Cookies Cacahuètes Chocolat

En cherchant une recette de cookies sans gluten et à indice glycémique bas, je suis tombée sur ces merveilles sur le site Marmiton. J’ai bien sur modifier un petit peu la recette de Aude au niveau du sucrant pour les rendre à indice glycémique bas.
Si vous souhaitez réaliser des cookies gourmands sans gluten, sans produits laitiers, riches en bons gras, rapide, sans geste technique et si en plus vous aimez le goût cacahuètes – chocolat alors cette recette est faite pour vous.

Ces cookies accompagneront à merveille vos gouters ou peuvent accompagner un petit déjeuner si celui-ci est complété de protéines.

Les proportions de cette recette vous donneront environ 8 beaux cookies
Je n’ai pas l’habitude de donner des marques mais je dois avouer que le beurre de cacahuètes bio et fabrication française de la marque Go Nuts convient parfaitement à cette recette de part son côté « crunchy ».
Concernant les pépites de chocolat, j’utilise un chocolat noir de dégustation à 80% que je hache grossièrement au couteau. Cela permet de réduire au maximum le sucre et d’avoir de bons gros morceaux de chocolat pour rendre les cookies encore plus gourmands. 

Préchauffer le four à 180°.

Dans un saladier ou dans le bol  d’un robot pâtissier : 150g de beurre de cacahuètes +35 à 50g d’érythritol ou de sucre de fleur de coco (35g d’érythritol pour moi) +1 cuillère à café de poudre à lever + 1 oeuf + 50g de pépites de chocolat à indice glycémique bas (j’utilise un chocolat noir de dégustation à 80% que je coupe grossièrement au couteau).

Bien mélanger.

Les mains un peu humides, former des boules puis les aplatir légèrement pour faire des cookies de la taille de votre choix.

Les poser sur une plaque de cuisson en les espaçant un peu.

Enfourner pour 8 minutes.

Laisser refroidir avant de les manipuler.

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Sauce Béchamel et sa variante au sarrasin

La sauce Béchamel peut permettre de faire manger des légumes aux enfants, voire même aux plus grands si bien sûr cela reste occasionnel

Rappelez-vous que l’assiette équilibrée du quotidien (accès à l’article en cliquant ici), doit contenir pour moitié, au moins, des légumes :
Et le maître de mot est : des légumes frais de saison (vous trouverez dans ce blog les articles sur les légumes et fruits de saison) , et si possible bio.  Mettez des couleurs dans votre assiette en variant les familles de légumes car ils vous apporteront des bienfaits différents pour votre Santé.
Ils peuvent être consommés : crus, cuits, chauds, en soupe chaude ou gaspacho froid, râpés, en entrée, en accompagnement, dans une omelette, en salade, mais ne sont pas cachés dans un gratin ou des tartes au quotidien (qui regorgent de crème fraiche, de lardons ou d’autres matières grasses et sucres). Il est possible, de temps en temps, de les incorporer à une Béchamel à indice glycérique bas.
Vous trouverez  d’ailleurs dans ce blog quelques de gratin, mon préféré étant les oeufs à la florentine dont vous accéderez à la recette en cliquet ici.
Il est possible de se dépanner de temps en temps avec des légumes congelés non préparés mais pour ce qui est des légumes en conserve, faites attention à la liste des ingrédients qui cache parfois des sucres et surtout beaucoup de sel, ce qui perturbe, entre autre, l’équilibre acido-basique de l’organisme. Vous pouvez en savoir plus en cliquant ici.

Les légumes nous apportent:

  • un sentiment de satiété important
  • des vitamines
  • des minéraux
  • des anti-oxydantss
  • des fibres
  • et peu de calories
  • permettent un bon équilibre acido-basique du corps (accès à l’article sur l’équilibre acido-basique en cliquant ici)

LA POMME DE TERRE NE PEUT PAS ÊTRE CONSIDÉRÉE COMME UN LÉGUME. (Accès à l’article sur les pommes de terre en cliquant ici)
LE PETIT POIS EST UNE LÉGUMINEUSE.

Pour réaliser une Béchamel à ig bas, il suffit de remplacer la farine blanche utilisée normalement par une farine à ig bas, celle d’orge mondée est parfaite et celle au sarrasin sera l’amie de ceux désirant manger sans gluten. En général, les farines de blé T45 ou 55 sont conseillées.  Il s’agit de l’abréviation de Type. Cela correspond au degré de raffinage: plus le chiffre qui le suit est petit, plus la farine a été raffinée, moins l’aliment qui sera réalisé avec sera riche en minéraux. Une farine T45 contient 0,45g de minéraux totaux pour 100g. Cette farine ne contient quasiment pas d’écorce, et donc peu de fibres, mais beaucoup de glucides. 
La farine issue du Blé a un taux d’amidon (sucre des végétaux) de 70% environ, l’ indice glycémique peut grimper jusqu’à 85. Et plus elle est raffinée, plus elle devient blanche et plus l’ig est élevé. De ce fait, elle est responsable des indices glycémiques des produits finis dont elle est le composant.

