L’alimentation de fin de journée

Qu’est-il interessant de manger au cours de la journée pour optimiser notre Santé physique et psychique ?

En effet, il est important de privilégier certains aliments à certains moments de la journée car leur devenir ne sera pas le même en fonction des horaires où ils sont consommés, c’est ce que nous appelons la Neuronutrition.

* 1ère fenêtre sur première partie de la journée : petit-déjeuner / déjeuner (abordée dans l’article « Petit-déjeuner : se lever du bon pied »)

* 2ème fenêtre sur la 2ème partie de la journée : goûter /diner 

Nous allons nous consacrer dans ce deuxième article à l’alimentation de fin de journée et elle a tout son sens si ce genre d’expressions vous parle :

« En fin d’après midi, j’ai des pulsions pour les aliments sucrés / gras  »
« J’ai du mal à m’endormir »
« Je me sens angoissée »

ou même si votre entourage vous trouve « irritable », « impatient », « impulsif »

Rappelez-vous dans l’article précédent de neuronutrition, nous avons parlé du starter de la journée : la dopamine. Dans cet article, faisons connaissance avec le frein de la fin de journée : la sérotonine.

La sérotonine est le neuromédiateur de la sérénité, du bien-être, du lâcher prise, de la bonne humeur. Elle est sécrétée vers 17h dans le cerveau à partir d’un acide aminé que l’on doit apporter dans l’alimentation : le tryptophane. 
Mais ce n’est pas si simple, c’est un véritable parcours du combattant pour le tryptophane avant de pouvoir synthétiser la sérotonine. 

Voyons ceci étapes par étapes, cela nous permettra de comprendre quelles stratégies mettre en place dans nos assiettes pour optimiser le taux de sérotonine.

Dans son trajet, le triptophane peut être dévié et emprunter d’autres voies au lieu d’aller vers le cerveau :

          * Si dans votre intestin, il y a des bactéries de putréfaction alors celles-ci vont utiliser le tryptophane qu’elles adorent. Cela peut être le cas si vous souffrez de douleurs abdominales, de ballonnements, de troubles du transit, de gaz odorants.

          * S’il y a de l’inflammation dans votre organisme, certaines molécules de l’inflammation vont elles-aussi détourner le tryptophane dans une voie neuro-excitatrice (la voie de la kinurénine). Ainsi, le comportement sera plus de l’angoisse, de l’excitation que la sérénité qu’aurait du apporter la séronotine si le tryptophane avait pu aller jusqu’au cerveau. L’inflammation vous alertera par des douleurs articulaires, tendinites…

          * Si vous présentez un déficit en vitamine B3, le tryptophane sera alors utilisé pour en synthétiser. Il ne restera alors plus assez de tryptophane pour synthétiser de la sérotonine. Les symptômes peuvent être : fatigue, perte d’appétit, maux de tête, vertiges, fluctuation de de l’humeur, fourmillements mains et pieds, hyperréactivité de la peau exposée au soleil.

Il est donc important de vérifier ces problématiques avant toute chose si vous vous reconnaissez dans un de ces 3 tableaux cliniques. L’alliance Chiropraxie & Micronutrition permet de détecter ceci et de le prendre en charge.

Alors, si par chance votre tryptophane n’est pas dévié dans une de ces 3 voies, et fait son chemin vers le cerveau, ce n’est malgré tout pas encore gagné : il faut que le tryptophane rentre dans le cerveau
Dans le corps, le tryptophane est transporté par l’albumine mais pour qu’il rentre dans le cerveau, il doit être seul.
Savoir ce qui favorise le détachement du tryptophane, nous permet de mettre en place des stratégies pour l’optimiser : 

          * L’activité physique en fin de journée : certaines personnes déficitaires en sérotonine arrivent à s’équilibrer par le sport dont elles sont addict et l’absence de sport se traduit chez elles par un comportement plus irritable.

         * Les massages, les activités bien-être, la sexualité aussi sont des activités qui permettent le détachement du triptophane.

        * La consommation d’aliments gras désolidarise le triptophane de l’albumine. C’est pourquoi se jeter sur des collations grasses en fin de journée, peut être le signe d’un manque de sérotonine.

