Les aliments à indice glycémique bas

L’indice glycémique (IG) d’un aliment contenant des glucides (au goût sucré ou non) permet de le classer en fonction de sa capacité à élever le taux de glucose dans le sang (glycémie), sur une échelle de 0 à 100. Accéder à l’article sur l’IG des aliments en cliquant ici.

Ainsi ces aliments glucidiques sont classés en 4 catégories:

  • IG Élevé (supérieur à 70): Ils font grimper subitement et fortement la glycémie et sont digérés rapidement.
  • IG Modéré (56 à 69): ils sont entre les deux
  • IG Bas (inférieur à 55): ils ont peu d’influence sur la glycémie et sont digérés lentement.
  • IG très Bas (inférieur à 20)

Dans le cadre d’une alimentation Santé et équilibrée quotidienne, il est recommandée de sélectionner des aliments ayant un indice glycérique allant jusqu’à 55. Afin de ne plus hésiter dans vos choix, voici une liste de tous les aliments répondant à ce critère (tous les autres aliments ne figurant pas dans cette liste sont à ig supérieur à 56, c’est à dire à indice glycémique modéré, élevé ou parfois même très élevé).
Il n’est bien sur pas nécessaire d’avoir l’ensemble des ingrédients ci-dessous. Vous trouverez (en cliquant ici) une liste d’indispensables à toujours avoir pour réaliser des recettes à ig bas.

Légumes  en fonction des saisons :
Ail
Artichaut
Asperge
Aubergine
Betterave crue
Blettes
Brocoli
Carotte
Céleri branche et rave
Champignons
Choux
Choucroute
Concombre
Courgette
Cresson
Echalottes
Endives
Épinard
Fenouil
Haricots verts
Navet cru
Oignon
Maïs doux
Panais
Patate douce
Patisson
Pissenlit
Poireau
Pois gourmands
Poivrons
Radis noir et rose
Rutabaga
Salades
Salsifis
Tomates
Topinambour
Indice glycérique élevé mais charge glycémique basse donc accepté en quantité limitée : potiron, citrouille, potimarron …

Fruits en fonction des saisons:

Abricot (frais ou secs)
Avocat
Banane pas trop mûre
Cassis
Citron
Clémentine
Coing
Dattes sèches
Figues (fraiches ou sèches)
Fraises
Framboises
Fruit de la passion
Gingembre
Goyave
Grenade
Groseilles
Kaki
Kiwi
Kumquat
Litchi
Mandarine
Mangue
Mirabelles
Mûres
Myrtilles
Nectarine
Noix de coco
Orange
Pamplemousse
Pêches
Poire
Pomme
Prune
Pruneaux
Quetsches
Raisin
Reine-Claude
Rhubarbe
Indice glycérique élevé mais charge glycémique basse donc accepté en quantité limitée : ananas, cerise, melon, papaye, pastèque 

Les protéines 


Produits de la mer: (* = à ceux à privilégier)

Aiglefin
Anchois *
Araignée de mer *
Bar
Bigorneaux
Bulots
Cabillaud
Calmar
Colin *
Coquille Saint- Jacques
Crabe *
Crevettes grises
Crevettes roses
Dorade
Ecrevisses
Eglefin

Éperlan
Espadon
Esturgeon
Flétan de l’Atlantique
Haddock *
Hareng *
Homard
Huîtres
langouste
Langoustines *
Maquereau en conserve *
Maquereau frais *
Merlan
Moules
Palourdes
Requin
Rouget
Saint-Pierre
Sardines en conserve * ou fraiches
Saumon bio d’Irlande ou Saumon sauvage argenté Pacifique frais * ou fumé *
Sole *
Thon
Tourteau *
Truite arc-en-ciel*

Viandes:

Agneau : côtes, épaule, gigot, selleBoeuf : bavette
Boeuf : carpaccio, côte, entrecôte, faux-filet, joue, onglet, pot-au-feu, rôti, steak-haché, tartare, tournedos, viande des grisons
Canard : aiguillettes, cuisse, gésiers, lobe de foie, magret, tranches de magret fumé ou séché
Chapon
Dinde : cuisse, filet, jambon
Escargots
Lapin
Pintade
Porc : bacon, filet mignon, jambon blanc ou fumé
Poulet : blanc, cuisse, jambon
Veau : côtes et escalope
Avec modération: boudin, cervelas, chipolata, merguez, foie gras, mortadelle, rognons, salami, saucisson

 

Oeufs de poules ou de cailles

 

 

Les oléagineux 


En quantité journalière modérée :
Amandes entières, en poudre blanche ou complète
Graines de Chia
Graines de Courge
Graines de Lin
Graines de Sésame
Graines de Tournesol
Noisettes entière ou en poudre
Noix d’Amazonie
Noix de cajou
Noix de Grenoble
Noix de Pécan
Noix de Macadamia
Pignons de pin
Pistaches
Purée d’amandes blanche ou complète sans sucre ajouté
Purée de noisettes sans sucre ajouté
Purée de noix de cajou sans sucre ajouté
Purée de pistaches sans sucre ajouté
Purée de sésame sans sucre ajouté

Matières grasses

Beurre
Ghee
Huile d’avocat vierge, première pression à froid
Huile d’olive vierge, première pression à froid
Huile de cameline vierge, première pression à froid
Huile de coco vierge, première pression à froid
Huile de colza vierge, première pression à froid
Huile de lin vierge, première pression à froid
Huile de noisettes vierge, première pression à froid
Avec modération : Crème fraîche de brebis ou de vache et mayonnaise

Légumineuses

Cacahuètes
Purée de cacahuètes sans sucre ajouté
Coco de Pimpol
Cornille (Black Eyed Peas en anglais)
Fèves
Flageolet
Haricots Azuki
Haricots de Soissons
Haricots Mungo
Haricots rouge,
Haricots noir
Haricots rose
Haricots Tarbais
Lentilles Belluga
Lentilles blondes
Lentilles brunes
Lentilles corail
Lentilles vertes du Puy,
Lentillons
Lingot
Lupin
Mogette de Vendée
Petits pois
Pois cassés
Pois chiche
Soja

Céréales

Blé en grains (Ebly)
Boulgour
Epeautre
Flocons d’avoine
Flocons de sarrasin
Flocons de quinoa
kasha
Muesli sans sucre ajouté
Nouilles de konjac
Nouilles chinoises
Orge mondé
Pâtes sèches cuisson Al Dente
Pâtes complètes / semi-complète
Petit EpeautreQuinoa
Riz basmati
Riz complet ou semi complet
Riz noir, brun et sauvage
Sarrasin
Semoule de kamut
Vermicelles

Farines

Crème d’orge
Farine d’amarante
Farine d’épeautre intégrale
Farine d’orge mondée
Farine de banane verte
Farine de blé anciens T80, T110, T150
Farine de blé intégrale T150
Farine de chanvre
Farine de coco
Farine de faro intégrale
Farine de kamut intégrale
Farine de lentilles
Farine de lupin
Farine de pépins de courge
Farine de pépins de raisins
Farine de quinoa
Farine de petit épeautre intégrale
Farine de pois chiche
Farine de sarrasin (blé noir)
Farine de seigle T130, T170
Farine de souchet
Farine de teff
Son d’avoine
Son de blé

Pain et biscottes

Pain au levain et confectionné avec au moins 2/3 de farines complètes autre que le blé (seigle, avoine, orge, épeautre …)

Biscottes(Biscottes de seigle style wasa fibres ou Galette de sarrasin)

 

Sucres

Miel d’acacia liquide d’un apiculteur local
Sirop d’agave bio
Sucre de canne complet
Sucre de coco (ou fleur de coco)

 

 

Boissons

Café
Chicorée
Eau plateau gazeuse
Roiboos
Thé noir, vert, blanc
Thé vert
Tisane
KombuchaKéfir

Chocolat

Fèves de cacao cru
Chocolat à patisserie : au moins 70%
Pépites de chocolat noir
Poudre de chocolat 100% cacao sans sucre ajouté
Tablette: Noir à plus de 80% de cacao sans édulcorant (maltitol, lactitol…), ni fourrés, ni pralinés, ni aromatisés. Sucre = 2ème ou 3ème place dans la liste des ingrédients (mais pas 1ère). Si possible le choisir bio, pour éviter la lécithine de soja OGM et varier les tablettes de chocolat noir pour varier les provenances.