Et le beurre ? 
Le beurre est constitué pour ses 2/3 de graisses saturées et le tiers restant sont des graisses monoinsaturées. C’est la raison pour laquelle il est solide à température ambiante. Il est idéal pour les tartines mais en revanche il est vrai qu’il est préférable de ne pas cuire les aliments avec. Le beurre contient des petites quantités de sucre et de protéines qui peuvent brûler lors de la cuisson à haute température. Ici, la cuisson est à faible température, et cela reste occasionnel donc il est inutile (sauf intolérance) de chercher une alternative. 
Il est peut-être possible de clarifier le beurre: retirer toutes traces de lactose et de protéines. Il suffit de le faire fondre lentement à feu très doux et de retirer les éléments solides à sa surface.
On trouve maintenant (en épicerie bio) un beurre déjà clarifié d’origine indienne : le ghee. En Inde, il est considéré comme la matière grasse la plus pure et la plus noble. Cependant, ne sachant pas si cela donne un goût à la Béchamel, j’ai jusqu’à présent utiliser un beurre bio traditionnel.

Dans une casserole : Faites fondre 60g de beurre à feu très doux.
Ajouter 60g de farine d’orge mondée ou de farine de sarrasin pour une recette sans gluten. Bien remuer avec une spatule en bois et laisser colorer et épaissir.
Versez 600g de lait (vache, brebis ou boisson végétale sans sucre ajouté) progressivement, sans cesser de remuer, jusqu’à ce que la sauce épaississe.
Rajouter sel, poivre et muscade râpée en fonction de vos goûts.

Au Thermomix:
Dans le bol : 60g de farine d’orge mondée + 60g de beurre + 600g de lait (vache, brebis ou boisson végétale sans sucre ajouté) + sel, poivre et muscade râpée en fonction de vos goûts.
10 Min / 90° / Vit 4.

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Entremet Pommes – Noisettes

Apprendre le dimanche matin à 10h que nous serons 7 adultes et 2 enfants au goûter me ravit ! Que faire de bons pour que cela plaise à des adultes, non habitués aux mets à indice glycémique bas, et à 2 enfants de  4 et 7 ans ?
J’avais beaucoup de pommes en stock, et mes classiques d’une alimentation à ig bas :

  • Flocons d’avoine + Son d’avoine
  • Oléagineux
  • Purée d’oléagineux
  • Lait de coco (ou d’amande)
  • Miel d’acacia 
  • Huile de coco
  • Vanille / Canelle

En trouvant un peu d’agar-agar des mon placard j’ai pu me lancer dans la réalisation de l’entremet pommes – noisettes de Mégalowfood. Si vous vous baladez sur son site, vous verrez qu’elle utilise du sirop d’agave que j’ai remplacé par du miel d’acacia d’un petit producteur local. 
Le miel est un véritable trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.
Si vous souhaitez nettement diminuer la quantité de sucre, il est possible d’utiliser une datte pour réaliser le biscuit du fond, comme dans la recette de l’entremet Mangue – Coco dont vous trouverez la recette en cliquant ici. La datte séchée a un IG qui varie selon les études de 30 à 50 (la datte fraiche a un IG de 62). Ainsi, une portion raisonnable de dattes séchées par jour est de 30g.

Après avoir lu l’article sur les compotes industrielles dans ce blog (clic), certains pourront penser que dans ce gâteau, le fruit cuit et mixé n’est pas forcément la bonne solution. Ces personnes auraient raison car plus on cuit un fruit, plus son IG augmente; mais c’est surtout, dans le cas des compotes industrielles, dont les fruits sont épluchés (donc pas de peau), puis ultra-mixés qui pulvérise l’indice glycémique.
Mais la compote maison avec la peau, en cuisson basse température et pas (ou peu) mixée est acceptable.
Cet entremet est aussi acceptable au sein d’une alimentation à IG globalement bas. Même si les fruits cuits sont mixés, ce dessert apporte aussi en même temps des oléagineux (lipides, fibres) et des flocons de céréales (fibres solubles) donc si on devait calculer l’IG de cet aliment, il serait probablement bas.

Cet entremet est sans protéine de lait, peut être  sans gluten (si on utilise des flocons de quinoa ou de sarrazin et on retire le son d’avoine) et complètement végétal

En tout cas, mes invités étaient agréablement surpris de ce gâteau. Je vous le recommande vivement et étant très léger peut même être servi après un diner copieux. Je dois dire que le petit filet de chocolat fondu par dessus (75%) donne une touche de gourmandise très agréable.

Aucun geste technique n’est nécessaire pour réaliser ce gâteau, en revanche il vous faudra un moule à charnière de 26 cm environ. J’ai doublé les proportions par rapport à la recette originale.

Préparation du biscuit de dessous:
Préchauffez le four à 165°C.
Dans le blender : 50g de noisettes grillées + 100g flocons de céréales (flocons d’avoine, de quinoa, de sarrasin d’épeautre en fonction du modèle alimentaire suivi) +30g de son d’avoine ou d’épeautre + 2 pincées de Sel (Obtenir une chapelure). Pour une version sans gluten, utiliser des flocons de quinoa ou de sarrasin en quantité plus importante et ne pas mettre de son d’avoine. Au Thermomix : Turbo 1 Sec.
+ 30g de Miel d’acacia d’un apiculteur artisanal local (ou 40 g de sirop d’agave pour une version Végan) + 30g d’huile de coco fondue (vierge extra et 1ère pression à froid). Donner quelques pulsions (la pâte doit s’amalgamer). Au Thermomix: 30 Sec / Vit 3
Huiler à l’huile de coco un moule à charnière de 26 cm environ et y déposer la pâte de flocons d’avoine. Bien tasser et aplatir avec le dos d’une cuillère.
Enfournez pour 15 à 20min. Laissez refroidir.