Mais il y a un second problème avec le transporteur du tryptophane : d’autres acides aminés qui se trouvent en grande quantité dans les protéines animales utilisent aussi l’albumine ce qui crée une véritable compétition pour passer la barrière hémato-encéphalique. 
Pour détourner le problème, nous avons 2 stratégies à mettre au point :

         * En fin de journée, il faudra éviter de consommer les protéines animales qui contiennent les acides aminés compétiteurs. Ainsi, l’assiette de fin de journée sera plutôt de type végétarienne voire végétalienne.

         * L’autre stratégie sera de détourner les acides aminés compétiteurs dans les cellules musculaires (au lieu d’aller vers le cerveau) en faisant monter tranquillement et durablement l’insuline à partir de 17h, ainsi le tryptophane se retrouvera seul pour rentrer dans le cerveau. Vous avez bien lu, « tranquillement » et « durablement », ce ne sera donc pas via la consommation de sucres rapides ! Ceci explique d’ailleurs pourquoi les gros déficitaires de sérotonine ont des pulsions pour le sucre en fin de journée.

Je vous ai parlé tout à l’heure du parcours du combattant pour que le tryptophane se transforme en sérotonine ? Je ne vous ai pas menti ! Nous venons de voir qu’il faut qu’il y ait un apport suffisant de tryptophane dans l’alimentation, qu’il ne soit pas dévié dans une autre voie, qu’il ne se retrouve pas face à des compétiteurs. Et bien ce n’est pas encore gagné ! Il faut encore que nous possédions en quantité suffisante tout ce qui va aider le tryptophane à synthétiser de la sérotonine comme le Magnésium. Cependant quand nous sommes stressés nous perdons du magnésium mais sans sérotonine, nous serons stressés…. Quel cercle vicieux ! Mes patients savent à quel point j’apporte une importance capitale à la complémentation en magnésium !              
Les vitamines B9, B12, le fer et le zinc sont également très importants. Attention ne jamais se complémenter seul en ces nutriments, cela pour être délétère.

Et puis, il faut que les neurotransmetteurs puissent se déverser d’un neurone à l’autre. Pour cela, il faut des membranes cellulaires fluides et déformables, c’est à dire des membranes qui contiennent beaucoup d’acides gras oméga 3 indispensables à toute la communication cellulaire et surtout neuronale. Voilà pourquoi en consultation j’insiste toujours sur l’huile de colza (coupée avec de l’huile d’olive) dans la vinaigrette tous les jours,  parfois même l’huile de lin voire de cameline dans certaines situations et sur la consommation d’environ 300g par semaine de petits poissons gras des mers froides (sardines, maquereaux, anchois et harengs).

Bon et alors concrètement je prends quoi au goûter et au diner ? 

Le gouter sérotoninergique de 17h peut donc être :

         * du chocolat noir avec un fruit (pas de jus même pressé maison, pas de compote industrielles même sans sucre ajouté) et une poignée d’oléagineux (les noix de cajou sont très riches en tryptophane)

         * un banana bread accompagné d’une boisson végétale d’amande

         * Crèpe à la farine complète, crufiture chia-fruits rouges ou purée de noisette avec chocolat en poudre sans sucre ajouté.

         * un fruit cuit avec un crumble d’oléagineux

         * un yaourt de brebis ou végétal avec du granula ou muesli maison
Toutes les recettes sont à retrouver sur disponible sur ce blog.

La sérotonine est synthétisée à 17h donc je comprends pourquoi il faut un goûter sérotoninergique mais qu’elle est le rapport avec le diner ?  En fin de journée, on a encore besoin de synthétiser la sérotonine car la mélatonine qui nous sert à bien dormir est synthétisée à partir de la sérotonine.

Ainsi, restons sur un diner végétarien, voire végétalien (surtout s’il y a eu suffisamment de protéines au petit-déjeuner et au déjeuner, pour le savoir reportez-vous à l’article « se lever du bon pied ») à charges glycémiques basses, sans sucre rapide puisque l’insuline doit rester basse toute la nuit pour permettre le bon renouvellement des cellules qui se multiplient 20 fois plus la nuit que le jour. Et pris, si possible, avant 20h.

