Les matières grasses pour l’assaisonnement

 

Les huiles destinées à l’assaisonnement sont parfaites pour accompagner des crudités ou des légumes cuits puis refroidis ou servis tièdes. Certaines de ces huiles ne peuvent pas être chauffées au risque de voir se développer des composés nocifs pour la Santé. Un article dans ce blog est consacré aux matières grasses pour la cuisson.

Les huiles doivent toujours être vierges et obtenues par pression à froid. Ces huiles seront meilleures en goût et meilleures pour votre Santé:

  • les acides gras ne s’oxyderont pas pendant le processus de fabrication
  • les substances phénoliques aux pouvoirs antioxydants et anti-inflammatoires seront bien présentes
  • il n’y aura pas d’acides gras Trans nuisibles à la santé
  • leurs goût et odeur seront incomparables

Dites vous toujours que si les mentions « vierge » et « pression à froid » ne figurent pas sur l’emballage c’est que cette huile a été obtenue à l’aide de solvants chimiques et par la chaleur. Elle n’est donc plus interessante et peut même être nocive. Lorsque les huiles végétales polyinsaturées sont soumises à de hautes températures ou à d’autres procédés comme l’hydrogénation, les acides gras de l’huile se transforment et deviennent des acides gras Trans, nuisibles à la Santé. Ces acides gras Trans conduisent à la résistance des cellules à l’insuline, favorisent l’inflammation, et augmentent le risque cardio-vasculaire.

Pour choisir et conserver les huiles de la meilleure façon, il est préférable de les acheter en petits conditionnements. Cela permet de les utiliser avant qu’elles ne subissent trop d’altération par l’air.
Dans la cuisine, les huiles trouveront leur place à l’obscurité d’un placard à l’abri d’une trop grande source de chaleur, voire dans le frigo. Pensez également à toujours bien refermer le bouchon après utilisation.

  • L’Huile d’olive

Lorsqu’elle est vierge extra et pression à froid, l’huile d’olive a de bons effets sur la Santé cardio et cérébro-vasculaire.
De part sa forte teneur en acides gras monoinsaturés et faible teneur en polyinsaturés, elle est plutôt idéale en assaisonnement mais peut-être utilisée aussi sur des préparations tièdes : soupe, poireaux vinaigrette…
En revanche, elle n’est pas faite pour être chauffée.

  • L’huile de colza

Avec ses 60% d’acides gras monoinsaturés elle offre un rapport oméga 6 / oméga 3 idéal. En revanche, les 8% d’oméga 3 qu’elle contient sont sensibles à la chaleur, elle reste une huile d’assaisonnement uniquement.
La encore, il est important de la prendre bio (peu couteuse) car dans le conventionnel elle est extraite avec un solvant potentiellement toxique : l’hexane. L’huile de colza non bio est aussi très fortement chauffée et désodorisée, devenant une source d’acides gras Trans néfastes pour la Santé cardio vasculaire et ne contenant plus d’oméga 3. 

  • L’huile de noix

Elle fournit certes 10% d’oméga 3 mais fournit aussi des oméga 6 et son ratio entre ces 2 classes est un peu élevé. Si on aime son goût puissant il est tout à fait possible d’en consommer en assaisonnement de temps en temps uniquement. En revanche, il est impossible de l’utiliser pour la cuisson.

  • L’huile de cameline

C’est une excellente source d’oméga 3 végétale et sa teneur en oméga 6 est 2 fois moindre. Le rapport oméga 6 / oméga 3 est donc bas ce qui est très favorable à une bonne Santé.
Cette huile se conserve au frais et peu de temps après ouverture.

  • L’huile de lin

L’huile de lin est une très bonne huile d’assaisonnement mais elle est très chère. Comme pour l’huile de cameline, elle se conserve au frais.

  • Les huiles de tournesol, pépins de raisins, soja, sésame et maïs

Toutes ces huiles fournissent essentiellement des oméga 6 et qui signifie que leur ratio oméga 6 / oméga 3 est mauvais. Ces huiles ne sont pas adaptés à nos besoins, il est donc préférable qu’elles ne fassent pas parties de la cuisine du quotidien. 

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Les matières grasses pour la cuisson

Toutes les matières grasses ne conviennent pas à la cuisson. En fonction de la classe des acides gras qui les composent, les matières grasses peuvent former des substances nocives pour la Santé quand elles sont chauffées.
Pour pouvoir être chauffées, les matières grasses doivent contenir une majorité d’acides gras saturés, voire monoinsaturés : c’est le cas de certaines huiles et du beurre.
Pour mieux comprendre « l’univers des lipides » , lisez l’article à ce sujet dans ce blog.

Les huiles de cuisson
Les huiles, quelles soient destinées à la cuisson ou à l’assaisonnement, doivent toujours être vierges et obtenues par pression à froid. Ces huiles seront meilleures en goût et meilleures pour votre Santé:

  • les acides gras ne s’oxyderont pas pendant le processus de fabrication
  • les substances phénoliques aux pouvoirs antioxydants et anti-inflammatoires seront bien présentes
  • il n’y aura pas d’acides gras Trans nuisibles à la santé
  • leurs goût et odeur seront incomparables

Dites vous toujours que si les mentions « vierge » et « pression à froid » ne figurent pas sur l’emballage c’est que cette huile a été obtenue à l’aide de solvants chimiques et par la chaleur. Elle n’est donc plus interessante et peut même être nocive. Lorsque les huiles végétales polyinsaturées sont soumises à de hautes températures ou à d’autres procédés comme l’hydrogénation, les acides gras de l’huile se transforment et deviennent des acides gras Trans, nuisibles à la Santé. Ces acides gras Trans conduisent à la résistance des cellules à l’insuline, favorisent l’inflammation, et augmentent le risque cardio-vasculaire.

Pour choisir et conserver les huiles de la meilleure façon, il est préférable de les acheter en petits conditionnements. Cela permet de les utiliser avant qu’elles ne subissent trop d’altération par l’air.
Dans la cuisine, les huiles trouveront leur place à l’obscurité d’un placard à l’abri d’une trop grande source de chaleur, voire dans le frigo. Pensez également à toujours bien refermer le bouchon après utilisation.

