Les poissons

 

Les poissons sont riches en nutriments et en protéines : 100g de poisson apportent entre 15 et 30g de protéines. Malheureusement, il y a de plus en plus de scandales sanitaires qui ternissent tous ces bienfaits. Voyons ensemble comment bien les choisir et bien les cuisiner pour garder un maximum d’atouts Santé.

 

Faites-vous la différence entre poissons dits « gras » et ceux dits « maigres » (appelés souvent « blancs ») ?

Les poissons maigres contiennent parfois moins de 1% jusqu’à 4% de lipides. Il s’agit, entre entre, du cabillaud, du colin, du lieu, du merlan, de la sole, de la rascasse, du Saint-Pierre, du brochet, de la raie, du turbot, du rouget- barbet, la lotte ou la baudroie …
Les poissons gras contiennent entre 5 et 12% de lipides. Ils s’appellent maquereau, anguille, saumon, hareng, espadon, sardine et dans une moindre mesure : le bar commun ou loup, la truite, la daurade …

Nutriments et Protéines des poissons:

  • Protéines (relativement bien absorbées par l’organisme): 100g de poisson en apporte entre 15 et 30g(soit parfois plus que la viande). Rappelez-vous de l’importance des protéines dans notre organisme en cliquant ici.
  • Iode pour les poissons d’eau de mer (indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde)
  • Vitamine B12
  • Sélénium
  • Zinc
  • Calcium (dans les arrêtes)
  • Vit D3 dont la population est globalement déficiente. Le foie de morue appertisé en contient le plus, puis le hareng et la sardine. Il ne faut pas compter quand même sur la seule consommation de poisson pour augmenter le taux de vitamine D sanguin, mais cela peut agir sur la prévention de l’asthme chez l’enfant.
  • Oméga 3 à longue chaine (poissons gras) dont l’EPA et la DHA aux vertus anti-inflammatoires avérées et indispensables au bon fonctionnement du coeur et du cerveau. Les oméga 3 des poissons gras fluidifient le sang, baissent les triglycérides, régulent le rythme cardiaque et réduisent l’inflammation. Ainsi, manger des poissons gras à raison de une ou plusieurs portions par semaine semble diminuer le risque de maladies cardio-vasculaires, prévenir le déclin cognitif lié à l’âge ainsi que la DMLA, améliorer la qualité de sommeil et semblerait diminuer le risque de dépression. Pour en savoir plus sur ces oméga 3 cliquer ici.
Mais tout n’est pas parfait dans le poisson d’aujourd’hui: présence de polluants dans leur chair, recours aux antibiotiques pour ceux d’élevage, et présence de composés supposés neuro-toxiques dans les aliments qui leurs sont donnés en élevage intensif .

Le méthyl mercure dans la chair de certains poissons:
Entre les irruptions volcaniques et la production de pétrole, on en retrouve des traces dans le plancton. Au fur et à mesure de la chaine alimentaire, les teneurs augmentent et au final, les gros poissons comme le thon et l’espadon en contiennent de fortes proportions.
Le mercure est toxique car notre corps ne le reconnait pas et bloque ou ralenti le fonctionnement de nos enzymes. En cas d’intoxication, tout l’organisme devient défaillant (et peut engendrer de très grosses conséquences à fortes doses).

Les poux de mer
Ces parasites se développent (surtout dans le saumon) dans les fermes d’élevage intensif. Ils utilisent alors des antibiotiques et un pesticide (Diflubenzuron). Celui-ci se stocke dans les graisses des poissons et serait toxique et cancérigène pour l’organisme humain.

Les farines animales
Les poissons d’élevage peuvent être nourris avec des farines animales de poissons, le plus souvent, issus de la mer baltique, potentiellement polluée et pourvoyeuse de métaux lourds ou de BCP (polluant organique persistant) ou encore avec des farines animales de volaille ou de porc… (les poissons mangent des animaux à 4 pattes ????)

Nous ne sommes pas adaptés aux poissons modernes nourris de façon industrielle.

Quels poissons privilégier ?