L’assiette doit donc être composée de :

           * de légumes en grande quantité (cuits et crus suivant les tolérances)

           * d’un peu de légumineuses, voire de céréales complètes (pas plus d’un quart de l’assiette, 3 cuillères à soupe)

           * d’huiles végétales : colza, olives

           * d’aromates et d’épices

           * d’un fruit si on le souhaite ( pas de compote industrielles même sans sucre ajouté)

S’il faut y ajouter des protéines car il n’y en a pas eu dans la journée (vérifiez ceci dans l’article « Petit-déjeuner : se lever du bon pied), il sera préférable de choisir du poisson ou un peu de fromage. 

 

Nous avons tous un chrono-type différent, il n’est donc en aucun cas imposé de prendre une collation dans l’après-midi lorsque nous n’en avons pas envie. Il est nécéssaire, en revanche, que les repas pris dans la 2ème partie de la journée, de 16h30 au coucher (goûter, diner, voire mini collation en soirée), incluent bien des aliments glucidiques à indice glycémique bas (voire modéré) et ce en quantité raisonnable bien sur pour ne pas faire monter la charge glycémique.

En fonction des emplois du temps, des invitations, des vacances, il est possible de varier d’un jour à l’autre: un jour prendre une collation dans l’après-midi si le diner sera pris tard, et pas de goûter le lendemain mais un diner à 18h30… ou garder collation et diner si c’est ce rythme qui convient. Le modèle alimentaire n’est pas fait pour être carré tous les jours de la semaine. Il faut un équilibre sur 7 à 10 jours, le tout est d’associer « 2ère plage horaire à glucides à indice glycémique bas » pour produire de la sérotonine et de la mélatonine.

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Oeuf au plat et tortilla au son d’avoine

Restons encore un peu dans les recettes originales à base d’oeuf. J’ai trouvé sur le site de Megalowfood la recette de la tortilla au son d’avoine.
Le son est l’enveloppe de la graine. De part ses fibres solubles, le son d’avoine rassasie rapidement. De plus, il a un indice glycémique faible, 15. On obtient donc une tortilla très saine. L’inconvénient de cette recette est de laisser poser la pâte 30 minutes. Ces crêpes peuvent, cependant, être réalisées à l’avance et réchauffées au moment voulu.


Mélanger: 100g de son d’avoine ou d’épeautre + 50g de farine complète d’épeautre + 2 œufs + 1 yaourt (vache, brebis chèvre ou végétal pour une recette sans lactose)+ 2 pots à yaourt d’eau + 1 cuil. à café de sel + 2 cuil. à soupe d’huile d’olive
(Au Thermomix 30 Sec / Vit 6)

Laisser reposer 30 minutes.

Faire 6 crêpes dans une poêle huilée (l’opération est un petit peu plus délicate que pour des crêpes traditionnelles) et les réserver.

Faire cuire les oeufs au plat. Suivant les goûts, l’huile de coco peut servir à la cuisson des oeufs, cela donne une saveur différente. Il est possible de rajouter des champignons, du fromage, du jambon…

Présenter les oeufs au plat dans les tortillas réchauffées. Les servir avec des légumes ou de la salade verte.

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Curry de poulet au chou-fleur

Le confinement me permet d’essayer de nombreuses recettes. C’est encore dans le magazine Saveurs de Février 2020 que je me lui laissé tenter par le curry de poulet au chou-fleur et ses douces notes de cardamome. Dans la recette initiale, la cardamome sert à sublimer le riz. Pour ma part je savais qu’un goûter serait prévu pour couper l’après-midi, c’est pourquoi j’ai choisi de ne pas servir de féculents avec le curry. Mais, ayant envie des subtiles saveurs de la cardamome quand même, je l’ai incorporée directement dan le plat.

J’ai peu de choses à vous dire sur cette recette si ce n’est que par le lait de coco elle est naturellement sans lactose et aucune farine n’est ajoutée dans ce plat donc ce curry convient également aux « sans gluten« . 
Extrêmement rapide à réaliser , comptez 30 minutes en tout : 20 de cuisson et 10 de préparation. 
Pour gagner du temps, il sera nécessaire de faire réaliser plusieurs choses en même temps.

Ce plat est complet : il contient légumes et protéines ce qui est parfait pour un diner et, accompagné de riz basmati à indice glycémique bas en quantité raisonnable, il composera à merveille une assiette équilibrée du quotidien. Si vous souhaitez un petit rappel de ce qu’est une assiette équilibrée, vous pouvez cliquer ici.
Il est primordial de faire attention au choix du poulet. On le choisi Label Rouge ou issu de l’agriculture biologique.

