Pain-gâteau

Un pain sans farine ? Et oui, les graines de chia et le psyllium blond, en formant un gel, lient entre eux les autres ingrédients de « pain ». Je mets le mot « pain » entre guillemets car il ne faut pas s’attendre non plus à un pain qui permet de remplacer la baguette. Je vais plutôt l’appeler « pain-gâteau« . Mégalowfood, chez qui j’ai pris cette recette, l’appelle : « Pain ancestral aux graines et oléagineux ».

Il sera idéal coupé en tranches au moment du goûter (article sur les collations en cliquant ici) ou au petit-déjeuner, (article sur le petit-déjeuner en cliquant ici) et pourquoi pas pour accompagner de bons fromages et même un foie gras.  Il se conserve quelques jours, mais vous pouvez très bien le congeler tranché et passez quelques tranches au grille pain quand vous en avez besoin ou envie. Pour respecter les indices glycériques bas, il sera nécessaire d’attendre le refroidissement de votre tranche après l’avoir fait toaster. Les flocons d’avoine ont un ig bas non cuits et cuits puis refroidis, mais les flocons chauds ont un ig plus élevé.

Mais alors on y trouve quoi dedans ?

  • Un bon mélange d’oléagineux  grossièrement concassés (Amandes, Noisettes, Pignons de pin, Pistache, Noix de Grenoble, de Pécan, de Cajou, d’Amazonie, de Macadamia). Pour tout savoir sur les oléagineux, cliquer ici.
  • des flocons de céréales : flocons d’avoine (attention au gluten), de quinoa et/ou de sarrasin 
  • des graines de lin, de chanvre, de sésame réduites en poudre si possible, et des graines de chia … Plus on met de graines différentes, plus il y aura de nutriments (les flocons de riz ou de blé ont un ig élevé)
  • un peu d’huile d’olive vierge, première pression à froid
  • de l’eau
  • de façon facultative : très peu de miel d’acacia (liquide, d’un producteur local) ou du sirop d’agave bio. La présence de miel ou de sirop d’agave ne donne pas de goût sucré.
  • quelques  fruits secs (facultatif) : abricots, raisins, figues, pruneaux …
  • du Psyllium blond (plante indienne dont l’enveloppe de la graine gonfle et forme une pâte visqueuse au contact de l’eau). Le Psyllium blond se trouve en épicerie bio.

Ainsi vous l’avez compris, ce pain est sans gluten (accès à l’article « manger sans gluten » en cliquant ici) du moment que l’on utilise pas des flocons d’avoine, sans lactose et à indice glycémique bas. Ceci dit, même si ce ne sont que de très bonnes graisses, il est préférable de se limiter à 2 tranches journalières. Pensez toujours au cumul des aliments sur une journée.

Du point de vue réalisation, ce « pain-gâteau » est extrêmement simple à faire et peut même être réalisé par les enfants du moment que les oléagineux sont déjà grossièrement concassés et les graines (hors chia) moulues. Un saladier, un fouet et une spatule en bois suffisent. 1 heure d’attente est cependant nécessaire pour permettre au chia et au Psyllium blond de se gorger d’eau, ce pain n’est donc pas réalisable au dernier moment. Il faudra également attendre qu’il refroidisse totalement après cuisson, pour faire baisser l’indice glycémique. En effet, les flocons d’avoine ont un ig bas non cuits et cuits puis refroidis, mais chauds, ils ont un ig plus élevé.

Dans un bol : fouetter 350 ml d’eau + 3 cuillères à soupe d’huile d’olive + 1 cuillère à soupe de miel ou de sirop d’agave (facultatif)
+ 80g d’oléagineux grossièrement concassés
+ 145g de flocons de céréales
+ 40g de graines de lin moulues
+ 2 cuillères à soupe de graines de chia
+ 2 cuillères à soupe d’autres graines moulues
+ 3 cuillères à soupe de Psyllium blond
+ 1 cuillère à café de sel
Bien mélanger et laisser reposer 1 heure.

