Tous les pains ne se valent pas

 

Le pain est un des emblèmes de la France. On l’invite dans souvent  plusieurs fois par jour à notre table, mais a-t-il vraiment un intérêt pour notre organisme?

 

 

 

Que nous apporte le pain ?

  • Le pain est source de sucre : la plupart des pains de boulangeries et du commerce ont un indice glycémique élevé voire, très élevé, ce qui signifie qu’en mangeant ces pains, la faim arrivera de nouveau rapidement.
  • Le pain est source de sel : ce qui augmente le risque d’hypertension, favorise la rétention d’eau et acidifie l’organisme. 150g de baguette fournit la moitié des apports journaliers recommandés en sel.
  • Le pain est pauvre en nutriments, même complet. Il ne fourni pas assez de protéines de bonne qualité et, est source d’acide phytique (un anti-nutriment qui bloque l’assimilation des minéraux).

Comment le pain est-il fabriqué ?

  1. De la farine
    En général, de la farine de blé, mais quel traitement à subi le blé ? Sur les paquets de farine de blé il est noté « T … (suivi d’un chiffre) ». Il s’agit de la teneur en minéraux. Ce taux est fonction du raffinage du blé.
    T80 = 0,80g de minéraux totaux pour 100g de farine.
    Ainsi, plus le chiffre qui suit le T est élevé, plus le pain confectionné avec sera riche en minéraux, fibres et vitamines.
    Pour information :  Baguette = T45 ( très raffinée)
    Campagne = T65
    Semi complet = T80
    Complet = T110
    Intégrale = T150 (contient 3 fois plus de minéraux que la baguette)
    Certes l’indice glycémique des pains complet est légèrement plus que celui des pains classiques, mais pas suffisamment pour voir des bénéfices sur la glycémie.
  2. De l’eau
  3. Du Sel
  4. De la levure de boulanger ou du levain confectionné avec de la farine fermentée.
    Il s’agit du type de fermentation, ce qui va servir à faire lever le pain.
    Il est bon de savoir que les pains levés à la levure de boulanger se conservent moins longtemps.
    De plus, la présence de levain détruit une grande partie de l’acide phytique : les minéraux seront donc mieux absorbés.
    Le pain au levain a un indice glycémique plus bas. En effet, la panification au levain génère des acides organiques, et cette acidité du pain, en ralentissant la vidange gastrique, amoindri les pics de glycémie.
    Et enfin, le levain hydrolyse le gluten, le prédigère. Il devient alors plus digeste.

Quel pain choisir ?

  • Un pain fermenté à base de levain : la mie doit donc être dense.
  • Un pain confectionné avec plusieurs sortes de farines complètes : la mie doit donc être colorée en marron.
    En effet, les farines complètes de blé ne suffisent pas car il faut y trouver des fibres solubles. Ces fibres sont présentes dans les farines de seigle, d’avoine, et d’orge.
  • Il est possible d’y ajouter des graines oléagineuses de lin ou de sésame, du son d’avoine, des flocons d’avoine ou du psyllium ( car apporteront encore plus de fibres solubles).

Quand consommer du pain ?
Comme nous l’avons vu dans l’article sur l’assiette complète, les féculents sont optionnels et leur consommation ne doit donc pas être selon l’appétit mais selon l’activité physique où la dépense énergétique est plus importante. La quantité raisonnable de pain est de 30g de pain au levain.
La plupart du temps, plus on mange de féculents, plus les fringales se font sentir quelques heures après.

Qu’en est-il des autres alternatives au pain ?

Les biscottes, petits pains suédois, les pains de mie et les petits pains grillés en sachet contiennent souvent en plus :

  • des matières grasses dont on se passe volontiers : huile de tournesol et d’autres partiellement hydrogénées
  • des émulsifiants
  • des conservateurs
  • des acidifiants
  • du sucre sous toute ses formes, donnant un indice glycémique élevé.

Certaines « tartines » de Sarrasin en magasin bio, après vérification de la liste dès ingrédients, peuvent être acceptables.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

 

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Rillettes de sardines

J’ai tout piqué à yummix, dans son livre : la recette et l’idée de présentation !
Les rillettes de poisson gras seront l’invité d’office de vos apéritifs. Un coup décliné avec du maquereau, une autre fois avec des sardines ou encore avec du saumon, il vous permettra de créer un apéritif original et sainen moins d’une minute.