Comptez 1 blanc de poulet par personne et 1 petit chou-fleur pour 2.


Dans une casserole d’eau bouillante: fleurettes d’un petit chou-fleur. Cuire 5 minutes. Egoutter.

Dans une cocotte en fonte : 2 cuillères à soupe d’huile de coco + 2 blancs de poulet coupés en gros dés + 2 gousses d’ail hachées + 1 oignon jaune haché. Faire revenir 5 minutes.
+ 1 cuillère à soupe bombée de pâte de curry. Faire revenir 1 minute en mélangeant bien pour enrober les dés de poulet
+ 200 ml de lait de coco + 200 ml d‘eau + chou-fleur précuit + Sel + Poivre + graines  légèrement écrasées de 5 capsule de cardamome*. Laisser mijoter 15 minutes à couvert. Remuer 1 fois et vérifier que la sauce ne réduit pas trop (sinon ajouter un peu d’eau).
+ Parsemer d’1/2 botte de coriandre hachée au moment de servir.

* Si vous servez du riz en accompagnement, ne pas mettre la cardamome directement dans le curry. Faire cuire le riz dans de l’eau salée et contenant les graines légèrement écrasées de 5 capsule de cardamome. 

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Poulet Chasseur

Si vous avez envie d’un bon plat d’automne (on profite des dernières carottes), plein de saveurs, facile à faire, absolument sain et à indice glycémique bas (en fonction de l’accompagnement bien sûr !), je vous propose cette recette de poulet chasseur. Vous trouverez également la recette sur le site de « Cerise sur le Maillot » qui l’a intitulé poulet Cacciatore (traduction de chasseur en italien).

Je n’ai pas grand chose à vous dire sur cette recette à part qu’elle donne l’impression d’un véritable plat mijoté mais en … 35 minutes, sans geste technique.

Pour que ce soit simple, j’ai utilisé des blancs de poulet (comptez 1 par personne) mais vous pouvez également prendre des cuisses ou contre cuisses.

Dans une sauteuse : 2 cuillères à soupe d’huile d’olive à feu vif

+ 4 blancs de poulet coupés en gros morceaux. Faire revenir 3 minutes en remuant.

+ 200g de carottes pelées et coupées en rondelles.
+ 1 oignon émincé
+ 2 gousses d’ail écrasées
+ 1 cuillères à soupe d’herbes de Provence + Sel + Poivre. Faire revenir 5 minutes en remuant.

+ 1 verre de vin blanc. Laisser évaporer pendant 2 minutes.

+ 400g de tomates concassées
+ 100g d’olives noires dénoyautées
+ 1 bouillon cube (ou équivalent fait maison; Bien lue choisir sans gluten si vous suivez ce modèle alimentaire). Feu moyen 5 minutes en remuant.
Vous trouverez un article dans ce blog sur les bouillons cubes en cliquant ici.

+ 400g de champignons de Paris coupés en rondelles

Baisser le feu et laisser mijoter à couvert environ 30 minutes en remuant de temps en temps.

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Galettes à la fondue de poireaux et mimolette

Cette recette réuni 2 recettes déjà publiées sur le blog : la fondue de poireaux et les galettes au sarrasin. C’est la blogueuse Healthy Thermomix Yummix qui nous suggère cette idée dans son livre, mais ne trouvant pas assez de protéines dans la mimolette, j’ai rajouté  oeuf. D’ailleurs ici on dit « Pour moi, une Yummix s’il vous plait! » 🙂
Non seulement c’est un délice mais accompagnée de salade verte (ou autres légumes ou crudités), cela représente une assiette équilibrée du quotidien parfaite qui répond à tous les critères : 

  • Au moins la moitié de l’assiette de légumes : poireaux + accompagnement 
  • 1/4 de protéines : oeuf et mimolette
  • 1/4 maximum de féculents à indice glycémique bas : le sarrasin (ou blé noir) a un ig de 40. Malgré son autre nom de blé de noir, le sarrasin est bien sans gluten.