Préparation de la crème :
Réaliser une compote (celle-ci peut être préparée à l’avance) : dans une grande casserole faire cuire à feu très doux un peu plus d’un kilo de pommes (bio de préférence), épluchées, épépinées et coupées en morceaux. Le but est d’obtenir 800g de compote. J’aime rajouter des épices : vanille, cannelle ….
Dans un blender: 800g de compote + 100g de purée de noisettes. Laisser la compote obtenue dans le blender.
Dans une casserole: 400ml de lait de coco + 1 cuillère à soupe de Miel (sirop d’agace pour une version Végan) + 2 pincées de vanille en poudre + 1 cuillère à café d’agar-agar. Remuez régulièrement jusqu’à ébullition. Maintenez l’ébullition 30sec en fouettant sans cesse.
Dans le blender, rajouter ce lait et mixez avec la compote.
Versez la préparation obtenue dans le moule, sur le biscuit refroidi.

Laissez prendre au frigo au moins 5-6h (ou même une nuit). Le sortir avant d’être managé pour qu’il revienne à température ambiante.

Servez en déposant un filet de chocolat noir fondu (75%) sur chaque part. Pour le fondre: faire chauffer à feu très doux des carrés de chocolat dans une casserole en remuant à l’aide d’une spatule en bois.

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Oeufs à la Florentine

Voila une de mes recettes préférées pour des diners d’automne, lorsque c’est la pleine saison des épinards. J’ai connu cette recette via la plateforme Cookidoo quand j’ai eu le Thermomix mais ce plat est très facilement réalisable sans. C’est une très bonne formule pour faire manger des épinards aux enfants.

Il a fallut que j’adapte la recette pour la rendre à indice glycémique bas. La farine de blé utilisée dans la réalisation de la Béchamel posait problème. J’ai tout simplement changé la farine et utilisé de l’orge mondée à la place. Le résultat était parfait. J’utilise toujours du lait de brebis mais elle est réalisable avec d’autres sources animales de produits laitiers mais aussi avec des boissons végétales. Concernant ces dernières, l’idéal est de les faire  soi-même car les versions industrielles contiennent souvent beaucoup d’additifs. Vous pouvez lire l’article les concernant en cliquant ici. Je travaille actuellement sur une Béchamel à IG bas et sans lactose. Attention, elle n’est pas sans gluten car l’orge mondée en contient.

Lorsque c’est la pleine saison des épinards, il est plus judicieux de prendre des feuilles fraiches. Par gain de temps, et de façon occasionnelle, il est tout à fait possible de prendre des épinards congelés non préparés.

On ne répètera jamais assez les bienfaits des oeufs de poules élevées en plein air et si possible bio (code 0 sur la coquille). La composition en graisses de l’oeuf varie en fonction de l’alimentation de la poule. Les oeufs des poules nourries avec beaucoup de maïs, ont un jaune qui possède trop d’oméga 6 par rapport aux Oméga 3. Il faut savoir que 60% des acides gras de l’herbe appartiennent aux Omega 3, voilà pourquoi il est important que les poules puissent se promener librement en plein air.

Faire cuire 8 oeufs dans une casserole d’eau bouillante pour qu’ils soient durs : 10 minutes environ. Puis les passer sous l’eau froide pour stopper la cuisson et les écaler.

Cuire 1 kg de feuilles d’épinards fraiches 30 minutes à la vapeur . Les remuer de temps en temps. Puis les laisser égoutter.

Préparer une Béchamel à IG bas :
Dans une casserole : Faites fondre 60g de beurre.
Ajouter 60g de farine d’orge mondée. Bien remuer avec une spatule en bois et laisser colorer et épaissir.
Versez 600g de lait (vache, brebis ou boisson végétale sans sucre ajouté) progressivement, sans cesser de remuer, jusqu’à ce que la sauce épaississe.
Rajouter sel, poivre et muscade râpée en fonction de vos goûts.

Mettre le four en position Gril.

Mélanger alors les épinards à la Béchamel et mettre la préparation dans un plat à gratin beurré.
Déposer dessus les oeufs coupés en 2 dans la longueur.

Saupoudrer de fromage râpé (en fonction de vos goûts).

Enfourner 10 minutes pour faire gratiner.

 

Au Thermomix:
Si besoin de râper du fromage : 10 Sec / Vit 7. Et réserver.
Remplir le bol avec 1 litre d’eau. Installer le panier cuisson contenant les 8 oeufs.
Installer le Varoma contenant 1 kg de feuilles fraiches d’épinards.
Lancer le thermomix 18 Min / Varoma / Vit 1. Remuer les épinards de temps en temps.
Retirer le Varoma et le panier de cuisson. Plonger immédiatement les oeufs dans l’eau froide pour stopper la cuisson.
Remettre le Varoma et lancer à nouveau pour 15 Min / Varoma / Vit 1.
Ecaler les oeufs et les couper en 2 dans la longueur.
Beurrer un plat à gratin.
Retirer le Varoma à la sonnerie et laisser égoutter les épinards.
Vider et nettoyer le bol pour réaliser la Béchamel à IG bas.
Dans le bol : 60g de farine d’orge mondée + 60g de beurre + 600g de lait (vache, brebis ou boisson végétale sans sucre ajouté) + sel, poivre et muscade râpée en fonction de vos goûts. 10 Min / 90° / Vit 4.
Allumer le four en position Gril.
Mélanger les épinards à la Béchamel et disposer ce mélanger dans le plat à gratin préparé auparavant. Disposer par dessus, les 1/2 oeufs et saupoudrer de fromage râpé.
Laisser gratiner 10 minutes sous le gril du four.

