Beignets de fleurs de courgettes

Les fleurs de courgettes n’étaient pas sur ma liste du marché mais quand je les ai vu si belles je n’ai pas résisté. J’avoue n’en avoir jamais cuisiné à la maison, je les ai toujours mangées au restaurant. C’est pourquoi en rentrant, j’ai cherché une recette de pâte à beignets à indice glycémique bas et c’est sur le blog de Gilda que j’ai trouvé exactement ce que je cherchais. C’est l’utilisation de la farine d’orge mondée (ig=30) qui permet d’avoir un indice glycémique bas.

Cette pâte à beignets est vraiment très simple à réaliser, comme une pâte à crêpes. Il suffit ensuite, d’y tremper les fleurs de courgettes et de les faire frire dans une huile. J’ai choisi de l’huile de coco. En plus d’être l’huile idéale pour la cuisson et d’avoir d’énormes qualités nutritionnelles, elle donne un discret goût de coco à ces fleurs de courgettes et le résultat était vraiment délicieux.

Gilda nous précise que cette pâte est utilisable pour tout autre aliment que l’on souhaiterai transformer en beignets : oignons, légumes, crevettes …

J’ai divisé en les proportions de la recette quelle vous transmets. J’ai pu réaliser 9 fleurs de courgettes en beignets et il me reste presque autant de pâte. Je vais d’ailleurs, ce soir, l’utiliser pour des pattes de calamars ….

Dans le bol d’un robot (suivre cet ordre) : 150g de farine d’orge mondée + 1/2 sachet de levure chimique + 2 oeufs + 200 ml de lait de vache ou de brebis + 100 ml d’eau + Sel et Poivre + 1 gousse d’ail écrasée + un peu de persil haché (n’hésitez pas à mettre l’herbe aromatique de votre choix).

Mixer pour obtenir une pâte à crêpes.

Laisser reposer un petit peu  la pâte avant de l’utiliser.

Au Thermomix:
Dans le bol: 1 gousse d’ail 5 Sec / Vit 5
+150g de farine d’orge mondée + 1/2 sachet de levure chimique + 2 oeufs + 200 ml de lait de vache ou de brebis + 100 ml d’eau + Sel et Poivre + un peu de persil haché (n’hésitez pas à mettre l’herbe aromatique de votre choix). 30 Sec / Vit 6
Laisser reposer un petit peu  la pâte avant de l’utiliser.

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Tarte rustique aux fruits

Cette recette de pâte à tarte entièrement végétale vient de Mégalowfood. Elle est vraiment parfaite pour ce genre de desserts aux fruits, sans crème, sans appareil à tarte … On profite alors d’un dessert riche en fruits de saison et à indice glycémique bas grâce à sa composition à base de farine d’épeautre complète (ig=45) et de poudre d’amandes (ig=20). On doit la couleur un peu brune de cette pâte à l’utilisation de 2 cuillères à soupe de sucre de coco et de la cannelle. Celle que je vous présente est encore plus brune car j’ai utilisé, en plus de la farine d’épeautre, un petit peu de farine de pépins de raisins. J’avais cette farine dans mon placard, non utilisée, et j’ai trouvé qu’elle irait à merveille dans cette recette. C’était le cas !

Elle est appelée rustique parce qu’on rabat les bords sur les fruits. D’ailleurs, les enfants se régaleront de faire ce genre de tarte. Ils aimeront aussi la simplicité de réalisation : on met tous les ingrédients secs dans le saladier, on fait un puits au centre dans lequel on introduit les 2 liquides (huile de coco et eau froide). En 3 petits tours de spatules en bois la pâte est formée. Elle pourra être faite au moment où les amis sonnent à la porte à l’improviste à l’heure du gouter, ou après une après récolte de fruits des le jardin ! Elle apparait un peu collante mais en mettant bien de la farine sur le plan de travail, elle reste simple à étaler.

Ne vous inquiétez pas si en la sortant du four, vous trouvez un peu de liquide rendu par le fruit, très rapidement, en refroidissant, cela se transformera en compotée grâce à la pectine des fruits. Pour les fruits, qui comme la poire, rendent beaucoup d’eau, l’astuce est de les rouler dans un peu de farine d’épeautre, avant de les disposer, pour éviter ce genre de phénomène. Vous serez surpris à quel point elle reste croustillante sur les bords, comme dessous.

Cette tarte végan et sans lactose ne contient rien d’autres que des fruits et 2 cuillères de poudre d’oléagineux au choix. J’ai même mis un peu moins de sucre que conseillé dans la pâte tellement mes fruits étaient sucrés. Elle se décline à l’infini en fonction de vos envies, des saisons et de ce que vous avez trouvé au marché. Mégalowfood la présente avec des pêches et des mures. Pour ma part, je l’ai essayé sous 3 versions, et les 3 ont eu du succès:

  • Pêches – poudre d’amandes – romarin
  • Abricots –  poudre de pistaches
  • Abricots – poudre d’amandes – pépites de chocolat

Mégalowfood nous conseille de la manger le jour même. À vrai dire, il n’en est jamais resté donc je ne sais pas pourquoi elle précise cela. Peut-être le lendemain, cette tarte est moins croustillante …

Préchauffer le four à 190°.

