Que trouve-t-on sur les étals en Janvier ?

Parce que c’est meilleur pour nous et pour la planète, il faut toujours essayer de manger les légumes et fruits de saison, locaux et si possible bio, voici une petite liste pour vous aider.

Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.

Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment: l’hiver, les légumes sont plus riches en glucides (potimarons) et contiennent un peu plus de calories pour affronter le froid.

Les légumes :

  • Carottes
  • Cresson
  • Choux (frisé, rouge, Bruxelles …)
  • Céleri
  • Champignons de Paris
  • Endives
  • Mache
  • Oignons
  • Poireaux
  • Epinards
  • Betteraves
  • Salsifis
  • Topinambours
  • Echalote
  • Ail
  • Navet
  • Panais
  • Radis noir

Les Fruits :

  • Pomme
  • Poire
  • Kiwi
  • Kaki
  • Mandarine
  • Clémentine
  • Orange
  • Grenade
  • Citron
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Terrine de joues de boeuf

Confinement certes, mais un apéritif peut quand même être le bienvenu ! Il est essentiel d’avoir à l’esprit que l’apéritif peut être un moment convivial en famille ou entre amis si vous aviez choisi de vous confiner ensemble, ou via les plateformes de visioconférences. Il peut faire beaucoup de bien au moral. 

L’apéritif ne doit pas être toujours synonyme de catastrophe. Il suffit de dompter les pièges pour que l’équilibre nutritionnel reste correct. Un article entier est consacré à ce thème dans ce blog. Vous pouvez y accéder en cliquant ici.  Avec cette terrine de joues de boeuf, vous serez certains d’avoir sur la table basse du salon un apéritif sain. Cette recette est tirée du magazine Saveurs N° 261 de Février 2020.

Viande, carottes, poireaux, oignon et épices sont les seuls ingrédients de cette terrine. En privilégiant cette version « maison », vous vous épargnez les ajouts de produits dont on se passe volontiers tels que : sucres, amidons, gélifiants, épaississants, acide phosphorique et phosphates, conservateurs, antioxydants, acidifiants, correcteurs d’acidité, exhausteurs de goût, colorants…
De plus, vous savez quels morceaux de viande vous mettez dans votre terrine. Malheureusement sur les terrines industrielles, il faut de bonnes lunettes pour vérifier la qualité des morceaux ou les appellations.
Cette terrine est donc sans gluten et sans produits laitiers. Si vous aimez, vous pouvez l’accompagnement d’une vinaigrette aux herbes, aux cornichons hachés et aux oeufs durs moulinés

Vous pouvez la déguster dès le lendemain de sa fabrication. La réalisation ne nécessite aucune connaissance technique, il suffit de suivre la recette à la lettre. 

Dans une grande casserole : mettre 800g de joues de boeuf parées ficelez par 2. Couvrir d’eau froide. Laisser bouillir 5 minutes pour retirer les impuretés (le bouillon de cuisson ne sera pas trouble). Les égoutter et les rincez sous l’eau froide.

Dans cette même casserole mais nettoyée : remettre la viande et couvrir largement d’eau froide + 1 cuillère à café de sel + 1 cuillère à café de poivre en grains +  1 oignon jaune épluché non coupé piqué d’un clou de girofle + 1 bouquet garni. Porter à ébullition. Laisser cuire 30 minutes.

Au bout de 30 minutes, ajouter : 2 poireaux de taille moyenne bien nettoyés + 2 carottes de taille moyenne épluchées. Laissez cuire à feu doux 2h30 à couvert. Vérifier de temps en temps qu’il ne manque pas d’eau, sinon en rajouter.

Au bout de 2h30 : éteindre le feu. Sortir délicatement les poireaux et les carottes et laisser la viande refroidir dans la casserole. Ne pas jeter le bouillon.
Couper les poireaux de la longueur de la terrine.
Couper les carottes en dés.
Quand la viande est tiède, l’effilocher dans un plat + carottes coupées en dés + 150 ml du jus de cuisson + Sel + Poivre + Persil et/ou Ciboulette (en fonction des goûts). N’hésitez pas à gouter et à rectifier l’assaisonnement.