 

 

Laitages

Brassé nature de brebis, de chèvre, de vache
Faisselle nature de brebis, de chèvre, de vache
Lait de brebis, de chèvre, de vache
Petit-suisse
Yaourt nature de brebis, de chèvre, de vache
Avec modération : Fromage de brebis, de chèvre, de vache

 

Soja


Crème soja cuisine
Pâte Miso
Tempe / Tempeh
Tofu ferme en bloc
Tofu lacto-fermenté
Tonyu (boisson végétale de Soja sans sucre ajouté)
Yaourt nature de soja

 

Epicerie diverse:

Agar agar
Algues en paillettes
Bicarbonate de soude alimentaire
Câpres
Coco : chips, crème, lait, poudre
Coeur de palmiers en conserve
Tomates séchées en conserve sans sucre ajouté
Coeurs d’artichauts en conserve
Cornichons sans sucre ajouté
Eau de fleur d’oranger, de rose …
Gomasio
Moutarde sans sucre ajouté
Poivre blanc
Poivre noir
Poudre à lever
Lait d’amande cuisine
Tomates : concassées ou pelées en conserve sans sucre ajouté
Tomates : concentré sans sucre ajouté
Tomates : coulis sans sucre ajouté
Vanille
Vinaigre balsamique
Vinaigre de cidre

Les épices

Anis
Badiane
Baies de genièvre
Baies rose

Cannelle en batons ou en poudre
Cardamome
Clou de girofle
Colombo
Coriandre en graines
Curcuma
Curry
Fenouil en branches
Fèves de Tonka
Garam masala
Gingembre
Herbes de Provence
Laurier
Muscade noix entière ou râpée
Origan
Paprika et paprika fumé
Piment d’espelette
Piment de cayenne
Piment doux
Quatre-épices
Raz-el-hanout
Safran
Sauge
Zaatar
5 baies

+ Herbes aromatiques fraiches ou surgelées : menthe, basilic, persil, estragon, sauge …

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L’alimentation de fin de journée

Qu’est-il interessant de manger au cours de la journée pour optimiser notre Santé physique et psychique ?

En effet, il est important de privilégier certains aliments à certains moments de la journée car leur devenir ne sera pas le même en fonction des horaires où ils sont consommés, c’est ce que nous appelons la Neuronutrition.

* 1ère fenêtre sur première partie de la journée : petit-déjeuner / déjeuner (abordée dans l’article « Petit-déjeuner : se lever du bon pied »)

* 2ème fenêtre sur la 2ème partie de la journée : goûter /diner 

Nous allons nous consacrer dans ce deuxième article à l’alimentation de fin de journée et elle a tout son sens si ce genre d’expressions vous parle :

« En fin d’après midi, j’ai des pulsions pour les aliments sucrés / gras  »
« J’ai du mal à m’endormir »
« Je me sens angoissée »

ou même si votre entourage vous trouve « irritable », « impatient », « impulsif »

Rappelez-vous dans l’article précédent de neuronutrition, nous avons parlé du starter de la journée : la dopamine. Dans cet article, faisons connaissance avec le frein de la fin de journée : la sérotonine.

La sérotonine est le neuromédiateur de la sérénité, du bien-être, du lâcher prise, de la bonne humeur. Elle est sécrétée vers 17h dans le cerveau à partir d’un acide aminé que l’on doit apporter dans l’alimentation : le tryptophane. 
Mais ce n’est pas si simple, c’est un véritable parcours du combattant pour le tryptophane avant de pouvoir synthétiser la sérotonine. 

Voyons ceci étapes par étapes, cela nous permettra de comprendre quelles stratégies mettre en place dans nos assiettes pour optimiser le taux de sérotonine.

Dans son trajet, le triptophane peut être dévié et emprunter d’autres voies au lieu d’aller vers le cerveau :

          * Si dans votre intestin, il y a des bactéries de putréfaction alors celles-ci vont utiliser le tryptophane qu’elles adorent. Cela peut être le cas si vous souffrez de douleurs abdominales, de ballonnements, de troubles du transit, de gaz odorants.

          * S’il y a de l’inflammation dans votre organisme, certaines molécules de l’inflammation vont elles-aussi détourner le tryptophane dans une voie neuro-excitatrice (la voie de la kinurénine). Ainsi, le comportement sera plus de l’angoisse, de l’excitation que la sérénité qu’aurait du apporter la séronotine si le tryptophane avait pu aller jusqu’au cerveau. L’inflammation vous alertera par des douleurs articulaires, tendinites…

          * Si vous présentez un déficit en vitamine B3, le tryptophane sera alors utilisé pour en synthétiser. Il ne restera alors plus assez de tryptophane pour synthétiser de la sérotonine. Les symptômes peuvent être : fatigue, perte d’appétit, maux de tête, vertiges, fluctuation de de l’humeur, fourmillements mains et pieds, hyperréactivité de la peau exposée au soleil.

Il est donc important de vérifier ces problématiques avant toute chose si vous vous reconnaissez dans un de ces 3 tableaux cliniques. L’alliance Chiropraxie & Micronutrition permet de détecter ceci et de le prendre en charge.

Alors, si par chance votre tryptophane n’est pas dévié dans une de ces 3 voies, et fait son chemin vers le cerveau, ce n’est malgré tout pas encore gagné : il faut que le tryptophane rentre dans le cerveau
Dans le corps, le tryptophane est transporté par l’albumine mais pour qu’il rentre dans le cerveau, il doit être seul.
Savoir ce qui favorise le détachement du tryptophane, nous permet de mettre en place des stratégies pour l’optimiser : 

          * L’activité physique en fin de journée : certaines personnes déficitaires en sérotonine arrivent à s’équilibrer par le sport dont elles sont addict et l’absence de sport se traduit chez elles par un comportement plus irritable.

         * Les massages, les activités bien-être, la sexualité aussi sont des activités qui permettent le détachement du triptophane.

        * La consommation d’aliments gras désolidarise le triptophane de l’albumine. C’est pourquoi se jeter sur des collations grasses en fin de journée, peut être le signe d’un manque de sérotonine.

Mais il y a un second problème avec le transporteur du tryptophane : d’autres acides aminés qui se trouvent en grande quantité dans les protéines animales utilisent aussi l’albumine ce qui crée une véritable compétition pour passer la barrière hémato-encéphalique. 
Pour détourner le problème, nous avons 2 stratégies à mettre au point :

         * En fin de journée, il faudra éviter de consommer les protéines animales qui contiennent les acides aminés compétiteurs. Ainsi, l’assiette de fin de journée sera plutôt de type végétarienne voire végétalienne.

         * L’autre stratégie sera de détourner les acides aminés compétiteurs dans les cellules musculaires (au lieu d’aller vers le cerveau) en faisant monter tranquillement et durablement l’insuline à partir de 17h, ainsi le tryptophane se retrouvera seul pour rentrer dans le cerveau. Vous avez bien lu, « tranquillement » et « durablement », ce ne sera donc pas via la consommation de sucres rapides ! Ceci explique d’ailleurs pourquoi les gros déficitaires de sérotonine ont des pulsions pour le sucre en fin de journée.

Je vous ai parlé tout à l’heure du parcours du combattant pour que le tryptophane se transforme en sérotonine ? Je ne vous ai pas menti ! Nous venons de voir qu’il faut qu’il y ait un apport suffisant de tryptophane dans l’alimentation, qu’il ne soit pas dévié dans une autre voie, qu’il ne se retrouve pas face à des compétiteurs. Et bien ce n’est pas encore gagné ! Il faut encore que nous possédions en quantité suffisante tout ce qui va aider le tryptophane à synthétiser de la sérotonine comme le Magnésium. Cependant quand nous sommes stressés nous perdons du magnésium mais sans sérotonine, nous serons stressés…. Quel cercle vicieux ! Mes patients savent à quel point j’apporte une importance capitale à la complémentation en magnésium !              
Les vitamines B9, B12, le fer et le zinc sont également très importants. Attention ne jamais se complémenter seul en ces nutriments, cela pour être délétère.