Dans un bol: 120g de farine d’épeautre complète + 40g de poudre d’amandes + 20 à 30g de sucre de coco (en fonction du goût déjà sucré des fruits) + cannelle + poudre de vanille (facultatif).

Bien mélanger et faire un puits au milieu.

Ajouter dans le puits : 50g d’eau froide + 35g d’huile de coco fondue.

Bien mélanger jusqu’à former une boule. Etalez la sur le plan de travail fariné (ou directement sur un tapis silicone). Aplatir grossièrement  avec les mains la boule et la fariner sur le dessus. Continuer à la rendre bien fine avec le rouleau à pâtisserie, en partant bien du centre vers les bords.

Saupoudrer la tarte de poudre d’oléagineux de votre choix et d’un peu de sucre de coco si vous jugez nécessaire.

Bien répartir les fruits de votre choix au centre de la pâte (penser à laisser des bords à rabattre).

Rabattre grossièrement les côtés sur les fruits. A vous de voir si vous préférez le faire de façon vraiment très rustique (vous rabattez les bords comme ils viennent) ou si vous la façonner un minimum.

Faire glisser la tarte sur une plaque à pâtisserie, si elle n’était pas sur un tapis silicone.

Enfourner pour 45-50 minutes.

Laisser refroidir sur une grille, le temps que le liquide se transforme en compotée. 

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Moules au bouillon ThaÏ

Un grand merci à  « Cerise sur le maillot » pour sa recette de moules au bouillon Thaï. Cette recette est parfaite, je vous la conseille sans rien modifier, à part utiliser de l’huile de coco à la place de l’huile d’olive conseillée.
Des épices Picard « mélange d’herbes thaï » sont conseillés, ce doit être vraiment pratique mais je n’avais pas cela dans mon congélateur donc à place j’ai utilisé, un peu de purée de piment et de la citronnelle.

Je trouve cette recette extra par :

  • le délicieux mélange de toutes ces saveurs asiatiques qui se marient à merveille avec les moules
  • la rapidité et simplicité d’exécution
  • l’originalité : ça change des moules marinières sans être plus compliqué
  • Contenant ni gluten, ni lactose, vous pourrez faire plaisir à grand nombre de personnes.
  • Le fait de ne pas utiliser de vin blanc. Les glucides sont certes, assez faible, dans le vin blanc (2,5g aux 100g) mais ne disparaissent pas à la cuisson. L’alcool présent dans le vin blanc (9,6g aux 100ml), apporte des calories. Il faut savoir que l’alcool est volatile, mais il en reste 40% au bout de 30 minutes de cuisson. Ce n’est pas la mer à boire, car la plupart du temps les moules marinières sont divisées entre tous les convives mais lorsque l’on veut se faire 2 ou 3 jours sans sucre, après des repas un peu plus riche, ce plat convient à merveille et sera plus gourmand que 2 oeufs coque sans mouillettes !

Méfiez-vous des bouillons cubes que vous achetez, ils sont souvent  bourrés de cochoneries. N’hésitez pas à vous aider de l’article « Des petits cubes pas très recommandables » pour les choisir.
Il faut faire également très attention sur le choix du lait de coco. Regardez bien la liste des ingrédients et comparez les tableaux nutritionnels, on peut trouver des valeurs du simple au double, certains étant très sucré et même de conservateurs, émulsifiants et épaississants. Encore une fois, à vos loupes pour traquer les pièges, en vous aidant de l’article « y a t-il du sucre dans cet aliment ? »

Les proportions sont données pour 4 personnes.

Dans une grande cocotte ou wok : faire revenir 1 oignon émincé dans 1 filet d’huile de coco à feu vif.
+ 1/2 litre d’eau + 1 bouillon cube + 3 cuillères à soupe de mélanges d’herbes Thaï Picard (ou un tout petit peu de purée de piment et des rondelles de citronnelle). Bien mélanger.
+ jus et zeste d’1/2 citron vert + 4 cm de gingembre rapé + 10cl de lait de coco. Bien mélanger laisser mijoter à feu moyen 10 min.

Revenir à feu vif et ajouter 2 kg de moules bien lavées et laisser les s’ouvrir quelques minutes en les remuant régulièrement.

Servir les moules arrosées du bouillon Thaï obtenu et saupoudrées de coriandre hachée.

Au thermomix :

Dans le bol: 4cm de gingembre 5 Sec / Vit 5. Réserver
Dans le bol:  1 oignon coupé en 2. 5 Sec / Vit 5.
+ 1 filet d’huile de coco 1Min30 / 120° / Vit 1
+ 500g d’eau + 1 bouillon cube + 3 cuillères à soupe de mélanges d’herbes Thaï Picard (ou un tout petit peu de purée de piment et des rondelles de citronnelle) + jus et zeste d’1/2 citron vert + gingembre rapé + 100g de lait de coco   20 Min / Varoma / Vit 1 mais au bout de 10 min, retirer le gobelet et poser le Varoma contenant 2 kg de moules bien lavées.
Servir les moules arrosées du bouillon Thaï obtenu et saupoudrées de coriandre hachée.