Recouvrir l’intérieur de la terrine (16 cm par 8 cm environ) de papier cuisson.
Répartir au fond de la terrine la moitié du mélange viande-carottes.
Déposer dessus les poireaux.
Recouvrir les poireaux du reste de viande – carottes.
Tasser bien avec le dos d’une cuillère à soupe. Ma terrine possède une « presse », je l’utilise aussi.
Fermer la terrine et la mettre au réfrigérateur pour 8h minimum.

Si vous aimez, vous pouvez l’accompagnement d’une vinaigrette aux herbes, aux cornichons hachés et aux oeufs durs moulinés

 

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Entremet Mangue Coco

Dans le cadre de l’émission « Tout compte fait » de France 2 qui a été diffusé à 14h le samedi 10 Novembre 2018, je devais réaliser un dessert sans sucre ajouté. 

Par ce dessert, je voulais vraiment montrer que l’on pouvait faire un gâteau de fête, aussi beau que gourmand, sans sucre raffiné bien sûr, sans édulcorants (ça va de soi quand on me connait) et sans sucre de coco ni sirop d’agave (à cause de certaines controverses sur leur indice glycémique ou méthode de fabrication).

C’est sur le site « Healthy Food Création » que j’ai trouvé l’inspiration. Après quelques essais et modifications de la recette originale, j’ai réalisé, pour cette émission, dont le but était de dénoncer la sur-consommation de sucre dans notre société et les effets sur notre organisme, un entremet Mangue – Coco. Je vous propose cette recette car ce gâteau est assez incroyable. Il doit son goût sucré en tout et pour tout à 4 dattes et 1 cuillère à soupe de miel. Sachez que nous nous le sommes partagé à presque 10 personnes, la quantité de sucre à la part est vraiment plus que négligeable.
Je vous conseille vivement de revoir cette émission dans son intégralité, vous verrez à quel point le sucre est omnis présent dans nos alimentations. Vous y accéderez directement grâce à ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=e268OA-R_fA

Le miel est un trésor de la nature. Il a un indice glycémique moyen (IG=55) mais apporte des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des antioxydants et autres substances aromatiques dont on ne connait peut-être pas encore toutes les vertus sur l’organisme. Il est constitué de différents sucres mais plus il est riche en fructose, plus il est liquide et son indice glycémique sera donc plus bas, c’est le cas du miel d’acacia. À l’inverse, plus il est riche en glucose, plus il a tendance à se cristalliser et son ig sera plus élevé. Le pouvoir sucrant du miel est 1,3 fois plus élevé que celui du saccharose, il peut donc être utilise en pâtisseries pour s’économiser 192 calories (100g de sucre peuvent être remplacés par 65g de miel). Il est important de choisir un vrai miel artisanal local, au risque de se retrouver avec une sorte de « faux miel », cet aliment faisant souvent l’objet de fraudes notamment par ajout de sucre, le dénaturant complètement en le transformant en bombe glycémique (par l’ajout de sirops de sucre néfastes à la Santé). Une législation dans l’étiquetage devrait être imposer prochainement.

La datte séchée a un IG qui varie selon les études de 30 à 50 (la datte fraiche a un IG de 62). Ainsi, une portion raisonnable de dattes séchées par jour est de 30g. 

Après avoir lu l’article sur les compotes industrielles dans ce blog (clic), certains pourront penser que dans ce gâteau, le fruit cuit et mixé n’est pas forcément la bonne solution. Ces personnes auraient raison car plus on cuit un fruit, plus son IG augmente; mais c’est surtout, dans le cas des compotes industrielles, dont les fruits sont épluchés (donc pas de peau), puis ultra-mixés qui pulvérise l’indice glycémique.
Mais la compote maison avec la peau, en cuisson basse température et pas (ou peu) mixée est acceptable.
Cet entremet est aussi acceptable au sein d’une alimentation à IG globalement bas. Même si les fruits cuits sont mixés, ce dessert apporte aussi en même temps des oléagineux (lipides, fibres) et des flocons d’avoine (fibres solubles) donc si on devait calculer l’IG de cet aliment, il serait probablement bas.