Au cours de cette heure, préchauffer le four à 175° et préparer un moule à cake en le graissant (beurre ou huile de coco) ou en le tapissant de papier de cuisson.

Tassez bien avec la cuillère le mélange obtenu dans le moule à cake.

Enfournez pour 20 minutes.

Démouler le pain et poursuivre la cuisson sans moule pour 35 minutes de plus.

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Fruits cuits – crumble d’oléagineux, à la place des compotes

Nous avons tous déjà acheté des compotes industrielles, mais le côté pratique et rapide est-il suffisant pour les acheter?
Malgré cette image saine de la compote et comme toujours avec les produits industriels, ne vous laissez pas berner par les belles images de fruits sur la carton d’emballage. Avez-vous déjà regardé les teneurs en fruits ? La réponse à la question est probablement non car justement, les industriels ne vont pas mettre ceci en avant. Mais s’il n’y a pas 100% de fruits, quel est l’autre ingrédient ? Le sucre, bien-sûr ! On trouve des compotes industrielles allant de plus de 80 à 100% de fruits.

Comparons quelques compotes de pomme nature trouvées dans les rayons de supermarchés. Rappelez-vous l’article sur le déchiffrages des étiquettes (vous pouvez y avoir accès en cliquant ici) : la ligne «glucides» du tableau nutritionnel désigne le nombre de grammes de glucides (amidons + sucres) contenus dans le produit.  Et la ligne « dont sucres »,  avec un S, regroupe le sucre de table (saccharose ajouté par exemple par les industriels), le fructose (sucre des fruits), le lactose (sucre du lait) et également la molécule de glucose.

  • Nos régions ont du talent Compote Pomme : 24g de sucres pour 100g
  • Pomme nature Andros : 20g de sucres pour 100g
  • Marque repère Douceur du verger Pomme : 17g de sucres pour 100g
  • Pom’Potes Materne Pomme : 14,4g de sucres pour 100g
  • Marque repère Douceur du verger Pomme Allégé en sucre: 14,1g de sucres pour 100g
  • Andros Pommes allégé en sucres : 14g de sucres pour 100g
  • Purée de fruits Charles et Alice Sans sucre ajouté : 11g de sucres pour 100g
  • Marque repère Bio Village Pomme Sans sure ajouté : 11g de sucres pour 100g
  • Marque repère Douceur du verger Pomme Sans sucres ajoutés: 11g de sucres pour 100g

Ce sont mes yeux ? Voyez-vous aussi quelques aberrations ? Je suis en train de voir que dans les compotes industrielles, il y a entre 2,5 et 4 morceaux de sucre par pot de compote ? Waoowww !
Mais autre chose me choque …. Finalement la mention « allégé en sucre » à 14,1g de sucre pour 100g est très peu allégée puisqu’on retrouve des compotes classiques à 14,4g de sucre pour 100g.

Quand on sait que l’intérêt de la compote est, peut être, de manger des desserts ou des collations raisonnables, vu comme ceci, on est peut-être loin de ce but avec les compotes industrielles. De plus, il est dommage de s’habituer au goût sucré et d’entretenir cette appétence. Il faudrait plutôt s’habituer ainsi qu’habituer les enfants  à se passer volontiers du goût sucré, ce qui est impossible avec ces compotes.