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Les barres de céréales du commerce n’ont rien à faire dans les cartables d’enfants

 

Ne vous laissez pas tromper par les beaux emballages, les photos de fruits, de céréales, et d’oléagineux ou autres mentions « goûter équilibré », light, régime, ces barres n’apportent rien si ce n’est :

  • Une densité calorique énorme
    Au moins 400 calories aux 100g, voire 500 suivant les marques.
    Pour rappel, le pain apporte 250 calories au 100g.
  • Une densité nutritionnelle catastrophique
    Malgré les énormes listes d’ingrédients, toutes ces calories sont des calories vides !

    * Ces barres de céréales sont faites avec des céréales raffinées et non complètes : il n’y a donc ni fibres, ni vitamines, ni minéraux.
    * Leur teneur en fruits ne relève pas le niveau car elle est minime : dans les 4,6%
  • L’indice glycémique est élevé voire très élevé
    * Ces barres ont un taux de sucre énorme et contiennent, comme source de sucre, entre autre, du sirop de glucose ou du sirop de sucre inverti, qui ont déjà des IG élevés. On retrouve des pourcentages de sucre très important: de l’ordre de 25 à 47%.
    * Les procédés de fabrication : les céréales sont soumisent à des très hautes pressions et températures, elles sont soufflées ce qui augmente encore plus leur IG.
  • Ces barres ont un taux d’acrylamide qui peut être élevé : il s’agit d’un composé chimique qui se forme quand un aliment riche en amidon est soumis à une cuisson au delà de 120°. Une réaction se forme entre les acides aminés (surtout 1 : l’asparagine) et des sucres simples. C’est cette réaction, appelée « réaction de Maillard, » qui fait que le taux d’acrylamide est important. L’acrylamide est potentiellement cancérigène.
  • Ces barres contiennent énormément d’additifs:
    * Des arômes non naturels
    * Des gélifiants
    * Des épaississants
    * Des stabilisateurs
    * Des correcteurs d’acidité
    * Des conservateurs
    * Des stabilisants

Les effets néfastes de ces barres va se traduire aussi, après leur ingestion, par la réaction classique des aliments à indice glycémique élevé. L’enfant va faire un pic d’hyperglycémie, le pancréas va immédiatement réagir en libérant de l’insuline, créant alors une hypoglycémie réactionnelle. En plus des symptômes physiques caractéristiques de l’hypoglycémie, l’enfant aura de nouveau faim, et remangera alors ce genre d’aliments quelques heures plus tard.
Bien entendu, le cas de figure sera exactement le même chez l’adulte. Ne vous laissez pas berner non plus, par les barres « spécial régime », vous ne maigrirez jamais en mangeant ça !

La solution la plus saine est de faire ces barres soit même, à base de céréales complètes, de vrais morceaux de fruits (et non 1% de purée de fruits), d’oléagineux, sans sel ajouté, sans mauvaises graisses, sans mauvais sucre, sans additifs, sans conservateurs, sans arômes artificiels. C’est très simple et souvent les enfants adorent les réaliser. Le nombre de calories sera peut-être important mais dans ces barres là, ce sera des calories pleines par la présence de bonnes graisses et de fibres.
Dans ce blog, vous trouverez deux recettes de barres à faire soi-même. Une aux dattes et oléagineux en cliquant sur ce lien et une autre ici aux céréales.

Il existe quelques marques du commerce aussi, pas forcément bio, qui utilisent de bons ingrédients, un peu semblables à celles faite maison. Malheureusement on y trouvera quand même du sirop de glucose. C’est dommage mais c’est un moindre mal par rapport à d’autres.

En magasin bio, on peut trouver des barres à 2 ingrédients seulement: souvent sésame et miel. Ces barres apportent quasiment autant de protéines qu’un yaourt.

Il existe aussi des barres ayant très peu d’ingrédients, sans céréales, à base de dattes, permettant de ne pas ajouter de sucre. Elles peuvent contenir, par exemple, de la spiruline, algue très riche en protéines et d’autres « superfood » qui apportent beaucoup de fibres (parfois jusqu’à 6g). Ces barres sont sans cuisson (raw food), autre point fort, car de ce fait, il n’y aura pas présence d’acrylamide. La datte séchée a un IG qui varie selon les études de 30 à 50 (la datte fraiche a un IG de 62). Ainsi, une portion raisonnable de dattes séchées par jour est de 30g. 

Alors à vos lunettes pour éplucher toutes les listes d’ingrédients en rayon !

 

Article réalisé à partir d’une vidéo, surle sujet, d’ Angélique Houlbert.

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Tous les pains ne se valent pas

 

Le pain est un des emblèmes de la France. On l’invite dans souvent  plusieurs fois par jour à notre table, mais a-t-il vraiment un intérêt pour notre organisme?

 

 

 

Que nous apporte le pain ?

  • Le pain est source de sucre : la plupart des pains de boulangeries et du commerce ont un indice glycémique élevé voire, très élevé, ce qui signifie qu’en mangeant ces pains, la faim arrivera de nouveau rapidement.
  • Le pain est source de sel : ce qui augmente le risque d’hypertension, favorise la rétention d’eau et acidifie l’organisme. 150g de baguette fournit la moitié des apports journaliers recommandés en sel.
  • Le pain est pauvre en nutriments, même complet. Il ne fourni pas assez de protéines de bonne qualité et, est source d’acide phytique (un anti-nutriment qui bloque l’assimilation des minéraux).