En plus de son atout « sans sucre aouté« , ce gâteau est également végan, (je le précise même si vous savez que pour moi l’alimentation végan n’est pas une alimentation Santé) mais aussi sans produits laitiers (uniquement du lait, de la crème et de la purée de coco) et …. sans gluten (il n’y a aucune farine, seulement de la poudre d’amandes et de la coco râpée).
Tout le monde devrait donc pouvoir se régaler autour de votre table pour un dessert ou accompagné d’un thé au goûter.

Il est très facile à réaliser car, comme vous pouvez le voir dans le reportage, ce sont mes 2 petits cousins, Victoria et Arthur, de respectivement 7 et 5 ans, qui l’ont cuisiné. 

Cet entremet se fait en 3 parties :

  • Le biscuit dessous
  • La mangue au milieu
  • Le topping

Mixer 50g de dattes dénoyautées + 140g de poudre d’amandes + 100g de noix de coco râpée + 60g de flocons d’avoine ou autres céréales sans gluten en fonction des gouts et tolérances de chacun + 50g de noix du brésil + 2 cuillères à soupe d’huile de coco. Au Thermomix : 15 Sec / Vit 5.
Disposer cette pâte dans un moule à charnières préalablement huilé (huile de coco pour ma part). Tasser au maximum avec le dos d’une cuillère à soupe pour obtenir une couche fine et régulière.

Mixer à pleine puissance 100g de mangue + la pulpe de 10 fruits de la passion jusqu’à l’obtention d’un coulis bien lisse. (30 Sec / Vit 10 au Thermommix). Ajouter 1,1 kg de mangue + le zeste d’1 citron vert + 18g d’ agar agar et mixer à nouveau. Au Thermomix : 15 Sec / Vit 5.
Verser cette préparation dans une casserole et attendre à feu moyen les premières ébullitions.
Verser alors le contenu de la casserole dans le moule, sur le biscuit.
Réserver au frais au moins 1 heure.

Mixer 240g de crème de coco + 120g de lait de coco + 30g de purée de coco + 1 cuillère à soupe de miel + 4g d’agar agarAu Thermomix : 15 Sec / Vit 5.
Verser la préparation de coco mixée dans une casserole et attendre à feu moyen les premières ébullitions.
Verser alors le contenu de la casserole dans le moule, sur la mangue déjà figée.
Réserver au frais une bonne heure.

Lorsque l’entremet est bien pris, il est possible de le présenter joliment en déposant sur le dessus les décoration de votre choix. 
J’ai décider de le décorer de chips de coco et des fèves de cacao.

A très vite pour une petite surprise concernant ce gâteau ….

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Domptons les pièges de l’apéritif, et trouvons des alternatives saines !

Il est essentiel d’avoir à l’esprit que l’apéritif est un moment convivial en famille ou entre amis, qui peut certes vous faire beaucoup de bien au moral, mais dont l’équilibre nutritionnel peut être vite catastrophique. De plus, entre les biscuits apéritifs (cacahuètes, chips …), les olives, le saucisson et bien sûr les verres d’alcool, l’addition calorique peut être très lourde.

Il est tout à fait possible de se dire que ces moments sont très peu fréquents et que donc, peut importe ce qu’ils contiennent. Ou bien, il est envisageable de se dire que les apéritifs peuvent être de très bons moments tout en consommant des produits sains.

Côté boissons :
La substance qui enivre est l’éthanol. Il est produit par les levures quand elles digèrent, par exemple, le sucre du raisin dans le vin, ou des céréales dans la bière. L’éthanol est métabolisé dans le foie et sa consommation fréquente peut augmenter la graisse dans les cellules du foie. C’est pourquoi, l’abus d’alcool peut conduire à un engraissement du foie (la stéaotose hépatique ou « foie gras ») puis à une inflammation du foie (hépatite alcoolique) et peut aboutir à une cirrhose irréversible.
Le foie n’est pas le seul organe à souffrir de la consommation d’alcool. Le cerveau aussi car l’éthanol réduit la communication entre les neurones. L’éthanol peut même conduire à une altération de son fonctionnement voire entrainer des lésions cérébrales.
La consommation d’alcool peut également augmenter le risques de cancer de la bouche, de la gorge et du colon.
Voyons en détail ce que l’alcool nous apporte lors de l’apéritif:

  • Chaque gramme d’alcool fourni 7 calories (chaque gramme de glucides ou protéines fournissent 4 calories). La bière fournit  alors autant de calories qu’une boisson gazeuse sucrée et le vin rouge, deux fois plus.  Plus le degré d’alcool est important et plus le nombre de calories prend le même chemin.
  • Il est plus raisonnable d’éviter tout ajout de soda ou de jus de fruits dans les alcools type vodka, ou autres cocktails ainsi que les crèmes de fruits (type cassis), extrêmement sucrées, pour les Kir, entrainant des pics de glycémie et des calories vides (=pas de protéines, pas de vitamines, pas de minéraux, pas d’antioxydants, ni même de fibres).
  • Les boissons alcoolisées, qu’elles soient natures ou noyées dans de l’eau pétillante et des glaçons (comme pour le mojito par exemple), auront le même résultat.
  • Les nouvelles boissons qui envahissent les rayons, telles que, le rosé pamplemousse ou encore les bières aromatisées, ont un taux de sucre important et des arômes pas toujours naturels. L’autre problème est que ceci masque le goût de l’alcool et au final, on en boit plus !
  • Lorsque l’on boit de l’alcool, de par sa fonction diurétique, on perd plus d’eau que ce qu’on en avale, entrainant parfois des symptômes de déshydratation : altération de l’énergie, de l’humeur et des performances mentales ou physiques, maux de tête et constipation. Il peut donc être intéressant aussi, au cours de l’apéritif, de bien boire de l’eau et de boire un grand verre d’eau juste avant d’aller se coucher. Bien entendu, ceci n’autorise pas une consommation plus importante de boissons alcoolisées.
  • Les sodas ne sont surement pas la solution, car en plus du taux énorme en sucre, ils sont source de phosphates qui précipitent le Calcium, ce qui réduit son absorption et fragilise le tissu osseux. De plus, le soir, de part la présence de caféine, ils perturbent le sommeil profond. Les versions light ne sont pas mieux de part la présence d’édulcorants.
  • Les jus de fruits ne sont pas vraiment une meilleure option. Ils sont pauvres en fibres: la fibre du fruit ne se retrouve pas dans le jus. Avec ou sans pulpe, les fibres sont peu présentes. Le fructose présent dans le fruit ne peut donc pas être intégré à la matrice de fibres, c’est ceci qui pose problème. Ils apportent autant de sucre et de calories que les sodas, même ceux 100% pur jus. Leur indice glycémique est également élevé.
  • Les jus de légumes, sont acceptables car ils fournissent peu de glucides comparés aux jus de fruits dont le sucre est rapidement assimilé (attention, la tomate est un fruit).
  • Une autre solution peut être les verres d’eau pétillante aromatisée maison avec un jus de citron, du gingembre râpé ou des feuilles de menthe.
  • Il est nécessaire de choisir le vin issu de l’agriculture biologique car on retrouve parfois des taux de pesticides très élevés dans le conventionnel.
  • Les quantités raisonnables d’alcool sont de 1 à 2 verres au cours de la soirée. On entend par verre, 10g d’alcool pur, soit à peu près :
  • 25 cl de bière ou de cidre à 5°
  • 10 cl de vin ou de champagne à 12°
  • 7 cl d’apéritif à 18°
  • 2,5 cl de Pastis ou Whiskey à 40/45°

Côté biscuits salés et chips:

Entre les biscuits apéritifs (bretzels, cacahuètes salées, gressins, chips…), les cubes de fromages, le saucisson et les chifonnades de jambon, le sel est omniprésent dans les apéritifs. Le sel est certes néfaste pour notre équilibre acido-basique, mais il nous donne soif et au final on risque de boire plus de verres d’alcool que prévus initialement. L’association sel + gras (des chips par exemple) est terrible car elle perturbe le comportement en torpillant les sensations de faim et de soif. Résultat : on en mange plus et on boit plus !