L’avantage de ces rillettes est qu’elles sont réalisable en toute saison et à la dernière minute car en général, on a toujours 2-3 boites de conserve qui trainent dans un fond de placard. Une envie ou bien des amis peuvent se présenter à l’improviste sans que vous ayez besoin d’ouvrir un paquet de chips hyper calorique, bourré de graisses, de sel et d’acrylamide…. même si une fois de temps en temps c’est bon quand même !!!

Ces rillettes, qui ont un indice glycémique bien sûr, bas, sont sans gluten et peuvent être sans produits laitiers si vous utilisiez de la crème de soja à la place de la crème fraiche de vache. Bourrées en plus d’oméga 3, transformez vos apéritifs, avec ces rillettes, en véritables moments de plaisirs sains.

Penser à garder une boite de conserve pour présenter la rillette dedans, c’est très sympa !

 

Dans le bol d’un mixeur : 1 échalote hachée + 20 brins de ciboulette ciselés + 3 boites de sardines à l’huile d’olive vierge extra écoutées + 70g de crème fraiche (de vache, de brebis ou une crème de soja en fonction du modèle alimentaire suivi) + jus d’1 citron + Sel + Poivre. Mélanger tout doucement.

Servir bien frais, joliment présenté dans une boite de conserve.

 

Au thermomix : 
Dans le bol : 1 échalote   4 Sec / Vit 5
+ 20 brins de ciboulette ciselés + 3 boites de sardines à l’huile d’olive vierge extra écoutées + 70g de crème fraiche de vache (ou de soja pour une version sans lactose) + jus d’1 citron + Sel + Poivre 30 Sec / Sens inverse / Vit 3.
Servir bien frais, joliment présenté dans une boite de conserve.

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Crackers apéritifs aux graines et épeautre complet

Je crois que je peux dire que je n’ai jamais mangé des crackers apéritifs aussi bons ! Un pur régal et ils sont à décliner à l’infini en fonction des épices que vous disposez dessus avant d’enfourner.

Avez-vous déjà pris letemps de lire les listes d’ingrédients des biscuits apéritifs, crackers ou autres chips issus du commerce ? C’est la cata ! On y trouve de tout ! C’est pourquoi je vous propose cette recette sans conservateurs E …, sans sucre ajouté, sans arômes artificiels, sans farine de blé, et sans passer 2 heures en cuisine à les faire ! Je remercie MégalowFood qui, dans son livre, nous partage sa recette.

Vous allez rendre les apéritifs sains car l’indice glycémique de ces crackers est plutôt bas : la farine d’épeautre complet à un Ig de 45 et les flocons d’avoine ont un Ig de 40. Je suis devenue addict à ces biscuits apéro. Personnalisez-les comme vous le souhaitez avec des épices de toutes sortes : paprika, herbes séchées de provence, curry, cumin … et même des fromages râpés. La recette de base reste la même, il suffit de choisir les épices en fonction de vos envies du jour et de les parsemez sur la préparation avant d’enfourner.

Ces crackers aux graines sont sans lactose et végan.
Ces crackers ne sont pas sans gluten du fait de la présence de farine d’épeautre.

À la sortie du four, on laisse refroidir un peu, puis les enfants se feront une joie de casser la plaque cuite pour en faire des crackers de formes et tailles variables en fonction de ce que vous en faites.

Préchauffer le four à 180°.

Dans un saladier : 60g de farine d’épeautre complète + 15g de flocons de céréales (flocons d’avoine, d’épeautre, de sarrasin en fonction du modèle alimentaire suivi) + 20g de graines de courge + 15g de graines de tournesol + 15g de graines de sésame + 1/4 de cuillère à café de poudre à lever (levure chimique) + 1/4 de cuillère à café de fleur de sel + 1 pincée d’ail en poudre (je n’avais que de l’ail des ours). Faire un puit et ajouter au centre 65g d’eau + 30g d’huile d’olive. Bien mélanger.

Etaler sur une plaque recouverte de papier de cuisson (ou tais silicone) et recouvrir d’une autre feuille de cuisson. Aplatissez la pâte en une fine couche homogène et retirer délicatement la feuille du dessus.

Saupoudrez d’épices de votre choix (j’ai mis du romarin séché) ou de fromage râpé ou laissez nature.

Enfourner pour 25 minutes en tournant la plaque de sens à mi-cuisson afin que tous les crackers soient grillés de la même façon.

Laisser refroidir quelques minutes puis casser des morceaux de la taille de votre choix.

Si tout n’est pas mangé (impossible d’après moi !), ces crackers se conservent une semaine dans un bocal hermétique.