Et puis, il faut que les neurotransmetteurs puissent se déverser d’un neurone à l’autre. Pour cela, il faut des membranes cellulaires fluides et déformables, c’est à dire des membranes qui contiennent beaucoup d’acides gras oméga 3 indispensables à toute la communication cellulaire et surtout neuronale. Voilà pourquoi en consultation j’insiste toujours sur l’huile de colza (coupée avec de l’huile d’olive) dans la vinaigrette tous les jours,  parfois même l’huile de lin voire de cameline dans certaines situations et sur la consommation d’environ 300g par semaine de petits poissons gras des mers froides (sardines, maquereaux, anchois et harengs).

Bon et alors concrètement je prends quoi au goûter et au diner ? 

Le gouter sérotoninergique de 17h peut donc être :

         * du chocolat noir avec un fruit (pas de jus même pressé maison, pas de compote industrielles même sans sucre ajouté) et une poignée d’oléagineux (les noix de cajou sont très riches en tryptophane)

         * un banana bread accompagné d’une boisson végétale d’amande

         * Crèpe à la farine complète, crufiture chia-fruits rouges ou purée de noisette avec chocolat en poudre sans sucre ajouté.

         * un fruit cuit avec un crumble d’oléagineux

         * un yaourt de brebis ou végétal avec du granula ou muesli maison
Toutes les recettes sont à retrouver sur disponible sur ce blog.

La sérotonine est synthétisée à 17h donc je comprends pourquoi il faut un goûter sérotoninergique mais qu’elle est le rapport avec le diner ?  En fin de journée, on a encore besoin de synthétiser la sérotonine car la mélatonine qui nous sert à bien dormir est synthétisée à partir de la sérotonine.

Ainsi, restons sur un diner végétarien, voire végétalien (surtout s’il y a eu suffisamment de protéines au petit-déjeuner et au déjeuner, pour le savoir reportez-vous à l’article « se lever du bon pied ») à charges glycémiques basses, sans sucre rapide puisque l’insuline doit rester basse toute la nuit pour permettre le bon renouvellement des cellules qui se multiplient 20 fois plus la nuit que le jour. Et pris, si possible, avant 20h.

L’assiette doit donc être composée de :

           * de légumes en grande quantité (cuits et crus suivant les tolérances)

           * d’un peu de légumineuses, voire de céréales complètes (pas plus d’un quart de l’assiette, 3 cuillères à soupe)

           * d’huiles végétales : colza, olives

           * d’aromates et d’épices

           * d’un fruit si on le souhaite ( pas de compote industrielles même sans sucre ajouté)

S’il faut y ajouter des protéines car il n’y en a pas eu dans la journée (vérifiez ceci dans l’article « Petit-déjeuner : se lever du bon pied), il sera préférable de choisir du poisson ou un peu de fromage. 

 

Nous avons tous un chrono-type différent, il n’est donc en aucun cas imposé de prendre une collation dans l’après-midi lorsque nous n’en avons pas envie. Il est nécéssaire, en revanche, que les repas pris dans la 2ème partie de la journée, de 16h30 au coucher (goûter, diner, voire mini collation en soirée), incluent bien des aliments glucidiques à indice glycémique bas (voire modéré) et ce en quantité raisonnable bien sur pour ne pas faire monter la charge glycémique.

En fonction des emplois du temps, des invitations, des vacances, il est possible de varier d’un jour à l’autre: un jour prendre une collation dans l’après-midi si le diner sera pris tard, et pas de goûter le lendemain mais un diner à 18h30… ou garder collation et diner si c’est ce rythme qui convient. Le modèle alimentaire n’est pas fait pour être carré tous les jours de la semaine. Il faut un équilibre sur 7 à 10 jours, le tout est d’associer « 2ère plage horaire à glucides à indice glycémique bas » pour produire de la sérotonine et de la mélatonine.

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Déjouons les pièges des boissons végétales et faisons-les maison!

Nous trouvons de plus en plus de boissons végétales dans les rayons des supermarchés. Cela vous est peut-être arrivé d’en acheter mais avez vous bien fait attention à leur composition? 

Que ce soient les boissons végétales au soja, aux oléagineux (amandes, noisettes) ou aux céréales (avoine, riz, épeautre, millet, sarrasin), ou des mélanges, il faut bien faire attention à leur teneur en sucre, voir en certaines huiles et sel.

Le sucre dans les boissons végétales:
En effet, il est fréquent de retrouver dans ces boissons végétales beaucoup de sucre lorsque celles-ci ne sont pas sans sucre ajouté. Comme toujours, on peut repérer ces sucres dans la liste des ingrédients (sucre, sucre de canne, amidon de riz, maltodextrine de maïs, sirop d’agave…) mais il est important également de bien regarder la ligne « dont sucre » (c’est à dire la totalité des sucres simples)

                        Sucre
Alpro Amande Original 3g pour 100 ml soit 6g pour un verre de 200ml (=1 morceau de sucre)
Biorg Amande Intense 4,1g pour 100 ml soit 8,2g pour un verre de 200ml (= presque 1,5 morceau de sucre)
Boisson à l’Amande Nat&Vie 2,5g pour 100 ml soit 5g pour un verre de 200ml (= un peu moins d’un morceau de sucre)
Amandina Perl’Amande 3,4g de sucre pour 100ml soit 6,8g pour un verre de 200ml (=un peu plus d’un morceau de sucre)
Bonneterre Riz Calcium 6,7g de sucre pour 100ml soit 13,4 g pour un verre de 200ml (=un peu plus de 2 morceaux de sucre)
Lima Boisson Riz Coco 7,4g de sucre pour 100ml soit 14,8 g pour un verre de 200ml (=2,5morceaux de sucre)
Sojade délice de Riz 4,1g pour 100 ml soit 8,2g pour un verre de 200ml (= presque 1,5 morceau de sucre)
The Bridge Riz Amande 5g pour 100 ml soit 10g pour un verre de 200ml (= 1,5 morceau de sucre)

L’indice glycémique du riz étant élevé il est normal que les boissons végétales en contenant soit plus riche en sucre.
De plus, les versions aromatisées à la vanille ou au chocolat sont en général encore plus sucrées.

Les OGM:
Il est important de connaître la provenance des ingrédients présents dans les boissons végétales car certains pays n’interdisent pas les OGM. Dans le doute, il est préférable de la prendre bio.

Les huiles:
A nouveau, il faut bien lire la composition de ces huiles car certaines peuvent contenir de l’huile végétale en quantité variable. Il sera plus judicieux d’éliminer également celles qui contiennent des huiles riches en omega 6 (comme le tournesol)

Le sel:
Là encore, lisez les étiquettes afin de choisir celle qui ne contient pas de sel ou en quantité infime.

Derniers point important, ces boissons végétales contiennent souvent des stabilisants et émulsifiants. Tournez vous vers celles qui en contiennent le moins.

 

Mais alors, pourquoi ne pas en fabriquer à la maison ? D’autant plus qu’en général, la teneur en oléagineux de ces boissons est de 2 à 3%? Je vous en propose une version homemade à 12%. Il suffit d’avoir 10 minutes devant soi, des amandes, de l’eau, à sac à lait végétal et un bon robot. Dans le cas où le robot ne serait pas assez puissant, il sera plus judicieux de faire tremper les oléagineux 4 heures dans l’eau auparavant.

Dans le bol du robot / blender : 120g d’oléagineux de votre choix + 880g d’eau (éviter celle du robinet). Mixer 1 bonne minute ou plus à vitesse maximale. Au thermomix 1 Min / Vit 10.

Si vous souhaitez une version aromatisée ou sucrée, n’hésitez pas à rajouter de la vanille, du chocolat, du miel, des dattes…

Verser le jus obtenu dans une poche d’étamine à jus végétaux et bien presser avec les mains, au dessus d’une carafe, pour récupérer le maximum de jus (Dans son livre, Yummix fait d’ailleurs un pas à pas en photos extra, mais rien de compliquer finalement). Voilà, votre boisson végétale est prête sans huile, sans sel, sans émulsifiants… Elle se garde 3 jours au frigo.