En réalité le mention « Allégé en sucre » signifie que la compote compte 30% de sucre en moins que dans la la version classique mais comme on vient de le voir, les surprises arrivent !
Concernant la mention « Sans sucre ajouté », dans ce cas effectivement, aucun sucre n’a été ajouté et on ne trouve que le sucre des fruits, appelé fructose. Les versions « sans sucre ajouté » peuvent s’appeler purée de fruits. Il est bien évident que c’est cette version là qu’il faut acheter lorsque vous avez besoin de vous DÉPANNER avec les versions industrielles. Pourquoi je dis dépanner ? S’il n’y a pas de sucre c’est bon, non ? Malheureusement ce n’est pas aussi simple. Normalement, dans le fruit que l’on croque avec la peau, le fructose est dans une matrice de fibres. Il se libère alors doucement et arrive donc lentement au foie qui peut, dans ce cas, le gérer sans problème.
Mais les compotes industrielles sont ultra mixées, on n’y retrouve plus du tout de fibres et pour la plupart, les fruits sont épluchés. Le fructose arrive  alors en masse et rapidement dans le foie. Le foie ne sera alors pas capable de gérer cet excès de fructose arrivant comme un ras de marée, et sera alors transformé en graisse dans le foie et sera transporté dans le sang sous forme de triglycérides.

Autre point négatif, le fructose torpille complètement les sensations de faim et de satiété. Cela perturbe les messages qui arrive à l’hypothalamus. C’est une petite glande dans le cerveau qui gère entre autre, le comportement alimentaire, le stockage et la dépense d’énergie. 

La compote n’est pas la meilleure solution pour une satiété durable, un fruit frais entier à mastiquer le sera davantage. Par l’absence de mastication, le cerveau ne saura pas qu’on est en train de manger. Ceci est accentué avec les gourdes que les enfants avalent très rapidement et donc elles sont digérées très rapidement.

Il n’y a pas dans la compote la même teneur en nutriments que dans la version à croquer car les fruits sont chauffées. Il y a donc moins de vitamine C. De plus, les fruits étant épluchés en général, on perd énormément de fibres et donc la compote comptera moins d’antioxydants protecteurs.

Les gourdes en plastique ont également un impact écologique … une gourde par goûter représente 4kg de déchets par an.

Le dernier problème de ces compotes est de ne pas consommer de fruits de saison, pourtant c’est meilleur pour nous et pour la planète ! Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment. 

C’est pour toutes ces raisons que je vous parle bien de « dépannage » lors de l’achat de ces compotes industrielles. En revanche, il y a une règle à respecter : ne JAMAIS associer compote industrielle + jus de fruits qui représenterai un véritable tsunamie de fructose au niveau du foie !

Ceci étant, même si un fruit à croquer reste l’idéal, si vous (ou votre enfant), préférez ce genre de collations, la solution est de la faire soi-même en respectant quelques règles.

  • Utiliser des fruits de saison, locaux. Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.
  • si possible choisir des fruits bio car il est préférable de laisser la peau pour les cuire. 
  • Ne rajouter aucun sucre mais plutôt des épices : cannelle, vanille, badiane, clou de girofle, cardamome, fève Tonka …
  • Couper les fruits en gros morceaux.
  • Cuire les fruits à feu très doux pour ne pas les surchauffer et donc les dénaturer.
  • Ne pas les mixer à la fin de la cuisson pour garder la mastication. Et pour rajouter de la mastication, on peut déguster ces fruits cuits en rajoutant dessus, tel un crumble, des oléagineux grossièrement concassés.

On ne peut pas faire plus simple comme recette alors prenez l’habitude de les faire maison ! Vous allez me dire que dans une telle version vos enfants ne les mangeront jamais. Probablement qu’au début, ils vont être perturbés par ce goût mais laissez leur le temps de quitter leurs habitudes. Bien évidement, pour les tous petits ou les personnes âgées qui ne peuvent pas faire autrement, on garde les versions ultra mixées et sans oléagineux.

Dans une casserole (ou dans le bol du Thermomix), faire compoter à feu très doux de gros morceaux de  fruits non épluchés si possible + des épices aux choix : cannelle, étoile de badiane, poudre de vanille, clou de girofle, graines de cardamome, fève Tonka …

Laisser refroidir et servir tiède ou froid après un passage au frigo et saupoudré d’oléagineux grossièrement concassés (Amandes, Noisettes, Pignons de pin, Pistache, Noix de Grenoble, de Pécan, de Cajou, d’Amazonie, de Macadamia, Graines de Tournesol, de Courge, de Chia, de Sésame, de Lin), façon crumble.