Lien vers l’article sur les apéritifs sains : https://audrey-cookinglove.fr/domptons-les-pieges-de-laperitif-et-trouvons-des-alternatives-saines

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Principe de précaution sur le Soja …

Il est d’abord nécessaire de différencier le soja du  haricot mungo (appelé soja vert), ingrédient courant de la cuisine asiatique, utilisé sous la forme germée erronément appelée « pousses de soja » ou « germes de soja » mais qui n’est pas du soja à proprement dit. Nutritionnellement, il n’y a que très peu de protéines, de matières grasses et de phyto-estrogènes.

Le soja appartient à la grande famille des légumineuses. Il présente un point fort par rapport aux autres membres de cette grande famille :  il ne fourni pas de glucides. Comme eux, il ne contient ni lactose, ni gluten et à un faible apport en graisses.
Alors pourquoi le soja a cette double image : à la fois adulé par certains et craint par d’autres?

La consommation massive du soja est un phénomène nouveau y compris en Asie. En Chine, elle a été multipliée par 7 en moins de 50 ans. Les études scientifiques ne permettent pas à l’heure actuelle de trancher de manière définitive. C’est la raison pour laquelle, on trouve certaines études ventant les bienfaits et d’autres à l’inverse le déconseillent.
C’est pourquoi, il est peut-être plus prudent d’éviter la consommation de soja chez les enfants et jeunes-hommes et de limiter la consommation chez les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer hormo-dépendants.
Dans tous les cas, à consommer du soja, il faut que celui-ci soit bio et garanti non génétiquement modifié et plutôt sous sa forme fermentée.
Et là première règle à suivre : si on ne l’aime pas, on n’en consomme pas !

La controverse est surtout due à la présence d’isoflavones. Celles-ci fonctionnement comme des phyto-oestrogènes, à la manière des oestrgènes humains. En raison de leur similitude structuralle, ils peuvent être capable d’induire au sein de l’organisme des effets comparables aux œstrogènes (hormones féminines).  D’après certaines études, ces molécules végétales  pourraient être très bénéfiques à la santé et d’autres sources, à l’inverse, montrent qu’elles pourraient, peut-être, nuire à la fertilité, perturber le développement des organes reproducteurs et diminuer le taux de testostérone.
Le soja contient 2 fois plus d’isoflvones que les autres légumineuses mais sa version fermentée semble en présenter moins.

De plus, comme toutes les légumineuses, le soja contient des anti-nutriments qui sont en réalité l’arsenal de défense de la plante contre les parasites et les prédateurs (insectes…)
* L’acide phytique : il interfère avec l’absorption des minéraux (Fer, Zinc et Calcium) et des protéines alimentaires. Ceci peut augmenter le risque de déficience en minéraux avec le temps, notamment chez les végétariens.
* Les inhibiteurs de trypsine : peuvent être responsables de ballonnements et de troubles du transit car ils neutralisent les enzymes chargées de la digestion des protéines.
* Les saponines et les lectines : ont un impact négatif sur la santé intestinale en augmentant la perméabilité.

Le mode de préparation semblent détruire une partie de ces facteurs anti-nutritionnels. L’idéal est de les faire tremper une nuit et de jeter l’eau de trempage afin de les utiliser ou alors de choisir leur version fermentée (A okinawa, la consommation moyenne de soja est de seulement 70g / jour / personne et ce soja est plutôt consommé sous forme fermentée). Malheureusement, dans la majorité des cas, les produits, à base de soja, vendus déjà transformés, ne sont pas passés par ce mode de préparation.

Le soja peut se retrouver partout : sauces cuisinées, plat cuisinés, pâtes fraiches et cuisinées, légumes secs cuisinés, margarines, vinaigrettes du commerce, mayonnaises du commerce, préparations à base de pommes de terre, charcuterie, crèmes dessert, préparations en poudre pour desserts, produits de boulangeries, produits de biscuiteries, produits céréaliers, produits apéritifs, chocolat, poudre de chocolat, barres de céréales et/ou chocolatées, potages déshydratés du commerce ….

Il peut apparaître sous diverses dénominations : huile de soja, farine de soja, lécithines de soja, E322, graines de soja, lait ou laitages à base de soja, tofu, tonyu, protéines de soja, sufu, tempeh, natto, miso, shoyu, tamari, jus de soja, edamames, germes de soja jaune, concentrés et isolats de soja mais aussi lorsque les termes « graisses végétales, huiles végétales, protéines végétales et lécithines » ne sont suivi d’aucun nom de végétaux. Lorsque rien n’est précisé, cela peut être du soja.

