Cake Amandes Noisettes Coco Choco

C’est tout à fait par hasard que j’ai essayé ce cake il y a quelques jours et j’en suis à mon troisième ! Je suis séduite d’abord par sa simplicité de réalisation, par son goût subtil de noisettes, de coco et de chocolat, par sa texture, par sa richesse en bons gras et en protéines, par la petite touche de chocolat et par sa liste d’ingrédients qui le rend sans gluten et à indice glycémique bas voire très bas voire même cétogène en fonction de la farine et du chocolat que l’on utilise. 

J’ai modifié la recette trouvée sur le site cooking&cakes, elle même modifiée à partir d’une autre recette à la cacahuète que je ne vais pas tarder d’essayer !

Par les poudres de noisettes et d’amandes, ce cake apporte environ 55g de protéines végétales et par les oeufs 25g de protéines animales.
Ainsi, 2 tranches de ce cake apporte environ 10g de protéines.
Si l’on ajoute à cela les bons gras qu’il contient, de part la quantité d’oléagineux, ce cake a toute sa place sur la table du petit déjeuner, en accompagnement d’un fromage blanc par exemple ou d’un yaourt végétal en fonction des goûts et des tolérances de chacun. Mais il peut se déguster également à n’importe quel moment de la journée pour augmenter son taux de protéines.

Il peut être idéal aussi pour le goûter des enfants. Il est pratique de faire ce cake et de le débiter en tranches afin de les congeler pour les ressortir au moment du gouter en les passant au grille pain.

 

Préchauffer le four à 180°.

Dans un grand saladier : 150g de poudre d’amandes (complète, blanche ou un mélange des 2) + 150g de poudre de noisettes + 30g de noix de coco râpée + 20g de farine (farine de coco pour du sans gluten et cétogène, farine d’orge mondée pour de l’ig bas mais avec gluten) + 100g d’érythritol + 1/2 cuillère à café de bicarbonate alimentaire.
Bien mélanger.

Ajouter 50 ml (=50g) d’eau. Bien mélanger au batteur

Ajouter 60g de beurre fondu. Bien mélanger au batteur

Ajouter 4 oeufs, un par un au batteur.

Ajouter 1 cuillère à café d’arôme vanille liquide si vous le souhaitez.

Dans un moule à  cake, préalablement recouvert d’un papier cuisson, verser 1/3 de la pâte. Verser dessus 1 cuillère à soupe bombée de cacao en poudre non sucré. Pour un rendu plus fin, je passe le cacao dans une petite passoire fine.
Puis à nouveau 1/3 de pâte.
Puis à nouveau 1 cuillère à soupe bombée de cacao en poudre non sucré.
Et enfin le dernier 1/3 de pâte de telle sorte à réaliser une sorte de marbré.

Enfourner pour 45 minutes environ à 180°. A la sortie du fou, enlever délicatement le cake du papier cuisson et le laisser refroidir sur une grille.

 

Attendre qu’il refroidisse pour le déguster ou qu’il soit complètement froid pour le couper en tranches et les congeler.

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Cobbler aux fruits

Si, comme moi, vous êtes adeptes des fruits cuits et des desserts tièdes, qui poussent notre gourmandise un peu plus loin en le dégustant avec de la crème fraîche épaisse de la ferme, vous allez adorer ce dessert et de surcroît sans culpabiliser !

Dans la même idée que le crumble, le cobbler est un dessert aux fruits cuits recouverts d’une pâte mais ici plutôt crousti-moelleuse, à la différence de la pâte « sableuse » du crumble. Bien évidemment, pour adapter la recette à une alimentation à indice glycémique bas, et même cétogène, la pâte a été modifiée par La tendresse en cuisine, que je remercie grandement. A mon tour, trouvant le goût trop sucré, bien que le sucrant utilisé soit l’érythritol, je vous donne la recette en ayant diminué la quantité de sucrant.

Préchauffer le four à 180°.

Dans un saladier : 500g de fruits lavés et bien séchés puis coupés si besoin en morceaux de taille de votre choix.
+ 2 cuillères à soupe d’érythritol (ou plus pour les becs sucrés)
+ 1 cuillère à soupe de cannelle (ou autres épices de votre choix)

Délicatement bien mélanger pour enrober les fruits du mélange sucrant-épices. 

Déposer les fruits dans un plat à gratin préalablement bien beurré (si possible en fonte).

Dans un saladier : 150g de poudre d’amandes + 60g d’érythritol + 1 pincée de sel. Bien mélanger (Si le beurre utilisé est salé, ne pas rajouter de sel).