Toutes les huiles ne conviennent pas pour la cuisson. Afin d’être chauffées sans réagir à l’oxygène, les huiles doivent être stables à la chaleur, autrement, elles formeront des radicaux libres et des composés nocifs pour l’organisme.
Une huile qui contient de grandes proportions d’acides gras saturés résistera mieux à la chaleur. Une huile qui contient de grandes proportions d’acides gras monoinsaturés sera également assez résistance à la cuisson.
Lorsque les huiles végétales polyinsaturées sont soumises à de hautes températures, les acides gras de l’huiles se transforment et deviennent des acides gras Trans, nuisibles à la Santé. Ces acides gras Trans conduisent à la résistance des cellules à l’insuline, favorisent l’inflammation, et augmentent le risque cardio-vasculaire.

  • L’huile de coco : la championne de la cuisson
    Solide à température ambiante, elle se garde des mois sans jamais rancir.
    Constituée d’à peu près 90% d’acides gras saturés elle résiste à des températures particulièrement élevées. 2/3 de ces acides gras sont particuliers (appelés acides gras saturés à chaîne moyenne) et ont de multiples propriétées très bénéfiques à la Santé:
    * Ils ne nécessitent pas de digestion par les enzymes pancréatiques ni d’action de la bile ce qui les rend particulièrement digestes.
    * Ils sont plus facilement absorbés au niveau de la muqueuse intestinale.
    * Ils passent plus rapidement dans la circulation, ils sont transportés directement dans le foie où ils sont facilement transformés en corps cétoniques qui ont des effets extraordinaires sur le corps humain.
    * Ils augmentent le sentiment de satiété par rapport aux autres matières grasses.
    Il est primordial de choisir l‘huile de coco d’origine biologique. Dans le conventionnel elle est raffinée, c’est à dire extraite à l’aide de solvants et à température très élevée, puis blanchi et désodorisée à l’aide de produits chimiques. Au final, cette huile n’aura pas du tout les mêmes propriétés.
    Si vraiment le goût subtil de coco vous gêne, en bio, on trouve une version désodorisée à la vapeur.
  • L’huile de palme (rouge)
    L’huile de palme, solide en « pains » ou en pots, est issue du fruit du palmier à huile. C’est l’huile la plus consommée au monde et fait partie des cuisines Africaine et Asiatique. C’est pour des raisons environnementales (déforestations des forêts tropicales, problème d’équilibre social) qu’elle a mauvaise presse , et pas pour des raisons nutritionnelles. Constituée de graisses saturées et monoinsaturées avec de petites quantités d’acides gras polyinsaturés, elle peut être un bon choix pour la cuisson. Il est nécessaire de la prendre non seulement bio, pour qu’elle soit riche en vitamine E et Béta Carotène, mais aussi, issue de cultures durables (donc sans déforestation).

Le beurre clarifié
Le beurre est constitué pour ses 2/3 de graisses saturées et le tiers restant sont des graisses monoinsaturées. C’est la raison pour laquelle il est solide à température ambiante. Il est idéal pour les tartines mais en revanche il est préférable de ne pas cuire les aliments avec. Le beurre contient des petites quantités de sucre et de protéines qui peuvent brûler lors de la cuisson à haute température.
Même si les matières grasses végétales doivent quand même être prédominantes, il est possible d’utiliser de temps en temps du beurre pour la cuisson à condition que celui-ci soit clarifié: le but est de retirer toutes traces de lactose et de protéines. Il suffit de le faire fondre lentement à feu très doux et de retirer les éléments solides à sa surface.
On trouve maintenant (en épicerie bio) un beurre déjà clarifié d’origine indienne : le ghee. En Inde, il est considéré comme la matière grasse la plus pure et la plus noble.

Occasionnellement, les graisses animales :
Il est en effet possible d’utiliser de la graisse animale de canard, d’oie ou de porc (saindoux) pour la cuisson car elles supportent facilement 190°C .
Mais le Haut Conseil de la Santé Publique indique clairement, dans un récent avis que les matières grasses végétales doivent quand même être prédominantes.
Ces graisses animales doivent donc rester occasionnelles.

  • L’huile d’olive
    Lorsqu’elle est vierge extra et pression à froid, l’huile d’olive a de bons effets sur la Santé cardio et cérébro-vasculaire.
    De part sa forte teneur en acides gras monoinsaturés et faible teneur en polyinsaturés, c’est en assaisonnement qu’elle est idéale. Mais elle peut être utilisée aussi sur des préparations tièdes : soupes, poireaux vinaigrettes … En tout cas, il est préférable de ne pas la monter en température.
  • Les huiles de noisette, macadamia et avocat
    En cuisson comme en assaisonnement, ces huiles contenant une majorité d’acides gras monoinsaturés, résistent assez bien à des chaleurs peu élevées.
  • L’huile d’arachide
    Elle résiste assez bien à la cuisson car elle apporte beaucoup d’acides gras saturés monoinsaturés. L’huile d’arachide est cependant moins intéressante au quotidien car elle fournit 1/3 d’oméga 6, qui sont déjà en excès dans l’alimentation.

Article réalisé à partir de la formation nutrition Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Les matières grasses pour les tartines …


Nous ne savons jamais s’il vaut mieux mettre sur nos tartines du beurre ou de la margarine végétale …. Essayons de voir tout ceci de plus près.

N’oubliez pas que « tous les pains ne se valent pas« , vous trouverez dans ce blog un article sur ce sujet.

 

  • Le beurre
    Le beurre est constitué pour ses 2/3 de graisses saturées et le tiers restant sont des graisses monoinsaturées. C’est la raison pour laquelle il est solide à température ambiante. Il convient donc tout à fait aux tartines. Il faut cependant bien le choisir pour privilégier la qualité des acides gras qui le composent. Il doit être issu de vaches nourries à l’herbe afin de posséder une teneur plus élevée en Oméga 3 et plus basse en Oméga 6 (par rapport au beurre issu de vaches nourries aux céréales).
    Pour mieux comprendre « l’univers des lipides« , lisez l’article à ce sujet dans le blog.
  • La margarine végétale
    Avant toute chose, n’étalez jamais de la margarine sur du pain très chaud, les oméga 3 qui y sont présents, sont très sensibles à la chaleur.