Il faut savoir que le soja peut aussi être responsable d’intolérances alimentaires entrainant des perturbations intestinales et des maux de tête. Si vous souhaitez faire l’éviction du soja, il sera nécessaire de vérifier les listes d’ingrédients de l’ensemble des produits transformés que vous consommez.

Produits seulements cuits:

  • Carte d’identité du Tonyu (boisson végétale de Soja)
    Pour fabriquer ce « lait », les graines de soja sont broyées et cuites dans de l’eau. Le tout est filtré.

    Comme c’est le cas pour toutes les boissons végétales, il est nécessaires de faire attention aux arômes artificiels, aux agents sucrants et aux huiles végétales ajoutés. Il est primordial également que votre boisson végétale ne contiennent pas de phosphate de calcium.
  • Carte d’identité de la crème soja cuisine:
    Comme les crèmes d’avoine ou d’amandes, la crème soja peut remplacer la crème semi-liquide dans toutes sortes de préparations: appareil à quiche, sauce, gratin, crème dessert….
  • Carte d’identité de l’ endamame :
    Ce sont des gousses de soja immatures sont cuites à l’eau ou à la vapeur.

Produits fermentés:

  • Carte d’identité du Tofu lacto-fermenté:
    Il se présentant sous forme d’une pâte molle et crémeuse, obtenu par lacto-fermentation en ensemençant du tofu avec des moisissures de l’ordre des mucorales, suivi d’un salage et d’un affinage. Il s’utilise comme du fromage, style Féta, en salades, poellé à l’huile… Il a une bonne tolérance au niveau digestif.
  • Carte d’identité du Tempe / Tempeh:
    Alors que le tofu s’obtient en faisant coaguler le Tonyu extrait des graines de soja, pour le tempeh, on fait cuire ces graines entières de soja dépelliculées, on les écrase puis on les fait fermenter en compagnie d’un champignon. Il a d’ailleurs le goût de la fermentation.
    On le consomme poêlé, mariné ou non au préalable, dans une bonne huile d’olive ou de sésame.vCroustillant dehors, moelleux dedans. On l’utilise pour rendre végétariens les burgers, la bolognaise, les petits farcis, les quiches, le hachis parmentier, la blanquette, des curry…
  • Carte d’identité de la pâte Miso:
    Constitué de graines de soja et d’orge fermentées, cette pâte brune et salée assaisonne et relève les bouillons ou sauces. C’est la base de la fameuse « soupe miso » japonaise.
  • Carte d’identité du Natto :
    spécialité japonaise gluante, à l’odeur très forte mais très riche en vitamine K. Il est fabriqué avec des graines de soja trempées puis cuites à la vapeur. La fermentation se fait grâce l’inoculation d’une bactérie .
  • Carte d’identité des sauces soja « Shoyu » et « Tamari »:
    La fermentation se fait à l’aide d’un champignon de type moisissure, l’Aspergillus oryzae. Il y a au départ hydrolyse enzymatique puis fermentation lactique bactérienne par adjonction (Tetragenococcus halophilus), puis fermentation alcoolique par des levures, toujours par adjonction (Zygosaccharomyces rouxii).
    L’une comme l’autre sont salées, il est donc recommandé de ne pas ajouter plus de sel dans les préparations où elles sont présentes.
    Elles servent pour les marinades, les bouillons ou autre assaisonnements mais il faut bien les doser car leur goût peut vite masquer les autres ingrédients.

Produits coagulés:

  • Carte d’identité du Tofu ferme en bloc :
    Il est obtenu en faisant cailler du lait de soja (tonyu) avec du nigari, c’est-à-dire du chlorure de magnésium. Il n’y a donc pas de fermentation. Son goût est neutre.
    120 calories pour 100g
    11 à 12 grammes de protéines
    Fourni tous les acides aminés essentiels
    taux de glucides inférieur à 2%
    20 à 25 mg d’isoflavones pour 100g
    Rapport Oméga 6 / Oméga 3 un peu élevé
    Teneur en fibres très faible
    Contient certes du Magnésium, Fer, et Zinc mais ne sont pas bien assimilés de par la présence de phytates.
    Il est important de vérifier l’ajout de sel. Certaines formulations en contiennent beaucoup trop.
    On peut trouver des galettes de tofu à cuire et autres steak ou « fromages » certes riche en protéines, mais leur composition ne les rend pas toujours intéressant au niveau nutritionnel : très riche en lipides, très riche en sel, et très riche en glucides.
  • Carte d’identité du tofu soyeux:
    C’est l’équivalent du tofu ferme mais on utilise un autre coagulant, le glucono delta-lactone. Le résultat diffère par une texture moelleuse, pratique pour les sauces, les crèmes et les desserts.