On trouve 1 gramme de sel (=1/5 de l’apport journalier maximal recommandé) dans :

  • 40 g de bretzels
  • 13 gressins
  • 8 tranches de saucisson sec
  • 3 tranches de viande des grisons
  • 75 g de chips.

Bien d’autres substances néfastes sont en cause dans nos apéritifs:

  • des arômes artificiels et des exhausteurs de goût : on trouve des biscuits apéritifs ayant plus de 15 ingrédients, dont les sulfites (risque de maux de tête), les phosphates monocalciques (risque d’augmenter les maladies cardio vasculaires et rénales) 
  • du sucre sous toutes ses formes
  • des huiles de tournesol ou partiellement hydrogénées qui ne sont pas bien équilibrées ou pourvoyeuses de graisses trans … Une chips est 40% d’huile ! Les versions allégées en matières grasse, ont un procédé de fabrication qui augmente l’indice glycémique (soufflé à la manière des galettes de riz) et deviennent des concentrés de glucides.
  • des densités caloriques très élevées (les chips apportent plus de calories que de la rillettes ou du foie gras) pour une densité nutritionnelle assez faible, la plupart du temps des calories vides !
    Concernant les chips de légumes, même si on y retrouve un petit plus d’antioxydants, de Bétacarotène ou de bétalaïne (suivant les légumes), celles-ci fournissent toujours 500 cal aux 100g. Leur seul point positif est que, suivant les marques, on arrive à trouver des chips de légumes sans sel.
  • L’autre problème est l’acrylamide : il s’agit d’un composé chimique qui se forme quand un aliment riche en amidon est soumis à une cuisson au delà de 120°. Une réaction se forme entre les acides aminés (surtout 1 : l’asparagine) et des sucres simples. C’est cette réaction, appelée « réaction de Maillard, » qui fait que le taux d’acrylamide est important, dans les chips par exemple. Ainsi, plus les chips seront colorées, plus le taux d’acrylamide sera important dedans.  L’acrylamide pourrait accroître le risque de cancers. Il est alors important d’éviter de cumuler lors de l’apéritif puis du repas (voire sur la même journée) des pains grillés ou biscottes pour les tartinades, des frittes, des chips, et des biscuits.

Il existe cependant des alternatives beaucoup plus saines pour se faire quand même plaisir à l’apéritif :

  • Des légumes en crudités : radis, carotte, concombre, chou-fleur détaillé, champignons crus, poivrons crus en lanières, seuls ou à tremper dans des tartinades maison (guacamole, houmous, pesto …)
  • Des tomates-cerise (seulement 30 calories aux 100g), billes de melon et de pastèque.
  • Les verrines de gaspacho de différents légumes fait-maison
  • Les tapas de la mer: anchois marinés, …
  • Les rillettes de poissons gras sur une feuille d’endive :sardines, de maquereau ou de saumon. Celles ci sont très simple à réaliser et en quelques minutes.
  • Les piques de crevettes roses
  • Des crackers maison aux graines, réalisée avec une farine à indice glycémique assez bas
  • Dans le cas ou on souhaite des biscuits appéritifs ou chips du commerce: ne prendre que ceux dont les listes d’ingrédients sont très courtes et ceux dont le taux de sel est le plus bas mais en veillant à ce que le procédé de fabrication ne soit pas de « souffler ». Il est préférable, cependant, de réduire considérablement les quantités.

Article réalisé à partir de la formation nutrition de Angélique Houlbert et Julien Venesson.

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Curry de grosses gambas

D’une simplicité absolue, ce curry de gambas est également très rapide. Il nécessite peu de préparation et peu d’ingrédients, mais il va ravir la famille et les amis.

La recette originale se trouve dans le livre noir de Jean-François Mallet, mais j’ai modifié la quantité des ingrédients. De plus, la recette de JF Mallet, est faite avec du curry traditionnel. Je la trouve bien meilleure avec des épices cajun.