  • Les poissons sauvages péchés de manière durable (de plus en plus difficiles à trouver): comme le label MSC (Marine Stewardship Council) qui garanti des pratiques responsables et durables (ou autre écolabel).
  • Les poissons d’élevage certifiés issus de l’aquaculture biologique car la réglementation est plus stricte : les alevins proviennent de stock bio sans OGM, élevés sans farine animales d’origine terrestre, sans stimulateurs de croissance et d’appétit, sans hormones de synthèse, sans médicaments et sans colorants synthétiques. La suroxygénation de l’eau pour accélérer la croissances des animaux est interdite. Une densité maximale de poissons dans l’élevage est fixée pour préserver la qualité de l’eau et limiter le stress. L’usage des antibiotiques est soumis à une réglementation très stricte.
  • Concernant les poissons gras, il est conseillé de privilégier ceux de début de chaine alimentaire (moins d’accumulation de métaux lourds): sardines, maquereaux, anchois et hareng.
    Les poissons les plus pauvres en mercure sont principalement : le haddock, le colin, la sole, les sardines, le maquereau, les anchois, le hareng, la truite ar-en-ciel et les crustacés comme le crabe. Le saumon reste acceptable en alternance avec les autres et préférez le saumon bio d’Irlande ou le saumon sauvage argenté du Pacifique.
  • Les poissons à éviter en raison de leur teneur en polluants sont : le requin, l’espadon, le flétan de l’Atlantique, l’esturgeon et le thon.

Comment acheter le poisson ?
Il faut toujours privilégier les poissons entier ou sous forme de filets et dans leur version nature. 
Eviter donc les poissons panée ou préparés. Il est préférable de ne jamais acheter de surimi et autres produits transformés car ces préparations regorgent d’additifs et sont élaborés à partir d’un mélange de résidus de poissons et non de véritables filets.

  • Frais : à privilégier
  • Surgelés : garde de bonnes qualités nutritionnelles
  • En conserve (en dernier recours) et plutôt au naturel pour les sardines, les maquereaux ou le saumon car dans l’huile, les acides gras du poisson ont tendance à migrer dans cette huile de conservation. Par exemple, le thon en boite ne contient presque plus d’oméga 3, il est sec.

Consommation de poisson 
Une consommation de poisson à raison de 2 à 4 fois par semaine en alternant entre des poissons gras peu contaminés et des poissons maigres semble être bonne.

Comment préparer et cuire le poisson ?
Les amines hétérocycliques sont des composés toxiques qui se forment lors des cuissons à haute température. Il est alors préférable de cuire le poisson à la vapeur ou poché. En revanche, limiter les cuissons à la poêle et au four à haute température ainsi que les fritures. Ce genre de cuissons risque de dénaturer aussi les oméga 3.
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (comme le benzopyrène) sont présents dans les aliments grillés et fumés. Harengs, saumons, et truites fumés (en plus d’être de gros pourvoyeurs de sel), peuvent être vecteurs de ces HAP. Il est nécessaire de faire mariner le poisson (marinade de jus de citron, huile d’olive, épices et aromates), une bonne heure, avant de le griller pour limiter la nocivité de la cuisson.
Les rillettes de sardine bio ou maison (recette en cliquant ici), peuvent être une bonne idée lors d’apéritifs.

En choisissant bien vos poissons, en les cuisinant correctement, et malgré les polluants qu’ils peuvent contenir, le poisson reste tout de même bénéfique pour la Santé.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Chips de Kale

Connaissez-vous le chou Kale ? Peu importe la réponse, il mérite d’être connu et re-connu !
Appartenant à la famille du brocolis, des choux vert et frisé, du chou-fleur et des choux de Bruxelles, le chou Kale a des atouts Santé non négligeables, notamment cardio-vasculaire.

Très riche en vitamine C (plus que l’orange) mais aussi en Calcium, Magnésium, Potassium, Vitamines A et K, le chou Kale a donc toute sa place dans nos assiettes. Il contient aussi de la quercétine qui a un effet contre l’hypertension artérielle, et du kempférol aux vertus anti-inflammatoire, anti-microbien, anticancer, cardioprotecteur et neuroprotecteur….
Cependant la cuisson réduit beaucoup le potentiel antioxydant du chou kale. L’avantage de la consommer en chips est que la température de cuisson reste basse.

Grâce à ces chips vous ne tomberez pas dans le piège des apéritifs (dont vous pouvez lire l’article en cliquant  ici) et vous surprendrez vos invités ! Les chips de chou kale pourront se retrouver également dans les pique niques à la place du paquet de chips !

Préchauffer le four à 140°.

Préparer le Kale: enlever les tiges du kale pour ne garder que les feuilles. Rincer les feuilles et bien les sécher.

Dans un saladier : feuilles de Kale + Sel (attention de ne pas en mettre trop) + Huile d’olive + un peu de paprika + quelques graines de sésame.
Bien mélanger pour recouvrir toutes les feuilles.

Enfourner. En 20 minutes, les feuilles seront croustillantes.

