n’hésitez pas à varier les plaisir ! J’aurai même tendance à vous dire, que cette verrine est idéale au petit déjeuner ! Non je n’ai pas fait de fautes de frappe ! Rappelez-vous l’article sur le petit déjeuner idéal : des protéines et des bons gras, tout à fait ça !
Cette recette est sans gluten et sans produits laitiers

Couche la plus inférieure : chou rouge haché (j’aime bien le craquant et la couleur que le chou apporte mais vous pouvez mettre ce que vous voulez) + huile de colza + Sel

Couche suivante : graines de chia au lait de coco préparée quelques heures à l’avance ou même la veille. Les proportions sont : 500g de lait de coco + 80g de graines de chia + curcuma si vous aimez. Bien mélanger et laisser gonfler quelques heures au frigo. Si vous ne souhaitez pas en faire autant, replongez-vous dans la règle des produits en croix. J’en fais toujours dans cette quantité pour avoir des pots en verre tout prêts au moment du goûter que j’aromatise de fruits, de purée d’oléagineux … Vous trouverez les recettes en cliquant ici.

3ème couche : de l’avocat mur écrasé à la fourchette avec un filet d’huile d’olive + sel + épices au choix (j’aime le mélange guacamole) + filet de jus de citron jaune ou vert.

Par dessus : déposer un petit poisson gras au choix : maquereau, sardine, anchois, truite, hareng, saumon qu’il soit en conserve, fumé, cuisiné… et même des restes d cela veille.

Et sur cette photo, j’ai rajouté un mélange d’avocat, de miettes de crabe et de noix de Grenoble concassées qu’il me restait de la veille.




Pounti

Le Pounti est une spécialité de l’Aveyron, du Cantal et de l’Auvergne. Chaque région apporte des petites touches différentes à la recette. Je pourrais vous le décrire comme un plat paysan entre le cake, la terrine et le flan qui utilise les restes de viande et les produits de la ferme : lait, farine, oeufs, légumes et herbes.

C’est à la Ferme du Bruel, à Saint Illide que j’ai découvert la première fois cette spécialité, en entrée, servi tiède avec une sauce tomate. Dans cette exploitation agricole, le diner composé de spécialité de la ferme était servi dans le jardin les soirs d’été. Leur pounti, pour en avoir gouté plusieurs par la suite, était vraiment exceptionnel.

Cette recette n’a pas la prétention de vouloir l’égaler mais de proposer un pounti à indice glycémique bas dont les saveurs se rapprochent de très près de celui de la Ferme du Bruel. 

La farine utilisée pour cette préparation est de la farine d’orge mondée. Ce pounti ne convient donc pas aux personnes ayant un modèle alimentaire sans gluten
Concernant le lait, j’utilise pour ce genre de préparations un lait Ribot, qui donne du moelleux, de l’onctuosité et de la légèreté. C’est un lait de vache breton fermenté et grâce aux ferments, il se digère plus facilement qu’un lait classique.
Un lait de brebis peut être utilisé pour obtenir un pounti sans produits laitiers de vache et il faudrait peut-être essayer cette recette en utilisant une boisson végétale pour une version sans produits laitiers.

Le pounti peut permettre d’utiliser les restes de viande. On trouve aussi des recettes 100% lard. Dans un soucis de Cuisine Santé, j’utilise du jambon blanc en majorité et un peu de lard fumé

La particularité du pounti est sa saveur sucré / salé par l’ajout de pruneaux. Afin de limiter la charge glycémique, j’ai mis beaucoup moins de pruneaux que ce qui est conseillé dans les recettes aveyronnaises et je les ai coupé en 4.

Ici le pounti a fait parti du panier du pique-nique mais peut tout à fait être, accompagné d’une salade verte, de crudités et d’une sauce tomate un parfait diner. Attention au choix de la sauce tomate si elle est industrielle, elle ne doit pas contenir de Sucres. 

On obtient avec ces quantités 2 belles terrines. J’en ai cuit une dans un moule à cake en porcelaine préalablement beurré et l’autre dans un moule à cake en silicone.
Lorsque j’en fait, je préfère en faire 2, un pounti est mangé immédiatement et l’autre est coupé en tranches et placé au congélateur. 
Ainsi, les soirs ou rien est prêt et que l’on est pressé, il suffit de sortir des tranches du congélateur et de les passer au four ou de les poêler. 

La préparation est très simple car tous les ingrédients sont mélangés crus, il faut simplement les hacher / mixés au préalable.

Préchauffer le four à 200°.

Dans un gros saladier : 1/2 bouquet de persil haché + 1/2 bouquet de ciboulette hachée (n’hésitez pas à mettre plus ou moins d’herbes suivant vos goûts) + 270g de feuilles de blettes hachées (ou épinards) + 1 bel oignon haché + poivre + 150g de jambon blanc haché + 50g de lard fumé haché (j’ai mis une barquette de 75g de lardons fumés et 3 tranches de jambon soit 130g).