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Les laitages, une option au sein d’une alimentation équilibrée

On classe les produits laitiers en 3 catégories:

Le lait : cru, frais, pasteurisé, stérilisé, en poudre…

Les fromages de vache, de chèvre, de brebis : à pâte ferme, pâte molle, fondus …

Les yaourts, les fromages blancs et les laits fermentés.

Du calcium pour des os costauds?

L’OMS estime que l’apport de 520 mg de calcium / jour / adulte seraient suffisant, mais on ne trouve pas le calcium que dans les produits laitiers ! En réalité, aucune étude scientifique a montré que la consommation de produits laitiers pouvaient renforcer les os. Pire, les études d’observations statistiques ont même montré que les pays où on mange le plus de produits laitiers sont aussi ceux où les fréquences d’ostéoporose sont les plus élevées.
Le calcium aurait un double visage car son hyperconsommation dès le plus jeune âge et qui perdure tout le long de sa vie perturberaient le métabolisme calcique et épuiserait la capacité naturelle de l’os à se remodeler. A l’inverse, moins on consomme de calcium, plus on retiendrait ce précieux nutriment.

Il faut savoir que le calcium n’est pas le seul garant d’une bonne santé osseuse. Pour que l’assimilation du calcium soit optimale il faut une alimentation pauvre en sel (hors, les fromages sont des gros pourvoyeurs de sel) et riche en potassium. L’eau minérale calcique, les légumes crucifères (choux, brocolis …), les sardines, et les amandes semblent donc être de bonnes sources de calcium.

Savez-vous tout sur les fromages?

  • Les fromages sont de gros pourvoyeurs de sel, ce qui détériore l’équilibre acide-base.
  • Ils sont riches en protéines laitières qui stimulent la sécrétion d’insuline et d’Ig F1 (facteur de croissance cellulaire) qui accélère a croissance et la multiplication de toutes les cellules, saines ou pas.
  • Ils fournissent des quantités non négligeables d’oestrogènes (hormone féminine). C’est pourquoi en cas de facteurs de risque de cancers hormono-dépendants, il est préférable de diminuer la consommation de laitages et de privilégier des petits ruminants qui renferment moins d’hormones.

Savez-vous tout sur les yaourts?
Yaourt classique (lait directement ensemencé dans les pots), à la grecque (ajout de crème fraiche), brassé (fermentation en cuve puis brassage), petit suisse, faisselle, fromage blanc

  • Si on les classe en fonction de leur teneur en protéines, du taux le plus bas au taux le plus haut, on obtient: yaourt à la grecque – faisselle – yaourt – petit suisse.
  • Si on les classe en fonction de leur teneur en lipides, du taux le plus bas au taux le plus haut, on obtient: yaourt – faisselle – yaourt à la grecque – petit suisse.
  • Si on les classe en fonction de leur teneur en lactose (sucre), du taux le plus bas au taux le plus haut, on obtient: yaourt à la grecque – petit suisse – faisselle – yaourt.

Il est donc tout à fait possible d’alterner.

Voyons donc les laitages comme une option dans une alimentation équilibrée. Et quand nous en consommons, choisissons-les au mieux:

  • Plutôt bio (moins de pesticides et plus d’oméga 3), de vache, de brebis ou de chèvre, en foncion des goûts et des tolérances de chacun.
  • Sans ajout de calcium ni de vitamine D (aucun interet)
  • Attention aux yaourts allégés en matières grasses ou aromatisés qui regorgent d’additifs artificiels : épaississants, colorants, arômes artificiels, édulcorants, ou du sucre.
  • Fuir les les fromages fondus: très riche en sel, beaucoup de matières grasses, peu de calcium. De plus, ils apportent des amidons transformés, des épaississants, des arômes, des conservateurs et des sels de fonte (source de phosphates inorganiques, associés à un taux plus élevé de maladie).
  • Les produits laitiers très riches en graisses sont pourvoyeurs de perturbateurs endocriniens.

Se rabattre sur le soja, dont ses effets sur la santé font polémiques, n’est pas non plus une solution.