La purée obtenue dans le sac à jus végétal est appelé Okara. Ne le jetez surtout pas, il peut remplacer la farine dans les préparations. Les cookies à l’okara et à l’amande sont des petites merveilles. 

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Meal Plan : prévoir les repas de la semaine !

J’imagine, que vous vous êtes déjà retrouvé un soir de semaine face à vos frigo et placards avec l’éternelle phrase : « Qu’est ce qu’on mange ce soir ?« 

Au bout de quelques secondes de recherche et l’heure déjà bien avancée, les bains pas encore pris, les devoirs pas terminés (etc …) la réponse à la question est souvent : « un plat de pâtes à la sauce tomate fera l’affaire ce soir, et on fera mieux demain ! ».

Anticiper les repas
Pour ne pas se retrouver dans cette situation (ex ici : féculent + sauce tomate industrielle = Sucre + Sucre, pas de protéine et pas assez de légumes), la seule chose à faire est de planifier les repas.

Se simplifier les courses
L’autre avantage de planifier les repas est aussi de se simplifier les courses en n’achetant uniquement ce dont on a besoin. Cela évite également le gaspillage avec des aliments qui trainent au fond du frigo et des placards, puis finissent à la poubelle ou dans le cas inverse, cela évite de se retrouver avec un frigo vide à l’heure du repas !
Une fois le « meal plan » élaboré, il suffit simplement de faire sa liste de courses en fonction et le tour est joué.

Au dos du Meal Plan, j’ai la liste de courses. Cela se présente sous forme de cadres et par catégories (donc par rayons (légumes, fruits, épicerie, boucherie, poissonnerie, rayon frais, surgelés, boissons et divers maison). Ceci permet d’aller beaucoup plus vite au moment de faire les courses.

Concernant, les fruits et légumes, il vaut mieux prévoir de faire les courses 2 fois dans la semaine.
En effet, concernant les légumes, il est important d’en consommer en grande quantité et de familles variées sur les 14 repas de la semaine. Il en est de même pour les fruits, si tous les déjeuners et diners sont pris à la maison (ou préparés pour les manger au bureau), il faudra compter 14 fruits par semaine et par personne. Auxquels, vous rajoutez éventuellement les fruits du petit-déjeuner et ceux en collation si besoin.
Faites le calcul, sans oublier de multiplier par le nombre de personnes présentes aux différents repas, vous comprendrez pourquoi il est préférable de faire les courses plusieurs fois dans la semaine. Cela permet aussi de consommer des légumes et fruits bien frais, plutôt que ceux, qui à force d’attendre dans le bac du frigo, n’ont plus de vitamines ni de nutriments. 
Concernant les fruits, l’autre avantage de les acheter en plusieurs fois et ne pas les laisser trop murir dans la maison, est de ne pas faire monter leur taux de sucre. La maturation des fruits s’accompagne d’une conversion de l’amidon en glucides simples. Ceci explique d’ailleurs le goût plus sucré des fruits mûrs, par rapport aux fruits verts.
Je parle bien de fruits frais! N’achetez les gourdes de compote que dans les cas d’extreme dépannage. Ce n’est déjà pas un aliment santé (vous verrez pourquoi plus loin), mais a
vez-vous réalisé l’impact écologique ? Une gourde par goûter représente 4kg de déchets par an.

Une vision d’ensemble
Je vous conseille d’utiliser un classeur, qui restera dans la cuisine et dans lequel vous glisserez, dans une pochette plastique, vos listes de repas. Bien mieux que la feuille volante qui se perd, vous pourrez facilement le ressortir chaque saison pour prendre des idées !

Dans ce classeur, comme une boite à idées, vous pourrez aussi rajouter des recettes que vous avez envie d’essayer, trouvées en lisant des blogs ou des magazines.

La vision d’ensemble étant plus pratique, je conseille un tableau pour la semaine : 7 jours, 3 repas et 1 collation par jour.

J’ai crée ce tableau qui correspond à ce qui est pour moi une alimentation Santé.

En cliquant ici: Meal Plan , vous obtiendrez le fichier PDF  mais n’hésitez pas, via mon mail (contact@audrey-cookinglove.fr) à me demander de vous l’envoyer par courrier afin d’avoir une version sans « proof » en diagonale, ce sera avec plaisir en échange d’un petit partage Facebook !)

Tout le monde participe
Il est important d‘impliquer toute la famille dans cette planification. Tout le monde donne des idées, chacun choisi un plat et dès ce moment vous pouvez répartir les taches. Certains vous aideront à faire les courses, d’autres à éplucher les légumes, et pourquoi pas à cuisiner aussi…
Il est important de sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge à une alimentation saine, équilibrée et de saison.

Anticiper sur plusieurs jours
En fonction de notre mode vie, du jour du marché et des courses, de nos habitudes et de nos contraintes, il est possible de planifier les menus pour 2 ou 3 jours ou même encore mieux pour la semaine.
Cela ne prend que 10 minutes dès que l’on commence à en avoir l’habitude mais cela fait gagner un temps fou chaque jour.

Connaitre les quantités
L’autre point important (surtout pour les courses) est de connaitre le nombre de personnes présentes aux différents repas afin de calculer les quantités et de ne pas acheter trop (ou même pas assez…).

Il est nécessaire (en général pour les repas du midi) de savoir aussi, s’ils seront pris à la maison ou s’ils devront être préparés en lunch box pour le bureau.

Prévoir les déjeuners et diners
Avant toute chose, si vous avez des enfants, il est judicieux de connaître les repas de la cantine afin d’éviter les redondances à la maison et d’équilibrer au mieux la semaine. Il en est de même pour les adultes qui mangeraient le midi en restaurant d’entreprise. Ayez en tête que ce vous mangerez le soir pour choisir au mieux votre repas du self le midi.

En pratique
Les premiers temps, ou si vous n’êtes pas très à l’aise en cuisine, faites simple! Ne cherchez pas à faire des grands plats.
En revanche, si vous adorez cuisiner et que votre mode de vie vous le permet, vous prendrez plaisir à chercher des petits plats plus élaborés (mais toujours équilibrés) à cuisiner la semaine.
A chacun de trouver sa méthode en fonction de vos habitudes, de ce que vous aimez manger, de ce que vous aimez ou savez cuisiner, du temps que vous avez et du lieu ou vous mangerez (frigo ou non pour conserver, possibilité de réchauffer …).

Cependant, pour élaborer le Meal Plan, il est important d’avoir en tête les principes d’une alimentation saine et équilibrée. J’ai réalisé un dépliant récapitulatif. Vous y aurez accès en cliquant ici mais n’hésitez pas, via mon mail (contact@audrey-cookinglove.fr) à me demander de vous l’envoyer par courrier afin d’avoir une version sans « proof » en diagonale, ce sera avec plaisir en échange d’un petit partage Facebook !

  • La moitié de l’assiette, au moins, doit être composée de légumes de saison, encore mieux bio et, si possible, issus de 2 familles différentes par repas au moins. En entrée et/ou en accompagnement ou en salade, ils peuvent être consommés : crus, cuits et chauds, cuits et froids, en soupe chaude ou gaspacho froid, râpés …
    Chaque mois, sur ce blog, je publie les légumes et fruits que l’on trouve sur les étals, n’hésitez pas à vous en inspirer en cliquant ici.
  • On doit trouver également dans l’assiette une source de protéines animale ou végétale: là encore il est important de varier au maximum dans la semaine les sources de protéines (environ 4 fois des produits de la mer dont 2 fois des poissons gras (clic), environ 3 fois de la volaille, des oeufs bio plusieurs fois par semaine (clic), jusqu’à 2 fois de la viande de qualité, et au niveau des protéines végétales : du soja fermenté jusqu’à 2 fois (clic) ou des légumineuses (clic).
    Un article complet est consacré aux protéines dans ce blog, vous pourrez le lire en cliquant ici.
    Voici un exemple d’alimentation hebdomadaire équilibrée : 

    * Mer : 2 midis + 3 soirs (dont 2 fois du poisson gras pour faire le plein en oméga 3)
    * Volaille : 2 midis + 1 soir
    * Viande : 2 midis
    * Oeufs : 2 soirs
    * Protéines végétales : 1 midi + 1 soir
  • La quantité de féculents est à adapter à l’activité physique et à notre gabarit. Elle est au maximum d’1/4 de l’assiette le midi et le soir, il peut être préférable de ne pas en consommer.Les féculents peuvent être des céréales à indice glycémique bas ou des légumineuses, clic) OU (et non ET) du pain à indice glycémique bas(clic). 
  • Des matières grasses dans votre assiette : il est primordial de choisir les bonnes sources de graisses. Certaines sont recommandées pour la cuisson (clic), d’autres pour l’assaisonnement (clic) et d’autres seront parfaites pour tartiner (clic).
  • Un fruit en dessert: comme pour les légumes, il doit être de saison et si possible plus cru que cuit. Aidez-vous à les trouver en cliquant ici
  • De façon optionnelle, il est possible de rajouter un laitage. Une seule source par jour semble être recommandée, en évitant si possible le soir et en privilégiant la chèvre et la brebis à la vache. Vous accéderez à l’article qui leur est consacré en cliquant ici.