 

Article réaliser grâce à la vidéo d’Angélique Houlbert « Comment choisir les compotes ».

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Champignons rigolos (oeufs de caille et tomates cerises)

Cet article est surement un des  plus courts. Ces « champignons » rigolos, pourront être réaliser pour un apéritif ou pour des collations saines. L’aspect rigolo, peut plaire à vos enfants qui aimeront probablement les fabriquer puis les  manger au goûter à la place de gâteaux industriels riches en sucres et en additifs divers, loin d’être en général, bénéfiques pour leur Santé.

Il est possible également de réaliser cette recette pour une entrée plus conséquente ou dans une salade composée en utilisant des oeufs de poules et des tomates taille « cocktail ».
Dans ce cas, couper légèrement la base des oeufs pour pouvoir les présenter droit dans un plat de service.

Il vous suffit de faire cuire les oeufs de caille (4 min dans l’eau bouillante en général).

Coupez les tomates en deux. Les épépinez avec une cuillère.

Recouvrir les oeufs de caille cuits durs d’un chapeau de tomate.

Faire des points de mayonnaise grâce à un cure dent sur les chapeaux de tomates.

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Fringales et Collations

Ventre qui gargouille ? Coup de fatigue ? Vertiges ? Grignotages de fin de soirée devant la tété ? Ca ressemble bien à une fringale…

Il est important de différencier d’abord la véritable faim du message trompeur que notre cerveau nous envoie, comme un refuge, un réconfort sous le coup de la contrariété ou de la tristesse.
Il est difficile de prendre pleinement conscience de nos comportements alimentaires.
La faim psychologique se repère néanmoins assez facilement: elle apparait soudainement(indépendamment de l’heure du dernier repas), on a envie de sucré ou de salé que l’on pourrait avaler rapidement et en quantité importante. Puis un sentiment de culpabilité nous gagne vite. Dans ce cas, la prise alimentaire peut être remplacée par une marche à l’air libre, par une activité que l’on aime bien: écouter de la musique, peindre, chanter… En gros, détournez la pensée des aliments réconfortants.

Si vous juger que les signaux de faim sont la conséquence d’une véritable faim physiologique (ventre qui gargouille, par exemple), il faut d’abord vérifier le contenu du repas précédent. Peut-être contenait-il trop de glucides (à indice glycémique élevé) ? Pas assez de protéines ? Pas assez de lipides ? Contenait-il pas assez d’aliments bien rassasiants ? Trop d’aliments mous (purée ou compote) ou liquides (soupes, jus) ? Ou peut-être mangez-vous trop vite ? Devant un écran ? Dans un endroit bruyant ? Sur un bout de canapé ?
Ou bien peut-être vous vous levez très tôt et les 6 heures qui espacent le petit-déjeuner du diner sont trop importantes et des ce cas, une collation est nécessaire. (Accès à l’article sur le petit-déjeuner ici)
Nous savons que toutes les sources de calories ne se valent pas en terme de satiété (accès à l’article sur les calories en cliquant ici): des aliments exacerbent l’appétit (pain blanc, céréales extrudées du petit-déjeuner, boissons sucrées, aliments à indice glycémique élevé) et d’autres ont un impact positif sur la satiété. Ces derniers ont des points communs: ils sont riches en protéines (modifiant les niveaux d’hormones contrôlant la satiété), ils apportent des fibres et surtout solubles (qui ralentissent la vidange de l’estomac et augmentent le temps de digestion), ils possèdent une faible densité calorique et ces aliments ayant un impact positif sur la satiété se mâchent beaucoup.
Il faut aussi prendre le temps de manger. Un repas doit être pris en 20 minutes minimum à partir de la première bouchée pour que le cerveau reçoive les signaux de satiété. Il est nécessaire de prendre de petites bouchées et de bien les mâcher. Si vous le pouvez, privilégier des endroits calmes pour magner, et surtout installez-vous confortablement à table. Mettez toutes les chances de votre côté pour envoyer à votre cerveau les signaux de « mise à table ». Il est primordial de prendre conscience de ce que nous sommes en train de manger.