La lactase (enzyme) agit comme un ciseau dans le tube digestif qui découpe le lactose (sucre des laitages) en 2 sucres simples : glucose + galactose.
A partir de l’âge de 2 ans, notre capital en lactase est épuisé ce qui signifie que le lactose n’est plus digéré et entraine des fermentations dans le tube digestif, responsables de nombreux signes cliniques:

  • Troubles gastro-intestinaux
  • Maux de tête
  • Troubles ORL : sinusite, rhinite …
  • Troubles dermatologiques : eczéma …
  • Difficultés de concentration

Une petite partie des intolérants peut cependant digérer une dizaine de grammes de lactose par jour, mais la plupart ont des difficultés dès qu’ils absorbent 2 à 3g (pour info: 1 verre de lait = 10g de lactose).
Cependant, 25 % de la population adulte possèdent des gênes mutants qui permettent de digérer le lactose; on parle d’adaptation génétique.

Dans le cas de l’utilisation de boissons végétales de céréales ou d’oléagineux, il est primordial de les choisir nature et sans sucre ajouté, voire de les faire maison (voir l’article qui leur est consacré).

 

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Lasagnes sans pâte aux légumes

Voilà LA recette d’été idéale pour les accompagnements de viande ou d’oeufs. Plein de légumes de saison, zéro glucides mais pourtant un plat de lasagnes (sans pâte) très savoureux, aux goûts de chaque légumes, et à la petite touche de romarin.

La recette initiale se trouve dans le Larousse « Cuisiner light au Thermomix ». Ils préconisent également une boule de mozzarella a glisser entre les différentes couches. Même si elle est riche en protéines (14-17g aux 100g), elle apporte aussi des graisses animales (plus de 20 grammes par boule si elle est à base de lait de vache et plus de 30 g si elle est à base de lait de bufflonne). Une consommation raisonnable serait donc de, un quart ou maximum une moitié de boule par personne, mais en complétant du coup les apports protéiques par des oléagineux et des algues fraîches ou sèches à saupoudrer afin d’avoir un plat équilibré. A vous donc de voir si vous souhaitez l’incorporer ou non. De mon côté, ces lasagnes étaient l’ accompagnement d’oeufs au plat, c’est la raison pour laquelle, je n’ai pas souhaité mettre la boule de mozzarella. 
En revanche, j’ai quand même mis, mais à peine (bien moins que conseillé), du parmesan afin de juste faire gratiner le plat au four. Pour une version sans vache, il est possible d’utiliser à la place du Pecorino. Et pour une version sans lactose, on ne met rien !

Dans une sauteuse, faire rissoler 200g d’oignons émincés dans 1 cuillère à soupe d’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient bien fondants. Puis les réserver.

Préchauffer le four à 180°.

Dans la même sauteuse, faire mijoter, 25 minutes, 250g de tomates coupées en gros cubes + 1 branche de romarin + 100g de purée de tomates + 25g d’eau + Sel et Poivre.
Pendant ce temps, cuire à la vapeur, 400g d’aubergines coupées en cubes.  
Et trancher à la mandoline, 500g de courgettes en lanières assez fines.

Une fois les 25 minutes passées, écrasez les aubergines cuites à la fourchette.

Dans un plat à gratin huilé, dresser le plat de lasagne dans cet ordre :

  • Courgettes
  • Oignons
  • Aubergines
  • Courgettes
  • Sauce tomates
  • 150g de mozzarella coupées en tranches (si vous en mettez)
  • Courgettes
  • un peu de parmesan (vache) râpé  pour gratiner ou du pecorino (brebis) ou rien pour une version sans lactose. La recette originale en préconise 30g.

Enfourner pour 30 minutes.

Au Thermomix:

Dans le bol : 200g d’oignons coupés en 4.       5 Sec / Vit 5.
+ 1 cuillère à soupe d’huile d’olive 5 Min / 110° / Vit 1 et réservez.

Préchauffer le four à 180°.

Dans le bol: 250g de tomates coupées en gros cubes + 1 branche de romarin + 100g de purée de tomates + 25g d’eau + Sel et Poivre.
+ Installer le Varoma contenant 400g d’aubergines coupées en cubes
25 min / 110° / Sens inverse / Vit 1

Trancher à la mandoline, 500g de courgettes en lanières assez fines.

Une fois la cuisson terminée, écraser les aubergines cuites à la fourchette.

Dans un plat à gratin huilé, dresser le plat de lasagne dans cet ordre :

  • Courgettes
  • Oignons
  • Aubergines
  • Courgettes
  • Sauce tomates
  • 150g de mozzarella coupées en tranches (si vous en mettez)
  • Courgettes
  • un peu de parmesan (vache) râpé  pour gratiner ou du pecorino (brebis) ou rien pour une version sans lactose. La recette originale en préconise 30g.