    La margarine est élaborée par hydrogénation totale de l’huile végétale. On obtient alors des acides gras saturés que l’on combine avec d’autres huiles végétales insaturées. Le résultat donne une matière grasse mi solide mi molle. Quelle est la conséquence à long terme de la consommation de telles graisses?
    Il existe 2 sortes de margarines estampillées Santé:
    * la margarine qui apporte des oméga 3, parfois sous forme de DHA : une portion de 10g de margarine contient 25 mg de DHA, ce qui est loin d’être suffisant pour avoir des effets bénéfiques. Pour y voir plus clair sur les oméga, reportez-vous à l’article du blog « l’univers des lipides« .
    * la margarine enrichie en phytostérols : ce sont des substances fabriquées par les plantes, mais très proche du cholestérol. Les phytostérols entrent en compétition avec le cholestérol dans l’intestin et diminuent sont passage dans le sang. En moyenne, ils font baisser le taux de mauvais cholestérol de 7% sans modifier le bon. Mais, consommés de façon importante, ces phytostérols pourraient interférer avec l’absorption des caroténoïdes (indispensables) augmentant, à doses élevées, le risque cardio vasculaire.
    Ces margarines enrichies en phytostérols sont interdites, en consommation régulière, par l’ANSES, aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes (sauf avis médical spécifique), ce qui ne donne pas envie d’en manger!
    De plus, les margarines contiennent de nombreux additifs qui n’ont rien à faire dans l’alimentation: le sorbate, les amidons modifiés, et des arômes non naturels.
    Ne vous laissez donc pas berner par les allégations « bon pour la Santé », « améliore ceci… », « enrichi en cela… », « diminue les taux de … », il n’y a pas d’avantages majeurs à consommer de la margarine végétale. C’est plutôt une question de goût et de convictions. En effet, elle conviendra au régime végétalien et au mode de vie végan. Dans ce cas, lisez toujours les listes d’ingrédients car on a déjà vu des protéines de lait y figurer.
  • L’huile de coco
    Même si l’huile de coco est la championne des huiles de cuisson, étant solide à température ambiante (ou au frigo), elle convient également pour les tartines. Elle se garde des mois sans jamais rancir.
    Elle est constituée d’à peu près 90% d’acides gras saturés, mais 2/3 de ces acides gras sont particuliers (appelés acides gras saturés à chaîne moyenne) et ont de multiples propriétées très bénéfiques à la Santé:
    * Ils ne nécessitent pas de digestion par les enzymes pancréatiques ni d’action de la bile ce qui les rend particulièrement digestes.
    * Ils sont plus facilement absorbés au niveau de la muqueuse intestinale.
    * Ils passent plus rapidement dans la circulation, ils sont transportés directement dans le foie où ils sont facilement transformés en corps cétoniques qui ont des effets extraordinaires sur le corps humain.
    * Ils augmentent le sentiment de satiété par rapport aux autres matières grasses.
    Il est primordial de choisir l‘huile de coco d’origine biologique. Dans le conventionnel elle est raffinée, c’est à dire extraite à l’aide de solvants et à température très élevée, puis blanchi et désodorisée à l’aide de produits chimiques. Au final, cette huile n’aura pas du tout les mêmes propriétés.
    Si vraiment le goût subtil de coco vous gêne, en bio, on trouve une version désodorisée à la vapeur.
  • Les purées d’oléagineux
    Elles sont parfaites à étaler sur les tartines, car fournissent en plus des fibres et des protéines, à condition qu’elles soient sans sucre ajouté, et à base de noix de cajou, sésame, amandes, noisettes, cacahuètes, ou pistaches.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Les protéines animales et végétales

Les protéines sont les principaux constituants des os, des muscles, des organes internes et de la peau. Les protéines sont également utilisées pour fabriquer les enzymes, les hormones, les anticorps, les neurotransmetteurs et d’autres molécules qui remplissent des fonctions très importantes.
Les protéines sont fabriqués à partir d’acides aminés. Certains acides aminés peuvent être fabriqués par le corps mais d’autres, qu’on appelle essentiels, ne sont apportés que par l’alimentation. C’est pourquoi, il faut les inclure à chaque repas.

Les protéines peuvent être d’origine différentes:

  • animales : viande, volailles, abats, poisson, produits de la mer, oeufs, laitages
    Les protéines d’origine animales ont souvent mauvaise presse alors qu’elles fournissent non seulement l’ensemble des acides aminés essentiels dans de bonnes proportions et leur utilisation réelle par l’organisme est maximale mais apportent aussi de la vitamine B12 (ce qui n’est pas le cas pour les protéines issues du règne végétal), du Zinc et du fer parfaitement disponibles pour l’organisme. Il est important de ne pas confondre viande naturelle et viande transformée (saucisson, jambon, nuggets… ). Dès que les produits animaliers sont transformés, ils sont remplis d’additifs et de conservateurs qui réagissent avec le Fer de la viande rouge dans notre tube digestif, augmentant le risque de cancer. Il faudra choisir, autant que possible, des viandes naturelles, non transformées, issues d’élevages de qualité et non d’élevages intensifs dans lesquels les animaux sont nourris aux céréales riches en acides gras oméga 6 (pro inflammatoire) et dans lesquels des questions éthiques envers les animaux peuvent se poser.
  • végétales : olégineux, légumineuses, céréales complètes, légumes, algues.

N’oublions pas que sur la journée il est important d’apporter 1g de protéines / kg de poids corporel / jour (personne de 60 kg = 60g de protéines par jour) et bien équilibrées entre animales et végétales. L’apport en glucides serait bien trop important si l’on voulait respecter les recommandations en protéines, qu’avec des protéines végétales ou qu’avec des produits laitiers. Il est donc nécessaire de varier les sources pour apporter plus ou moins 50% de protéines animales et 50% de protéines végétales. 