Au batteur électrique mélanger : 2 oeufs + 420g de lait + 100g de farine d’orge mondée. Il ne doit pas y avoir de grumeaux.

Bien mélanger ensuite les 2 préparations.

Graisser les moules à cake si nécessaire et répartir au fond 8 pruneaux moelleux dénoyautés coupés en 4 (la recette originale parle de 340g de pruneaux dénoyautés).

Verser la préparation dans les moules à  cake.

Enfourner pour plus ou moins 45 minutes à 200° (chaleur tournante). La croute doit être dorée. Vérifier la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau, elle doit ressortir propre.

 




Salade de palourdes et avocat

Depuis sa découverte, je prépare cette recette en assiette complète du déjeuner accompagnée dans ce cas d’une belle salade de crudités. En quantité moindre, elle peut aussi être votre diner, si le quotat de protéines n’est pas atteint dans la journée (petit déjeuner non pris par exemple),servie avec une tranche de pain à indice glycémique bas tout juste grillée…

Extrêmement facile à réaliser, rapide et avec peu d’ingrédients et d’ustensiles, ce plat totalement sain permet de faire le plein d’Oméga 3. Et qui dit plein d’Oméga 3 dit meilleur équilibre de la balance Oméga 6 / Oméga 3, ce qui est très important pour notre santé. N’hésitez pas à cliquer ici pour en savoir plus sur le bienfait des Oméga 3. 

Le plus difficile est de trouver des avocats murs à point. Pensez à en avoir toujours chez vous à bonne maturation.

Le titre de cette recette annonce des palourdes mais rien ne vous empêche, en fonction de votre marché, de la réaliser avec des praires ou des coques par exemple. Pour choisir un coquillage ou un autre, le mieux est encore de privilégier le coquillage pour sa fraîcheur et la proximité de son lieu d’élevage ou de pêche. Achetez-les bien fermés ou vérifiez qu’ils se referment quand on les touche. Les coquilles doivent être intactespas abîmées, ni béantes.
La palourde,(environ 5cm de large), possède une coquille quadrillée à dominante grise. En France, elle est disponible toute l’année mais elle est à son apogée au printemps. 
La coque est moins grosse que la palourde (entre 3 et 4 cm). Sa coquille est blanche et grise, bombée et striée aux bords crénelés. Les coques sont surtout disponibles de septembre à mars.
Les praires sont plus grosses que le
s palourdes. Attention, certaines personnes peuvent avoir plus de mal avec la praire plus charnue et plus ferme.

Dans mon cas, je choisis toujours la palourde car je l’aime pour son petit goût de noisette. Cependant, dans cette recette, les fruits de mer étant cuits, on peut facilement intervertir car leur chair fait penser à celle des moules, en plus raffiné.

 

Les quantités  sont données pour 4 personnes en entrée ou 2 en plats principal.

Dans une grande sauteuse, faites ouvrir 35 palourdes environ à feu vif avec 20  ml d’eau. Égouttez et filtrez le jus à travers une passoire dans un bol.Réserver le jus.

Couper 1 bel avocat mur à point en petits dés et l’arroser du jus de 3 citrons verts pressés +  1 cuillère à soupe d’huile d’olive + 1 botte d’aneth haché + 150 ml de jus de cuisson.

Enlevez la demi-coquille du dessus et dressez les palourdes dans les assiettes ou dans un grand plat de services un peu creux, parsemez de préparation à l’avocat.

Dégustez tiède ou froid.




Crêpes farcies à la bolognaise d’automne

Appelées « Crêpes farcies Quimper-Nice par Marie Chioca, je vous partage ces crêpes qui ont été un véritable succès ici. 

Accompagnées d’une belle salade verte ou autres crudités, 2 crêpes par personnes permettent un repas complet équilibré.
Et ceci nous rassure car je dois l’avouer c’est un peu long à préparer : il faut réaliser une sauce tomate, cuisiner la farce et confectionner les crêpes.
Pour alléger un peu tout ça, je vous conseille d’avoir toujours une sauce tomate faite maison de prête au congélateur. En cliquant ici, vous accéderez à une recette réalisable été comme hiver. Si vous avez plutôt l’habitude d’acheter des sauces tomates industrielles, je vous recommande de lire cet article avant votre prochain achat : clic.
Pour une question d’organisation, il est préférable de cuisiner ces crêpes en 2 fois: soit les crêpes la veille, que vous conservez dans une boite hermétique ou inversement la farce d’abord et les crêpes au dernier moment.
Ces crêpes peuvent également être réalisées à l’avance et attendre quelques jours dans le frigo de les réchauffer et de les gratiner au four au moment de les manger.