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Papillotes Dinde – Potiron

Voici une nouvelle recette pour faire honneur à la saison des courges et potirons ! C’est une recette très simple qui vient de la collection Simplissime.

Peu de matériel, peu de gestes et peu d’ingrédients … mais le résultat est délicieux. Sans lactose et sans gluten et avec un indice glycérique bas, cette recette est alors très saine.
Elle peut convenir pour le diner ou à midi, lorsque l’on souhaite faire un peu attention, après un gros week-end ou des vacances un peu chargées …

Préchauffer le four à 180°.

Préparer un morceau de papier cuisson par personne, un peu grand, pour pouvoir réaliser facilement des papillotes bien hermétiques.

Alterner un morceau d’escalope de dinde (prévoir une escalope par personne) et un morceau de potiron (prévoir 100g de potiron environ par personne).

Déposer 2 feuilles de sauge dans chaque papillote.

Saupoudrer de Paprika + Sel + Poivre.

Arroser chaque papillote d’une cuillère à soupe d’huile d’olive.

Fermer hermétiquement les papillotes. Les déposer sur la plaque du four.

Enfourner 35 minutes.

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Samoussas Epinard – Fêta

Pour ne pas faire d’abus de langage, j’aurai du intituler cette recette « Spanakopitas » comme le fait Cerise sur le Maillot. Nous connaissons tous le mot Samoussas, en revanche leur version grecque : « Spanakopitas » ne nous est pas vraiment familière. C’est la raison pour laquelle j’ai gardé dans le titre le mot samoussas. 

Personne ne mange les épinards chez vous ? Essayez cette recette. Elle est vraiment délicieuse ! En plat principal accompagné d’une belle assiette de crudité de saison ou d’une soupe, ou encore, moins copieux en entrée, avec une salade verte, je suis sûre que vous aurez du succès avec la farce Epinard – Fêta. La fêta étant de la brebis, cette recette conviendra même aux personnes ne mangeant pas de la vache.

N’hésitez pas à les servir en apéritif aussi car la feuille de brick sera bien plus légère que des petits feuilletés habituels. Les feuilles de brick contiennent moins de glucides qu’une pâte classique (Pour une feuille de brick, il faut compter 10 g de glucides).
Evidemment les feuilles de brick du commerce, contiennent de la farine de blé (présence de gluten) et de l’huile de tournesol (pro-inflammatoire par les oméga 6), des émulsifiants et des conservateurs, ce qui est loin d’être parfait, mais une fois de temps en temps cela ne pose pas problème. Sachez que des versions sans additifs existent en magasins bio.
Pour une version à indice glycémique bas et sans blé, il est possible de réaliser les feuilles de brick maison à la farine d’orge mondé comme cela est expliqué dans le site ABC vos ig. Il suffit de réaliser une sorte de pâte à crêpes avec 80g de farine d’orge mondée + 1 cuillère à soupe de farine de pois chiches + 100 à 150 ml d’eau tiède + Sel. Au Thermomix: 30 Sec / Vit 6.) Laissez reposer 15 à 20 mn. Remettez un peu d’eau si nécessaire. Au pinceau en silicone, créer de fines couches de pâte, comme un peindre qui peint, dans une poêle à crêpes très « anti-adhésive ». Je vous conseille de suivre le pas à pas du site site plus haut.

Point important également, vous pouvez les congeler et les faire réchauffer directement au four, ils sont encore parfaits.

Préchauffer le four à 180°c à chaleur tournante.

Dans le bol du mixeur: 200g d’épinards rincés, bien séchés au torchon et déjà grossièrement hachés au couteau (si vous prenez des congelés, bien bien les égoutter) + 2 œufs + 150g de fêta coupée en gros morceaux, + 1 gousse d’ail écrasée + 1 oignon coupé grossièrement. Mixer mais pas trop finement pour garder de la texture.

Concernant le pliage des 8 feuilles de brick pour en faire des Samoussas, je vous envoie directement sur le site de cerise sur le Maillot qui explique ceci à merveille, à moins que vous sachiez déjà le faire. Cliquer ici pour y accéder.

Badigeonner légèrement les samoussas avec de l’huile d’olive, au pinceau si vous en avez un.

Déposer-les sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé ou d’un tapis silicone.

Enfourner 20 minutes en les retournant à mi-cuisson.