Vous pouvez cependant faire l’économie des galettes maison. On en trouve de très bien dans le commerce biologique sans additifs divers. Le seul avantage de les faire-maison, mise à part le plaisir de cuisiner, est de réduire nettement le coût. En revanche, si vous décidez de les faire vous-même, sachez que la pâte doit reposer au frigo au moins 1 heure.

Grâce aux poireaux, vous pourrez réaliser cette recette presque toute l’année en fonction de la variété de poireaux. On distingue le poireaux d’automne et d’hiver du poireaux primeur de printemps.
Au marché, choisissez des poireaux avec un feuillage de couleur bien soutenue, bien dressé et ferme.
Et surtout chassez cette idée reçue que les fins sont meilleurs que le gros. Les poireaux assez gros sont aussi tendres que les fins.
Feuilles vertes coupées, le poireau se garde jusqu’à 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.

 

Réalisation des galettes :
Dans un blender, mixer 250g de farine de sarrasin + 1 cuillère à café de gros sel gris de mer + 450g d’eau (si possible en bouteille), jusqu’à obtenir une pâte très lisse. Au Thermomix : 20 Sec / Vit 5, puis racler les parois et lancer encore 10 Sec / Vit 5Laisser au frigo au moins 1 heure.
Faire des galettes dans une poêle très chaude (ou une crêpière) et enduite d’huile d’olive entre chaque galette.
Pour accéder à l’article complet sur les galettes, cliquer ici.

Réalisation de la fondue de poireaux :
Couper la partie dure poireaux. Attention les poireaux réduisent énormément à la cuisson : compter environ 6 beau poireaux pour 4 personnes (800g).
Couper les poireaux en 2 dans le sens de la longueur puis en rondelles. Il est préférable de les rincer dans une passoire pour retirer la terre.
Dans une grande poêle mettre de l’huile d’olive. Faire chauffer.
Ajouter les rondelles de poireaux + Sel + Poivre + muscade râpée. Couvrir, remuer de temps en temps et laisser cuire 10/15 minutes en fonction de la consistance souhaitée.
Il est possible de rajouter 2 cuillères à soupe de crème fraiche ou crème végétale pour un rendu très onctueux, mais cela reste facultatif.
Pour accéder à l’article sur la fondue de poireaux, cliquer ici.

Au thermomix:
Couper la partie dure poireaux. Attention les poireaux réduisent énormément à la cuisson : compter environ 6 beau poireaux pour 4 personnes (800g).
Couper les poireaux en tronçons. Il est préférable de les rincer dans une passoire pour retirer la terre.
Dans le bol : 400g de poireaux en tronçons. 5 Sec / Vit 5. Réserver. Procéder de la même façons avec les 400 autres grammes. Rajouter les 400g de poireaux hachés réservés + 2 cuillères à soupe d’huile d’olive + Sel + Poivre + muscade râpée. 20 Min / Varoma / Sens inverse / Spatule en bois.
De façon facultative : + 2 cuillères à soupe de crème fraiche ou crème végétale (pour un rendu très onctueux). 1 Min / 100°/ Sens inverse/ Vit 1.

Réalisation de la crêpe
Le plus dur est derrière vous, il suffit maintenant de tout assembler ! Poser la galette de sarrasin sur la crêpière huilée, déposer-y la fondue de poireaux et casser un peu par dessus. Saupoudrer de mimolette et attendre la bonne cuisson de l’oeuf pour vous.
Il ne reste plus qu’à se régaler ! 

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Mes pancakes préférés

Vous connaissez ces dimanches matin de fin octobre/début novembre où lorsqu’on se réveille on a juste envie d’enfiler un jogging bien douillet et de se préparer un bon petit déjeuner. Dehors il fait un froid glacial, premier jour depuis l’hiver dernier …. 

C’est ce qu’il m’arrive ce matin … je vais préparer mes pancakes préférés. Comme pour les gaufres et les crêpes, j’utilise la recette de Mégalowfood. Elle en propose plusieurs, que j’ai testées bien sûr, mais c’est vraiment celle-ci que j’ai retenue.