+ 115 g de beurre fondu+ 1 œuf + extrait de vanille liquide (facultatif)Bien mélanger.

Étaler délicatement et uniformément la pâte obtenue sur les fruits. Cette étape est plus facile en utilisant une spatule de pâtisserie. 

Enfourner pour 35 minutes. La pate doit être dorée.

Laisser refroidir le cobbler mais le servir quand même tiède, tel quel ou accompagné de crème fraîche épaisse, de yaourt grec ou de yaourt de soja en fonction des goûts et des tolérances. 

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Granola de graines et Chocolat

C’est avec beaucoup de plaisir que je vous partage aujourd’hui cette recette de Granola aux graines et chocolat à indice glycémique bas. Vous en trouverez d’autres dans ce blog mais celui-ci est particulier, je le recherchais depuis un bon moment et c’est sur le site Biotona que je l’ai trouvé. Il me tenait à coeur de trouver une recette sans flocons de céréales pour qu’il puisse accompagner les petits déjeuners protéinés et riches en bon gras et contenant un minimum de sucre. Il sera délicieux dans un fromage blanc.
Il ne contient que des graines et du sarrasin ce qui le rend également sans gluten.

Vous pourrez varier les plaisirs si vous le souhaitez en modifiant les graines conseillées dans cette recette.

Très simple à réaliser, il suffit de mélanger toutes les graines, puis d’y incorporer le mélange huile de coco – miel. 7 minutes au four suffisent pour obtenir un granula bien croquant.


Préchauffer le four à 170°

Dans un grand saladier : 1 tasse de graines de sarrasin + 1/2 tasse d’amandes grossièrement hachées (au Thermomix 5 Sec Vit 5) + 1/2 tasse de chips de noix de coco + 1/4 tasse de graines de courge + 1/4 de tasse de graines de chanvre + 1/4 de cuillère à café de sel + 1/2 cuillère à café de cannelle en poudre  + 1/4 de tasse de cacao en poudre 100% sans sucre ajouté.
Bien mélanger.

Dans une petite casserole, faire fondre 3 cuillèere à soupe d’huile de coco + 3 cuilères à soupe de miel liquide d’acacia.

Incorporer le mélanger huile-miel au saladier de graines etn prenant soin de bien enrober toutes les graines.
Ajouter un peu d’extrait de vanille liquide et mélanger à nouveau.

Répartir la préparation sur une plaque de four recouverte de papier cuisson en prenant soin de bien étaler uniformément la préparation. 

Enfourner pour 7 minutes. Laisser refroidir avant de l’utiliser ou de le verser dans un bocal en verre hermétique.

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Verrines Oméga 3

Cette verrine pourtant toute simple, sans aucune préparation, peut apporter énormément de bons gras, d’où son titre !

Des bons gras ? Oui oui ! Des bons gras ! IL faut arrêter de voir les graisses comme l’ennemi public N°1 ! Et dans les bons gras, on retrouve les Oméga 3 de la famille des acides gras polyinsaturés. 
Les Oméga 3  ont de nombreux avantages pour la Santé car ils ne sont pas juste stockés et utilisés pour produire de l’énergie, ils ont un rôle important dans de nombreux processus: la santé cardiaque, la fonction cérébrale et l’inflammation.
Il en existe 11 différents mais 3 sont très importants:

  • ALA (acide alpha linolénique), chef de file de la famille des Oméga 3, provient des végétaux. Il doit être apporté par l’alimentation car n’est pas synthétisé par l’organisme.
    Le problème est qu’avant d’être utilisé par l’organisme, l’ALA doit être converti en EPA ou DHA. Seulement, seul un faible pourcentage d’ALA est converti en acides gras oméga 3 à longues chaines. Cette conversion dépend du statut en d’autres nutriments (Vitamines B6 et B8, Cuivre, Calcium, Magnésium, Zinc, et Fer) mais dépend aussi des oméga 6. Les oméga 6 et les Oméga 3 sont en concurrence directe pour les mêmes enzymes qui sont nécessaires à la conversion. Ainsi, plus il y aura d’oméga 6 dans l’alimentation, plus on réduit la conversion de l’ALA en EPA et DHA. les deux familles sont nécessaires à la santé. Ce qui compte donc, c’est l’équilibre entre ces 2 acides gras et le gros problème est que notre alimentation déséquilibre le rapport Oméga 6 / Oméga 3 car, en général, on consomme 10 à 15 fois plus d’Oméga 6 que d’Oméga 3.
    Le rapport idéal serait de 3 Oméga 6 pour 1 Oméga 3.