 

Au Thermomix:
Préchauffer le four à 180°c à chaleur tournante.
Dans le bol : 1 gousse d’ail + 1 oignon coupé en 2. 5 Sec / Vit 5.
+ 200g d’épinards rincés, bien séchés au torchon et déjà grossièrement hachés au couteau (si vous prenez des congelés, bien bien les égoutter) + 2 œufs + 150g de fêta coupée en gros morceaux. 15 Sec / Vit 3,5. Renouveler si nécessaire mais ne pas mixer trop finement pour garder de la texture.
Concernant le pliage des 8 feuilles de brick pour en faire des Samoussas, je vous envoie directement sur le site de cerise sur le Maillot qui explique ceci à merveille, à moins que vous sachiez déjà le faire. Cliquer ici pour y accéder.
Badigeonner légèrement les samoussas avec de l’huile d’olive, au pinceau si vous en avez un.
Déposer-les sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé ou d’un tapis silicone.
Enfourner 20 minutes en les retournant à mi-cuisson.

 

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Gratin de patate douce et poulet

Je n’étais pas super fan de la patate douce jusqu’à essayer cette recette de Megalowfood et maintenant je ne peux plus m’en passer. Souvenez-vous de l’article sur les pommes de terre, (lisez-le à nouveau en cliquant ici) qui n’est pas vraiment un aliment à placer dans une « alimentation Santé ». Il est préférable de les remplacer par des tubercules comme la patate douce, particulièrement riche en Béta-carotène, au goût délicat et légèrement sucré. Celle-ci peut être cuisinée en frites, en purée, pour épaissir des potages, mais aussi en pâtisserie …. 

Cette recette est extra pour écouler des restes de poulet rôti mais vous pouvez bien évidemment faire cuire des blancs de poulet pour élaborer ce gratin. Très simple, ce plat plaira aux petits et grands autour de votre table. Il convient aux personnes désirant manger sans lactose et sans gluten. Vous pouvez le préparer dans un grand plat familial ou le présenter de façon plus originale dans des bocaux en verre individuels. L’avantage est qu’il peut être préparé à l’avance. Pensez à accompagner ce plat d’une belle salade verte et même d’une entrée de légumes ou de crudités afin d’avoir sur le repas, l’ensemble des fibres nécessaires à une alimentation équilibrée. Vous pouvez retrouver ceci en cliquant ici.

Dans une casserole: 1 filet d’huile de coco ou du ghee + 1 oignon (rouge si possible) émincé + 1 gousse d’ail. Laisser cuire à feu doux jusqu’à ce que l’oignon soit fondant. Réservez.

Garder la casserole sans la rincer : eau + Sel + Poivre. Porter à ébullition. Plonger-y 3 grosses patates douces épluchées et coupées en cubes. Cuire 20 minutes environ, elles doivent être fondantes.

Effilochez des restes de poulet rôti si vous en avez, sinon faites cuire à la poêle 3 escalopes de poulet et effilochez-les.
A la spatule en bois, mélangez : poulet éffiloché + quelques feuilles de coriandre émincées finement + mélange oignons-ail + 2 cuillères à soupe de sauce soja salée. Etalez le mélange au fond du plat.

Préchauffez le four à 200°.

Egouttez les patates douces cuites dans une passoire.
Puis les remettre dans la casserole + 1 cuillère à soupe d’huile de coco (ou d’huile d’olive) + 100 ml de crème de coco.
Mixer au pied de soupe jusqu’à avoir une texture soyeuse.
Vérifier l’assaisonnement.

Ajouter ce mélange sur le poulet.

Parsemez d’un peu de fromage râpé au choix, ou pas pour une version sans protéine de lait.

Enfournez en position Grill pour 10 minutes environ.
Si vous souhaitez le préparer la veille, ne le faites pas gratiner à l’avance.

 

Au Thermomix:
Si vous n’avez pas de fromage râpé, râper le en premier. Dans le bol: morceaux de fromage (au choix). 8 Sec / Vit 7.
Dans le bol: 1 oignon (rouge si possible) coupé en 2 + 1 gousse d’ail. 5 Sec / Vit 5
+ 1 filet d’huile de coco ou ghee 3 Minutes / 100° / Vit 1. Réservez.
Dans le bol vidé mais non rincé : 3 grosses patates douces épluchées et coupées en cubes. 1 Min / Vit 8.
eau + Sel + Poivre.   30 Min / 100° / Vit 2. Elles doivent être fondantes.
Egouttez les patates douces.
Dans le bol contenant les patates douces égouttées, ajouter 1 cuillère à soupe d’huile de coco (ou d’huile d’olive) + 100 ml de crème de coco. Mixer 1 Min / Vit 5. Vérifier l’assaisonnement de la purée.
Préchauffez le four à 200°.
Effilochez des restes de poulet rôti si vous en avez, sinon faites cuire à la poêle 3 escalopes de poulet et effilochez-les.
A la spatule en bois, mélangez : poulet éffiloché + quelques feuilles de coriandre émincées finement + mélange oignons-ail + 2 cuillères à soupe de sauce soja salée. Etalez le mélange au fond du plat.
Sur le poulet étaler la purée de patates douces.
Parsemez d’un peu de fromage râpé au choix.
Enfournez en position Grill pour 10 minutes environ.
Si vous souhaitez le préparer la veille, ne le faites pas gratiner à l’avance.