Comment le pain est-il fabriqué ?

  1. De la farine
    En général, de la farine de blé, mais quel traitement à subi le blé ? Sur les paquets de farine de blé il est noté « T … (suivi d’un chiffre) ». Il s’agit de la teneur en minéraux. Ce taux est fonction du raffinage du blé.
    T80 = 0,80g de minéraux totaux pour 100g de farine.
    Ainsi, plus le chiffre qui suit le T est élevé, plus le pain confectionné avec sera riche en minéraux, fibres et vitamines.
    Pour information :  Baguette = T45 ( très raffinée)
    Campagne = T65
    Semi complet = T80
    Complet = T110
    Intégrale = T150 (contient 3 fois plus de minéraux que la baguette)
    Certes l’indice glycémique des pains complet est légèrement plus que celui des pains classiques, mais pas suffisamment pour voir des bénéfices sur la glycémie.
  2. De l’eau
  3. Du Sel
  4. De la levure de boulanger ou du levain confectionné avec de la farine fermentée.
    Il s’agit du type de fermentation, ce qui va servir à faire lever le pain.
    Il est bon de savoir que les pains levés à la levure de boulanger se conservent moins longtemps.
    De plus, la présence de levain détruit une grande partie de l’acide phytique : les minéraux seront donc mieux absorbés.
    Le pain au levain a un indice glycémique plus bas. En effet, la panification au levain génère des acides organiques, et cette acidité du pain, en ralentissant la vidange gastrique, amoindri les pics de glycémie.
    Et enfin, le levain hydrolyse le gluten, le prédigère. Il devient alors plus digeste.

Quel pain choisir ?

  • Un pain fermenté à base de levain : la mie doit donc être dense.
  • Un pain confectionné avec plusieurs sortes de farines complètes : la mie doit donc être colorée en marron.
    En effet, les farines complètes de blé ne suffisent pas car il faut y trouver des fibres solubles. Ces fibres sont présentes dans les farines de seigle, d’avoine, et d’orge.
  • Il est possible d’y ajouter des graines oléagineuses de lin ou de sésame, du son d’avoine, des flocons d’avoine ou du psyllium ( car apporteront encore plus de fibres solubles).

Quand consommer du pain ?
Comme nous l’avons vu dans l’article sur l’assiette complète, les féculents sont optionnels et leur consommation ne doit donc pas être selon l’appétit mais selon l’activité physique où la dépense énergétique est plus importante. La quantité raisonnable de pain est de 30g de pain au levain.
La plupart du temps, plus on mange de féculents, plus les fringales se font sentir quelques heures après.

Qu’en est-il des autres alternatives au pain ?

Les biscottes, petits pains suédois, les pains de mie et les petits pains grillés en sachet contiennent souvent en plus :

  • des matières grasses dont on se passe volontiers : huile de tournesol et d’autres partiellement hydrogénées
  • des émulsifiants
  • des conservateurs
  • des acidifiants
  • du sucre sous toute ses formes, donnant un indice glycémique élevé.

Certaines « tartines » de Sarrasin en magasin bio, après vérification de la liste dès ingrédients, peuvent être acceptables.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

 

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Rillettes de sardines

J’ai tout piqué à yummix, dans son livre : la recette et l’idée de présentation !
Les rillettes de poisson gras seront l’invité d’office de vos apéritifs. Un coup décliné avec du maquereau, une autre fois avec des sardines ou encore avec du saumon, il vous permettra de créer un apéritif original et sainen moins d’une minute.

L’avantage de ces rillettes est qu’elles sont réalisable en toute saison et à la dernière minute car en général, on a toujours 2-3 boites de conserve qui trainent dans un fond de placard. Une envie ou bien des amis peuvent se présenter à l’improviste sans que vous ayez besoin d’ouvrir un paquet de chips hyper calorique, bourré de graisses, de sel et d’acrylamide…. même si une fois de temps en temps c’est bon quand même !!!

Ces rillettes, qui ont un indice glycémique bien sûr, bas, sont sans gluten et peuvent être sans produits laitiers si vous utilisiez de la crème de soja à la place de la crème fraiche de vache. Bourrées en plus d’oméga 3, transformez vos apéritifs, avec ces rillettes, en véritables moments de plaisirs sains.

Penser à garder une boite de conserve pour présenter la rillette dedans, c’est très sympa !

 

Dans le bol d’un mixeur : 1 échalote hachée + 20 brins de ciboulette ciselés + 3 boites de sardines à l’huile d’olive vierge extra écoutées + 70g de crème fraiche (de vache, de brebis ou une crème de soja en fonction du modèle alimentaire suivi) + jus d’1 citron + Sel + Poivre. Mélanger tout doucement.

Servir bien frais, joliment présenté dans une boite de conserve.

 

Au thermomix : 
Dans le bol : 1 échalote   4 Sec / Vit 5
+ 20 brins de ciboulette ciselés + 3 boites de sardines à l’huile d’olive vierge extra écoutées + 70g de crème fraiche de vache (ou de soja pour une version sans lactose) + jus d’1 citron + Sel + Poivre 30 Sec / Sens inverse / Vit 3.
Servir bien frais, joliment présenté dans une boite de conserve.