Voici une liste des aliments à privilégier au cours des repas lorsque l’on est sujet aux fringales:

  • Les oeufs (au petit déjeuner par exemple). Accès à l’article sur les oeufs en cliquant ici.
  • Les poissons gras: saumon, sardine, hareng, maquereau, truite
  • Les fruits de mer et crustacés : crevettes, bulots, langoustines, bigorneaux, huîtres, moules, crabes
  • Les viandes non transformées (quelques midi par exemple). Accès à l’article sur les protéines en cliquant ici.
  • L’avocat (plusieurs fois par semaine en entrée ou dans les salades composées). Accès à l’article sur l’avocat en cliquant ici.
  • L’huile de coco à la place des autres huiles de cuisson. Accès à l’article sur les huiles de cuisson en cliquant ici.
  • Les oléagineux: la forte mastication nécessaire déclenche la satiété dans les 15 minutes. Accès à l’article sur les oléagineux en cliquant ici.
  • Les nouilles de Konjac (pâtes japonaises) riches en glucomannanes. Leurs fibres, très absorbantes, ont une capacité exceptionnelle à retenir l’eau. En gonflant dans l’estomac, elles prennent de la place. Cela fait l’effet d’un coupe faim mécanique. Les shiratakis (fin spaghettis) et les kishimens (tagliatelles) peuvent être cuisinés comme des pâtes avec une sauce tomate, par exemple, en soupes, en salades, sautés au wok. Le konjac se trouve aussi sous forme de riz. Il est alors nommé gohan et se prête parfaitement à la confection de riz cantonais ou de risotto. Le petit bémol vient dans la composition de ces « pâtes », il est difficile d’en trouver de composition convenable, certaines ont beaucoup d’additifs à indice glycémique élevé ou pas toujours très sains.
  • Une entrée de crudités
  • Les crucifères : radis noir, choux de Bruxelles, chou-fleur et brocolis. 300g par repas représente 10g de protéines.
  • Les épinards : de par leur teneur en Thylakoïdes, pourraient diminuer les niveaux de ghréline, l’hormone de la faim, et inhiber au niveau du cerveau le système de récompense, réduisant ainsi les pulsions alimentaires.
  • Les légumineuses : elles ont toutes globalement une action positive sur la satiété car fournissent des protéines, des fibres et de l’amylose (sorte d’amidon résistant). Accès à l’article sur les légumineuses en cliquant ici.
  • L’avoine, le riz complet et le quinoa (céréales non transformées) consommés froid après cuisson se digèrent plus lentement et donc augmentent l’effet de satiété. C’est le phénomène de rétrogradation de l’amidon. Accès à l’article sur les céréales en cliquant ici.
  • Les piments : contient de la capsaïcine qui réduirait l’appétit.
  • Le vinaigre : l’acide acétique qu’il contient permet de manger moins et réduit les fringales. De plus, son acidité réduit l’indice glycémique du repas.
  • 1 (à 2) verres d’eau bu lentement 30 minutes avant un repas apportent un sentiment de plénitude permettant de manger moins au repas suivant.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Calories vides contre calories pleines

Calories, Calories, Calories ….  Nous avons toujours entendu parler des calories. Et si cela ne suffisait pas à juger un aliment ?

1 Calories (Cal ou Kcal) est la quantité d’énergie nécessaire pour augmenter d’un degré celcius, la température d’1 kg d’eau (1 Cal = 4184 Joules).

Notre organisme a constamment besoin d’énergie, et donc de calories, pour assurer ses fonctions vitales (respirer, se déplacer, penser, assurer l’ensemble des réactions biochimiques qui ont lieu en permanence).

Quel est le point commun entre ces 2 repas ? 