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Sauce Béchamel et sa variante au sarrasin

La sauce Béchamel peut permettre de faire manger des légumes aux enfants, voire même aux plus grands si bien sûr cela reste occasionnel

Rappelez-vous que l’assiette équilibrée du quotidien (accès à l’article en cliquant ici), doit contenir pour moitié, au moins, des légumes :
Et le maître de mot est : des légumes frais de saison (vous trouverez dans ce blog les articles sur les légumes et fruits de saison) , et si possible bio.  Mettez des couleurs dans votre assiette en variant les familles de légumes car ils vous apporteront des bienfaits différents pour votre Santé.
Ils peuvent être consommés : crus, cuits, chauds, en soupe chaude ou gaspacho froid, râpés, en entrée, en accompagnement, dans une omelette, en salade, mais ne sont pas cachés dans un gratin ou des tartes au quotidien (qui regorgent de crème fraiche, de lardons ou d’autres matières grasses et sucres). Il est possible, de temps en temps, de les incorporer à une Béchamel à indice glycérique bas.
Vous trouverez  d’ailleurs dans ce blog quelques de gratin, mon préféré étant les oeufs à la florentine dont vous accéderez à la recette en cliquet ici.
Il est possible de se dépanner de temps en temps avec des légumes congelés non préparés mais pour ce qui est des légumes en conserve, faites attention à la liste des ingrédients qui cache parfois des sucres et surtout beaucoup de sel, ce qui perturbe, entre autre, l’équilibre acido-basique de l’organisme. Vous pouvez en savoir plus en cliquant ici.

Les légumes nous apportent:

  • un sentiment de satiété important
  • des vitamines
  • des minéraux
  • des anti-oxydantss
  • des fibres
  • et peu de calories
  • permettent un bon équilibre acido-basique du corps (accès à l’article sur l’équilibre acido-basique en cliquant ici)

LA POMME DE TERRE NE PEUT PAS ÊTRE CONSIDÉRÉE COMME UN LÉGUME. (Accès à l’article sur les pommes de terre en cliquant ici)
LE PETIT POIS EST UNE LÉGUMINEUSE.

Pour réaliser une Béchamel à ig bas, il suffit de remplacer la farine blanche utilisée normalement par une farine à ig bas, celle d’orge mondée est parfaite et celle au sarrasin sera l’amie de ceux désirant manger sans gluten. En général, les farines de blé T45 ou 55 sont conseillées.  Il s’agit de l’abréviation de Type. Cela correspond au degré de raffinage: plus le chiffre qui le suit est petit, plus la farine a été raffinée, moins l’aliment qui sera réalisé avec sera riche en minéraux. Une farine T45 contient 0,45g de minéraux totaux pour 100g. Cette farine ne contient quasiment pas d’écorce, et donc peu de fibres, mais beaucoup de glucides. 
La farine issue du Blé a un taux d’amidon (sucre des végétaux) de 70% environ, l’ indice glycémique peut grimper jusqu’à 85. Et plus elle est raffinée, plus elle devient blanche et plus l’ig est élevé. De ce fait, elle est responsable des indices glycémiques des produits finis dont elle est le composant.

Et le beurre ? 
Le beurre est constitué pour ses 2/3 de graisses saturées et le tiers restant sont des graisses monoinsaturées. C’est la raison pour laquelle il est solide à température ambiante. Il est idéal pour les tartines mais en revanche il est vrai qu’il est préférable de ne pas cuire les aliments avec. Le beurre contient des petites quantités de sucre et de protéines qui peuvent brûler lors de la cuisson à haute température. Ici, la cuisson est à faible température, et cela reste occasionnel donc il est inutile (sauf intolérance) de chercher une alternative. 
Il est peut-être possible de clarifier le beurre: retirer toutes traces de lactose et de protéines. Il suffit de le faire fondre lentement à feu très doux et de retirer les éléments solides à sa surface.
On trouve maintenant (en épicerie bio) un beurre déjà clarifié d’origine indienne : le ghee. En Inde, il est considéré comme la matière grasse la plus pure et la plus noble. Cependant, ne sachant pas si cela donne un goût à la Béchamel, j’ai jusqu’à présent utiliser un beurre bio traditionnel.