 

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Fondue de poireaux

La fondue de poireaux n’est pas l’accompagnement le plus gourmand de nos repas mais il est très pratique ! Il ne nécessite aucune préparation au préalable de légumes et très peu de surveillance à la cuisson.

Réalisable presque toute l’année en fonction de la variété de poireaux. On distingue le poireaux d’automne et d’hiver du poireaux primeur de printemps.
Dans le sud de la France, on récolte le poireau d’automne dès le mois d’octobre jusqu’aux premières gelées.
Puis, vient le gros poireaux d’hiver qui se récolte toute la saison.
Au printemps (Mai à début juillet), dans le Val de Loire, on trouve le poireau primeur, fin et petite taille.
Avec un peu (beaucoup) de chance, en tout début de printemps, vous pouvez trouver sur les étals également le « poireau baguette », mais dans ce cas, la fondue, n’est absolument pas la bonne solution. Il mérite une délicate cuisson vapeur et une vinaigrette bien savoureuse.

Au marché, choisissez des poireaux avec un feuillage de couleur bien soutenue, bien dressé et ferme.
Et surtout chassez cette idée reçue que les fins sont meilleurs que le gros. Les poireaux assez gros sont aussi tendres que les fins.
Feuilles vertes coupées, le poireau se garde jusqu’à 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.

La fondue de poireaux peut être dégustée telle quelle ou se retrouver dans des galettes complètes, des oeufs cocottes, dans une quiche ou encore à l’intérieur d’une omelette. Peut-être même que votre créativité vous amènera à explorer d’autres pistes.

Couper la partie dure poireaux. Attention les poireaux réduisent énormément à la cuisson : compter environ 6 beau poireaux pour 4 personnes (800g).

Couper les poireaux en 2 dans le sens de la longueur puis en rondelles. Il est préférable de les rincer dans une passoire pour retirer la terre.

Dans une grande poêle mettre de l’huile d’olive. Faire chauffer.

Ajouter les rondelles de poireaux + Sel + Poivre + muscade râpée. Couvrir, remuer de temps en temps et laisser cuire 10/15 minutes en fonction de la consistance souhaitée. 

Il est possible de rajouter 2 cuillères à soupe de crème fraiche ou crème végétale pour un rendu très onctueux, mais cela reste facultatif.

Au thermomix:
Couper la partie dure poireaux. Attention les poireaux réduisent énormément à la cuisson : compter environ 6 beau poireaux pour 4 personnes (800g).
Couper les poireaux en tronçons. Il est préférable de les rincer dans une passoire pour retirer la terre.
Dans le bol : 400g de poireaux en tronçons. 5 Sec / Vit 5. Réserver. Procéder de la même façons avec les 400 autres grammes. Rajouter les 400g de poireaux hachés réservés + 2 cuillères à soupe d’huile d’olive + Sel + Poivre + muscade râpée. 20 Min / Varoma / Sens inverse / Spatule en bois.
De façon facultative : + 2 cuillères à soupe de crème fraiche ou crème végétale (pour un rendu très onctueux). 1 Min / 100°/ Sens inverse/ Vit 1.

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Salade de palourdes et avocat

Depuis sa découverte, je prépare cette recette en assiette complète du déjeuner accompagnée dans ce cas d’une belle salade de crudités. En quantité moindre, elle peut aussi être votre diner, si le quotat de protéines n’est pas atteint dans la journée (petit déjeuner non pris par exemple),servie avec une tranche de pain à indice glycémique bas tout juste grillée…

Extrêmement facile à réaliser, rapide et avec peu d’ingrédients et d’ustensiles, ce plat totalement sain permet de faire le plein d’Oméga 3. Et qui dit plein d’Oméga 3 dit meilleur équilibre de la balance Oméga 6 / Oméga 3, ce qui est très important pour notre santé. N’hésitez pas à cliquer ici pour en savoir plus sur le bienfait des Oméga 3. 

Le plus difficile est de trouver des avocats murs à point. Pensez à en avoir toujours chez vous à bonne maturation.

Le titre de cette recette annonce des palourdes mais rien ne vous empêche, en fonction de votre marché, de la réaliser avec des praires ou des coques par exemple. Pour choisir un coquillage ou un autre, le mieux est encore de privilégier le coquillage pour sa fraîcheur et la proximité de son lieu d’élevage ou de pêche. Achetez-les bien fermés ou vérifiez qu’ils se referment quand on les touche. Les coquilles doivent être intactespas abîmées, ni béantes.
La palourde,(environ 5cm de large), possède une coquille quadrillée à dominante grise. En France, elle est disponible toute l’année mais elle est à son apogée au printemps. 
La coque est moins grosse que la palourde (entre 3 et 4 cm). Sa coquille est blanche et grise, bombée et striée aux bords crénelés. Les coques sont surtout disponibles de septembre à mars.
Les praires sont plus grosses que le
s palourdes. Attention, certaines personnes peuvent avoir plus de mal avec la praire plus charnue et plus ferme.