Pour information, on trouve 20 g de protéines dans :

Origine animale :
100 g de viande (même blanche) ou de poisson ou de jambon
30 g de viande séchée (viande des Grisons…)
2 ou 3 oeufs (selon leur calibre)
60 à 80 g de fromage
4 yaourts
6 petits-suisses
500 ml de lait
50 g de poudre de lait
200 g de fromage blanc 

Origine végétale !!! pas uniquement !!! :

100 g de céréales complètes + 50 g de légumineuses
100 g d’oléagineux + 50 g de légumineuses
200 g de pain complet + 50 g de légumineuses
150g de riz
1 kg de pommes de terre
1 kg de brocolis

 

Les protéines issues de la viande:
Il vaut mieux privilégier la viande rouge maigre, le poulet, la pintade, la dinde, le veau, le filet mignon de porc et le lapin. Un excès de viande rouge peut entrainer une surcharge en fer.
Si vous aimez les abats (foie, rognons, langue, ris, coeur, cervelle) il sera primordial de les choisir d’animaux élevés en agriculture biologique sinon vous mangerez aussi des polluants car des organes concentrent tous les produits chimiques, comme les antibiotiques.
Mangez moins de viande mais mangez-la de qualité !

Les protéines issues des poissons:
Même chez le poissonnier, il devient difficile de trouver des poissons sauvages. La plupart du temps, ils viennent d’élevages et sont nourris aux farines animales ou aux farines de poissons de la mer baltique très polluée.
* Il est possible de le choisir frais. N’hésitez pas à demander au poissonnier qu’il vous le vide et le lève en filet ou en darne.
* Vous pouvez le choisir en conserve : sardines à l’huile d’olive label rouge, maquereau au naturel. Le thon n’est à consommer que de façon occasionnelle car il est très pollué. 
* Il est possible d’acheter des filets de poissons congelés. Il est primordial de les choisir non cuisinés et non panés.
N’achetez jamais de poissons déjà panés, de brandade toute prête ni de surimi.

Les protéines issues des coquillages et crustacés:
Coquillages et crustacés sont une excellente source de protéines. Leur profil en acides aminés se rapproche de ceux du lait et des oeufs.
N’hésitez donc pas à consommer des huitres, crevettes, boulots, bigorneaux, langoustines, saint Jacques, homard, crabe, moules, praires, palourdes.

Les protéines des oeufs:
Les oeufs sont une excellente source de protéines, qu’ils soient cuisinés à la coque, brouillés, cuit dur ou en omelette.
Dans le blanc d’oeuf on retrouve tous les acides aminés essentiels et en bonnes proportions.
Comme pour la viande il est primordial de choisir des oeufs de poules élevées en plein air et bio car le jaune est fonction de ce que mange la poule. Pour en savoir plus sur les oeufs de poules : »Vie des poules, qualité des oeufs« .  Il ne faut pas s’en priver car un peu bio est 7 fois moins cher que de la viande bio.

Les protéines de la charcuterie:
On entend par charcuterie : le jambon, les saucisses, la pâté, les rillettes, le salami, le chorizo, le bacon, les boudins, la mortadelle, les andouillettes, le cervelas, le foie gras.
La charcuterie est certes riche en protéines mais regorgent aussi de graisses saturées, d’oméga 6, de sel et d’additifs plus ou moins néfastes pour la Santé : phosphates et sels nitrités. C’est pourquoi leur sur consommation est associée à un risque plus élevé de cancers (colorectal surtout)

Les laitages:
Les fromages sont riches en protéines laitières qui stimulent la sécrétion d’insuline et d’Ig F1(facteur de croissance cellulaire) qui accélère a croissance et la multiplication de toutes les cellules, saines ou pas.
Si on classe les yaourts en fonction de leur teneur en protéines, du taux le plus bas au taux le plus haut, on obtient: yaourt à la grecque – faisselle – yaourt – petit suisse.

Comme cela est notifié dans un article sur ce blog qui leurs est dédié (« les laitages, une option au sein d’une alimentation équilibrée« ), les laitages ne sont pas indispensables et leur consommation dépend donc des goûts et de la sensibilité de chacun aux produits laitiers.

Les protéines issues des graines oléagineuses:
Les oléagineux sont une excellente source de protéines végétales car ils apportent entre 10 et 25g de protéines pour 100g, soit plus que certaines sources de protéines animale (l‘amande apporte 7g de protéines pour une portion de 30g).
De part leur forte teneur en protéines, les oléagineux permettent de maintenir le sentiment de satiété. Ils ont donc leur place au sein d’une alimentation équilibrée, pour obtenir les acides aminés dont les protéines végétales manquent.
Là encore, un article sur ce blog aborde le sujet des oléagineux: « n’ayez plus peur des oléagineux« 

Les protéines issues des légumineuses: 
Les légumineuses apportent certes 2 fois plus de protéines que les céréales mais possèdent également quelques points négatifs. Reportez vous à l’article de ce blog pour découvrir la famille des légumineuses : « les légumineuses, très riche en protéines mais…« .

Les protéines issues des céréales complètes:
Il faut connaître les 2 aliments que l’on apparente aux céréales et qui contiennent tous les acides aminés indispensables : quinoa et sarrasin, en grains, grillés, en tartines craquantes ou en farine.

Les protéines issues des légumes:
Même si on n’y pense pas vraiment, les légumes fournissent des protéines et en meilleure qualité que les protéines des légumineuses. Les légumes apportent 2g de protéines aux 100g.
Par exemple: 300g de brocolis = 30g d’oléagineux = 30g de camembert  apportent 6 g de protéines.
Ainsi, si les légumes représentent la moitié de notre assiette midi et soir, ils deviennent une source non négligeable. 

Les protéines issues des algues : 
Qu’elles soient sèches ou fraiches les algues apportent des protéines. On peut les saupoudrer ou les incorporer dans des préparations ou en faire des tartares d’algues.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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L’univers des lipides

Arretons de voir les graisses comme l’ennemi public N°1!

Si l’alimentation est faible en graisses, le risque est d’abaisser le taux de Testostérone, une hormone certes importante chez l’homme mais aussi chez la femme. Nos hormones sexuelles ont besoin de graisses pour être fabriquées. Un niveau bas de Testostérone peut diminuer la masse musculaire, augmenter la graisse corporelle et même entrainer des baisses de moral.