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Crackers apéritifs aux graines et épeautre complet

Je crois que je peux dire que je n’ai jamais mangé des crackers apéritifs aussi bons ! Un pur régal et ils sont à décliner à l’infini en fonction des épices que vous disposez dessus avant d’enfourner.

Avez-vous déjà pris letemps de lire les listes d’ingrédients des biscuits apéritifs, crackers ou autres chips issus du commerce ? C’est la cata ! On y trouve de tout ! C’est pourquoi je vous propose cette recette sans conservateurs E …, sans sucre ajouté, sans arômes artificiels, sans farine de blé, et sans passer 2 heures en cuisine à les faire ! Je remercie MégalowFood qui, dans son livre, nous partage sa recette.

Vous allez rendre les apéritifs sains car l’indice glycémique de ces crackers est plutôt bas : la farine d’épeautre complet à un Ig de 45 et les flocons d’avoine ont un Ig de 40. Je suis devenue addict à ces biscuits apéro. Personnalisez-les comme vous le souhaitez avec des épices de toutes sortes : paprika, herbes séchées de provence, curry, cumin … et même des fromages râpés. La recette de base reste la même, il suffit de choisir les épices en fonction de vos envies du jour et de les parsemez sur la préparation avant d’enfourner.

Ces crackers aux graines sont sans lactose et végan.
Ces crackers ne sont pas sans gluten du fait de la présence de farine d’épeautre.

À la sortie du four, on laisse refroidir un peu, puis les enfants se feront une joie de casser la plaque cuite pour en faire des crackers de formes et tailles variables en fonction de ce que vous en faites.

Préchauffer le four à 180°.

Dans un saladier : 60g de farine d’épeautre complète + 15g de flocons de céréales (flocons d’avoine, d’épeautre, de sarrasin en fonction du modèle alimentaire suivi) + 20g de graines de courge + 15g de graines de tournesol + 15g de graines de sésame + 1/4 de cuillère à café de poudre à lever (levure chimique) + 1/4 de cuillère à café de fleur de sel + 1 pincée d’ail en poudre (je n’avais que de l’ail des ours). Faire un puit et ajouter au centre 65g d’eau + 30g d’huile d’olive. Bien mélanger.

Etaler sur une plaque recouverte de papier de cuisson (ou tais silicone) et recouvrir d’une autre feuille de cuisson. Aplatissez la pâte en une fine couche homogène et retirer délicatement la feuille du dessus.

Saupoudrez d’épices de votre choix (j’ai mis du romarin séché) ou de fromage râpé ou laissez nature.

Enfourner pour 25 minutes en tournant la plaque de sens à mi-cuisson afin que tous les crackers soient grillés de la même façon.

Laisser refroidir quelques minutes puis casser des morceaux de la taille de votre choix.

Si tout n’est pas mangé (impossible d’après moi !), ces crackers se conservent une semaine dans un bocal hermétique.

Lien vers l’article sur les apéritifs sains : https://audrey-cookinglove.fr/domptons-les-pieges-de-laperitif-et-trouvons-des-alternatives-saines

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Principe de précaution sur le Soja …

Il est d’abord nécessaire de différencier le soja du  haricot mungo (appelé soja vert), ingrédient courant de la cuisine asiatique, utilisé sous la forme germée erronément appelée « pousses de soja » ou « germes de soja » mais qui n’est pas du soja à proprement dit. Nutritionnellement, il n’y a que très peu de protéines, de matières grasses et de phyto-estrogènes.

Le soja appartient à la grande famille des légumineuses. Il présente un point fort par rapport aux autres membres de cette grande famille :  il ne fourni pas de glucides. Comme eux, il ne contient ni lactose, ni gluten et à un faible apport en graisses.
Alors pourquoi le soja a cette double image : à la fois adulé par certains et craint par d’autres?

La consommation massive du soja est un phénomène nouveau y compris en Asie. En Chine, elle a été multipliée par 7 en moins de 50 ans. Les études scientifiques ne permettent pas à l’heure actuelle de trancher de manière définitive. C’est la raison pour laquelle, on trouve certaines études ventant les bienfaits et d’autres à l’inverse le déconseillent.
C’est pourquoi, il est peut-être plus prudent d’éviter la consommation de soja chez les enfants et jeunes-hommes et de limiter la consommation chez les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer hormo-dépendants.
Dans tous les cas, à consommer du soja, il faut que celui-ci soit bio et garanti non génétiquement modifié et plutôt sous sa forme fermentée.
Et là première règle à suivre : si on ne l’aime pas, on n’en consomme pas !

La controverse est surtout due à la présence d’isoflavones. Celles-ci fonctionnement comme des phyto-oestrogènes, à la manière des oestrgènes humains. En raison de leur similitude structuralle, ils peuvent être capable d’induire au sein de l’organisme des effets comparables aux œstrogènes (hormones féminines).  D’après certaines études, ces molécules végétales  pourraient être très bénéfiques à la santé et d’autres sources, à l’inverse, montrent qu’elles pourraient, peut-être, nuire à la fertilité, perturber le développement des organes reproducteurs et diminuer le taux de testostérone.
Le soja contient 2 fois plus d’isoflvones que les autres légumineuses mais sa version fermentée semble en présenter moins.