Il suffit de mettre tous les ingrédients dans un blender et de mixer 1 minute. Puis de procéder à la cuisson des pancakes à la poêle. J’ai modifié cette recette pour qu’elle soit sans gluten en remplaçant les flocons d’avoine par ceux de sarrasin mais contient du lactose par la nécessité d’utiliser un yaourt à la grecque ou un fromage blanc (la encore il serait intéressant de voir si un yaourt végétal peut convenir).
Megalowfood conseille l’utilisation d’un demi banane ou de la compote. Suite à l’article sur les compotes (vous pouvez le lire en cliquant ici) je préfère utiliser la banane. Cependant, il est important de bien la choisir : il est important de noter que plus elle est mûre, plus son indice glycémique est élevé et inversement, plus elle est verte, plus l’ig sera bas (65 mûre contre 40 verte). La maturation des fruits s’accompagne d’une conversion de l’amidon en glucides simples. Ceci explique d’ailleurs le goût plus sucré des fruits mûrs, par rapport aux fruits verts. Il faut donc choisir  un juste milieu entre une banane verte et à l’autre extreme, une banane toute tachetée de noir.

Cette recette nous permet donc de réaliser des pancakes à indice glycémique bas. Mais bien évidement, tout dépend aussi de ce que vous mettrez dessus ! Vous pourrez accéder à l’article concernant les « tartinades sucrées » en cliquant ici.
Je les aime avec un filet de miel d’acacia d’un apiculteur artisanal et local. Vous vous rappelez pourquoi il est important de choisir un miel d’acacia et provenant d’un apiculteur local ? 
Le miel est un véritable trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.


Dans le blender : 1 pot de yaourt grec (ou de fromage blanc) de vache, brebis ou chèvre en fonction de vos goûts ou tolérance + ½ bananes (pas trop mûre) + 50g de flocons de sarrasin (flocons d’avoine si c’est ce que vous avez dans  les placards mais la recette ne sera alors pas sans gluten) + 2 blancs d’œuf + 5g de poudre à lever. Mixer une bonne minute. Au Thermomix : 1 Min / Vit 8

Dans une poêle, formez des petits tas et les retourner à mi cuisson.
N’hésitez pas à graisser la poêle avec de l’huile de coco.
Vous accéderez à l’article sur les matières grasses de cuisson en cliquant ici

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Tarte aux myrtilles

C’est à La Plagne chez Montmayer que j’ai mangé les meilleures tartes aux myrtilles de toute ma vie. La recette que je vous propose aujourd’hui est différente mais délicieuse quand même et surtout à indice glycémique bas.
J’ai trouvé la recette en février dernier dans le magazine Saveurs mais j’ai attendu de trouver de belles myrtilles sauvages fraîches pour réaliser ces tartelettes. J’ai bien entendu adapté la recette de la pâte à tarte pour qu’elle corresponde à une alimentation à indice glycémique bas. J’ai également diminué la quantité d’ingrédients car 900g de myrtilles me paraissait énorme.

J’ai finalement peu de choses à vous dire sur ces tartelettes car la réalisation est extrêmement simple et ne demande que peu d‘ingrédients : la pâte à tarte dont vous trouverez la recette sur ce blog en cliquant ici, les myrtilles, de la crème liquide, un oeuf, et du sucre (j’ai utilisé du sucre de canne complet mais du sucre de coco convient également).

La cuisson est un peu longue. Comptez 50 minutes et additionner à ceci le temps qu’elles refroidissent. Il vaut mieux la consommer froide. C’est au goûter que je la préfère avec un bon thé mais elle a également toute sa place au dessert accompagnée d’une crème fraîche Bressane épaisse (c’est comme ça que mon papa la préfère!).

Il est tout à fait possible de réaliser une grande tarte familiale plutôt que des individuelles sans changer la recette.

Commencer par réaliser la pâte sablée. Dans le blog pour trouverez 2 recettes au choix dans le même article. Une version 100% végétale et une version beurre/oeuf. J’utilise l’une ou l’autre en fonction de ce que j’ai dans mon réfrigérateur. Pour accéder à la recette de la pâte sablée, cliquer ici.

Préchauffer le four à 170°.

Dans un grand moule ou plusieurs individuels préalablement huilés ou beurrés, foncer la pâte sablée.

Dans un bol : 100ml de crème fraiche liquide + 1 oeuf + 30g de sucre de coco (ou de canne complet). Bien mélanger au fouet. Et verser ce mélange dans le(s) moule(s) à tarte.

Déposer dessus 450g de myrtilles fraîches.