Toutes les huiles sont constituées à 100% de lipides. Ce qui les différencie c’est la qualité et la quantité des acides gras qui les constitue.

Chaque molécule de graisse est constituée d’une molécule de glycérol et de 3 acides gras, chacun pouvant être, en fonction du nombre de double liaisons :

  • Saturé : ces acides gras sont rigides et rectilignes et n’ont pas de double liaisons
    Le beurre contient en majorité des acides gras saturés, raison pour laquelle il est solide à température ambiante.
  • Monoinsaturé : ces acides gras ont une double liaison
  • Polyinsaturé : ces acides gras ont au moins 2 doubles liaisons et sont souples et incurvés
    L’huile d’olive, contenant une majorité de graisses insaturées, est liquide à température ambiante.
    Lorsque les huiles végétales polyinsaturées sont soumises à de hautes températures ou à d’autres procédés comme l’hydrogénation, les acides gras de l’huile se transforment et deviennent des acides gras Trans, nuisibles à la Santé. Ces acides gras Trans conduisent à la résistance des cellules à l’insuline, favorisent l’inflammation, et augmentent le risque cardio-vasculaire.

Mais les aliments ne sont pas constitués que de graisses monoinsaturées, ou que de graisses saturées ou que de graisses polyinsaturées, ils sont des combinaisons d’acides gras des 3 classes, avec plus ou moins de fibres.
L’avocat illustre bien ceci : c’est un fruit très gras, solide à température ambiante mais dont les graisses sont comparables à celles de l’huile d’olive.

Les acides gras saturés
Les aliments riches en acides gras saturés sont :

  • la viande grasse
  • le beurre
  • le fromage
  • la crème fraiche
  • l’huile de coco
  • l’huile de palme
  • le saindoux
  • le chocolat

Ces graisses saturées ont souvent mauvaise presse, pourtant les dernières études ne les stigmatisent pas tant que ça et ne trouvent pas vraiment de lien direct entre leur consommation et les maladies cardio vasculaires.  Ils sont, certes, solides à température ambiante mais notre organisme étant à 37°, ces graisses deviennent liquides comme les autres.
Les seules personnes, devant diminuer vraiment les aliments constitués d’acides gras saturés, sont celles souffrant d’hypercholestérolémie familiale génétique, une maladie rare. Pour les autres, inutile de les diaboliser.
Ces graisses saturées sont d’ailleurs le meilleur choix pour les cuissons à haute température, car ce sont des acides gras plus stables du fait de l’absence de doubles liaisons. Ils ne réagissent pas facilement avec l’oxygène et ne s’oxyde donc pas quand on les chauffe (à l’inverse des polyinsaturés qui sont particulièrement sensibles à l’oxydation).
Beaucoup d’aliments naturels comme la viande issue d’élevage bio et les oeufs de poules élevées en plein air, fournissent certes des graisses saturées mais apportent aussi des vitamines liposolubles : les vitamines A et E, de la lutéine (antioxydant protégeant les yeux) et de la choline (molécule qui facilite l’utilisation des graisses pour fournir de l’énergie). Il n’y a donc aucun intérêt à exclure la viande, les oeufs ou l’huile de coco.
Mais attention, tous les aliments qui contiennent des graisses saturées ne sont pas sains pour autant : le saucisson et les fromages apportent certes des graisses saturées mais contiennent aussi beaucoup de sel et sont très acidifiants pour l’organisme.

Les acides gras monoinsaturés
Ce sont ceux que l’on appelle Oméga 9:

  • Huile d’olive
  • Huile de colza
  • Huile de carthame oléique
  • Les graines oléagineuses : noix, noix de Pecan, noix de Macadamia et noisettes, surtout.
    Vous pouvez lire l’article sur les oléagineux dans ce blog : « N’ayez plus peur des oléagineux« .

Ces graisses monoinsaturées sont favorables à la Santé cardio vasculaire. C’est la raison pour laquelle elles doivent représenter au moins la moitié des graisses que l’on consomme quotidiennement.

Les acides gras polyinsaturés
On les appelle Oméga 6 et Oméga 3.
De façon très simpliste on pourrait dire que les oméga-6 donnent naissance à des composés qui favorisent l’inflammation et les caillots sanguins, alors que les oméga-3 donnent naissance à des composés peu inflammatoires et qui fluidifient le sang. En réalité, les deux familles sont nécessaires à la santé. Ce qui compte, c’est l’équilibre entre elles et le gros problème est que notre alimentation déséquilibre le rapport Oméga 6 / Oméga 3 car, en général, on consomme 10 à 15 fois plus d’Oméga 6 que d’ Oméga 3.
Le rapport idéal serait de 3 Oméga 6 pour 1 Oméga 3.

* Les Oméga 6:
Le rapport est déséquilibré car les oméga 6 sont cachés dans nos assiettes : les viandes que nous mangeons proviennent d’animaux nourris au maïs, lui même riche en Oméga 6. C’est pourquoi il vaut mieux miser sur les viandes issues de l’agriculture biologique ou d’animaux élevés en plein air.
Il faut donc vraiment faire un effort au niveau de notre alimentation pour diminuer les oméga 6 et augmenter les Oméga 3.

* Les Oméga 3:
Ils ont de nombreux avantages pour la Santé car ils ne sont pas juste stockés et utilisés pour produire de l’énergie, ils ont un rôle important dans de nombreux processus: la santé cardiaque, la fonction cérébrale et l’inflammation.
Il en existe 11 différents mais 3 sont très importants:

  • EPA
  • DHA
    Ces 2 proviennent des animaux et notamment des poissons gras.
  • ALA (acide alpha linolénique) provient des végétaux. Il doit être apporté par l’alimentation car n’est pas synthétisé par l’organisme.
    Le problème est qu’avant d’être utilisé par l’organisme, l’ALA doit être converti en EPA ou DHA. Seulement, seul un faible pourcentage d’ALA est converti en acides gras oméga 3 à longues chaines. Cette conversion dépend du statut en d’autres nutriments: Vitamines B6 et B8, Cuivre, Calcium, Magnésium, Zinc, et Fer. Mais cette conversion dépend aussi des oméga 6, car ces derniers sont en concurrence directe pour les mêmes enzymes qui sont nécessaires à la conversion. Ainsi, plus il y aura d’oméga 6 dans l’alimentation, plus on réduit la conversion de l’ALA en EPA et DHA.
    L’ALA non converti est stocké ou utilisé comme énergie (comme d’ autres matières grasses).