Le curry est un mélange d’épices, en général curcuma + cumin, cardamome, différents poivres, et de la coriandre.
Les épices cajun sont un mélange de cumin, paprika, origan, ail et thym séché, piment oiseau, sel et poivre noir.
L’association curry cajun se marie à merveille dans ce plat.

Il faut compter environ 3 grosses gambas par personnes, les quantités sont données ici pour 4 adultes.

Préchauffer le four à 180°C.

Décortiquer les gambas en laissant la tête et la queue et les poser dans un plat allant au four.

Dans un saladier, mélanger 3 cuillère à soupe d’huile d’olive + 400cl de lait de coco + 5 cuillère à soupe de curry, du sel et du poivre et une 20aine de feuilles de basilic.

Verser la sauce sur les gambas et enfourner 20 minutes.

Le riz rouge long complet de Camargue accompagne très bien ce plat, et possède un indice glycémique correct.

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Que trouve t-on sur les étals en Décembre ?

Qu’allez -nous préparer en attendant Noêl ?

Parce que c’est meilleur pour nous et pour la planète, il faut toujours essayer de manger les légumes et fruits de saison, locaux et si possible bio, voici une petite liste pour vous aider.

Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.

Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment: l’hiver, les légumes sont plus riches en glucides (potimarons) et contiennent un peu plus de calories pour affronter le froid.

Les légumes

  • Avocat
  • Échalote
  • Oignon
  • Carotte
  • Céleri
  • Choux : chou de Bruxelles, chou-fleur, chou-kale, chou rouge, chou vert
  • Courge, potiron
  • Cresson
  • Endive
  • Salade : mâche
  • Salsifis
  • Navet
  • Panais
  • Patate douce
  • Poireau
  • Salsifis
  • Topinambour

Les fruits

  • Citron
  • Kaki
  • Kiwi
  • Poire
  • Pomme
  • Mandarine
  • Clémentine
  • Orange
  • Pamplemousse
  • Litchi
  • Mangue

 

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Que trouve-t-on sur les étals en Novembre ?

Parce que c’est meilleur pour nous et pour la planète, il faut toujours essayer de manger les légumes et fruits de saison, locaux et si possible bio, voici une petite liste pour vous aider.

Quand les fruits et les légumes sont cueillis au bon moment, à bonne maturité et à la bonne saison, le goût et les vitamines sont au rendez-vous.

Manger des fruits et des légumes de saison permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment: l’hiver, les légumes sont plus riches en glucides (potimarons) et contiennent un peu plus de calories pour affronter le froid.

 

 

Me voici de retour du marché, qui a dit que Novembre était triste ? Regardez toutes ces belles couleurs !

 

 

 

Les légumes

  • Céleri
  • Navet
  • Salade
  • Endive
  • Fenouil
  • Betterave
  • Ail
  • Carotte
  • Poireau
  • Blette
  • Epinards
  • Courge et ses dérivées
  • Chou kale, fleur, de Bruxelles
  • Brocolis

Les fruits

  • Citron
  • Kaki
  • Orange
  • Coing
  • Pomme
  • Poire
  • Clémentine
  • Pamplemousse
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Cake Amandes Noisettes Coco Choco

C’est tout à fait par hasard que j’ai essayé ce cake il y a quelques jours et j’en suis à mon troisième ! Je suis séduite d’abord par sa simplicité de réalisation, par son goût subtil de noisettes, de coco et de chocolat, par sa texture, par sa richesse en bons gras et en protéines, par la petite touche de chocolat et par sa liste d’ingrédients qui le rend sans gluten et à indice glycémique bas voire très bas voire même cétogène en fonction de la farine et du chocolat que l’on utilise. 

J’ai modifié la recette trouvée sur le site cooking&cakes, elle même modifiée à partir d’une autre recette à la cacahuète que je ne vais pas tarder d’essayer !

Par les poudres de noisettes et d’amandes, ce cake apporte environ 55g de protéines végétales et par les oeufs 25g de protéines animales.
Ainsi, 2 tranches de ce cake apporte environ 10g de protéines.
Si l’on ajoute à cela les bons gras qu’il contient, de part la quantité d’oléagineux, ce cake a toute sa place sur la table du petit déjeuner, en accompagnement d’un fromage blanc par exemple ou d’un yaourt végétal en fonction des goûts et des tolérances de chacun. Mais il peut se déguster également à n’importe quel moment de la journée pour augmenter son taux de protéines.