De plus, comme toutes les légumineuses, le soja contient des anti-nutriments qui sont en réalité l’arsenal de défense de la plante contre les parasites et les prédateurs (insectes…)
* L’acide phytique : il interfère avec l’absorption des minéraux (Fer, Zinc et Calcium) et des protéines alimentaires. Ceci peut augmenter le risque de déficience en minéraux avec le temps, notamment chez les végétariens.
* Les inhibiteurs de trypsine : peuvent être responsables de ballonnements et de troubles du transit car ils neutralisent les enzymes chargées de la digestion des protéines.
* Les saponines et les lectines : ont un impact négatif sur la santé intestinale en augmentant la perméabilité.

Le mode de préparation semblent détruire une partie de ces facteurs anti-nutritionnels. L’idéal est de les faire tremper une nuit et de jeter l’eau de trempage afin de les utiliser ou alors de choisir leur version fermentée (A okinawa, la consommation moyenne de soja est de seulement 70g / jour / personne et ce soja est plutôt consommé sous forme fermentée). Malheureusement, dans la majorité des cas, les produits, à base de soja, vendus déjà transformés, ne sont pas passés par ce mode de préparation.

Le soja peut se retrouver partout : sauces cuisinées, plat cuisinés, pâtes fraiches et cuisinées, légumes secs cuisinés, margarines, vinaigrettes du commerce, mayonnaises du commerce, préparations à base de pommes de terre, charcuterie, crèmes dessert, préparations en poudre pour desserts, produits de boulangeries, produits de biscuiteries, produits céréaliers, produits apéritifs, chocolat, poudre de chocolat, barres de céréales et/ou chocolatées, potages déshydratés du commerce ….

Il peut apparaître sous diverses dénominations : huile de soja, farine de soja, lécithines de soja, E322, graines de soja, lait ou laitages à base de soja, tofu, tonyu, protéines de soja, sufu, tempeh, natto, miso, shoyu, tamari, jus de soja, edamames, germes de soja jaune, concentrés et isolats de soja mais aussi lorsque les termes « graisses végétales, huiles végétales, protéines végétales et lécithines » ne sont suivi d’aucun nom de végétaux. Lorsque rien n’est précisé, cela peut être du soja.

Il faut savoir que le soja peut aussi être responsable d’intolérances alimentaires entrainant des perturbations intestinales et des maux de tête. Si vous souhaitez faire l’éviction du soja, il sera nécessaire de vérifier les listes d’ingrédients de l’ensemble des produits transformés que vous consommez.

Produits seulements cuits:

  • Carte d’identité du Tonyu (boisson végétale de Soja)
    Pour fabriquer ce « lait », les graines de soja sont broyées et cuites dans de l’eau. Le tout est filtré.

    Comme c’est le cas pour toutes les boissons végétales, il est nécessaires de faire attention aux arômes artificiels, aux agents sucrants et aux huiles végétales ajoutés. Il est primordial également que votre boisson végétale ne contiennent pas de phosphate de calcium.
  • Carte d’identité de la crème soja cuisine:
    Comme les crèmes d’avoine ou d’amandes, la crème soja peut remplacer la crème semi-liquide dans toutes sortes de préparations: appareil à quiche, sauce, gratin, crème dessert….
  • Carte d’identité de l’ endamame :
    Ce sont des gousses de soja immatures sont cuites à l’eau ou à la vapeur.

Produits fermentés:

  • Carte d’identité du Tofu lacto-fermenté:
    Il se présentant sous forme d’une pâte molle et crémeuse, obtenu par lacto-fermentation en ensemençant du tofu avec des moisissures de l’ordre des mucorales, suivi d’un salage et d’un affinage. Il s’utilise comme du fromage, style Féta, en salades, poellé à l’huile… Il a une bonne tolérance au niveau digestif.
  • Carte d’identité du Tempe / Tempeh:
    Alors que le tofu s’obtient en faisant coaguler le Tonyu extrait des graines de soja, pour le tempeh, on fait cuire ces graines entières de soja dépelliculées, on les écrase puis on les fait fermenter en compagnie d’un champignon. Il a d’ailleurs le goût de la fermentation.
    On le consomme poêlé, mariné ou non au préalable, dans une bonne huile d’olive ou de sésame.vCroustillant dehors, moelleux dedans. On l’utilise pour rendre végétariens les burgers, la bolognaise, les petits farcis, les quiches, le hachis parmentier, la blanquette, des curry…
  • Carte d’identité de la pâte Miso:
    Constitué de graines de soja et d’orge fermentées, cette pâte brune et salée assaisonne et relève les bouillons ou sauces. C’est la base de la fameuse « soupe miso » japonaise.
  • Carte d’identité du Natto :
    spécialité japonaise gluante, à l’odeur très forte mais très riche en vitamine K. Il est fabriqué avec des graines de soja trempées puis cuites à la vapeur. La fermentation se fait grâce l’inoculation d’une bactérie .
  • Carte d’identité des sauces soja « Shoyu » et « Tamari »:
    La fermentation se fait à l’aide d’un champignon de type moisissure, l’Aspergillus oryzae. Il y a au départ hydrolyse enzymatique puis fermentation lactique bactérienne par adjonction (Tetragenococcus halophilus), puis fermentation alcoolique par des levures, toujours par adjonction (Zygosaccharomyces rouxii).
    L’une comme l’autre sont salées, il est donc recommandé de ne pas ajouter plus de sel dans les préparations où elles sont présentes.
    Elles servent pour les marinades, les bouillons ou autre assaisonnements mais il faut bien les doser car leur goût peut vite masquer les autres ingrédients.