    L’ALA non converti est stocké ou utilisé comme énergie (comme d’ autres matières grasses).
  • EPA
  • DHA
    EPA et DHA proviennent des animaux et notamment des poissons gras.

Afin de rééquilibrer le rapport Oméga 6 / Oméga 3, il faut consommer beaucoup plus d’oméga 3 (et beaucoup moins d’oméga 6). Pour cela , il faut privilégier :

  • Les petits poissons gras des mers froides (maquereau, sardine, anchois, truite, hareng et un peu de saumon bio d’Irlande ou le saumon sauvage argenté du Pacifique.…) qui apportent directement ces EPA et DHA (contiennent entre 5 et 12% de lipides). C’est vrai aussi pour le requin, l’espadon, l’esturgeon et le thon mais je déconseille vraiment la consommation de ces gros poissons gras du fait de leur teneur en métaux lourds.
  • L’huile végétale vierge, obtenue par pression à froid, de Colza. Chaque vinaigrette devrait être composée de 2/3 de colza et 1/3 d’huile d’olive. L’huile de lin, conservée au frais, peut également être une très bonne source d’ALA, dans un fromage blanc par exemple. La Cameline aussi mais bonjour le goût ! Attention toutes ces huiles doivent être consommées en assaisonnement et, très fragiles elles ne doivent jamais être chauffées et si possible être conservées au réfrigérateur.
  • Les oléagineux : le rapport Omega 6 / Omega 3 est optimal dans les noix de Grenoble (attention, là encore il est préférable de les conserver dans une boite hermétique au réfrigérateur).
  • Des graines de lin fraichement broyées et de chia

Par le saumon, les graines de chia, l’huile de colza et les noix de Grenoble, cette verrine est riche en oméga 3. L’avocat apporte aussi 16% de graisses saines composées de moitié de l’acide oléique (Oméga 9, favorable au maintien d’un taux optimal du bon cholestérol).

Pour ce qui est de la recette de cette verrine, il n’y a rien de plus simple et n’hésitez pas à varier les plaisir ! J’aurai même tendance à vous dire, que cette verrine est idéale au petit déjeuner ! Non je n’ai pas fait de fautes de frappe ! Rappelez-vous l’article sur le petit déjeuner idéal : des protéines et des bons gras, tout à fait ça !
Cette recette est sans gluten et sans produits laitiers

Couche la plus inférieure : chou rouge haché (j’aime bien le craquant et la couleur que le chou apporte mais vous pouvez mettre ce que vous voulez) + huile de colza + Sel

Couche suivante : graines de chia au lait de coco préparée quelques heures à l’avance ou même la veille. Les proportions sont : 500g de lait de coco + 80g de graines de chia + curcuma si vous aimez. Bien mélanger et laisser gonfler quelques heures au frigo. Si vous ne souhaitez pas en faire autant, replongez-vous dans la règle des produits en croix. J’en fais toujours dans cette quantité pour avoir des pots en verre tout prêts au moment du goûter que j’aromatise de fruits, de purée d’oléagineux … Vous trouverez les recettes en cliquant ici.

3ème couche : de l’avocat mur écrasé à la fourchette avec un filet d’huile d’olive + sel + épices au choix (j’aime le mélange guacamole) + filet de jus de citron jaune ou vert.

Par dessus : déposer un petit poisson gras au choix : maquereau, sardine, anchois, truite, hareng, saumon qu’il soit en conserve, fumé, cuisiné… et même des restes d cela veille.

Et sur cette photo, j’ai rajouté un mélange d’avocat, de miettes de crabe et de noix de Grenoble concassées qu’il me restait de la veille.

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Pudding de Chia

Les graines de Chia sont riche en Oméga 3, fibres, calcium et magnésium. Même si, suivant les études, il est plutôt conseillé de les moudre pour en tirer tous les bénéfices (comme les graines de lin d’ailleurs), ce dessert nous tentera par sa fraicheur, la douceur du lait de coco, l’acidité et ou le côté suave du fruit en fonction de celui choisi et sa simplicité de réalisation (1 seul geste!). Il est adaptable toute l’année, du moment qu’on choisit un fruit de saison pour l’accompagner. Personnellement je l’adore avec du coulis de mangue maison ou des fruits de la passion, framboises ou fraises délicatement déposés dessus.
Seul bémol, il ne faut pas avoir envie de ce dessert à la dernière minute, les graines de chia gonflent en au moins 4 heures. Il faut donc penser à le faire bien à l’avance.
Avantage encore, et pas des moindre, grâce à l’ajout de fruit (frais ou en coulis), il est inutile de sucrer la préparation.