Enfourner pour 30 minutes.

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Cookies, sans sucre ajouté, banane-cranberry-flocons d’avoine

C’est sur le compte Instagram, @je_prends_soin_de_moi_ , que j’ai trouvé la recette de ces petits cookies banane – chocolat – flocons d’avoine à indice glycémique bas. Je l’ai modifiée  afin qu’ils soient sans sucre ajouté et j’ai donc remplacé le chocolat par des cranberry séchées.

Concernant l’utilisation de la banane, il est important de noter que plus elle est mûre, plus son indice glycémique est élevé et inversement, plus elle est verte, plus l’ig sera bas (65 mûre contre 40 verte). La maturation des fruits s’accompagne d’une conversion de l’amidon en glucides simples. Ceci explique d’ailleurs le goût plus sucré des fruits mûrs, par rapport aux fruits verts. Mais ici, pas de soucis, car dans ce cookies, en contre partie, il n’y a aucun sucre ajouté. Trouvez donc un juste milieu entre une banane verte et à l’autre extreme, une banane toute tachetée de noir.

Si toutefois vous ne trouvez pas ces cookies assez sucrés, rien ne vous empêche de remplacer les d’ajouter une cuillère à soupe de sirop d’agave, comme le veut la recette originale.

Je dois avouer qu’on est loin des cookies américains qu’on aime tous, mais ils sont très bons quand même et permettent de se faire plaisir au quotidien. Ils accompagnent à merveille une salade de fruits, une compote ou un petit café. Ils peuvent également être sur la table du petit déjeuner.

De part la présence d’avoine, ils ne sont pas sans gluten mais en remplaçant ces flocons par des flocons de quinoa, ils le deviennent.
Ils sont également sans lactose et compatibles avec un mode de vie et une alimentation  végan. Finalement, seulement 3 ingrédients sont nécessaires à leur réalisation et ne nécessitent qu’une minute de préparation et seulement quelques minutes de cuisson au four. Ils pourront donc très bien être improvisés au dernier moment.

Préchauffer le four à 180°

Mélanger une banane écrasée + 60 de flocons de céréales (flocons de quinoa, de sarrasin, d’épeautre, d’avoine en fonction du modèle alimentaire suivi) + 30g de cranberries séchées (ou autre fruits séchés) + si besoin uniquement: 1 cuillère à soupe de sirop d’agave.

Former des petits tas, comme des cookies et enfourner pour quelques minutes en surveillant bien. Les retirer lorsque les bords comment à dorer.

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Côte de veau en croute de pistaches

Chez le boucher, je me suis laissé tenter par cette côte de veau qui me semblait superbe. Mais voilà, une fois arrivée chez moi, je ne savais pas comment la cuisiner. En farfouillant sur internet, j’ai trouvé la recette de Ricardo, mais il fallait que je la modifie car hors de question d’y mettre du miel. C’est un IG bas certes, mais pourquoi rajouter du sucre si on peut s’en passer ? La recette de la croute de pistache (pour un carré d’agneau) de cuisine.notrefamille m’a également plue mais pareil, hors de questions’y mettre de la chapelure, surement de pain blanc, qui fera monter l’indice glycémique final !
J’ai donc fait un mix des 2 recettes et le résultat final était vraiment très bon.

Nous avions déjà vu, en cuisinant le tendron, que le veau avait de bonnes qualités nutritionnelles : riche en protéines, en vitamines du groupe B, et en éléments minéraux (zinc, fer, phosphore, magnésium) et, de plus, il est moins gras que le boeuf.
Si l’on rajoute à ceci les bienfaits des pistaches, appartenant aux oléagineux, cela en fait un plat très sain.
Il sera également sans gluten et si la matière grasse de cuisson et une huile végétale (et non du beurre), ce veau sera sans lactose.

Préchauffer le four en mode Grill.

Dans le bol d’un mixeur, réaliser la croute de pistaches : 125g de pistaches + 2 cuillères à soupe d’huile de coco + persil + ciboulette + thym + sel et poivre . Mixer pour obtenir une poudre grossière (Au Thermomix: 2 coups de turbo de 1 sec).

Dans une poêle (qui passe au four), dorer la côte de veau dans du beurre (ou huile végétale pour une version sans produits laitiers). En moyenne 4 à 5 minutes par côté, en fonction de l’épaisseur, pour une cuisson rosée.