Le but est donc de consommer:

  • Des poissons gras (maquereau, sardine, saumon, anchois, truite, hareng…) qui apportent directement ces EPA et DHA
  • Des huiles, obtenues par pression à froid, de Colza, de Noix, de Lin et de Cameline pour les assaisonnements
  • Des noix de grenoble
  • Des graines de lin et de chia broyées

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Sauce Satay

Je vous partage aujourd’hui une recette de Yummix, que j’ai réalisé pour la 2ème fois. La première en suivant à la lettre ses indications, soit au poulet et avec des carottes et cette fois-ci avec ce que j’avais dans le frigo : des crevettes et des tomates cerises. Moins académique du coup, mais tout aussi bon. Malgré ce petit changement, je respecte quand même toutes ses indications concernant la sauce Satay, c’est la raison pour laquelle je vous communique que ceci. À vous de l’agrémenter ensuite de ce qui vous fait plaisir ou de ce que vous avez dans votre frigo. 

Naturellement sans lactose et sans gluten cette sauce, très simple mais gourmande, pourra accompagner aussi à merveille de bons légumes et/ou de céréales pour en faire un plat 100% végan.

L’ingrédient clef de cette recette c’est la cacahuète. Rappelez-vous l’article de nutrition de ce blog, la cacahuète fait partie des légumineuses. Et qui dit légumineuses, dit protéines végétales, indice glycémique bas, sans gluten, fibres, nutriments … et quelques points négatifs également mais dans l’ensemble cette saine sera très saine pour accompagner viandes, poissons, légumes ou céréales de votre choix.
J’ai choisi d’acheter des cacahuètes natures et de les griller et saler moi-même afin de limiter un peu le sel. 

Vous remarquerez que dans cette recette le miel est présent. Certes de façon non significative car on utilise 1 cuillère à soupe pour 4 personnes, mais j’en profite pour vous parler de ce trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.

Les ingrédients sont parfaits pour 4 adultes, penser donc à diminuer en 2 si besoin.

Dans le bol d’un robot mixer 30g de cacahuètes grillées et salées pour les concasser. Elles seront parsemées sur le plat final. Il faut donc les réserver. (Au Thermomix : 5 Sec / Vit 5)

Dans le même robot : mixer 100g de cacahuètes grillées et salées en poudre. (Au Thermomix : 15 Sec / Vit 7)
+ 2 gousses d’ail + 1 pincée de piment de Cayenne + 1/2 cuillère à café de coriandre moulue + 1 cuillère à café de cumin + 1 cuillère à café de gingembre + 1 cuillère à soupe de miel (artisanal et  d’acacia bien liquide pour un ig bas).
Bien mixer (Au Thermomix : 15 Sec / Vit 7) et ajouter 200g d’eau et mixer à nouveau pour obtenir une sauce bien lisse. (Au Thermomix : 15 Sec / Vit 8)

Transférer le tout dans une petite casserole et maintenir à feu très doux pendant la préparation de la viande, du poisson, des légumes ou des céréales de votre choix.

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Beignets de fleurs de courgettes

Les fleurs de courgettes n’étaient pas sur ma liste du marché mais quand je les ai vu si belles je n’ai pas résisté. J’avoue n’en avoir jamais cuisiné à la maison, je les ai toujours mangées au restaurant. C’est pourquoi en rentrant, j’ai cherché une recette de pâte à beignets à indice glycémique bas et c’est sur le blog de Gilda que j’ai trouvé exactement ce que je cherchais. C’est l’utilisation de la farine d’orge mondée (ig=30) qui permet d’avoir un indice glycémique bas.

Cette pâte à beignets est vraiment très simple à réaliser, comme une pâte à crêpes. Il suffit ensuite, d’y tremper les fleurs de courgettes et de les faire frire dans une huile. J’ai choisi de l’huile de coco. En plus d’être l’huile idéale pour la cuisson et d’avoir d’énormes qualités nutritionnelles, elle donne un discret goût de coco à ces fleurs de courgettes et le résultat était vraiment délicieux.

Gilda nous précise que cette pâte est utilisable pour tout autre aliment que l’on souhaiterai transformer en beignets : oignons, légumes, crevettes …

J’ai divisé en les proportions de la recette quelle vous transmets. J’ai pu réaliser 9 fleurs de courgettes en beignets et il me reste presque autant de pâte. Je vais d’ailleurs, ce soir, l’utiliser pour des pattes de calamars ….

Dans le bol d’un robot (suivre cet ordre) : 150g de farine d’orge mondée + 1/2 sachet de levure chimique + 2 oeufs + 200 ml de lait de vache ou de brebis + 100 ml d’eau + Sel et Poivre + 1 gousse d’ail écrasée + un peu de persil haché (n’hésitez pas à mettre l’herbe aromatique de votre choix).

Mixer pour obtenir une pâte à crêpes.

Laisser reposer un petit peu  la pâte avant de l’utiliser.

Au Thermomix:
Dans le bol: 1 gousse d’ail 5 Sec / Vit 5
+150g de farine d’orge mondée + 1/2 sachet de levure chimique + 2 oeufs + 200 ml de lait de vache ou de brebis + 100 ml d’eau + Sel et Poivre + un peu de persil haché (n’hésitez pas à mettre l’herbe aromatique de votre choix). 30 Sec / Vit 6
Laisser reposer un petit peu  la pâte avant de l’utiliser.