Reste à adapter tout ceci à vos goûts, à vos convictions, à vos allergies, à vos intolérances ou éventuellement à certaines pathologies qui nécessitent des mesures alimentaires particulières.

Prévoir les petits déjeuners et les collations
Pour aller plus loin, il peut être interessant de planifier également les petits déjeuners et les collations.
Il est important que les petits déjeuners soient variés d’un jour à l’autre. Manger toujours la même chose au petit déjeuner pourrait développer des intolérances alimentaires. 
Concernant ce premier repas du matin (vous pouvez accédez à l’article qui lui est dédié en cliquant ici), s’il est pris, il est important qu’il soit composé:

  • d’une source protéique (le plus important)
  • A celle-ci peut être ajouté un fruit frais de saison à mâcher mais surtout pas de jus de fruits, même sans sucre ajouté ou pressé maison (explication en cliquant ici).
  • Ainsi qu’une éventuelle source glucidique : flocons de céréales, muesli ou granola maison, pain de seigle au levain … 

Voici un exemple sur 1 semaine :
* Oeufs : 3 matins
* Yaourt (nature de brebis) : 1 matin
* Fromage blanc ou faisselle (naturelle brebis) : 1 matin
* Fromage (chèvre ou brebis) : 2 matins

En revanche, certaines personnes sont incapables d’avaler quoi que ce soit le matin. Dans ce cas, il est inutile de se forcer mais il faut avoir sur soi une collation à prendre en milieu de matinée en cas de fringale (pour ne pas se ruer sur la machine à gâteaux … ). Un article sur les fringales et collations est disponible en cliquant ici.

Pour varier au mieux les collations, gérer les stocks de la maison, et avoir un encas prêt au moment où on en a besoin, il me semble important de les planifier aussi. Sinon, ce moment de la journée peut être critique et on a vite fait de se laisser tenter par des collations à indice glycémique élevé. Normalement, si le repas précédent est bien équilibré, les collations ne sont pas nécessaires mais il est préférable de les prévoir
Il y a une règle à respecter : ne JAMAIS associer compote industrielle (même sans sucre ajouté) + jus de fruits (même pressé maison) qui représenterai un véritable tsunamie de fructose au niveau du foie ! Explication en cliquant ici.
La semaine, les collations peuvent être des encas simples, qui se tiennent parfaitement dans le sac à main (fruits frais ou secs, oléagineux, carrés de chocolat, banana bread …). Mais le week end cela peut être une collation cuisinée à l’avance : flan de boisson végétale et aromatisé (recette ici), pudding de chia (recette ici), crumble (recette ici), clafoutis de fruits (recette ici) … Ou bien d’autres idées dont vous trouverez les recettes sur le blog.

Gérer les éventuels excès du week-end
Vous vous êtes fait plaisir pendant votre week-end ou votre semaine de vacances ?L’essentiel est de ne pas culpabiliser pour ces écarts !
Le seul inconvénient d’excès à indice glycémique élevé est que cela peut redéclencher les envies de sucre et l’appétence pour les goûts sucrés. Il est donc important de stopper le processus après une période à ig haut. 

En fonction de l’ampleur et de la durée des excès  il peut être interessant, sur la journée du lundi (ou 2 à 3 jours s’ils se sont étalés sur une semaine de vacances par exemple), de ne prévoir que des aliments à indice glycémique très bas (inférieur à 20) et aucun sucre (ni féculents ni fruits). Durant cette journée, il est important de boire plus d’eau que d’habitude et en dehors des repas.
Durant cette période pourquoi ne pas essayer de ne manger que lorsque l’on a réellement faim. Il peut être parfois judicieux de sauter le petit-déjeuner du premier matin signant la fin des excès pour mettre l’organisme au repos après cette période. Surtout dans le but de retrouver l’équilibre hormonal entre la leptine, la ghréline et l’insuline.

Ainsi, les déjeuners et diners peuvent ressembler à ceci :

  • Entrée froide de crudités selon les saisons (1/2 avocat, céleri-rave, champignons, carottes ou courgettes râpées, concombre, coeur de palmiers, poivrons, endives, chou-fleur, tomates, fenouil, radis …) avec la vinaigrette suivante : 1 part d’huile d’olive ou de colza pour 2 parts de vinaigre de cidre, et aromatisée de basilic, échalote, curcuma (…) selon vos goûts.
  • Protéines : viande, poisson, fruits de mer, oeufs, tofu (voir liste ci-dessous)
  • Légumes cuits ou crus à indice glycémique inférieur à 20 (voir liste ci-dessous)
    Les protéines et légumes sont cuits avec les matières grasses habituelles (huile de coco bio, beurre, huile d’olive, huile de palme rouge…), éviter néanmoins la crème fraiche et la mayonnaise industrielle.
  • Petit bol de salade verte avec la vinaigrette décrite ci-dessus
  • Petite part de fromage de chèvre ou brebis ou 1 yaourt de soja bio nature avec ou sans cannelle, cacao 100% sans sucre ajouté, arômes naturel, son d’avoine (1 cuillère à soupe), pignons de pin (1 cuillère à café) …
    N’oublier pas de bien rajouter des aromates, des épices, de la sauce soja (si elle est sans sucre ajouté) ou des olives pour ravir vos sens.

Concernant le yaourt de soja : le choisir bio sans OGM et nature. Un apport d’1 seule fois par jour semble correct, mais ne dépassez pas 2 yaourts de soja par jour.

Petit-déjeuner :

  • Jus de citron fraichement pressé ans 1/2 verre d’eau sans sucre ajouté
  • Boisson chaude sans sucre ajouté
  • Protéines : 2 tranches de jambon blanc ou 2 de tranches de blanc de dinde ou 2 tranches de blancs de poulet ou 2 oeufs de poule ou 5 oeufs de caille ou 3 tranches de viande des grisons ou de bacon ou 1 tranche de saumon fumé ou 2 petits carrés de fromages frais à 0%.
  • 5 oléagineux (amandes, noisettes, noix de Grenoble, d’Amazonie,de Macadamia, de Cajou, de Pécan, pistaches, pignons de pin)
  • Si ce n est pas suffisant, rajouter : 1 yaourt de soja bio nature avec ou sans cannelle, cacao 100% sans sucre ajouté, arômes naturel, son d’avoine (1 cuillère à soupe), pignons de pin (1 cuillère à café) …

Collations (uniquement si sensation de faim) :

  • Boisson chaude ou froide sans sucre ajouté
  • Oléagineux : amandes, noisettes, noix de Grenoble, d’Amazonie, de Macadamia, de Cajou, de Pécan, pistaches, pignons de pin
  • Crudités : céleri-rave, champignons, carottes ou courgettes râpées, concombre, coeur de palmiers, poivrons, endives, chou-fleur, tomates, radis
  • Protéines : jambon blanc, blanc de dinde ou de poulet, bacon, viande des grisons, oeufs de caille cuits.