Dans mon cas, je choisis toujours la palourde car je l’aime pour son petit goût de noisette. Cependant, dans cette recette, les fruits de mer étant cuits, on peut facilement intervertir car leur chair fait penser à celle des moules, en plus raffiné.

 

Les quantités  sont données pour 4 personnes en entrée ou 2 en plats principal.

Dans une grande sauteuse, faites ouvrir 35 palourdes environ à feu vif avec 20  ml d’eau. Égouttez et filtrez le jus à travers une passoire dans un bol.Réserver le jus.

Couper 1 bel avocat mur à point en petits dés et l’arroser du jus de 3 citrons verts pressés +  1 cuillère à soupe d’huile d’olive + 1 botte d’aneth haché + 150 ml de jus de cuisson.

Enlevez la demi-coquille du dessus et dressez les palourdes dans les assiettes ou dans un grand plat de services un peu creux, parsemez de préparation à l’avocat.

Dégustez tiède ou froid.

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« Pizza » design noire et blanche

Je ne savais que faire du boudin noir qui se trouvait dans mon réfrigérateur jusqu’à ce que je tombe sur la recette de la pizza design noire et blanche dans le journal des femmes-cuisine.  Cependant je n’avais pas pâte à pizza à utiliser et rien pour en faire. J’ai alors repensé à la recette naans à ig bas qui peuvent tout à fait mimer une pâte à pizza.
Vous avez accès dans ce blog à la recette de ces savoureuses galettes multi-usages prêtes en un tour de main toutes souples, gonflées et dorées en cliquant ici.

Afin de respecter une alimentation équilibrée, il sera important d’accompagner ces pizzas de légumes : de la salade et des crudités semblent accompagner à merveille ces délicieuses pizzas. Vous trouverez dans ce blog, un article détaillé sur l’assiette équilibrée du quotidien (ici).

La ricotta est un fromage frais italien à base de lait de brebis ou de chèvre. La pleine saison de la dégustation se situe dejuin à septembre. 

Une fois les « naans » réalisés (ou une patte à pizza) mais pas cuits, il faut 2 autres ingrédients uniquement : la ricotta (fromage frais italien à base de lait de brebis ou de chèvre) et le boudin noir.

Préchauffer le four à 210°.

Etaler la ricotta sur les pizzas.

Déposer dessus des rondelles de boudin noir.

Enfourner pour 15 minutes.

Déguster avec une salade verte et un bol de crudités.

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Galettes de brocolis

En septembre, on trouve de beaux brocolis sur les étals. Malheureusement ce n’est pas toujours facile d’en faire manger aux enfants. J’ai alors cherché des recettes de galettes de brocolis. C’est sur le site biodélices que j’ai trouvé celle qui m’inspirait le mieux, à base de flocons d’avoine pour un indice glycémique bas. Je n’ai pas été déçu. 

Idéales en accompagnement, ces galettes sont très simples à réaliser et délicieuses à manger ! Elles peuvent très bien, également, remplacer le pain des burgers. 

Cette recette est végétarienne et même végan, donc sans lactose également. En revanche, par la présence des flocons d’avoine, ces galettes contiennent du gluten

La recette nécessite du vinaigre de riz, très honnêtement, je ne sais pas pour quelle raison donc je ne sais pas par quoi vous le faire remplacer si vous n’ en avez pas.

Dans une casserole: cuire 1 minute dans l’eau bouillante salée les fleurettes d’une tête de brocolis.
Dans le bol d’un robot : 1 oignon émincé grossièrement + les fleurettes brocolis bien égouttées + 60g de flocons de céréales (flocons d’avoine, de sarrasin, d’épeautre, de quinoa en fonction du modèle alimentaire suivi) + 1 cuillère à soupe de sauce soja salée + 1 cuillère à soupe de vinaigre de riz . Mixer jusqu’à l’obtention d’une pâte. (Au Thermomix: 10 Sec / Vit 3)

Avec les mains mouillées, former des galettes.

Dans une poêle huilée, faire cuire les galettes des 2 côtés, quelques minutes.

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Salade d’asperges vertes

Les premières asperges sont là. Je vous ai re-publié il y a quelques jours, une recette de sauce miel-moutarde pour accompagner des asperges vertes servies avec du fromage frais de chèvre et du magret de canard séché que Julien Sebbag nous avait partagé lors du 1er confinement et pour laquelle j’ai eu un réel coup de coeur. Mais la salade que je vous présente aujourd’hui est tout aussi délicieuse. Je sais pas vous mais jusqu’à présent la cuisine des asperges à la maison c’était cuites à l’eau et accompagnée de vinaigrette ou de mayonnaise. En réalité il y a de nombreuses déclinaisons possibles bien plus originales.

La recette de cette salade vient du site marmiton. Je n’ai pas grand chose à vous raconter à son sujet si ce n’est qu’elle est extrêmement facile à faire et qu’il ne faut pas se fier à la présence de céleri branche dans la recette pour tourner immédiatement la page. Asperges – Citron – Céleri – Pignons et Lard se marient à merveille. Le résultat est une salade fraîcheur pleine de saveurs.

Cette salade a tout son sens au diner. Le lard n’apportera pas assez de protéines pour en faire une assiette complète du déjeuner, il faudra y ajouter une viande ou un poisson. Son avantage est qu’elle est sans gluten et sans protéines de lait.