Dans une casserole : Faites fondre 60g de beurre à feu très doux.
Ajouter 60g de farine d’orge mondée ou de farine de sarrasin pour une recette sans gluten. Bien remuer avec une spatule en bois et laisser colorer et épaissir.
Versez 600g de lait (vache, brebis ou boisson végétale sans sucre ajouté) progressivement, sans cesser de remuer, jusqu’à ce que la sauce épaississe.
Rajouter sel, poivre et muscade râpée en fonction de vos goûts.

Au Thermomix:
Dans le bol : 60g de farine d’orge mondée + 60g de beurre + 600g de lait (vache, brebis ou boisson végétale sans sucre ajouté) + sel, poivre et muscade râpée en fonction de vos goûts.
10 Min / 90° / Vit 4.

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Entremet Pommes – Noisettes

Apprendre le dimanche matin à 10h que nous serons 7 adultes et 2 enfants au goûter me ravit ! Que faire de bons pour que cela plaise à des adultes, non habitués aux mets à indice glycémique bas, et à 2 enfants de  4 et 7 ans ?
J’avais beaucoup de pommes en stock, et mes classiques d’une alimentation à ig bas :

  • Flocons d’avoine + Son d’avoine
  • Oléagineux
  • Purée d’oléagineux
  • Lait de coco (ou d’amande)
  • Miel d’acacia 
  • Huile de coco
  • Vanille / Canelle

En trouvant un peu d’agar-agar des mon placard j’ai pu me lancer dans la réalisation de l’entremet pommes – noisettes de Mégalowfood. Si vous vous baladez sur son site, vous verrez qu’elle utilise du sirop d’agave que j’ai remplacé par du miel d’acacia d’un petit producteur local. 
Le miel est un véritable trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.
Si vous souhaitez nettement diminuer la quantité de sucre, il est possible d’utiliser une datte pour réaliser le biscuit du fond, comme dans la recette de l’entremet Mangue – Coco dont vous trouverez la recette en cliquant ici. La datte séchée a un IG qui varie selon les études de 30 à 50 (la datte fraiche a un IG de 62). Ainsi, une portion raisonnable de dattes séchées par jour est de 30g.

Après avoir lu l’article sur les compotes industrielles dans ce blog (clic), certains pourront penser que dans ce gâteau, le fruit cuit et mixé n’est pas forcément la bonne solution. Ces personnes auraient raison car plus on cuit un fruit, plus son IG augmente; mais c’est surtout, dans le cas des compotes industrielles, dont les fruits sont épluchés (donc pas de peau), puis ultra-mixés qui pulvérise l’indice glycémique.
Mais la compote maison avec la peau, en cuisson basse température et pas (ou peu) mixée est acceptable.
Cet entremet est aussi acceptable au sein d’une alimentation à IG globalement bas. Même si les fruits cuits sont mixés, ce dessert apporte aussi en même temps des oléagineux (lipides, fibres) et des flocons de céréales (fibres solubles) donc si on devait calculer l’IG de cet aliment, il serait probablement bas.

Cet entremet est sans protéine de lait, peut être  sans gluten (si on utilise des flocons de quinoa ou de sarrazin et on retire le son d’avoine) et complètement végétal

En tout cas, mes invités étaient agréablement surpris de ce gâteau. Je vous le recommande vivement et étant très léger peut même être servi après un diner copieux. Je dois dire que le petit filet de chocolat fondu par dessus (75%) donne une touche de gourmandise très agréable.

Aucun geste technique n’est nécessaire pour réaliser ce gâteau, en revanche il vous faudra un moule à charnière de 26 cm environ. J’ai doublé les proportions par rapport à la recette originale.

Préparation du biscuit de dessous:
Préchauffez le four à 165°C.
Dans le blender : 50g de noisettes grillées + 100g flocons de céréales (flocons d’avoine, de quinoa, de sarrasin d’épeautre en fonction du modèle alimentaire suivi) +30g de son d’avoine ou d’épeautre + 2 pincées de Sel (Obtenir une chapelure). Pour une version sans gluten, utiliser des flocons de quinoa ou de sarrasin en quantité plus importante et ne pas mettre de son d’avoine. Au Thermomix : Turbo 1 Sec.
+ 30g de Miel d’acacia d’un apiculteur artisanal local (ou 40 g de sirop d’agave pour une version Végan) + 30g d’huile de coco fondue (vierge extra et 1ère pression à froid). Donner quelques pulsions (la pâte doit s’amalgamer). Au Thermomix: 30 Sec / Vit 3
Huiler à l’huile de coco un moule à charnière de 26 cm environ et y déposer la pâte de flocons d’avoine. Bien tasser et aplatir avec le dos d’une cuillère.
Enfournez pour 15 à 20min. Laissez refroidir.