Les seuls fruits ayant un indice glycémique inférieur à 20 sont le cassis et la rhubarbe. Il est tout à fait possible de réaliser une compote de rhubarbe pour les desserts mais bien entendu sans sucre ajouté … De part l’acidité de la rhubarbe, et ne conseillant aucun édulcorant, reste à savoir s’il est possible de la déguster sans sure ajouté …

Légumes cuits ou crus à indice glycémique inférieur à 20 :
Artichaut, asperges, aubergines, avocat, blettes, brocoli, carottes crues, céleri branche et rave, champignons, chicorée, chou-fleur, choucroute, choux (tous) , coeur de palmier, concombre, cornichon, courgette, cresson, échalote, endive, épinards, fenouil, haricot vert ou beurre, poireaux, poivrons, pousses de bambou, radis, salade (toutes), salsifis, tomate crue.

Attention (ig sup à 20) : betterave, maïs, carottes cuites, navet, Topinambour, Patate douce, châtaigne, panais, courges, potirons, rutabaga.

Protéines à indice glycémique inférieur à 20 :
Toutes les viandes, poissons et oeufs, mais certains sont à éviter dans les journées de gestion des excès de part leur teneur élevée en graisses saturées ou par leur forte densité calorique : boudin, cervelas, chipolatas, merguez, saucisse de boeuf, foie gras, mortadelle, foie gras, rognons, rillettes, salamis, saucisson.

 

Ceci est tiré du livre de Angélique Houlbert « mon nouveau régime IG ».

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Exemple de Meal Plan pour la semaine du 10 juin 2019

Comme expliqué dans l’article sur le Meal Plan, la planification de la semaine peut apporter beaucoup : simplification des courses, moins de gaspillages, équilibre alimentaire, meilleure organisation …. Cela ne prend que 10 minutes dès que l’on commence à en avoir l’habitude mais cela fait gagner un temps fou chaque jour. Rapportez-vous à l’article sur le sujet en cliquant ici

En revanche, cela ne signifie pas forcément « repas compliqués ».  Les premiers temps, ou si vous n’êtes pas très à l’aise en cuisine, faites simple! Ne cherchez pas à faire des grands plats.
En revanche, si vous adorez cuisiner et que votre mode de vie vous le permet, vous prendrez plaisir à chercher des petits plats plus élaborés (mais toujours équilibrés) à cuisiner la semaine.
A chacun de trouver sa méthode en fonction de vos habitudes, de ce que vous aimez manger, de ce que vous aimez ou savez cuisiner, du temps que vous avez et du lieu ou vous mangerez (frigo ou non pour conserver, possibilité de réchauffer …).

Vous trouverez toutes les recettes dans le blog) :

Après l’élaboration du Meal Plan, si possible avec l’ensemble des personnes concernées par ces repas, n’oubliez pas de faire la liste des courses afin d’acheter uniquement ce dont vous aurez besoin.

 

 

 

 

 

 

En cliquant ici: Meal Plan , vous obtiendrez le fichier PDF  mais n’hésitez pas, via mon mail (contact@audrey-cookinglove.fr) à me demander de vous l’envoyer par courrier afin d’avoir une version sans « proof » en diagonale, ce sera avec plaisir en échange d’un petit partage Facebook !)

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Gérer les ig hauts du week-end ou des vacances

Vous étiez d’anniversaire ? Vous êtes en parti en vacances ? Il était techniquement impossible pour vous de respecter une alimentation Santé à indice glycémique bas ? Ou tout simplement, comme les ig bas sont votre base d’alimentation la semaine et que vous n’avez aucun problème de santé, vous vous autorisez des mets à indice glycémique haut le week-end ?
Dans tous les cas, profitez de ces écarts ou excès en vous faisant plaisir et surtout sans culpabiliser.
Le seul inconvénient d’excès à indice glycémique élevé est que cela peut redéclencher les envies de sucre et l’appétence pour les goûts sucrés. Il est donc important de stopper le processus après une période à ig haut. 

En fonction de l’ampleur et de la durée des excès, il peut être interessant, de faire une journée (ou 2 à 3 jours s’ils se sont étalés sur une semaine de vacances par exemple), à indice glycémique très bas (inférieur à 20), sans aucun sucre (ni féculents ni fruits), et une consommation d’aliments à 15% de matières grasses maximum.
Sur quelques jours, cela reste malgré tout équilibré : pas d’hypoglycémie ni de carences possible.
Durant cette journée, il est important de boire plus d’eau que d’habitude et en dehors des repas et de s’abstenir de tout verre d’alcool ou de soda (même light).
Chaussez vos baskets : marche rapide, vélo, vélo elliptique, escaliers de l’immeuble, natation … Choisissez l’activité physique que vous préférez mais réalisez-la 20-30 minutes mais à bon rythme (s’il n’ya pas de contres-indications médicales) !

Durant cette période pourquoi ne pas aussi essayer de ne manger que lorsque l’on a réellement faim. Il peut être parfois judicieux de sauter le petit-déjeuner du premier matin signant la fin des excès pour mettre l’organisme au repos après cette période. Surtout dans le but de retrouver l’équilibre hormonal entre la leptine, la ghréline et l’insuline (servent à la régulation physiologique du comportement alimentaire).

Petit-déjeuner :

  • Jus de citron fraichement pressé ans 1/2 verre d’eau sans sucre ajouté
  • Boisson chaude sans sucre ajouté
  • Protéines : 2 tranches de jambon blanc ou 2 de tranches de blanc de dinde ou 2 tranches de blancs de poulet ou 2 oeufs de poule ou 5 oeufs de caille ou 3 tranches de viande des grisons ou de bacon ou 1 tranche de saumon fumé ou part raisonnable de fromage à 15 % de MG max (Fromages à 0%, allégés à 5%, Chèvre frais, Petit Billy, Chavroux, Brousse de brebis, Ricotta, Carré frais, Cottage cheese, Cancoillotte (bio sans phosphates sur la sellette ajouté).
  • 5 oléagineux (amandes, noisettes, noix de Grenoble, d’Amazonie,de Macadamia, de Cajou, de Pécan, pistaches, pignons de pin)
  • Si ce n est pas suffisant, rajouter : 1 yaourt de soja bio nature avec ou sans cannelle, cacao 100% sans sucre ajouté, arômes naturel, son d’avoine (1 cuillère à soupe), pignons de pin (1 cuillère à café) …

Déjeuner et diner :

  • Entrée froide de crudités selon les saisons (1/2 avocat, céleri-rave, champignons, carottes ou courgettes râpées, concombre, coeur de palmiers, poivrons, endives, chou-fleur, tomates, fenouil, radis …) avec la vinaigrette suivante : 1 part d’huile d’olive ou de colza pour 2 parts de vinaigre de cidre, et aromatisée de basilic, échalote, curcuma (…) selon vos goûts.
  • Protéines : viande, poisson, fruits de mer, oeufs, tofu (voir liste ci-dessous)
  • Légumes cuits ou crus à indice glycémique inférieur à 20 (voir liste ci-dessous)
    Les protéines et légumes sont cuits avec les matières grasses habituelles (huile de coco bio, beurre, huile d’olive, huile de palme rouge…), éviter néanmoins la crème fraiche et la mayonnaise industrielle.
  • Petit bol de salade verte avec la vinaigrette décrite ci-dessus
  • Petite part de fromage (à choisir dans cette lite: Chèvre frais, Brousse de brebis, Ricotta, Carré frais, Cottage cheese, Cancoillotte) ou 1 yaourt de soja bio nature avec ou sans cannelle, cacao 100% sans sucre ajouté, arômes naturel, son d’avoine (1 cuillère à soupe), pignons de pin (1 cuillère à café) …
    N’oublier pas de bien rajouter des aromates, des épices, de la sauce soja (si elle est sans sucre ajouté) ou des olives pour ravir vos sens.

Concernant le yaourt de soja : le choisir bio sans OGM et nature. Un apport d’1 seule fois par jour semble correct, mais ne dépassez pas 2 yaourts de soja par jour.
Les fromages sont à choisir dans la liste suivante en fonction des goûts et éventuelles intolérances: Chèvre frais, Brousse de brebis, Ricotta, Carré frais, Cottage cheese, Cancoillotte. La part doit être raisonnable.