Étaler la croute de pistaches sur la viande (un seul côté) et enfourner pour quelques minutes. Il est important de ne pas s’éloigner du four et retirer la viande dès que la croûte commence à grésiller.

Laisser reposer 5 minutes avant de servir.

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Abricots cuits aux épices

C’est en me demandant quoi faire de ces abricots au goût moyen, dont personne ne voulait tel quel au dessert, que je suis tombée sur cette recette sur la plateforme Thermomix Cookidoo.
J’aurai pu craquer pour une tarte ou un clafoutis mais je n’avais pas de recettes à indice glycémique bas sous la main et pas non plus le temps d’en chercher.
L’intitulé exact de la recette étant : « compotée de fruits d’été aux épices ». Même si je m’en suis clairement inspirée, je l’ai quand même modifiée afin de la rendre à indice glycémique bas (sans la cassonade prévue dans la recette) et surtout je l’ai adapté à ce que j’avais chez moi!
Malgré l’absence de sucre, le résultat était délicieux et les abricots qui étaient boudés jusque là, on disparu en quelques minutes !

A ce propos, j’ai regardé les informations nutritionnelles de quelques compotes du commerce … Ça fait peur ! Sur l’ensemble des produits testés, il y a, en moyenne, 22g de sucre pour 100g. Sachant qu’une portion raisonnable de compote au dessert est de 130g, cela revient à manger presque 5 morceaux de sucre
Marque testées: compote d’abricots et de pommes avec morceaux, Nos régions ont du talent, compote d’abricots avec morceaux de Mamie Douceur, compote Bonne maman Andros d’abricots.

Pourtant, on ne peut pas faire plus simple comme recette alors faite la maison !
Il est cependant important de garder en mémoire que la compote n’est pas la meilleure solution pour une satiété durable, un fruit frais entier à mastiquer le sera davantage.

Dans une casserole (ou dans le bol du Thermomix), faire compoter des fruits d’été (abricots, pêches, prunes …) + le jus d’un citron (dans la recette originale 25g de jus de citron pour 1,5 kg de fruits) + des épices aux choix (dans mon cas: cannelle + étoile de badiane + poudre de vanille, mais aussi pourquoi pas du clou de girofle et des graines de cardamome)
Au Thermomix: 20 Min / 90° / Spatule sans le gobelet.

Laisser refroidir et servir tiède ou froid après un passage au frigo.

J’ai râpé dessus une fève Tonka au moment de servir.

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Boisson pastèque-citron-menthe

Je ne sais pas chez vous mais ici il fait très chaud en ce moment. En plus, de l’eau qui est nécessaire, une boisson à la pastèque peut être très rafraîchissante.

  • Avec ses 90 % d’eau, et 7g de glucides pour 100g, autant ne pas s’en priver. Une belle tranche de pastèque représente environ 180g et n’apporte que 70 calories, bien moins que certains autres fruits.
  • La pastèque est bonne pour la circulation du sang : elle possède un acide aminé (la citrulline) qui a des effets bénéfiques sur les vaisseaux sanguins.
  • Elle a une action antioxydante grâce à la présence de 3 antioxydants. Attention, du moment oû elle est tranchée, il est important de vite la consommer. La teneur en antioxydants peut chuter rapidement.
  • On peut la servir en entrée, en salade, comme en dessert et bien sûr en granité ou boisson comme c’est le cas dans cette recette (trouvée dans Tables et Auberges de France).

Il vous est arrivé de ressentir des démangeaisons dans l’ensemble de la bouche après avoir mangé de la pastèque (ou du melon, de la banane)? Si vous êtes allergique à l’ambroisie, il peut y avoir des allergies croisées avec ces fruits.

Lorsque vous achetez la pastèque entière, elle doit être brillante, lourde et faire un bruit grave et creux lorsque vous tapez dessus. Achetée en quartiers, la tranche doit être bien rouge et non ramollie.
Conservez-la au frigo plusieurs semaines si elle est entière mais seulement 3 jours en tranches.

Rien de plus simple pour réaliser cette boisson: mixer, 1 minute à puissance maximale (1 Min /Vit 10), 1/4 de pastèque bien froide avec le jus d’1/2 citron vert et quelques feuilles de menthe.

En fonction de la puissance de votre robot ou blender, il est parfois nécessaire de passer le jus obtenu à la passoire pour retirer les éventuels pépins encore présents.

Déposer, au dessus de chaque verres, un peu de zeste de citron vert.

Il est possible de rajouter quelques glaçons pour rafraichir encore plus.

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