Préparation de la crème :
Réaliser une compote (celle-ci peut être préparée à l’avance) : dans une grande casserole faire cuire à feu très doux un peu plus d’un kilo de pommes (bio de préférence), épluchées, épépinées et coupées en morceaux. Le but est d’obtenir 800g de compote. J’aime rajouter des épices : vanille, cannelle ….
Dans un blender: 800g de compote + 100g de purée de noisettes. Laisser la compote obtenue dans le blender.
Dans une casserole: 400ml de lait de coco + 1 cuillère à soupe de Miel (sirop d’agace pour une version Végan) + 2 pincées de vanille en poudre + 1 cuillère à café d’agar-agar. Remuez régulièrement jusqu’à ébullition. Maintenez l’ébullition 30sec en fouettant sans cesse.
Dans le blender, rajouter ce lait et mixez avec la compote.
Versez la préparation obtenue dans le moule, sur le biscuit refroidi.

Laissez prendre au frigo au moins 5-6h (ou même une nuit). Le sortir avant d’être managé pour qu’il revienne à température ambiante.

Servez en déposant un filet de chocolat noir fondu (75%) sur chaque part. Pour le fondre: faire chauffer à feu très doux des carrés de chocolat dans une casserole en remuant à l’aide d’une spatule en bois.

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Muesli maison

Beaucoup de monde aime le muesli dans du yaourt ou fromage blanc le matin au petit déjeuner. Un mélange d’oléagineux, de graines et de fruits secs peut être une bonne idée mais il est important de bien vérifier ce que contiennent les Muesli du commerce.

Voyons ensemble ce que l’on peut y retrouver : du sucre de toute sorte qui pourra être responsable d’éventuelles fringales plus tard, de l’huile de tournesol déséquilibrant le ratio oméga 6/oméga 3, des céréales soufflées qui transforment le Muesli en bombe glucidique, du sel qui acidifie l’organisme, des émulsifiants E …, des colorants, des correcteurs d’acidité, du soja, de l’huile de palme et finalement très peu de bonnes choses intéressantes à l’organisme.

Muesli Croust Bio Village Fruits rouges :
Lorsque l’on regarde la liste des ingrédients, le sucre de canne arrive en 2ème, ce qui signifie qu’il est le 2ème ingrédient le plus présent. Si l’on ajoute au sucre de canne le sirop de glucose-fructose présent également on arrive 7,6g de sucre pour une portion de 40g. Après l’analyse quantitative il est intéressant de préciser qu’au niveau qualitatif le sirop de glucose-fructose n’est vraiment pas à retrouver dans les aliments que nous mangeons.

Brin de Jour Muesli pépites croustillantes 4 noix:
Bien que le sucre arrive ici aussi en 2ème ingrédient, le problème provient également de l’huile de tournesol qui arrive en 3ème position. Cette huile fournie essentiellement des oméga 6 ce qui signifie que son ratio oméga 6 / oméga 3 est mauvais. L’huile de tournesol n’est pas adaptée à nos besoins, il est donc préférable qu’elle ne fasse pas partie de la cuisine du quotidien.

Chocapic crunchy muesli:
Ce muesli, en plus du sucre ajouté par l’industriel, pose problème par la présence de riz soufflé. Le traitement technique et thermique dont le riz fait l’objet pour être soufflé augmente de 15 à 20% l’indice glycémique (il en est de même entre le grain de maïs, le pop corn et la fameuse galette de riz soufflé). Il serait tout à fait logique d’avoir faim quelques heures après la prise d’un muesli de ce genre, sans parler des mauvais effets sur la santé d’agresser le pancréas par cette hyperglycémie: risque d’obésité, risque de diabète, vieillissement prématuré de l’organisme…

Je vous propose de faire vous même votre propre muesli. En 30 minutes, vous obtenez un mois de consommation en utilisant qu’une cuillère à soupe de miel d’acacia (ou de sirop d’agave pour les végan). La quantité de sucre est donc bien négligeable. Ainsi les flocons de céréales, les oléagineux et les fruits secs vous apporteront une satiété durable pour la matinée.