C’est donc un dessert hyper simple à cuisiner, sans cuissonsans sucre ajouté, à indice glycémique bas, sans lactose et sans gluten. Je pense que vous allez adorer et pourrez contenter l’ensemble de la famille et des amis!

Le pudding de chia peut s’adapter à un petit-déjeuner « dopaminergique » en ajoutant  au lait de coco ou à une boisson végétale de cajou de la poudre de protéines végétales (ou de la whey pour ceux qui supportent le lactose) ou accompagnera un goûter « sérotoninergique » si la boisson végétale utilisée est d’amande, d’avoine, d’épeautre…

Les proportions sont données pour 4 à 5 personnes mais celle-ci peut être divisée en 2.
Voici la recette de base mais celle-ci peut être déclinée à l’infini : nature, avec des fruits frais, avec un coulis de fruits ou encore en réalisant au préalable une boisson végétale sans sucre ajouté mixée avec des fruits. Cette dernière idée a été donnée par Yummix dans son dernier livre Simple & Healthy au thermo-robot et je dois dire que j’adore ! C’est la raison pour laquelle je vous explique plus bas comment faire.


Dans un saladier : 500g de lait de coco (ou boisson végétale sans sucre ajouté au choix en fonction de l’utilisation du pudding) (+ poudre de protéines végétales si utilisation au petit-déjeuner) + 80g de graines de chia.
Ensuite variez les saveurs en fonction de vos goûts et de ce que vous avez dans vos placards : 1 pincée de vanille en poudre ou extrait liquide, cannelle, Tonka, mélanges d’épices…

Bien mélanger. Il peut être possible de rajouter un peu de miel d’acacia ou de sirop d’agave bio pour ceux qui le souhaitent. Attention toutefois de ne pas trop en mettre car les fruits choisis pour accompagner pourront également jouer le rôle de sucrant.
Puis répartir la préparation dans les contenants de votre choix. Pensez à ne pas les remplir jusqu’en haut afin d’avoir la place de rajouter le topping le moment venu (au moins 4 heures plus tard) : fruits frais posés dessus à varier en fonction des saisons, et / ou nappés d’un coulis de fruits ou d’une purée onctueuse d’oléagineux …. ou rien …
Laisser au réfrigérateur au moins 4 heures. 

Au Thermomix : mettre la boisson végétale, le chia, la vanille et les éventuelles épices ou sucre dans le bol et lancer 10 sec / Sens Inverse / Vit 3.

Pudding de chia – coco – mangue fraîche – coco râpée
Pudding de chia – coco – cerises – purée de pistaches
Pudding de chia – coco – abricots – purée de noisettes

 

 

 

 

 

 

 

Version boisson végétale aux fruits :

 

Avant de mélanger la boisson végétale choisie aux graines de chia, mixer au blender 200g de fruits de votre choix frais ou encore congelés (ici myrtilles) à la boisson végétale sans sucre ajouté. Le résultat doit être bien lisse. 
Puis reprendre la recette en bien mélangeant les graines de chia et les éventuelles épices à la boisson végétale aux fruits ainsi obtenue.

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Oeuf au plat et tortilla au son d’avoine

Restons encore un peu dans les recettes originales à base d’oeuf. J’ai trouvé sur le site de Megalowfood la recette de la tortilla au son d’avoine.
Le son est l’enveloppe de la graine. De part ses fibres solubles, le son d’avoine rassasie rapidement. De plus, il a un indice glycémique faible, 15. On obtient donc une tortilla très saine. L’inconvénient de cette recette est de laisser poser la pâte 30 minutes. Ces crêpes peuvent, cependant, être réalisées à l’avance et réchauffées au moment voulu.


Mélanger: 100g de son d’avoine ou d’épeautre + 50g de farine complète d’épeautre + 2 œufs + 1 yaourt (vache, brebis chèvre ou végétal pour une recette sans lactose)+ 2 pots à yaourt d’eau + 1 cuil. à café de sel + 2 cuil. à soupe d’huile d’olive
(Au Thermomix 30 Sec / Vit 6)

Laisser reposer 30 minutes.

Faire 6 crêpes dans une poêle huilée (l’opération est un petit peu plus délicate que pour des crêpes traditionnelles) et les réserver.