Collations (uniquement si sensation de faim) :

  • Boisson chaude ou froide sans sucre ajouté
  • Oléagineux : amandes, noisettes, noix de Grenoble, d’Amazonie, de Macadamia, de Cajou, de Pécan, pistaches, pignons de pin
  • Crudités : céleri-rave, champignons, carottes ou courgettes râpées, concombre, coeur de palmiers, poivrons, endives, chou-fleur, tomates, radis
  • Protéines : jambon blanc, blanc de dinde ou de poulet, bacon, viande des grisons, oeufs de caille cuits.

Les seuls fruits ayant un indice glycémique inférieur à 20 sont le cassis et la rhubarbe. Il est tout à fait possible de réaliser une compote de rhubarbe pour les desserts mais bien entendu sans sucre ajouté … De part l’acidité de la rhubarbe, et ne conseillant aucun édulcorant, reste à savoir s’il est possible de la déguster sans sure ajouté …

Légumes cuits ou crus à indice glycémique inférieur à 20 :
Artichaut, asperges, aubergines, avocat, blettes, brocoli, carottes crues, céleri branche et rave, champignons, chicorée, chou-fleur, choucroute, choux (tous) , coeur de palmier, concombre, cornichon, courgette, cresson, échalote, endive, épinards, fenouil, haricot vert ou beurre, poireaux, poivrons, pousses de bambou, radis, salade (toutes), salsifis, tomate crue.

Attention (ig sup à 20) : betterave, maïs, carottes cuites, navet, Topinambour, Patate douce, châtaigne, panais, courges, potirons, rutabaga.

Protéines à indice glycémique inférieur à 20 :
Toutes les viandes, poissons et oeufs, mais certains sont à éviter dans les journées de gestion des excès de part leur teneur élevée en graisses saturées ou par leur forte densité calorique : boudin, cervelas, chipolatas, merguez, saucisse de boeuf, foie gras, mortadelle, foie gras, rognons, rillettes, salamis, saucisson.

Ceci est tiré du livre de Angélique Houlbert « mon nouveau régime IG ».

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Les indispensable de la cuisine saine et à ig bas

 

Cette liste n’est pas seulement une liste d’ingrédients à indice glycémique bas.  On pourrait plutôt la qualifier de cuisine saine à indice glycémique bas. C’est la raison pour laquelle, par exemple, vous ne trouverez pas d’édulcorants dans celle-ci (malgré qu’ils soient souvent à ig bas).  Si c’est possible, il est préférable que tous ces produits proviennent de l’agriculture biologique. 

Les sucres: (https://audrey-cookinglove.fr/zoom-sur-quelques-sucres)

Aucun sucre n’est parfait, c’est pourquoi il n’y a pas de substituts fantastiques. Ce qu’il faut arriver à faire, est de se déshabituer du goût sucré au quotidien. Pour les pâtisseries occasionnelles, il vaut mieux se tourner vers des sucres plus complets, plus naturels, au pouvoir sucrant plus élevé et d’en mettre nettement moins que ce que la recette préconise.

  • Miel d’acacia (uniquement acacia). En mettre bien moins que ce que la recette préconise.
  • Sucre de canne complet (ig modéré mais a l avantage d’être pratiquement pas raffiné, et son pouvoir sucrant très élevé permet d’en mettre beaucoup moins)
  • Sucre de coco en quantité très limitée.

Les matières grasses : (https://audrey-cookinglove.fr/les-matieres-grasses-pour-les-tartines, https://audrey-cookinglove.fr/les-matieres-grasses-pour-la-cuisson, https://audrey-cookinglove.fr/les-matieres-grasses-pour-lassaisonnement)

  • Purée d’oléagineux (noix de cajou, sésame, amandes, noisettes, cacahuètes, ou pistaches) sans sucre ajouté
  • Huile de coco vierge pressée à froid
  • Huile d’olive vierge extraite à froid
  • Huile de colza  extraite à froid
  • Beurre de bonne qualité ou ghee (peut être réalisé à la maison à partir du beurre)

Les farines et céréales : https://audrey-cookinglove.fr/les-cereales

Il est inutile de tout avoir. A choisir en fonction des besoins. Concernant les farines complètes et intégrales, il est plus que conseillé de les choisir bio.

  • Farine d’épeautre (grand épeautre) complète ou semi-complète. Les versions intégrales ont un gout vraiment très rustiques. Le petit épeautre contenant beaucoup moins de gluten, sa farine est plus difficile à travailler. 
  • Farine d’orge mondé (attention très différent de l’orge perlé raffiné) : indice glycérique le plus bas pari les céréales. Saveur très discrète. Lève peu. Super pour béchamel, biscuits lorsqu’on ne veut pas du goût plus forts d’autres céréales complètes.
  • Farine de sarrasin : galettes bretonnes, pâtes à tartes salées
  • Farine de seigle : pour faire son propre pain au levain
  • Farine de blé anciens T80 ou T110 : Il est intéressant d’utiliser les blés anciens car ils n’ont généralement pas subis toutes les manipulations génétiques de nos blés modernes (hybrides) depuis 1960. Ils sont mieux supportés au niveau intestinal. Le blé (moderne) est vraiment très génétiquement modifié : on est passé de 14 chromosomes du petit épeautre à 42 chromosomes pour les blés tendes (ceux qui servent à confectionner de la farine). Evidemment ceci a une incidence sur notre capacité à bien les supporter. 
  • Flocons de céréales ( avoine, sarrasin, quinoa …) : pour préparer les granola du matin, cookies …
  • Son d avoine : peut abaisser l’indice glycémique des préparations car énormément de fibres.
  • Poudre d’amande : peut remplacera farine dans des gâteaux comme les cakes. Nutritionnellment, cela apporte beaucoup.

Les féculents à IG bas : (https://audrey-cookinglove.fr/choisir-les-feculents)
Il est bien pratique d’avoir un petit stock de féculents dans les placards pour varier chaque jour entre céréales et légumineuses. A voir de choisir en fonction de vos goûts dans la liste ci-dessous.

  • Les légumineuses ( https://audrey-cookinglove.fr/les-legumineuses-tres-riches-en-proteines-mais) : Lentilles vertes du Puy, corail, Belluga, brunes, blondes, Lentillons, Fèves, Petits pois, Pois cassés, Pois chiche, Flageolet, Lingot, Haricots Tarbais, Haricots de Soissons, Haricots rouge, noir, rose, Coco de Pimpol, Cornille (Black Eyed Peas en anglais), Mogette de Vendée, Haricots Mungo, Haricots Azuki , Lupin, Soja, Cacahuètes.
  • Quinoa et  Sarrasin 
  • Les céréales complètes bio : Avoine, seigle, orge mondé, épeautre, boulgour, blé en grain, pâtes complètes et semi-complète, riz basmati complet ou semi complet.
  • En fonction de vos goûts, certains tubercules peuvent remplacer les féculents : patates douces, topinambour…

Les oléagineux et graines : (https://audrey-cookinglove.fr/nayez-plus-peur-des-oleagineux)
Bien pratique pour anticiper les collations, il est important d’avoir un bon stock d’oléagineux et de les conserver dans des bocaux bien hermétiques.
A choisir selon vos goûts entre : Amandes, Noisettes, Pignons de pin, Pistache, Noix de Grenoble, de Pécan, de Cajou, d’Amazonie, de Macadamia.
Les graines sont agréables à saupoudrer sur la salade et les crudités mais sont souvent utilisées aussi  pour la pâtisserie à ig bas : Graines de Tournesol, de Courge, de Chia, de Sésame, de Lin.

Les Fruits secs : Très pratiques pour couper les petites faims ou une envie de sucre.
Attention certains fruits secs ont des ig élevés. Choisissez entre : abricots, pruneaux et figues. Et en quantité plus limité, la datte sèche.

Les boissons végétales et substituts de crème : (https://audrey-cookinglove.fr/dejouons-les-pieges-des-boissons-vegetales-et-faisons-les-maison)

  • Crème liquide végétale sans sucre ajouté (Style Amande cuisine)
  • Boisson végétale sans sucre ajouté. Le mieux est de les faire maison sinon il est très important de vérifier bien qu’elles ne contiennent aucun sucre. 
  • Lait de coco (60% min de chair de coco) et sans sucre ajouté.