Cuisson des asperges :
Couper le pied terreux de 2 bottes d’asperges vertes et les faire cuire 8 min dans l’eau bouillante. Dès la fin de la cuisson, les passer sous l’eau froide pour couper la cuisson et les couper en 2.

Réalisation de la vinaigrette :

Dans un bol mélanger 1 cuillère à café de moutarde (j’ai un petit faible pour celle à l’ancienne) + 1 cuillère à soupe de vinaigre (je préfère celui de cidre) + 4 cuillères à soupe d’huile (je fais en général 3 cuillères de colza et 1 d’olive) + un trait de vinaigre balsamique sans sucre ajouté + 1/2 citron jaune bio coupé en petits morceaux. Bien mélanger.

Le reste :
Dans une poêle sans matière grasse, faire colorer une poignée de pignons de pins. Bien surveiller car ils deviennent très vite trop noirs. Les réserver.
Dans la même poêle et sans matières grasses, faire griller 3 ou 4 tranches fines de lard. Les réserver sur du papier absorbant. Puis les couper en morceaux.
Couper en petits morceaux une branche de céleri, préalablement rincée.

Dressage :
Mélanger les asperges, le celeri et la vinaigrette. Parsemer de pignons et de lard en morceaux.
Saupoudrer de zestes de citron bio.

Servir.

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Le levain : entre magie et poésie

Je fais parti des personnes qui ont profité du confinement pour se mettre au levain maison. Je voulais essayer depuis longtemps le levain car il a toute sa place dans l’alimentation à indice glycémique bas.

En effet, tous les pains ne se valent pas (vous pouvez accéder à l’article en cliquant ici) en fonction du type de farine bien sûr, mais aussi en fonction de l’utilisation de levain ou de levure de boulanger.
L’utilisation du levain a plusieurs avantages :

  • Le pain au levain a un indice glycémique plus bas. En effet, la panification au levain génère des acides organiques, et cette acidité contenue dans le pain, en ralentissant la vidange gastrique, amoindri les pics de glycémie.
  • De plus, la présence de levain détruit une grande partie de l’acide phytique : les minéraux seront donc mieux absorbés.
  • Et enfin, le levain hydrolyse le gluten, le prédigère. Il devient alors plus digeste.

Qu’est ce que le levain ?
Un petit animal de compagnie ? Oui presque ! On observe ce mélange de farine et d’eau buller, se développer et se renforcer… On part de presque rien pour arriver à un ensemble de micro-organismes en activité… jusqu’à en obtenir du pain!
En cette période un peu compliquée, cet aspect magique fait du bien.
On est loin des recettes techniques. Pour créer un levain, il faut de la patience, observer avec sensibilité, s’en occuper, savoir ajuster et s’adapter… presque l’apprivoiser. Et quand il est enfin actif, il ne réagit pas toujours de la même façon. Il n’a pas d’horloge, il n’est ni contrôlable ni prévisible.
La coutume veut que l’on attribue un prénom à son levain… On voit souvent sur les réseaux sociaux Marcel, Maurice, Raoul…. Après de multiples échecs, le jour où le mien est né, son style « beau & fort », m’a plutôt inspiré …  Jason (Bourne). Voila comment Jason est né chez moi pendant le confinement, contre le radiateur de la buanderie, chauffée à 23° au mois d’Avril pour l’occasion… Oui ce levain a un coût et une taxe carbone relativement élevée mais j’en suis fière et heureuse de faire mon pain.
Concernant le coût, en parcourant la recette, vous verrez que les quelques étapes durant la naissance du levain nécessitent de jeter une partie du levain à la poubelle à plusieurs reprises. Pour éviter ce gaspillage, il existe des recettes de crêpes ou pancakes dans lesquelles on utilise ce levain mais je n’ai pour le moment pas étudié ceci. Je mettrai cet article à jour quand j’aurai fait quelques recherches et essais. 

Comment s’y prendre ?
Quand j’ai démarré l’aventure, je suis allée d’échecs en échecs, des centaines de grammes de farine sont parties à la poubelle… De nombreux paramètres rentrent en comptent dans la naissance du levain. Je vous partage ce qui a finalement fonctionné pour moi, mais vous trouverez de multitudes d’autres « recettes » des plus simples aux plus pointues. Il n’y a pas de recette miraculeuse car ce n’est pas une science exacte… A voir ce qui marche chez vous…

Concernant les proportions de farine et d’eau, j’ai choisi les conseils de Cécile Decaux auteure de l’ouvrage Levain (La Plage), que j’ai trouvé sur différents site internet car malheureusement son livre est en rupture. Il m’est impossible de citer (et je m’en excuse) les différentes personnes à qui j’ai piqué des conseils par ci par là sur internet, sur des blogs, dans des forums…. Des heures de recherches pour arriver à réussir après de nombreux échecs, je remercie pour toutes ces personnes.