  • 100g de nuggets de volaille
    100g de pommes de terre
    1 crème caramel
    1 verre de soda (200ml)
  • 70g de crevettes roses
    100g de maquereau
    300g d’épinards frais avec 1 cuillère à café d’hile d’olive
    150g de framboises
    thé vert

Réponse : ces 2 repas fournissent le même nombre de calories soit 500 Cal.

Quelle est la différence entre ces 2 repas ?
Réponse : ces deux repas ont certes la même densité calorique mais n’ont pas la même densité nutritionnelle et n’ont donc pas la même incidence sur l’organisme et sur la Santé à long terme. Le premier ne nous apporte rien d’autres que des calories alors que le deuxième nous fourni des nutriments indispensables au fonctionnement optimal de notre organisme.

Conclusion:
Ceci permet de faire la différence entre 2 notions très chères à par Angélique Houlbert : les calories vides et les calories pleines.

Les aliments peuvent avoir ont des effets très variables sur l’organisme. Ils adoptent des voies métaboliques différentes avant d’être transformés en énergie. Ainsi, les protéines, les lipides et les glucides n’empruntent pas les mêmes voies métaboliques.
À nombre de calories égales, deux aliments (dont la composition en nutriments est différente) affecteront plus ou moins les hormones qui régissent la prise de nourriture, augmentant le satiété ou au contraire la prise de poids.
Chaque aliment que nous mettons dans nos assiettes doivent fournir un maximum de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments, de fibres… c’est à dire de nutriments indispensables au fonctionnement optimal de notre organisme.

Certains aliments peu caloriques ne sont pas pour autant bénéfiques pour l’organisme. À l’inverse, certains aliments possédant une forte densité calorique sont essentiels !

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Burger très très sain

Je vous partage aujourd’hui une recette que j’aime beaucoup et dont il ne faut pas se priver. Ce sont de burger très particuliers:

  • le pain a burger est remplacé par des pancakes à la farine d’épeautre complète et aux courgettes
  • la viande est du poulet grillé, préalablement mariné dans de l’huile d’olive, du thym et du romarin
  • la sauce est un mélange d’olives noires et tomates séchées à l’huile d’olive émincées

Comme vous pouvez l’imaginer maintenant, c’est vraiment très sain, à indice glycémique bas, sans lactose (lait d’amandes dans les pancakes) et ça sent bon la Provence entre le thym, le romarin, les tomates séchées et le olives noires. 
Attention, les pancakes étant réalisés ici avec de l’épeautre, cette recette contient du gluten.En revanche, réalisés avec une farine de sarrasin, ces pancakes deviendront sans gluten. J’ai trouvé la recette de ces pancakes sur le site « du Bio dans mon bento » dont vous pouvez voir la recette originale en cliquant ici. Il est préconisé de mettre un peu d’ail en poudre, je n’en avais pas et je l’ai remplacé par de l’ail des ours séchés, un régal!

Je vous donne la recette pour réaliser 3 burgers. Les étapes ont l’air nombreuses mais aucune inquiétude, tout se fait très rapidement et simplement.

La marinade du poulet:

Couper 2 beaux blancs de poulet en gros morceaux. Les mettre dans un bol avec suffisamment d’huile d’olive + sel + romarin + thym. Bien mélanger.

Pour réaliser les pancakes: 

Râpez 1 courgette et laissez la dégorger dans une passoire avec un peu de sel.

Dans un saladier: 1 oeuf battu + 70g de farine d’épeautre complet + 100ml de boisson végétale d’amande sans sucre ajouté + 1 pincée de poudre d’ail + sel + poivre.  Au Thermomix: 1 Min / Vit 6. (Pâte à crêpes épaisse)

Ajouter les courgettes râpées et essorées au maximum à la pâte et mélanger bien. 

Déposez un peu de pâte dans une poêle bien chaude et huilée. Etalez alors les pancakes avec le dos d’une cuillère pour qu’ils ne soient pas trop épais. Attention, ils ne doivent pas se toucher. 