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Tarte rustique aux fruits

Cette recette de pâte à tarte entièrement végétale vient de Mégalowfood. Elle est vraiment parfaite pour ce genre de desserts aux fruits, sans crème, sans appareil à tarte … On profite alors d’un dessert riche en fruits de saison et à indice glycémique bas grâce à sa composition à base de farine d’épeautre complète (ig=45) et de poudre d’amandes (ig=20). On doit la couleur un peu brune de cette pâte à l’utilisation de 2 cuillères à soupe de sucre de coco et de la cannelle. Celle que je vous présente est encore plus brune car j’ai utilisé, en plus de la farine d’épeautre, un petit peu de farine de pépins de raisins. J’avais cette farine dans mon placard, non utilisée, et j’ai trouvé qu’elle irait à merveille dans cette recette. C’était le cas !

Elle est appelée rustique parce qu’on rabat les bords sur les fruits. D’ailleurs, les enfants se régaleront de faire ce genre de tarte. Ils aimeront aussi la simplicité de réalisation : on met tous les ingrédients secs dans le saladier, on fait un puits au centre dans lequel on introduit les 2 liquides (huile de coco et eau froide). En 3 petits tours de spatules en bois la pâte est formée. Elle pourra être faite au moment où les amis sonnent à la porte à l’improviste à l’heure du gouter, ou après une après récolte de fruits des le jardin ! Elle apparait un peu collante mais en mettant bien de la farine sur le plan de travail, elle reste simple à étaler.

Ne vous inquiétez pas si en la sortant du four, vous trouvez un peu de liquide rendu par le fruit, très rapidement, en refroidissant, cela se transformera en compotée grâce à la pectine des fruits. Pour les fruits, qui comme la poire, rendent beaucoup d’eau, l’astuce est de les rouler dans un peu de farine d’épeautre, avant de les disposer, pour éviter ce genre de phénomène. Vous serez surpris à quel point elle reste croustillante sur les bords, comme dessous.

Cette tarte végan et sans lactose ne contient rien d’autres que des fruits et 2 cuillères de poudre d’oléagineux au choix. J’ai même mis un peu moins de sucre que conseillé dans la pâte tellement mes fruits étaient sucrés. Elle se décline à l’infini en fonction de vos envies, des saisons et de ce que vous avez trouvé au marché. Mégalowfood la présente avec des pêches et des mures. Pour ma part, je l’ai essayé sous 3 versions, et les 3 ont eu du succès:

  • Pêches – poudre d’amandes – romarin
  • Abricots –  poudre de pistaches
  • Abricots – poudre d’amandes – pépites de chocolat

Mégalowfood nous conseille de la manger le jour même. À vrai dire, il n’en est jamais resté donc je ne sais pas pourquoi elle précise cela. Peut-être le lendemain, cette tarte est moins croustillante …

Préchauffer le four à 190°.

Dans un bol: 120g de farine d’épeautre complète + 40g de poudre d’amandes + 20 à 30g de sucre de coco (en fonction du goût déjà sucré des fruits) + cannelle + poudre de vanille (facultatif).

Bien mélanger et faire un puits au milieu.

Ajouter dans le puits : 50g d’eau froide + 35g d’huile de coco fondue.

Bien mélanger jusqu’à former une boule. Etalez la sur le plan de travail fariné (ou directement sur un tapis silicone). Aplatir grossièrement  avec les mains la boule et la fariner sur le dessus. Continuer à la rendre bien fine avec le rouleau à pâtisserie, en partant bien du centre vers les bords.

Saupoudrer la tarte de poudre d’oléagineux de votre choix et d’un peu de sucre de coco si vous jugez nécessaire.

Bien répartir les fruits de votre choix au centre de la pâte (penser à laisser des bords à rabattre).

Rabattre grossièrement les côtés sur les fruits. A vous de voir si vous préférez le faire de façon vraiment très rustique (vous rabattez les bords comme ils viennent) ou si vous la façonner un minimum.

Faire glisser la tarte sur une plaque à pâtisserie, si elle n’était pas sur un tapis silicone.

Enfourner pour 45-50 minutes.

Laisser refroidir sur une grille, le temps que le liquide se transforme en compotée. 

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Moules au bouillon ThaÏ

Un grand merci à  « Cerise sur le maillot » pour sa recette de moules au bouillon Thaï. Cette recette est parfaite, je vous la conseille sans rien modifier, à part utiliser de l’huile de coco à la place de l’huile d’olive conseillée.
Des épices Picard « mélange d’herbes thaï » sont conseillés, ce doit être vraiment pratique mais je n’avais pas cela dans mon congélateur donc à place j’ai utilisé, un peu de purée de piment et de la citronnelle.

Je trouve cette recette extra par :

  • le délicieux mélange de toutes ces saveurs asiatiques qui se marient à merveille avec les moules
  • la rapidité et simplicité d’exécution
  • l’originalité : ça change des moules marinières sans être plus compliqué
  • Contenant ni gluten, ni lactose, vous pourrez faire plaisir à grand nombre de personnes.
  • Le fait de ne pas utiliser de vin blanc. Les glucides sont certes, assez faible, dans le vin blanc (2,5g aux 100g) mais ne disparaissent pas à la cuisson. L’alcool présent dans le vin blanc (9,6g aux 100ml), apporte des calories. Il faut savoir que l’alcool est volatile, mais il en reste 40% au bout de 30 minutes de cuisson. Ce n’est pas la mer à boire, car la plupart du temps les moules marinières sont divisées entre tous les convives mais lorsque l’on veut se faire 2 ou 3 jours sans sucre, après des repas un peu plus riche, ce plat convient à merveille et sera plus gourmand que 2 oeufs coque sans mouillettes !

Méfiez-vous des bouillons cubes que vous achetez, ils sont souvent  bourrés de cochoneries. N’hésitez pas à vous aider de l’article « Des petits cubes pas très recommandables » pour les choisir.
Il faut faire également très attention sur le choix du lait de coco. Regardez bien la liste des ingrédients et comparez les tableaux nutritionnels, on peut trouver des valeurs du simple au double, certains étant très sucré et même de conservateurs, émulsifiants et épaississants. Encore une fois, à vos loupes pour traquer les pièges, en vous aidant de l’article « y a t-il du sucre dans cet aliment ? »

Les proportions sont données pour 4 personnes.