La bolognaise se marie parfaitement avec le délicieux goût des épinards. Il est préférable, pour bénéficier de tous les bienfaits des épinards, d’attendre le moment où ils sont sur les étals, c’est à dire à l’automne, pour réaliser cette recette. Il serait dommage d’utiliser des épinards en bocaux.
Concernant la farce (bolognaise + épinards), j’ai suivi à la lettre la recette de Marie Chioca. En revanche pour ce qui est des crêpes, je préfère utiliser la pâte à crêpes à la farine d’épeautre ou de blé anciens dont vous trouverez la recette en cliquant ici. Il faut quand même adapter un peu la recette : moins de sucre (mais un peu quand même) et retirer tous les arômes : vanille, rhum, fleur d’oranger …)
Les crêpes de la recette originale sont faites à base de farine d’orge mondée et d’eau. Pour les avoir essayées, je trouve que non seulement elles sont plus difficiles à confectionner mais en plus, niveau goût, cela n’apporte pas grand chose. Il serait plutôt interessant d’essayer cette recette en utilisant du sarrasin pour réaliser des crêpes galettes de blé noir et optenir alors une recette sans gluten.

Les quantités sont données pour 4 crêpes farcies. Il restera surement des crêpes que vous pourrez accommoder d’une garniture salée ou sucrée pour un autre repas ou goûter.

Pour réaliser les crêpes:
Dans le bol du blender: 250g de farine d’épeautre complète T130 (ou de blés anciens T110) + 3 oeufs + 500ml de lait (animal ou boisson végétale selon vos goûts et tolérances) + 1 cuillère à soupe sucre de coco. Bien mixer 1 minute. Au thermomix: 1 Min / Vit 6.
L’idéal est de graisser la crêpière avec de l’huile de coco pour confectionner les crêpes. 

Pour réaliser la sauce tomate:
Faire revenir 5 bonnes minutes dans une sauteuse 40g d’oignons et 1 gousse d’ail dans 1 cuillère à soupe d’huile d’olive.

Ajouter alors 400g de tomates concassées + 1 bonne pincée de sel. Laisser mijoter 20 minutes.
Il est possible de rajouter des herbes aromatiques, comme du basilic ciselé, lorsque la cuisson est terminée.

Pour réaliser la farce:
Dans une sauteuse: 2 oignons hachés + 2 cuillères à soupe d’huile de coco désodorisée à la vapeur d’eau ou de ghee. Faire revenir.
+ 200g de viande de boeuf hachée (ou 2 steak)
+ Origan ou autres herbes de Provence. Faire revenir jusqu’à bonne cuisson de la viande.
+ 300g d’épinards frais 
+ 200g de sauce tomate 
+ Sel + Poivre
Laisser cuire à feu vif jusqu’à évaporation du jus de cuisson.
+ 25g de parmesan râpé (ou pecorino pour être sans vache ou rien pour une version sans produits laitiers). Mélanger.

Montage et Cuisson:
Garnir les crêpes de la farce, les rouler et les déposer dans un plat à gratin huilé.
Parsemer de 25g de parmesan râpé + origan ou autres herbes de Provence.
Enfourner pour 10 minutes dans un four préchauffer à 200°.

 

Au thermomix: 
Pour réaliser les crêpes:
Dans le bol : 250g de farine d’épeautre complète T130 (ou de blés anciens T110) + 3 oeufs + 500ml de lait (animal ou végétal selon vos goûts et tolérances) + 1 cuillère à soupe sucre de coco. 1 Min / Vit 6.
L’idéal est de graisser la crêpière avec de l’huile de coco pour confectionner les crêpes. 
Pour réaliser la sauce tomate:
Dans le bol: quelques feuilles de basilic.  5 brèves pulsion de turbo et réserver.
Dans le bol: 40g d’oignons et 1 gousse d’ail  5 Sec / Vit 5
+ 1 cuillère à soupe d’huile d’olive   5 Min / 120° / Vit 
+ 400g de tomates concassées + 1 bonne pincée de sel   20 Min / 100° / Vit 1
+ Basilic ciselé 10 Sec / Sens inverse / Vit 3.
Pour réaliser la farce:
Dans le bol: 2 oignons coupés en 2. 5 Sec / Vit 5

+ 2 cuillères à soupe d’huile de coco désodorisée à la vapeur d’eau ou de ghee. 3 Min / 120° / Vit 1.
+ 200g de viande de boeuf hachée (ou 2 steak) 
+ Origan ou autres herbes de Provence. 8 Min / 120° / Sens Inverse / Vit 1.
+ 300g d’épinards frais 
+ 200g de sauce tomate 
+ Sel + Poivre. 10 Min / 110° / Sens Inverse / Spatule.
+ 25g de parmesan râpé (ou pecorino pour être sans vache). 15 Sec / Sens Inverse / Vit 0,5.
Montage et Cuisson:
Garnir les crêpes de la farce, les rouler et les déposer dans un plat à gratin huilé.
Parsemer de 25g de parmesan râpé + origan ou autres herbes de Provence.
Enfourner pour 10 minutes dans un four préchauffer à 200°.