Laissez cuire 3 minutes de chaque côté environ.

La sauce:

Couper en petits morceaux 40g d’olives noires dénoyautées et 40g de tomates séchées à l’huile d’olive et égoutées. Bien mélanger.

Cuisson du poulet:

Dans une poêle grill bien chaude, saisir  quelques minutes, les morceaux de poulet accompagnées de leur marinade.

Dressage:

Prendre un pancake et le recouvrir d’un peu de mélange olives/tomates.
Poser dessus des morceaux de poulet.
A nouveau, napper d’un peu de sauce.
Refermer avec un pancake.
Une pique peu être utile pour maintenir fermement le tout.

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Barres moelleuses

Après analyse des barres de céréales du commerce, dont vous pouvez lire l’article en cliquant sur ce lien, j’ai vraiment réalisé à quel point ces barres étaient néfastes pour notre Santé et celles de nos enfants.

De toute évidence, il est nécessaire de réaliser ces barres nous même. En me penchant sur ce problème, j’ai pu voir qu’en plus, il n’y a rien de plus simple.

J’ai sélectionné 2 types de barres : une prise sur le site de Yummix (dattes, noix et amandes et c’est tout !), sans lactose et sans gluten, dont la recette à été publiée sur le blog ici, et une autre aux céréales prise sur la plateforme thermomix Cookidoo mais réalisable avec tout type de robot. Je vous partage cette recette aujourd’hui car c’est la rentrée des classes et autant prendre de bonnes habitudes dès le départ. Par le beurre et l’avoine, elles contiennent du lactose et du gluten mais par rapport à ce que l’on peut trouver dans le commerce c’est toujours mieux! En revanche, le gros avantage est qu’elles sont sans sucre ajouté.

Préchauffer le four à 180°.

Tapisser un plat de cuisson (28cm*20cm) de papier de cuisson. Beurrer les côtés qui ne seraient pas recouverts par le papier (ou rajouter du papier).

Dans une casserole: 60g beurre demi-sel + 80g de boisson végétale d’amande sans sucre ajouté (ou autre) + 1 pincée de sel + 1 pincée de cannelle + 1/2 cuillère à café de vanille liquide ou en poudre. Faire chauffer à feu doux.

Dans le bol d’un robot :40g de farine d’orge mondée + 1 cuillère à café de poudre à lever (levure chimique) + mélange beurre/lait. Bien mixer.

Transvaser dans un saladier et ajouter 150g de cranberry séchées (ou autre) + 100g de flocons d’avoine + 40g de graines de courge + 50g de noix de pécan (ou autre) +30g d’amandes (ou autre). Bien pétrir.

Répartir la préparation dans le plat préparé et bien tasser pour éviter les bulles d’air.

Cuire 30-35 minutes (coloration dorée).

Laisser refroidir avant de démouler et découper 16 barres environ.

Au Thermomix:

Préchauffer le four à 180°.
Tapisser un plat de cuisson (28cm*20cm) de papier de cuisson. Beurrer les côtés qui ne seraient pas recouverts par le papier (ou rajouter du papier).
Dans le bol: 60g beurre demi-sel + 80g de boisson végétale d’amande sans sucre ajouté (ou autre) + 1 pincée de sel + 1 pincée de cannelle + 1/2 cuillère à café de vanille liquide ou en poudre.  5 Min / 60° / Vit 2.
+ 40g de farine d’orge mondée + 1 cuillère à café de poudre à lever (levure chimique). 10 Sec / Vit 5.
+ 150g de cranberry séchées (ou autre) + 100g de flocons d’avoine + 40g de graines de courge + 50g de noix de pécan (ou autre) +30g d’amandes (ou autre). Pétrir 1 Minute.
Répartir la préparation dans le plat préparé et bien tasser pour éviter les bulles d’air.
Cuire 30-35 minutes (coloration dorée).
Laisser refroidir avant de démouler et découper 16 barres environ.

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