Enfourner pour 50 minutes.

Déguster froid et très légèrement saupoudrer de sucre, accompagné ou non d’un peu de crème fraîche épaisse.

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« Pizza » design noire et blanche

Je ne savais que faire du boudin noir qui se trouvait dans mon réfrigérateur jusqu’à ce que je tombe sur la recette de la pizza design noire et blanche dans le journal des femmes-cuisine.  Cependant je n’avais pas pâte à pizza à utiliser et rien pour en faire. J’ai alors repensé à la recette naans à ig bas qui peuvent tout à fait mimer une pâte à pizza.
Vous avez accès dans ce blog à la recette de ces savoureuses galettes multi-usages prêtes en un tour de main toutes souples, gonflées et dorées en cliquant ici.

Afin de respecter une alimentation équilibrée, il sera important d’accompagner ces pizzas de légumes : de la salade et des crudités semblent accompagner à merveille ces délicieuses pizzas. Vous trouverez dans ce blog, un article détaillé sur l’assiette équilibrée du quotidien (ici).

La ricotta est un fromage frais italien à base de lait de brebis ou de chèvre. La pleine saison de la dégustation se situe dejuin à septembre. 

Une fois les « naans » réalisés (ou une patte à pizza) mais pas cuits, il faut 2 autres ingrédients uniquement : la ricotta (fromage frais italien à base de lait de brebis ou de chèvre) et le boudin noir.

Préchauffer le four à 210°.

Etaler la ricotta sur les pizzas.

Déposer dessus des rondelles de boudin noir.

Enfourner pour 15 minutes.

Déguster avec une salade verte et un bol de crudités.

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« Naans » Ig bas

Difficile de trouver un nom à ces petites galettes toutes souples, gonflantes et savoureuses trouvées sur Divalicious Recipes. Certes la liste des ingrédients de cette recette n’évoque absolument pas les traditionnelles petites galettes originaires de plusieurs régions d’Asie centrale et d’Asie du Sud mais une fois cuites, j’ai vraiment eu l’impression d’avoir réalisé des Naans nature.

Je n’ai que des éloges à vous faire de cette recette : tout d’abord simple et rapide. Vous pouvez obtenir 6 petites Naans ou 3 grands « Wraps » en moins de 15 minutes, sans temps de pause et sans sortir de robot ménager. Seul bémol, il faut avoir à la maison les ingrédients peu classique : farine de coco et psyllium. Cependant, ils existent souvent dans les placards des familles ayant adoptées l’alimentation à indice glycémique bas. En effet, la farine de coco présente un ig de 35.  Le psyllium blond est une plante cultivée en Inde et au Pakistan très riche en fibres solubles. On la retrouve dans le commerce sous forme de poudre. Le psyllium contient 80,15 g de fibres pour 100 g, soit 12 g pour une portion de 15 g. Une teneur bien plus élevée que celle des meilleures sources de fibres. Par cette quantité de fibres, ces naans sont extrêmement rassasiant. Attention d’ailleurs aux intestins qui ne sont pas habitués aux fibres, n’en mangez pas trop d’un coup pour éviter des déconvenues. Lorsque l’on consomme du psyllium, il est important de boire suffisamment d’eau.

L’autre avantage de ces galettes est qu’elles sont sans gluten, sans produits laitierssans sucre ajouté, et sont 100% végétales.

Vous pourrez les utiliser tel quel en remplacement du pain, ou comme des pizzas (c’est d’ailleurs comme cela que je les ai testé la première fois : Pizza design noire & blanche à base de boudin noir et ricotta), mais aussi comme des wraps, des tortillas, des sandwich, ouverts en 2 comme des pitas et bien sur comme des naans pour accompagner un curry. 
Par leur texture toute souple, le diamètre et l’épaisseur que vous allez leur donner, et les épices ou herbes aromatiques que vous choisirez d’incorporer à la préparation, ces naans permettent de varier leur utilisation en fonction de nos besoins et de notre imagination.  

La cuisson à la poêle est très simple : en 3 minutes on observe ces galettes très blanches devenir dorées et gonflées.