Faire cuire les oeufs au plat. Suivant les goûts, l’huile de coco peut servir à la cuisson des oeufs, cela donne une saveur différente. Il est possible de rajouter des champignons, du fromage, du jambon…

Présenter les oeufs au plat dans les tortillas réchauffées. Les servir avec des légumes ou de la salade verte.

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Mes pancakes préférés

Vous connaissez ces dimanches matin de fin octobre/début novembre où lorsqu’on se réveille on a juste envie d’enfiler un jogging bien douillet et de se préparer un bon petit déjeuner. Dehors il fait un froid glacial, premier jour depuis l’hiver dernier …. 

C’est ce qu’il m’arrive ce matin … je vais préparer mes pancakes préférés. Comme pour les gaufres et les crêpes, j’utilise la recette de Mégalowfood. Elle en propose plusieurs, que j’ai testées bien sûr, mais c’est vraiment celle-ci que j’ai retenue.

Il suffit de mettre tous les ingrédients dans un blender et de mixer 1 minute. Puis de procéder à la cuisson des pancakes à la poêle. J’ai modifié cette recette pour qu’elle soit sans gluten en remplaçant les flocons d’avoine par ceux de sarrasin mais contient du lactose par la nécessité d’utiliser un yaourt à la grecque ou un fromage blanc (la encore il serait intéressant de voir si un yaourt végétal peut convenir).
Megalowfood conseille l’utilisation d’un demi banane ou de la compote. Suite à l’article sur les compotes (vous pouvez le lire en cliquant ici) je préfère utiliser la banane. Cependant, il est important de bien la choisir : il est important de noter que plus elle est mûre, plus son indice glycémique est élevé et inversement, plus elle est verte, plus l’ig sera bas (65 mûre contre 40 verte). La maturation des fruits s’accompagne d’une conversion de l’amidon en glucides simples. Ceci explique d’ailleurs le goût plus sucré des fruits mûrs, par rapport aux fruits verts. Il faut donc choisir  un juste milieu entre une banane verte et à l’autre extreme, une banane toute tachetée de noir.

Cette recette nous permet donc de réaliser des pancakes à indice glycémique bas. Mais bien évidement, tout dépend aussi de ce que vous mettrez dessus ! Vous pourrez accéder à l’article concernant les « tartinades sucrées » en cliquant ici.
Je les aime avec un filet de miel d’acacia d’un apiculteur artisanal et local. Vous vous rappelez pourquoi il est important de choisir un miel d’acacia et provenant d’un apiculteur local ? 
Le miel est un véritable trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.


Dans le blender : 1 pot de yaourt grec (ou de fromage blanc) de vache, brebis ou chèvre en fonction de vos goûts ou tolérance + ½ bananes (pas trop mûre) + 50g de flocons de sarrasin (flocons d’avoine si c’est ce que vous avez dans  les placards mais la recette ne sera alors pas sans gluten) + 2 blancs d’œuf + 5g de poudre à lever. Mixer une bonne minute. Au Thermomix : 1 Min / Vit 8

Dans une poêle, formez des petits tas et les retourner à mi cuisson.
N’hésitez pas à graisser la poêle avec de l’huile de coco.
Vous accéderez à l’article sur les matières grasses de cuisson en cliquant ici

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Déjouons les pièges des boissons végétales et faisons-les maison!

Nous trouvons de plus en plus de boissons végétales dans les rayons des supermarchés. Cela vous est peut-être arrivé d’en acheter mais avez vous bien fait attention à leur composition? 

Que ce soient les boissons végétales au soja, aux oléagineux (amandes, noisettes) ou aux céréales (avoine, riz, épeautre, millet, sarrasin), ou des mélanges, il faut bien faire attention à leur teneur en sucre, voir en certaines huiles et sel.

Le sucre dans les boissons végétales:
En effet, il est fréquent de retrouver dans ces boissons végétales beaucoup de sucre lorsque celles-ci ne sont pas sans sucre ajouté. Comme toujours, on peut repérer ces sucres dans la liste des ingrédients (sucre, sucre de canne, amidon de riz, maltodextrine de maïs, sirop d’agave…) mais il est important également de bien regarder la ligne « dont sucre » (c’est à dire la totalité des sucres simples)