Mes conseils :

  • Farine de seigle bio T170 : si elle est traitée, elle sera moins riche en micro-organismes. Or, le levain fonctionne grâce aux bactéries présentes dans la farine.
  • Eau de source : Les bactéries n’aiment pas trop le chlore présent dans l’eau du robinet.
  • Ajouter toujours l’eau de source en premier puis la farine
  • Balance précise à chiffres et non à aiguille.
  • Maryse en silicone : ne jamais utiliser de bois (s’il est atteint, il risque de contaminer le levain).
  • Cuillère à soupe (pour prendre la farine si besoin)
  • 2 Bocaux en verre transparent (un petit d’environ 500 ml et un grand de 750 à 1000 ml)dont vous connaitrez leurs poids vide et sans couvercle.
  • 2 élastiques
  • du papier absorbant
  • Une pièce sans courant-d’air et chauffée entre 22 et 25°
  • Penser à rincer à l’eau de source tout ce que vous utilisez (bocal et maryse) car s’il reste des traces de détergent de lessive dessus, vous risquez de tuer votre levain.
  • Ne jamais jeter du levain dans l’évier mais toujours à la poubelle !

Naissance du levain en 3 étapes

Avant de vous lancer dans la 1ère étape, je vous conseille de lire l’ensemble de l’article, y compris le début.
Etape 1
 (noter le jour et l’heure) :

Prendre le grand bocal en verre (nécessité de voir à travers) sans couvercle et le peser. Bien noter son poids vide et sans couvercle.
Personnellement j’ai utilisé ce que j’avais, un bocal en verre le parfait de 750-825 ml, (poids vide 400g). Il parait un peu gros pour les 20g de farine à venir dans cette étape mais à l’étape 3 il y aura en tout 180g de farine et autant d’eau.
Rincer à l’eau de source le bocal en verre et une spatule en silicone (maryse).
Dans le bocal : 20 g d’eau de source + 20g de farine de seigle bio T170.
Bien mélanger à la maryse, racler les parois et essayer d’étaler au mieux pour bien voir le niveau à travers le bocal. Mettre un élastique autour du bocal à hauteur du levain pour bien repérer le niveau.

Poser sur le bocal une feuille de papier essuie-tout et la maintenir avec un élastique.
Placer ce bocal dans une pièce sans courant d’air et dont la température se situe entre 22 et 25°.

En plus ou moins 24h, on peut voir apparaitre des petites bulles et une impression de gonflement.

Etape 2 :
Retirer l’essuie-tout et l’élastique de surveillance du niveau.
Rincer la maryse à l’eau de source et s’en servir pour bien remuer le levain.
Ajouter dans le bocal 40 g d’eau de source + 40 g de farine de seigle bio T170.
Bien mélanger à la maryse, racler les parois et essayer d’étaler au mieux pour bien voir le niveau à travers le bocal. Mettre un élastique autour du bocal à hauteur du levain pour bien repérer le niveau.
Poser sur le bocal une feuille de papier essuie-tout et la maintenir avec un élastique.
Placer ce bocal dans une pièce sans courant d’air et dont la température se situe entre 22 et 25°.

On observe sur 12h environ que le mélange gonfle un peu et la présence de petites bulles.

Etape 3 
Retirer l’essuie-tout et l’élastique de surveillance du niveau.
Rincer la maryse à l’eau de source et s’en servir pour bien remuer le levain.
Ajouter dans le bocal 120 g d’eau de source + 120 g de farine de seigle bio T170.
Bien mélanger à la maryse, racler les parois et essayer d’étaler au mieux pour bien voir le niveau à travers le bocal. Mettre un élastique autour du bocal à hauteur du levain pour bien repérer le niveau.
Poser sur le bocal une feuille de papier essuie-tout et la maintenir avec un élastique.
Placer ce bocal dans une pièce sans courant d’air et dont la température se situe entre 22 et 25°.

En 8h, le levain va gonfler (dépasse légèrement) le niveau de l’élastique et on observe des petites bulles. Ce sera le signe de la naissance de votre levain ! Choisissez-lui un prénom.
Cependant naissance ne veut pas dire mur pour faire du pain, il faut encore quelques jours de patience.

Croissance du levain jusqu’au « levain-chef » :

Une fois l’étape 3 et votre levain baptisé de son petit nom, il faut le faire murir, le rendre dynamique pour qu’il soit prêt à faire du pain.

Etape 4 :
Prendre le second bocal en verre (le plus petit) sans couvercle et le peser. Bien noter son poids vide. Cette fois j’ai utilisé le bocal en verre le parfait de 500-535 ml, (poids vide 305 g).
Rincer le bocal N°2 à l’eau de source.
Retirer l’essuie-tout et l’élastique de surveillance du niveau sur le bocal N°1.
Si une grosse croute s’est formée sur le dessus, après l’avoir retirée délicatement, la mettre à la poubelle.
Rincer la maryse à l’eau de source et s’en servir pour bien remuer le levain du bocal N°1.
Poser le bocal N°2 vide sur une balance et faire la tare (le poids doit être à 0 bocal compris). Verser dans ce bocal 50g de levain prélevé dans le bocal N°1. Jeter à la poubelle le levain restant dans le bocal N°1.
Faire un rafraîchi : ajouter dans le bocal N°2 : 50g d’eau de source + 50g de farine de seigle bio T170.
Bien mélanger à la maryse, racler les parois et essayer d’étaler au mieux pour bien voir le niveau à travers le bocal. Mettre un élastique autour du bocal à hauteur du levain pour bien repérer le niveau.
Poser sur le bocal une feuille de papier essuie-tout et la maintenir avec un élastique.
Placer ce bocal dans une pièce sans courant d’air et dont la température se situe entre 22 et 25°.

En 24h (peut-être moins), le levain doublera de volume par rapport au niveau de l’élastique.  