Produits coagulés:

  • Carte d’identité du Tofu ferme en bloc :
    Il est obtenu en faisant cailler du lait de soja (tonyu) avec du nigari, c’est-à-dire du chlorure de magnésium. Il n’y a donc pas de fermentation. Son goût est neutre.
    120 calories pour 100g
    11 à 12 grammes de protéines
    Fourni tous les acides aminés essentiels
    taux de glucides inférieur à 2%
    20 à 25 mg d’isoflavones pour 100g
    Rapport Oméga 6 / Oméga 3 un peu élevé
    Teneur en fibres très faible
    Contient certes du Magnésium, Fer, et Zinc mais ne sont pas bien assimilés de par la présence de phytates.
    Il est important de vérifier l’ajout de sel. Certaines formulations en contiennent beaucoup trop.
    On peut trouver des galettes de tofu à cuire et autres steak ou « fromages » certes riche en protéines, mais leur composition ne les rend pas toujours intéressant au niveau nutritionnel : très riche en lipides, très riche en sel, et très riche en glucides.
  • Carte d’identité du tofu soyeux:
    C’est l’équivalent du tofu ferme mais on utilise un autre coagulant, le glucono delta-lactone. Le résultat diffère par une texture moelleuse, pratique pour les sauces, les crèmes et les desserts.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Les laitages, une option au sein d’une alimentation équilibrée

On classe les produits laitiers en 3 catégories:

Le lait : cru, frais, pasteurisé, stérilisé, en poudre…

Les fromages de vache, de chèvre, de brebis : à pâte ferme, pâte molle, fondus …

Les yaourts, les fromages blancs et les laits fermentés.

Du calcium pour des os costauds?

L’OMS estime que l’apport de 520 mg de calcium / jour / adulte seraient suffisant, mais on ne trouve pas le calcium que dans les produits laitiers ! En réalité, aucune étude scientifique a montré que la consommation de produits laitiers pouvaient renforcer les os. Pire, les études d’observations statistiques ont même montré que les pays où on mange le plus de produits laitiers sont aussi ceux où les fréquences d’ostéoporose sont les plus élevées.
Le calcium aurait un double visage car son hyperconsommation dès le plus jeune âge et qui perdure tout le long de sa vie perturberaient le métabolisme calcique et épuiserait la capacité naturelle de l’os à se remodeler. A l’inverse, moins on consomme de calcium, plus on retiendrait ce précieux nutriment.

Il faut savoir que le calcium n’est pas le seul garant d’une bonne santé osseuse. Pour que l’assimilation du calcium soit optimale il faut une alimentation pauvre en sel (hors, les fromages sont des gros pourvoyeurs de sel) et riche en potassium. L’eau minérale calcique, les légumes crucifères (choux, brocolis …), les sardines, et les amandes semblent donc être de bonnes sources de calcium.

Savez-vous tout sur les fromages?

  • Les fromages sont de gros pourvoyeurs de sel, ce qui détériore l’équilibre acide-base.
  • Ils sont riches en protéines laitières qui stimulent la sécrétion d’insuline et d’Ig F1 (facteur de croissance cellulaire) qui accélère a croissance et la multiplication de toutes les cellules, saines ou pas.
  • Ils fournissent des quantités non négligeables d’oestrogènes (hormone féminine). C’est pourquoi en cas de facteurs de risque de cancers hormono-dépendants, il est préférable de diminuer la consommation de laitages et de privilégier des petits ruminants qui renferment moins d’hormones.

Savez-vous tout sur les yaourts?
Yaourt classique (lait directement ensemencé dans les pots), à la grecque (ajout de crème fraiche), brassé (fermentation en cuve puis brassage), petit suisse, faisselle, fromage blanc

  • Si on les classe en fonction de leur teneur en protéines, du taux le plus bas au taux le plus haut, on obtient: yaourt à la grecque – faisselle – yaourt – petit suisse.
  • Si on les classe en fonction de leur teneur en lipides, du taux le plus bas au taux le plus haut, on obtient: yaourt – faisselle – yaourt à la grecque – petit suisse.
  • Si on les classe en fonction de leur teneur en lactose (sucre), du taux le plus bas au taux le plus haut, on obtient: yaourt à la grecque – petit suisse – faisselle – yaourt.

Il est donc tout à fait possible d’alterner.

Voyons donc les laitages comme une option dans une alimentation équilibrée. Et quand nous en consommons, choisissons-les au mieux:

  • Plutôt bio (moins de pesticides et plus d’oméga 3), de vache, de brebis ou de chèvre, en foncion des goûts et des tolérances de chacun.
  • Sans ajout de calcium ni de vitamine D (aucun interet)
  • Attention aux yaourts allégés en matières grasses ou aromatisés qui regorgent d’additifs artificiels : épaississants, colorants, arômes artificiels, édulcorants, ou du sucre.
  • Fuir les les fromages fondus: très riche en sel, beaucoup de matières grasses, peu de calcium. De plus, ils apportent des amidons transformés, des épaississants, des arômes, des conservateurs et des sels de fonte (source de phosphates inorganiques, associés à un taux plus élevé de maladie).
  • Les produits laitiers très riches en graisses sont pourvoyeurs de perturbateurs endocriniens.