                        Sucre
Alpro Amande Original 3g pour 100 ml soit 6g pour un verre de 200ml (=1 morceau de sucre)
Biorg Amande Intense 4,1g pour 100 ml soit 8,2g pour un verre de 200ml (= presque 1,5 morceau de sucre)
Boisson à l’Amande Nat&Vie 2,5g pour 100 ml soit 5g pour un verre de 200ml (= un peu moins d’un morceau de sucre)
Amandina Perl’Amande 3,4g de sucre pour 100ml soit 6,8g pour un verre de 200ml (=un peu plus d’un morceau de sucre)
Bonneterre Riz Calcium 6,7g de sucre pour 100ml soit 13,4 g pour un verre de 200ml (=un peu plus de 2 morceaux de sucre)
Lima Boisson Riz Coco 7,4g de sucre pour 100ml soit 14,8 g pour un verre de 200ml (=2,5morceaux de sucre)
Sojade délice de Riz 4,1g pour 100 ml soit 8,2g pour un verre de 200ml (= presque 1,5 morceau de sucre)
The Bridge Riz Amande 5g pour 100 ml soit 10g pour un verre de 200ml (= 1,5 morceau de sucre)

L’indice glycémique du riz étant élevé il est normal que les boissons végétales en contenant soit plus riche en sucre.
De plus, les versions aromatisées à la vanille ou au chocolat sont en général encore plus sucrées.

Les OGM:
Il est important de connaître la provenance des ingrédients présents dans les boissons végétales car certains pays n’interdisent pas les OGM. Dans le doute, il est préférable de la prendre bio.

Les huiles:
A nouveau, il faut bien lire la composition de ces huiles car certaines peuvent contenir de l’huile végétale en quantité variable. Il sera plus judicieux d’éliminer également celles qui contiennent des huiles riches en omega 6 (comme le tournesol)

Le sel:
Là encore, lisez les étiquettes afin de choisir celle qui ne contient pas de sel ou en quantité infime.

Derniers point important, ces boissons végétales contiennent souvent des stabilisants et émulsifiants. Tournez vous vers celles qui en contiennent le moins.

 

Mais alors, pourquoi ne pas en fabriquer à la maison ? D’autant plus qu’en général, la teneur en oléagineux de ces boissons est de 2 à 3%? Je vous en propose une version homemade à 12%. Il suffit d’avoir 10 minutes devant soi, des amandes, de l’eau, à sac à lait végétal et un bon robot. Dans le cas où le robot ne serait pas assez puissant, il sera plus judicieux de faire tremper les oléagineux 4 heures dans l’eau auparavant.

Dans le bol du robot / blender : 120g d’oléagineux de votre choix + 880g d’eau (éviter celle du robinet). Mixer 1 bonne minute ou plus à vitesse maximale. Au thermomix 1 Min / Vit 10.

Si vous souhaitez une version aromatisée ou sucrée, n’hésitez pas à rajouter de la vanille, du chocolat, du miel, des dattes…

Verser le jus obtenu dans une poche d’étamine à jus végétaux et bien presser avec les mains, au dessus d’une carafe, pour récupérer le maximum de jus (Dans son livre, Yummix fait d’ailleurs un pas à pas en photos extra, mais rien de compliquer finalement). Voilà, votre boisson végétale est prête sans huile, sans sel, sans émulsifiants… Elle se garde 3 jours au frigo.

La purée obtenue dans le sac à jus végétal est appelé Okara. Ne le jetez surtout pas, il peut remplacer la farine dans les préparations. Les cookies à l’okara et à l’amande sont des petites merveilles. 

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Comme un yaourt de coco

Adorant le goût de la noix de coco et la texture des yaourts, depuis quelques temps j’avais très envie de mêler les 2 : un yaourt de noix de coco.
Les acides gras de la coco sont des des acides gras à chaînes moyennes. Ils n’ont pas les méfaits des acides gras à chaînes longues.
Il est possible de consommer ces yaourts végétaux (non végan) de coco fait maison (tel que décrit ci-dessous) une fois par jour, s’ils sont pris le matin à jeun. Les probiotiques (Bioprotus 7000 non végan) ajouté sont très fragiles et ne supportent pas l’acidité. A jeun, ils passeront alors rapidement l’estomac et ne seront donc pas détruits par l’acide chlorhydrique sécrétée au niveau de la paroi de l’estomac.