Il peut être idéal aussi pour le goûter des enfants. Il est pratique de faire ce cake et de le débiter en tranches afin de les congeler pour les ressortir au moment du gouter en les passant au grille pain.

 

Préchauffer le four à 180°.

Dans un grand saladier : 150g de poudre d’amandes (complète, blanche ou un mélange des 2) + 150g de poudre de noisettes + 30g de noix de coco râpée + 20g de farine (farine de coco pour du sans gluten et cétogène, farine d’orge mondée pour de l’ig bas mais avec gluten) + 100g d’érythritol + 1/2 cuillère à café de bicarbonate alimentaire.
Bien mélanger.

Ajouter 50 ml (=50g) d’eau. Bien mélanger au batteur

Ajouter 60g de beurre fondu. Bien mélanger au batteur

Ajouter 4 oeufs, un par un au batteur.

Ajouter 1 cuillère à café d’arôme vanille liquide si vous le souhaitez.

Dans un moule à  cake, préalablement recouvert d’un papier cuisson, verser 1/3 de la pâte. Verser dessus 1 cuillère à soupe bombée de cacao en poudre non sucré. Pour un rendu plus fin, je passe le cacao dans une petite passoire fine.
Puis à nouveau 1/3 de pâte.
Puis à nouveau 1 cuillère à soupe bombée de cacao en poudre non sucré.
Et enfin le dernier 1/3 de pâte de telle sorte à réaliser une sorte de marbré.

Enfourner pour 45 minutes environ à 180°. A la sortie du fou, enlever délicatement le cake du papier cuisson et le laisser refroidir sur une grille.

 

Attendre qu’il refroidisse pour le déguster ou qu’il soit complètement froid pour le couper en tranches et les congeler.

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Quiche potiron – oignons rouges au curry

Quelle belle quiche originale ! Le succès est garanti quand on la pose sur la table !

Vous pouvez voir en ce moment sur les étals toutes sortes de potirons, courges, butternuts …. Cette quiche proposée par Cerise sur le maillot permet d’utiliser le potiron d’une façon peu ordinaire. Le goût est vraiment délicieux et ne demande que très peu de préparation. La courge étant parfois difficile à peler, l’astuce ici est top : le morceau cuit avec la peau à la vapeur une trentaine de minute et ensuite la peau s’enlève comme un rien !

Je n’ai pas utiliser de la crème fraiche comme suggéré mais une brique d’amande cuisine, ce qui en fait une quiche sans lactose.
Cette quiche est végétarienne mais pas végan car on utilise des oeufs. 

Concernant la pâte, pour rendre la recette à indice glycémique bas, je l’ai faite moi-même. C’est sur le blog de Megalowfood que je l’ai trouvée, dans sa recette « quiche aux oignons, miel d’acacia et bleu d’Auvergne« . Grâce à la poudre d’amande et à l’utilisation de la farine d’épeautre complète T130, l’indice glycémique est bas. Vous pourrez retrouver tous ces détails sur les céréales et farines en cliquant ici. De part la présence d’épeautre, cette quiche contient du gluten.

Préparation de la pâte:
Dans un saladier : 150g de farine d’épeautre complète T130 + 50g de poudre d’amande + 1 cuillère à café de sel. Bien mélanger et faire un puit.

+ 75 ml d’eau tiède + 70 ml d’huile d’olive extra et 1ère pression à froid. Mélanger et faire une boule avec les mains.

Bien fariner le plan de travail et la poser dessus pour l’étaler au rouleau de la forme voulue en fonction du moule choisi.

Positionner la pâte dans un moule recouvert de papier sulfurisé ou graissé.

Piquer la pâte de quelques coups de fourchette et la réserver au frais.

Préparation de l’appareil à quiche :
Cuire 15 minutes à l’autocuiseur ou 30 min à la vapeur 400g de potiron. (Au thermomix dans le Varoma 30 min / Varoma / Vit 1).

