Mon arrière grand-mère Yvonne, était la reine du gâteau de Savoie. Malheureusement je n’ai pas pu récupérer sa recette. Je ne sais pas si elle provenait de la famille de son gendre, mon grand-père Paul, qui était haut savoyard.
Quoi qu’il en soit, à 2 reprises, j’ai pu retrouver exactement les mêmes saveurs et la même consistance moelleuse que le gâteau de Savoie de mon arrière grand-mère. Si un jour vous êtes de passage à Combloux (74) il faut absolument aller prendre un gâteau de Savoie à la boulangerie « Le Fournil ». Il est moelleux à souhait. Imaginez-vous le réconfort avec une bonne tasse de thé ou un chocolat chaud après une journée de ski ou une belle randonnée face au Mont Blanc. Mais si vous souhaitez le réaliser vous même, en suivant à la lettre la recette du « gâteau de Savoie ultra rapide » de Mercotte , vous y arriverez sans problème !
Le gâteau de Savoie accompagne très bien les « Tea Time« . Il est comparable à une génoise ultra moelleuse (il est très aérien de par l’incorporation délicate de blancs d’oeufs montés) et accompagné d’un zeste d’agrumes pour relever le goût. Il est naturellement sans lactose.
J’ai donc adapté cette recette pour qu’elle soit à indice glycérique bas. Pendant le confinement, les « goûters réconforts » sont importants pour moi, mais un peu trop nombreux pour faire de la pâtisserie à indice glycémie haut chaque jours. Le citronnier dans le jardin m’a donné de beaux citrons et les zestes sont tellement parfumés qu’ils donnent une saveur exceptionnelle à ce gâteau.
Un moule spécifique est certes attaché au gâteau de Savoie mais il est réalisable dans n’importe quel moule et même des petits moules individuels en silicone. Il faudra juste adapter le temps de cuisson.
Pour adapter ce gâteau en version ig bas, il est nécessaire de modifier 3 ingrédients de la recette originale : farine, fécule et sucre.
Pour la farine, j’ai choisi celle d’orge mondée (contient du gluten) car elle me parait la moins « lourde » des farines à ig bas et nous avons besoin de légèreté pour ce gâteau.
Pour remplacer la fécule, j’utilise toujours la crème d’orge.
Concernant le sucre, j’ai utilisé du miel pour la confection du gâteau. Il y a énormément de fraude sur ce produit, faites attention de toujours choisir un miel d’acacia d’un producteur local. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce trésor de la nature, cliquez ici. Pour sucrer le moule dans la première étape, j’ai choisi le sucre de canne complet. Ce n’est pas un véritable sucre à ig bas mais cela représente une très petite quantité.
Beurrer le moule et le poudrer de sucre de canne complet (ou de coco), réserver au réfrigérateur.
Dans un grand saladier : 4 blancs d’oeufs. Battre au fouet électrique. Dès que la consistance devient mousseuse, ajouter 80g de miel liquide d’acacia.
Avant que les blancs soient « en neige », diminuer la vitesse du bateur.
Ajouter 4 jaunes d’oeufs et battre 15 secondes.
Dans un bol : 40g de farine d’orge mondé tamisée + 40 de crème d’orge tamisée (farine précuite, sorte de fécule à ig bas). Verser en pluie la moitié de ce mélange. Les incorporer à la maryse.
Ajouter le zeste d’un citron bio râpé et mélanger délicatement à la maryse.
Ajouter la moitié restante du mélange farine / fécule. Les incorporer délicatement à la maryse.
Verser l’appareil obtenu dans le moule.
Enfourner pour 5 min à 230.
Baisser la température du four à 130°. Cuire 45/50 minutes.
Démouler sur une grille et laisser refroidir.