Dans le commerce, beaucoup de marques se mettent à proposer ces yaourts végétaux de coco. J’en ai analysé pas loin de 15, dans le bio et dans le conventionnel (Provamel , Panier de Yoplait, Alpro, Good goût, Andros, Charles et Alice, Les petites pouces, La coop coco, Sojasun, Nature green, Algues Marinoe, Ya, Danoval, Coyo, Harvest Moon, Abbot Kinney’s). Malheureusement rien ne m’a vraiment séduit : soit la lecture des ingrédients qui les composent m’a effrayée, soit le prix était très élevé lorsque la composition était parfaite (jusqu’à 2,50€ le yaourt … Soit un budget de 75€ par mois par personne à raison d’un yaourt par jour ….)

Il faut vraiment se méfier des belles phrases sur les emballages : « végétal », « healthy », « vegan », sans gluten, sans lactose …. tout ceci est certes vrai mais certains deviennent un véritable apport en glucides par les amidons, le tapioca, la fécule de pomme de terre, le sucre, le sirop de riz, la maltodextrine, la farine, les fruits, les jus de fruits, le concentré de jus de fruits, les purées de fruits …
Pour reconnaitre les différents noms que peut prendre le sucre dans les listes d’ingrédients je vous conseille de cliquer ici.

Certains contiennent aussi des additifs controversés, du soja, du sel, des huiles, des stabilisants, des arômes, des correcteurs d’acidité, du cacao, des épices .. Bref, voilà pourquoi il est très important de savoir déchiffrer les étiquettes. Vous accéderez au guide en cliquant ici.

Entre la composition médiocre ou le prix trop élevé, nous revenons toujours au même point : pourquoi ne pas les faire soi-même. Par chance, je suis tombée sur le blog de Megalowfood qui nous donne une recette de yaourt de coco. Seul bémol pour moi : l’utilisation de ferments de la marque Alsa…. Pourquoi pas, mais personnellement cela ne m’attire pas trop. En lisant les commentaires sur son blog, j’ai vu qu’elle proposait, sans avoir testé, l’utilisation de ferments microbiotiques et fibres se trouvant en pharmacie sous le nom de Bioprotus 7000 (non Végan) du laboratoire Carrare ((7 milliards de ferments microbiotiques). Sans ferments lactiques, le yaourt n’est pas yaourt : le lait de coco reste sous forme de lait (ils sont donc responsable de la fermeté) et la préparation ne prend pas le goût acidulé que l’on retrouve dans les yaourts.

Les faire soit même est certainement la solution. Il est à noté que les probiotiques (Bioprotus 7000) ajouté, en plus d’être très fragiles à l’acidité (comme expliqué ci-dessus), sont également très fragiles à la chaleur. Lorsque la température de fermentation se situe autour de 45 degrés  le yaourt devient un peu trop acide en goût. Au delà de 46 degrés, les bactéries meurent, le mélange ne peut alors pas se transformer en yaourt. Il faudra trouver donc une yaourtière ne dépassant pas les 42 degrés. Certains ont peut-être essayé de faire des yaourts dans leur four si celui-ci possède un mode à très faible température, mais je ne peux pas me permettre de conseiller ceci, n’ayant jamais essayé.
La recette nécessite aussi l’utilisation d’un blender.
Ce la revient à moins de 1€ le yaourt (800 ml de creme de coco bio = 5,8€, Agar agar 8g = 0,45€, Bioprotus 7000 1 sachet = 1,39€. La fournée de 8 yaourts = 7,64€, soit 0,95€ le yaourt).

J’ai suivi les explications de Megalowfood à la lettre et le résultat est parfait ! Bien sûr, il faut aimer le goût de la noix de coco !
Il ne faut pas négliger le choix des ingrédients. Il est primordial d’utiliser du lait ou de la crème de coco en conserve à 80% de chair de coco et n’ayant aucun autre additif que la gomme de guar ou de xanthane. Cela se trouve facilement en magasins bio. Le lait de coco en brique ou en bouteille semble contenir beaucoup moins de chair de coco. D’ailleurs, lorsque l’on ouvre une conserve de lait de coco, il est facile de récupérer cette chair à la cuillère, ce n’est pas le cas avec les briques.

La gelée d’agar-agar : 
Dans une casserole : faire bouillir 250 ml d’eau de source ou minérale. Dès que l’ebullition apparait ajouter très rapidement 8g d’agar-agar et fouettez immédiatement et rapidement pendant 30 secondes. Puis enlever la casserole du feu et y verser à nouveau 250 ml d’eau de source ou minérale. Bien mélanger et verser la préparation dans un bol / saladier. 
Laisser refroidir puis placer au frigo 1 bonne heure. La préparation va se figer comme une gelée. 