Dans une grande cocotte ou wok : faire revenir 1 oignon émincé dans 1 filet d’huile de coco à feu vif.
+ 1/2 litre d’eau + 1 bouillon cube + 3 cuillères à soupe de mélanges d’herbes Thaï Picard (ou un tout petit peu de purée de piment et des rondelles de citronnelle). Bien mélanger.
+ jus et zeste d’1/2 citron vert + 4 cm de gingembre rapé + 10cl de lait de coco. Bien mélanger laisser mijoter à feu moyen 10 min.

Revenir à feu vif et ajouter 2 kg de moules bien lavées et laisser les s’ouvrir quelques minutes en les remuant régulièrement.

Servir les moules arrosées du bouillon Thaï obtenu et saupoudrées de coriandre hachée.

Au thermomix :

Dans le bol: 4cm de gingembre 5 Sec / Vit 5. Réserver
Dans le bol:  1 oignon coupé en 2. 5 Sec / Vit 5.
+ 1 filet d’huile de coco 1Min30 / 120° / Vit 1
+ 500g d’eau + 1 bouillon cube + 3 cuillères à soupe de mélanges d’herbes Thaï Picard (ou un tout petit peu de purée de piment et des rondelles de citronnelle) + jus et zeste d’1/2 citron vert + gingembre rapé + 100g de lait de coco   20 Min / Varoma / Vit 1 mais au bout de 10 min, retirer le gobelet et poser le Varoma contenant 2 kg de moules bien lavées.
Servir les moules arrosées du bouillon Thaï obtenu et saupoudrées de coriandre hachée.

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Les barres de céréales du commerce n’ont rien à faire dans les cartables d’enfants

 

Ne vous laissez pas tromper par les beaux emballages, les photos de fruits, de céréales, et d’oléagineux ou autres mentions « goûter équilibré », light, régime, ces barres n’apportent rien si ce n’est :

  • Une densité calorique énorme
    Au moins 400 calories aux 100g, voire 500 suivant les marques.
    Pour rappel, le pain apporte 250 calories au 100g.
  • Une densité nutritionnelle catastrophique
    Malgré les énormes listes d’ingrédients, toutes ces calories sont des calories vides !

    * Ces barres de céréales sont faites avec des céréales raffinées et non complètes : il n’y a donc ni fibres, ni vitamines, ni minéraux.
    * Leur teneur en fruits ne relève pas le niveau car elle est minime : dans les 4,6%
  • L’indice glycémique est élevé voire très élevé
    * Ces barres ont un taux de sucre énorme et contiennent, comme source de sucre, entre autre, du sirop de glucose ou du sirop de sucre inverti, qui ont déjà des IG élevés. On retrouve des pourcentages de sucre très important: de l’ordre de 25 à 47%.
    * Les procédés de fabrication : les céréales sont soumisent à des très hautes pressions et températures, elles sont soufflées ce qui augmente encore plus leur IG.
  • Ces barres ont un taux d’acrylamide qui peut être élevé : il s’agit d’un composé chimique qui se forme quand un aliment riche en amidon est soumis à une cuisson au delà de 120°. Une réaction se forme entre les acides aminés (surtout 1 : l’asparagine) et des sucres simples. C’est cette réaction, appelée « réaction de Maillard, » qui fait que le taux d’acrylamide est important. L’acrylamide est potentiellement cancérigène.
  • Ces barres contiennent énormément d’additifs:
    * Des arômes non naturels
    * Des gélifiants
    * Des épaississants
    * Des stabilisateurs
    * Des correcteurs d’acidité
    * Des conservateurs
    * Des stabilisants

Les effets néfastes de ces barres va se traduire aussi, après leur ingestion, par la réaction classique des aliments à indice glycémique élevé. L’enfant va faire un pic d’hyperglycémie, le pancréas va immédiatement réagir en libérant de l’insuline, créant alors une hypoglycémie réactionnelle. En plus des symptômes physiques caractéristiques de l’hypoglycémie, l’enfant aura de nouveau faim, et remangera alors ce genre d’aliments quelques heures plus tard.
Bien entendu, le cas de figure sera exactement le même chez l’adulte. Ne vous laissez pas berner non plus, par les barres « spécial régime », vous ne maigrirez jamais en mangeant ça !

La solution la plus saine est de faire ces barres soit même, à base de céréales complètes, de vrais morceaux de fruits (et non 1% de purée de fruits), d’oléagineux, sans sel ajouté, sans mauvaises graisses, sans mauvais sucre, sans additifs, sans conservateurs, sans arômes artificiels. C’est très simple et souvent les enfants adorent les réaliser. Le nombre de calories sera peut-être important mais dans ces barres là, ce sera des calories pleines par la présence de bonnes graisses et de fibres.
Dans ce blog, vous trouverez deux recettes de barres à faire soi-même. Une aux dattes et oléagineux en cliquant sur ce lien et une autre ici aux céréales.

Il existe quelques marques du commerce aussi, pas forcément bio, qui utilisent de bons ingrédients, un peu semblables à celles faite maison. Malheureusement on y trouvera quand même du sirop de glucose. C’est dommage mais c’est un moindre mal par rapport à d’autres.

En magasin bio, on peut trouver des barres à 2 ingrédients seulement: souvent sésame et miel. Ces barres apportent quasiment autant de protéines qu’un yaourt.

Il existe aussi des barres ayant très peu d’ingrédients, sans céréales, à base de dattes, permettant de ne pas ajouter de sucre. Elles peuvent contenir, par exemple, de la spiruline, algue très riche en protéines et d’autres « superfood » qui apportent beaucoup de fibres (parfois jusqu’à 6g). Ces barres sont sans cuisson (raw food), autre point fort, car de ce fait, il n’y aura pas présence d’acrylamide. La datte séchée a un IG qui varie selon les études de 30 à 50 (la datte fraiche a un IG de 62). Ainsi, une portion raisonnable de dattes séchées par jour est de 30g. 

Alors à vos lunettes pour éplucher toutes les listes d’ingrédients en rayon !

 

Article réalisé à partir d’une vidéo, surle sujet, d’ Angélique Houlbert.

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