Préchauffer le four à 180°.

Enlever peau et pépins de la courge.

Dans le bol d’un mixeur : morceaux de courge cuite + 3 oeufs + 200 ml de crème liquide (vache, brebis ou végétale selon vos goûts et tolérances) + 1 cuillère à café de curry en poudre. Mixer finement. (Au Thermomix 15 Sec / Vit 6)

Peler 2 oignons rouges. Réserver la moitié d’un oignon coupé en fines rondelles à la mandoline si possible (pour poser sur le dessus de la tarte). Emincer  un oignon et la moitié du second, et les mélanger à la préparation de potiron.

Enfourner la pâte pour la précuire à blanc 5 minutes.

Verser la préparation sur la pâte et enfourner pour 10 minutes. 

Sortir la quiche et déposer sur le dessus les rondelles d’oignon rouge et enfourner à nouveau pour 20 minutes.

 

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Fondue de poireaux

La fondue de poireaux n’est pas l’accompagnement le plus gourmand de nos repas mais il est très pratique ! Il ne nécessite aucune préparation au préalable de légumes et très peu de surveillance à la cuisson.

Réalisable presque toute l’année en fonction de la variété de poireaux. On distingue le poireaux d’automne et d’hiver du poireaux primeur de printemps.
Dans le sud de la France, on récolte le poireau d’automne dès le mois d’octobre jusqu’aux premières gelées.
Puis, vient le gros poireaux d’hiver qui se récolte toute la saison.
Au printemps (Mai à début juillet), dans le Val de Loire, on trouve le poireau primeur, fin et petite taille.
Avec un peu (beaucoup) de chance, en tout début de printemps, vous pouvez trouver sur les étals également le « poireau baguette », mais dans ce cas, la fondue, n’est absolument pas la bonne solution. Il mérite une délicate cuisson vapeur et une vinaigrette bien savoureuse.

Au marché, choisissez des poireaux avec un feuillage de couleur bien soutenue, bien dressé et ferme.
Et surtout chassez cette idée reçue que les fins sont meilleurs que le gros. Les poireaux assez gros sont aussi tendres que les fins.
Feuilles vertes coupées, le poireau se garde jusqu’à 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.

La fondue de poireaux peut être dégustée telle quelle ou se retrouver dans des galettes complètes, des oeufs cocottes, dans une quiche ou encore à l’intérieur d’une omelette. Peut-être même que votre créativité vous amènera à explorer d’autres pistes.

Couper la partie dure poireaux. Attention les poireaux réduisent énormément à la cuisson : compter environ 6 beau poireaux pour 4 personnes (800g).

Couper les poireaux en 2 dans le sens de la longueur puis en rondelles. Il est préférable de les rincer dans une passoire pour retirer la terre.

Dans une grande poêle mettre de l’huile d’olive. Faire chauffer.

Ajouter les rondelles de poireaux + Sel + Poivre + muscade râpée. Couvrir, remuer de temps en temps et laisser cuire 10/15 minutes en fonction de la consistance souhaitée. 

Il est possible de rajouter 2 cuillères à soupe de crème fraiche ou crème végétale pour un rendu très onctueux, mais cela reste facultatif.

Au thermomix:
Couper la partie dure poireaux. Attention les poireaux réduisent énormément à la cuisson : compter environ 6 beau poireaux pour 4 personnes (800g).
Couper les poireaux en tronçons. Il est préférable de les rincer dans une passoire pour retirer la terre.
Dans le bol : 400g de poireaux en tronçons. 5 Sec / Vit 5. Réserver. Procéder de la même façons avec les 400 autres grammes. Rajouter les 400g de poireaux hachés réservés + 2 cuillères à soupe d’huile d’olive + Sel + Poivre + muscade râpée. 20 Min / Varoma / Sens inverse / Spatule en bois.
De façon facultative : + 2 cuillères à soupe de crème fraiche ou crème végétale (pour un rendu très onctueux). 1 Min / 100°/ Sens inverse/ Vit 1.

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