Le Yaourt
Dans un blender : 800 ml de lait ou de crème de coco en conserve à 80% de chair de coco et n’ayant aucun autre additif que la gomme de guar ou de xanthane + 1 sachet de 5g de ferments microbiotiques et fibres Bioprotus 7000 du laboratoire Carrare + gelée d’agar-agar coupée en cubes.  
Il est tout à fait possible de rajouter des épices (vanille, tonna, cannelle …), du cacao 100%, ou tout ce que vous donne envie du moment que cela reste à indice glycémique bas. 
Mixer 2 minutes en faisant des pauses régulières pour ne pas chauffer la préparation. Le mélange doit être bien lisse et homogène. Au Thermomix : 4 fois 30 Sec / Vit 10, et bien racler le bol et le couvercle à l’aide de la spatule entre chaque mixage de 30 Sec. 

Fermentation
Verser le mélange dans 8 pots en verre, préalablement lavés et rincés à l’eau bouillante et séchés à l’essuie-tout ou bien stérilisés au préalable. Les pots doivent être refroidis au moment où on verse la préparation, au risque de tuer les ferments.
Placer les pots sans leur couvercle dans la yaourtière et laisser fermenter 8h. Plus on laisse fermenter, plus le yaourt devient acidulé. Au TM6 : Mettre 250g d’eau dans le bol + 30g de jus de citron. Placer le couvercle puis le Varoma contenant les 8 pots de yaourt sans leur couvercle. Poser le couvercle du Varoma et démarrer le mode Cuisson longue 8h / 40 degrés.

A la fin du cycle, laisser les yaourts refroidir puis les placer au frigo pour au moins 3 heures. Ils vont continuer à se figer. Si vous aimer l’aspect brassé, il vous suffira de leur donner quelques tours de cuillère avant de les déguster.

Le yaourts se conservent au frais 5 jours.

Varier les plaisirs à jeun au petit déjeuner en les dégustant nature, avec des épices, du cacao 100% sans sucre ajouté, des chips de coco, du granola maison, des fruits frais, du miel d’acacia d’un apiculteur local, un peu de sucre de coco … 

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Sardines fraiches marinées

Il y avait ce matin chez le poissonnier de magnifiques sardines très très fraiches et levées en filets. J’ai sauté sur cette occasion et j’en ai pris 12 pour les faire mariner et les manger crues, sur un bon pain grillé à indice glycémique bas, bien sûr ! Pour accéder à l’article sur le pain, cliquer ici.

Accompagnées d’un bel assortiment de crudités, ces sardines ont eu du succès autour de la table. C’est la recette de papilles et pupilles que j’ai utilisée : marinade de citrons (jaunes et verts) et d’huile d’olive.

Ce n’est vraiment rien à préparer, si ce n’est qu’il faut prévoir 3 heures de marinade. Inutile donc de vous y prendre au dernier moment ! Pour les plus réticents à manger du poisson cru, il est possible de congeler les filets de sardines 24h afin d’éliminer la majorité des vers.

La sardine est en quelque sorte la star de la mer. Elle fait partie des poissons les plus riches en oméga 3, son taux de Fer est important et renferme de bonnes vitamines : A, B et D ainsi que du phosphore et du magnésium. Si on rajoute les arrêtes, qui sont souvent mangées dans la sardine, elle est une source non négligeable de calcium.

Compte tenu de tout ces bienfaits et de la facilité de réalisation, je vais en décliner tout l’été en apéritif ou en picnic présenté dans de jolis bocaux en verre, en entrée au déjeuner ou encore en plat unique le soir ! Après avoir regardé les ingrédients, vous en déduirez que cette recette est sans lactose et sans gluten.
Petit bémol, la sardine, comme beaucoup de poissons gras, peut contenir du mercure. Il est donc recommandée de ne pas en abuser ( 1 à 2 fois par semaine semble être raisonnable). Ceci dit, la palme du taux de mercure revient surtout au thon.

Dans un bol : jus de 2 citrons jaunes + jus d’un citron vert + 2 pincées de sel + 1 pincée de piment de Cayenne + 2 tours de moulin de poivre + 1 cuillère à café d’herbes de Provence + 2 feuilles de Laurier + 9 cuillères à soupe d’huile d’olive + 1/2 ou 1 gousse d’ail émincée (suivant les goûts). Bien mélanger.

Dans un grand plat à rebord : étaler 12 sardines ouvertes en filets, peau contre le plat (chair vers le haut). Napper de la marinade précédemment préparée. Eparpiller dessus 2 oignons nouveaux émincés.

Placer au minimum 3 heures au frigo.

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