Etape 5 et suivantes :
Il faut rafraîchir voter levain.

Le but est de garder 50g de levain et de rajouter le même poids en farine de seigle T170 et en eau de source.
Additionner 50 au poids de votre bocal vide sans couvercle pour connaitre le poids de votre bocal contenant 50g de levain. Le mien faisait 305g donc il doit peser 355g s’il contient 50g de levain.
Retirer l’essuie-tout et l’élastique de surveillance du niveau sur le bocal. Si une grosse croute s’ést formée sur le dessus, après l’avoir retirée délicatement, mettez la à la poubelle.
Rincer la maryse à l’eau de source et s’en servir pour bien remuer le levain. Mettre la balance à 0 et poser le bocal contenant le levain. Retirer du levain de votre bocal jusqu’a ce que le poids affiché sur la balance soit le poids de votre bocal vide + 50. Jeter à la poubelle le levain retiré.
Ajouter dans le bocal 50g d’eau de source + 50g de farine de seigle bio T170.
Bien mélanger à la maryse, racler les parois et essayer d’étaler au mieux pour bien voir le niveau à travers le bocal. Mettre un élastique autour du bocal à hauteur du levain pour bien repérer le niveau.
Poser sur le bocal une feuille de papier essuie-tout et la maintenir avec un élastique.
Placer ce bocal dans une pièce sans courant d’air et dont la température se situe entre 22 et 25°.

Répétez cette opération plusieurs jours de suite jusqu’à ce que votre levain soit bien dynamique : il doit doubler de volume très rapidement après l’avoir rafraîchi, il doit être mousseux, aéré et doit avoir une odeur agréable. Il est alors appelé « levain-chef ».
Si toutes les conditions sont réunies et que les conseils sont bien appliqués, en quelques jours il devient dynamique et suffisamment mur pour faire du pain.

Conservation du « levain-chef » :

Il existe 2 possibilités :
Vous faites du pain souvent :
Dans ce cas, laisser votre « levain-chef » à température ambiante mais il doit être rafraîchi plusieurs fois par semaine pour ne pas stopper la fermentation.

Vous faites du pain de façon occasionnelle :
Une fois bien dynamique, placer votre « levain-chef » au réfrigérateur. Il peut y rester sans soin durant 3 semaines maximum. Mais, même au réfrigérateur, il est important de le rafraîchir de temps en temps pour ne pas stopper la fermentation. Le sortir du réfrigérateur et attendre qu’il revienne à température ambiante. Puis rafraîchissez-le de la même façon que l’étape 5.

Le levain jeté durant les rafraîchis, peuvent être utilisés (pour éviter le gaspillage) dans des recettes de crêpes ou pancakes dans lesquelles on utilise ce levain mais je n’ai pour le moment pas étudié ceci. Je mettrai cet article à jour quand j’aurai fait quelques recherches et essais. 

Panification : Création d’un « levain-tout-point » :

Cette étape peut demander 8 à 24h. Prévoir ce délai dans la réalisation de votre pain. En vue d’une panification, il est important de rafraîchir le « levain-chef » pour concentrer sa teneur en micro-organismes. Le levain pour la panification doit être tout frais. S’il sent fort après le premier rafraîchi, n’hésitez pas à faire plusieurs rafraîchis successifs.
En général, les recettes de pain nécessitent 150g de « levain-tout-point » pour 500g de farine.
Si le bocal contenant le levain était en attente au réfrigérateur, le sortir et attendre qu’il soit à température ambiante avant de faire quoi que ce soit.

Puis, retirer l’essuie-tout et l’élastique de surveillance du niveau sur le bocal. Si une grosse croute s’est formée sur le dessus, après l’avoir retirée délicatement, mettez-la à la poubelle.
Rincer la maryse à l’eau de source et s’en servir pour bien remuer le levain.
Rincer un grand bocal en verre transparent vide de 750ml à 1000ml (utilisé à l’étape 1) à l’eau de source, puis le poser sur la balance.
Pour obtenir 150g de « levain-tout-point » : verser le levain dans ce grand bocal vide jusqu’à ce que la balance affiche 70g. (Le levain restant dans le petit bocal peut servir à faire des crêpes ou autres réalisations, plutôt que de le mettre à la poubelle, mais je n’ai pour le moment pas encore de recettes à vous communiquer. Pour le moment, plutôt que de jeter, je le rafraîchi et l’offre à mon entourage en tant que « levain-chef » ).
Ajouter dans le bocal 70g d’eau de source + 70g de farine de seigle bio T170.
Bien mélanger à la maryse, racler les parois et essayer d’étaler au mieux pour bien voir le niveau à travers le bocal. Mettre un élastique autour du bocal à hauteur du levain pour bien repérer le niveau.
Poser sur le bocal une feuille de papier essuie-tout et la maintenir avec un élastique.
Placer ce bocal dans une pièce sans courant d’air et dont la température se situe entre 22 et 25°.

Dès que le levain aura doublé de volume, il sera prêt pour la panification. Un levain prêt pour la panification est appelé « levain-tout-point ».
Prélevez 150g de levain pour l’utiliser immédiatement dans la panification et remettre le levain restant dans un bocal en verre transparent plus petit (500ml environ), propre et préalablement rincé à l’eau de source. Il devient votre nouveau « levain-chef ».
En fonction de son usage à venir, se référer au paragraphe « conservation du levain ». 

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