Dans un saladier : 70g de farine de coco + 2 cuillères à soupe de psyllium blond + 1/2 cuillère à café de sel + 1 cuillère à café de levure chimique + épices ou herbes séchées de votre choix si vous le souhaitez (j’aime bien mettre de l’origan). Bien mélanger.
+ 30g d’huile de coco. Bien mélanger
+  240 ml d‘eau bouillante. Bien mélanger. Une boule se forme.

Diviser la boule en 6 petites boules.

Déposer une petite boule sur un tapis silicone ou sur une feuille de papier sulfurisé. Poser dessus une feuille de papier sulfurisé. A l’aide d’un rouleau à pâtisserie étaler la pâte jusqu’à former une galette d’épaisseur souhaitée. La galette gonflera à la cuisson.
Former une jolie galette régulière en vous aidant d’un emporte pièce.

Répéter l’opération pour les 5 autres petites boules.

Déposer les galettes dans une poêle très légèrement huilée (huile de coco) et faire gonfler et dorer les galettes quelques minutes (2 à 3).

Utilisez-les en variant les plaisirs.

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Crumble figues-poires-noisettes

C’est dans le magazine Saveurs Thermomix #12 que j’avais relevé cette recette il y a quelques temps, et dès que j’ai vu les figues Solliès bien charnues sur les étals, j’ai pensé à faire cette recette. Et bien m’en a pris car c’est une totale réussite. Je l’ai adaptée afin de coller à une alimentation à indice glycémique bas.
J’ai remplacé la farine de blé par de la farine de sarrasin, et bonus, cette recette est du coup sans gluten et la cassonade par du sucre de coco (en divisant les proportions par 2).

Je me méfie toujours du sucre de coco. L’Indice Glycémique de ce sucre est de 35 selon les études en philippines. Cependant, les autorités des Philippines ont évidemment intérêt à promouvoir les produits de la noix de coco. Le ministère de l’agriculture des Philippines, a un lien d’intérêt avec la production de noix de coco. On peut douter de cet IG car les compositions du sucre blanc et du sucre de coco sont finalement très proches.
Par rapport au sucre blanc, qui fournit des calories vides, le sucre de coco contient des vitamines et des minéraux, notamment des polyphénols, du potassium en quantité importante, si l’on en croit des analyses pratiquées aux Philippines. Il contient aussi une forme de prébiotique appelée inuline.
Il faut être donc raisonnable sur son utilisation et dans le doute ne pas se jeter dessus à mon avis. Mais ici, la quantité de sucre est de 3,5 g par portion de crumble ce qui est largement acceptable. 

Le recette est faite pour une réalisation au Thermomix mais tout à fait adaptable sans ce style de robot car elle ne nécessite aucun geste technique. Elle est même très rapide à réaliser, comptez 15 minutes de préparation et 30 minutes de cuisson au four, soit 45 minutes en tout. Le crumble peut être réalisé bien en avance ou être fait à la dernière minute. Certains l’aiment à la sortie du four et d’autres le préfèrent tiède. Ici on l’adore accompagné de crème fraîche Bressane épaisse

Préchauffer le four à 180°.

Dans le plat à gratin familial (ou les petits plats individuels) mélanger 150g de poire coupée en cube (cela représente environ 1 belle poire) + 300g de figues fraîches bien charnues et sucrées (environ 6/7 figues) coupées en cubes.

Préparer le crumble : 20g de sucre de coco + 40g de beurre coupé en dés et resté à température ambiante + 35g de noisettes en poudre + 20g de farine de sarrasin. Malaxer du bout des doigts jusqu’à obtenir du sable. Parsemer ce sable sur les fruits.

Enfourner pour 30 minutes environ.

 

Au Thermomix : 
Préchauffer le four à 180°.
Dans le plat à gratin familial (ou les petits plats individuels) mélanger 150g de poire coupée en cube (cela représente environ 1 belle poire) + 300g de figues fraîches bien charnues et sucrées (environ 6/7 figues) coupées en cubes.
Dans le bol : si besoin réduire 40g de noisettes en poudre. 30 Sec / Vit 10
Dans le bol : 20g de sucre de coco + 40g de beurre coupé en dés et resté à température ambiante + 35g de noisettes en poudre (préalablement préparé ou acheté directement en poudre) + 20g de farine de sarrasin. 20 Sec / Vit 4. Parsemer ce sable sur les fruits.
Enfourner pour 30 minutes environ.

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