Pourquoi du miel d’acacia, vous allez me demander … Le miel est un véritable trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.

Préchauffer le four à 150°.

Dans un saladier, mélanger 300g de flocons de céréales au choix en fonction des goûts et des tolérances (sarrasin, avoine, quinoa…) + 225g d’oléagineux grossièrement concassés (noix de Grenoble, amandes, noisettes, noix du Brésil, pignons de pin …) + 75g de graines de courge.

Dans une petite casserole : 2 cuillères à soupe d’huile de coco + 2 cuillères à soupe d’eau + 2 cuillères à soupe de miel d’acacia d’un petit producteur local.
Bien mélanger

Verser sur le mélange d’oléagineux, de graines et de flocons et bien mélanger.

Etaler la préparation sur une plaque de four recouverte de papier de cuisson. Enfourner pour 30 minutes en mélangeant régulièrement.

Laisser refroidir.

Ajouter 300g de fruits secs (abricots coupés en 4, raisins secs, pruneaux …)

 

 

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Crèmeux de chou-fleur au lait de coco

Si je vous dis :

  • Rapide
  • Sans surveillance
  • 1 seul geste
  • 3 ingrédients : sans gluten, sans lactose et à indice glycémique bas
  • Délicieux

je vous parle en fait  de ce crémeux de chou-fleur au lait de coco et saumon fumé. Qui a dit qu’il n’aimait pas le chou-fleur ? Cette recette est exceptionnellement bonne ! La chance c’est que la saison des choux ne fait que commencer !

J’ai trouvé cette recette dans le livre vert de la collection « Simplissime ». Il est parfois difficile de faire manger du chou-fleur aux enfants mais cette recette est vraiment à tomber ! Son goût subtil de coco accompagne à merveille le chou-fleur … Qui l’aurait cru?

Vous pouvez même profiter des 35 minutes de cuisson pour faire autre chose, aucun risque que cela accroche. Puis un coup de blender ou pied de soupe et vous pourrez passer à table.

N’hésitez pas non plus à le servir en entrée d’un diner un peu plus élaboré, vos invités ne vous feront que des compliments, j’en suis sûre. Il convient aux personnes mangeant sans gluten et sans lactose. Ses 3 seuls ingrédients (chou-fleur, coco et saumon) en font un plat à indice glycémique bas.

 

Dans une casserole : 1 chou-fleur coupé en petits morceaux + 800ml de lait de coco. Laisser cuire à feu doux 35 minutes.

Mixeur à l’aide d’un mixeur plongeant jusqu’à l’obtention d’une crème. (Au Thermomix 15 Sec / Vit 5, puis 15 Sec / Vit 8)

Dresser le crémeux obtenu dans des assiettes un peu creuses ou cassolettes. Poser dessus une tranche de saumon fumé par exemple.

Saupoudrer d’un peu de coco râpée et il ne reste plus qu’à se régaler !

 

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Les sauces tomates

Avez-vous déjà jeté un coup d’oeil aux sauces tomates trouvées dans les rayons des supermarchés ?

On peut y trouver des tomates bien sûr mais aussi :

 

  • du sucre,
  • de l’amidon de maïs (du sucre encore) ou amidon modifié
  • de l’huile certes mais de tournesol (aie aie aie les omega 6)
  • du vin blanc
  • et parfois même de la farine de blé
  • j’ai même trouvé de l’Edam (lait et colorant rocou) pour la sauce tomate cuisinée aux petits légumes Panzani…
  • Et bien sur des conservateurs ….

Quelques chiffres :

Sauce tomate Zapetti: 6,5g de sucre pour 100g
Sauce tomate cuisinée Heinz: 8,3g de sucre pour 100g
Sauce tomate Jardin Bio: 11,5g de sucre pour 100g
Sauce tomates Bio Village: 6g de sucre pour 100g
Sauce Tradizioni d’Italia: 4,9g de sucre pour 100g
Sauce tomate Barilla: 6,1g de sucre pour 100g
Sauce tomate cuisinée Panzani légumes: 8,1g de sucre pour 100g
Ainsi, on peut retrouver au minimum 2 morceaux de sucre dans une sauce tomate!

Question goût et liste des ingrédients, mais aussi pour la simplicité de réalisation, je n’ai plus jamais acheté de sauce tomate industrielle depuis que je réalise une recette faisable avec des tomates concassées en conserve l’hiver (les choisir bio d’Italie ou du sud de la France, n’en sera que mieux) ou des bonnes tomates fraiches qui sentent bon le soleil de Provence en été.
Vous trouverez cette recette en cliquant ici.

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