Se rabattre sur le soja, dont ses effets sur la santé font polémiques, n’est pas non plus une solution.

La lactase (enzyme) agit comme un ciseau dans le tube digestif qui découpe le lactose (sucre des laitages) en 2 sucres simples : glucose + galactose.
A partir de l’âge de 2 ans, notre capital en lactase est épuisé ce qui signifie que le lactose n’est plus digéré et entraine des fermentations dans le tube digestif, responsables de nombreux signes cliniques:

  • Troubles gastro-intestinaux
  • Maux de tête
  • Troubles ORL : sinusite, rhinite …
  • Troubles dermatologiques : eczéma …
  • Difficultés de concentration

Une petite partie des intolérants peut cependant digérer une dizaine de grammes de lactose par jour, mais la plupart ont des difficultés dès qu’ils absorbent 2 à 3g (pour info: 1 verre de lait = 10g de lactose).
Cependant, 25 % de la population adulte possèdent des gênes mutants qui permettent de digérer le lactose; on parle d’adaptation génétique.

Dans le cas de l’utilisation de boissons végétales de céréales ou d’oléagineux, il est primordial de les choisir nature et sans sucre ajouté, voire de les faire maison (voir l’article qui leur est consacré).

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Lasagnes sans pâte aux légumes

Voilà LA recette d’été idéale pour les accompagnements de viande ou d’oeufs. Plein de légumes de saison, zéro glucides mais pourtant un plat de lasagnes (sans pâte) très savoureux, aux goûts de chaque légumes, et à la petite touche de romarin.

La recette initiale se trouve dans le Larousse « Cuisiner light au Thermomix ». Ils préconisent également une boule de mozzarella a glisser entre les différentes couches. Même si elle est riche en protéines (14-17g aux 100g), elle apporte aussi des graisses animales (plus de 20 grammes par boule si elle est à base de lait de vache et plus de 30 g si elle est à base de lait de bufflonne). Une consommation raisonnable serait donc de, un quart ou maximum une moitié de boule par personne, mais en complétant du coup les apports protéiques par des oléagineux et des algues fraîches ou sèches à saupoudrer afin d’avoir un plat équilibré. A vous donc de voir si vous souhaitez l’incorporer ou non. De mon côté, ces lasagnes étaient l’ accompagnement d’oeufs au plat, c’est la raison pour laquelle, je n’ai pas souhaité mettre la boule de mozzarella. 
En revanche, j’ai quand même mis, mais à peine (bien moins que conseillé), du parmesan afin de juste faire gratiner le plat au four. Pour une version sans vache, il est possible d’utiliser à la place du Pecorino. Et pour une version sans lactose, on ne met rien !

Dans une sauteuse, faire rissoler 200g d’oignons émincés dans 1 cuillère à soupe d’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient bien fondants. Puis les réserver.

Préchauffer le four à 180°.

Dans la même sauteuse, faire mijoter, 25 minutes, 250g de tomates coupées en gros cubes + 1 branche de romarin + 100g de purée de tomates + 25g d’eau + Sel et Poivre.
Pendant ce temps, cuire à la vapeur, 400g d’aubergines coupées en cubes.  
Et trancher à la mandoline, 500g de courgettes en lanières assez fines.

Une fois les 25 minutes passées, écrasez les aubergines cuites à la fourchette.

Dans un plat à gratin huilé, dresser le plat de lasagne dans cet ordre :

  • Courgettes
  • Oignons
  • Aubergines
  • Courgettes
  • Sauce tomates
  • 150g de mozzarella coupées en tranches (si vous en mettez)
  • Courgettes
  • un peu de parmesan (vache) râpé  pour gratiner ou du pecorino (brebis) ou rien pour une version sans lactose. La recette originale en préconise 30g.

Enfourner pour 30 minutes.

Au Thermomix:

Dans le bol : 200g d’oignons coupés en 4.       5 Sec / Vit 5.
+ 1 cuillère à soupe d’huile d’olive 5 Min / 110° / Vit 1 et réservez.

Préchauffer le four à 180°.

Dans le bol: 250g de tomates coupées en gros cubes + 1 branche de romarin + 100g de purée de tomates + 25g d’eau + Sel et Poivre.
+ Installer le Varoma contenant 400g d’aubergines coupées en cubes
25 min / 110° / Sens inverse / Vit 1

Trancher à la mandoline, 500g de courgettes en lanières assez fines.

Une fois la cuisson terminée, écraser les aubergines cuites à la fourchette.

Dans un plat à gratin huilé, dresser le plat de lasagne dans cet ordre :

  • Courgettes
  • Oignons
  • Aubergines
  • Courgettes
  • Sauce tomates
  • 150g de mozzarella coupées en tranches (si vous en mettez)
  • Courgettes
  • un peu de parmesan (vache) râpé  pour gratiner ou du pecorino (brebis) ou rien pour une version sans lactose. La recette originale en préconise 30g.

Enfourner pour 30 minutes.

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