Voici les noms dans les listes d’ingrédients que le sucre peut prendre : glucose, saccharose, maltose, lactose, galactose, fructose, maltodextrine, sorbitol E420, lactitol, érythrol, xylitol, maltitol E 965, mannitol E421, Xylitol 967, Isomalt E953, amidon, amylose, amylopectine, sucre inverti, sirop de glucose, dextrose, sirop de glucose-fructose, sirop de maïs.

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Exemples de Meal Plan pour la semaine du 6 mai 2019

Comme expliqué dans l’article sur le Meal Plan, la planification de la semaine peut apporter beaucoup : simplification des courses, moins de gaspillages, équilibre alimentaire, meilleure organisation …. Cela ne prend que 10 minutes dès que l’on commence à en avoir l’habitude mais cela fait gagner un temps fou chaque jour. Rapportez-vous à l’article sur le sujet en cliquant ici

En revanche, cela ne signifie pas forcément « repas compliqués ».  Les premiers temps, ou si vous n’êtes pas très à l’aise en cuisine, faites simple! Ne cherchez pas à faire des grands plats.
En revanche, si vous adorez cuisiner et que votre mode de vie vous le permet, vous prendrez plaisir à chercher des petits plats plus élaborés (mais toujours équilibrés) à cuisiner la semaine.
A chacun de trouver sa méthode en fonction de vos habitudes, de ce que vous aimez manger, de ce que vous aimez ou savez cuisiner, du temps que vous avez et du lieu ou vous mangerez (frigo ou non pour conserver, possibilité de réchauffer …).

Exemple de Meal Plan simple

Exemple de Meal Plan constitué de repas plus élaborés (dont vous trouverez toutes les recettes dans le blog) :

Après l’élaboration du Meal Plan, si possible avec l’ensemble des personnes concernées par ces repas, n’oubliez pas de faire la liste des courses afin d’acheter uniquement ce dont vous aurez besoin.

 

 

 

En cliquant ici: Meal Plan , vous obtiendrez le fichier PDF  mais n’hésitez pas, via mon mail (contact@audrey-cookinglove.fr) à me demander de vous l’envoyer par courrier afin d’avoir une version sans « proof » en diagonale, ce sera avec plaisir en échange d’un petit partage Facebook !)

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Des petits cubes pas très recommandables

 

 

Qui peut se vanter de jamais n’avoir eu recours à ces petits cubes de bouillon de légumes, de volaille, de boeuf … ?

 

 

Il faut l’avouer, ils sont bien pratiques, depuis 140 ans, pour réhausser le goût ou aromatiser tout type de plat. Mais savons-nous vraiment ce qu’ils contiennent? Ce sont des concentrés de produits industriels non recommandables et en quantité élevée. Voyons ceci de plus près, en prenant l’exemple du bouillon KUB de volaille… bien que ce ne soit pas facile car il n’est noté nulle part la quantité de chaque ingrédients.

  • Du sel, beaucoup de sel (1er ingrédient de la liste soit 45 à 65%)
  • Des exhausteurs de goût: glutamate (E621), guanylate (E627), inosinate (E631)….  Le glutamate est accusé d’être toxique pour les neurones, d’amplifier les maux de tête et de causer de nombreux troubles. Ces exhausteurs de goût sont à bannir!
  • De l’huile de palme. Le problème de cette huile n’est pas tant des problèmes de santé mais surtout de gros soucis écologiques créant des déforestations.
  • Vient ensuite le Sucre (amidon, sucre, sirop de glucose, sucre caramélisé). Là encore, beaucoup de sucres sous plein de formes différentes mais le sirop de glucose, à l’indice glycémique de 100, est accusé de causer des désordres métaboliques.
  • Un bon panel d’allergènes: oeuf, lait, blé, qui se retrouveront du coup dans vos préparations.
  • Et enfin, un petit peu de volaille (3%), un tout petit peu d’extrait de poulet (1%) et 2% de graisse de poulet… Et encore moins de légumes…

Ne nous en prenons pas au bouillon KUB Maggi, il en est de même pour toutes les marques(Knorr…), dans lesquelles on peut trouver aussi du soja, du gluten, de la moutarde, de la maltodextrine, des E621 à E635, des colorants, des arômes artificiels…. 

 

Qu’en est-il du bio?

En appellation bio, les exhausteurs de goût, les arômes et colorants artificiels sont interdits mais on retrouve quand même, (dans les bouillons en cube de Cuisine Ibo, par exemple), le sel, le sirop de glucose, l’amidon de maïs, l’huile de palme, le sucrette canne, le sucre caramélisé… Il en est de même chez Rapunzel.
Cependant, les ingrédients nobles, légumes, volaille, viande frôlent les 12% contre moins de 0,1 à 5 % dans les marques non biologiques.
Il est nécessaire de faire attention aussi à l’extrait de levure que l’on peut trouver dans certaines listes d’ingrédients, qui contient un soupçon de glutamate. 


La solution? Le faire maison
(recette ici), conditionné dans des bacs à glaçons au congélateur.
Ou simplement rajouter des épices et des aromates.

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Les céréales sous toutes leurs formes

 Top …. Je suis une plante qu’on cultive pour ses grains. Je suis composée de glucides complexes sous forme d’amidon, de protéines de différents groupes suivant qui je suis, comme par exemple, le groupe Gluten), d’eau, de glucides simples, de fibres (surtout si je suis complète) et de minéraux. Les taux de tous mes composants varie en fonction de mon nom, ce qui fait varier mon indice glycémique. Plus je contient d’amidon, plus mon indice glycémique est élevéOn me consomme moulu (en farine), ou en grains entiers.
Je suis … Je suis … LA CÉRÉALE !!!

Top …. Je suis un constituant indispensable des aliments de la plupart des peuples du monde. On ne me consomme jamais tel quel. Je suis toujours transformé en pains, en pâtes, en crêpes ou encore en pâtisseries. Je suis une poudre obtenue en broyant des céréales ou des graines. De ce fait j’ai de nombreux noms, peut prendre des couleurs différentes et je peux donner des gouts différents dans les réalisations. J’existe sous 2 formes: avec ou sans gluten. Il arrive qu’on m’appelle même Gruau lorsque je suis encore plus riche en protéines et donc en gluten. Cela me donne des pouvoirs de moelleux et de gonflant. On entend souvent après mon nom, la lettre « T » suivi d’un chiffre. Il s’agit de l’abréviation de Type. Cela correspond à mon degré de raffinage: plus le chiffre qui le suit est petit, plus la farine a été raffinée, moins le pain que je fabriquerai sera riche en minéraux.
Ainsi, si je me nomme T45 je suis raffinée ou « blanche » et cela signifie que je contiens 0,45g de minéraux totaux pour 100g. Je ne contient quasiment pas d’écorce, et donc peu de fibres, mais beaucoup de glucides. Je serais très blanche, fine et facile à travailler.
Au contraire, si je suis T110, je suis dite « demi ou semi complète« , je contient des fibres, des minéraux (1,10g pour 100g), et peu de glucides mais je suis plus difficile à travailler.
Je suis dite « intégrale » quand je conserve toute mon écorce et je m’appelle alors T170 (1,7g de minéraux pour 100g).
Il existe aussi la farine complète T150 et la farine dite bise ou campagne T80.
Plus mon chiffre est haut, mieux c’est pour l’organisme mais dans ce cas il vaut mieux me choisir bio car le cas contraire, je risque d’être riche en pesticides
. Mon indice glycémique varie énormément de 15 à 95 en fonction de mon nom et de la façon dont je suis raffinée. Quand je porte le nom de « Lupin », je ne contient presque pas d’amidon, par conséquence mon IG est de 15. En revanche, quand je m’appelle « Blé », mon taux d’amidon étant de 70% environ, mon IG peut grimper jusqu’à 85. Ajouté à ceci, plus je suis raffinée, plus je deviens blanche et plus mon ig est élevé. De ce fait, je suis responsable des indices glycémiques des produits finis dont je suis le composant.
Je suis … Je suis …. LA FARINE !!!!

Top … Je ne suis pas du grain moulu comme la farine. Je suis obtenue à partir de l’amidon présent dans le végétal ce qui me donne un indice glycémique extrêmement élevé. Je ne contient pas de gluten. Je suis très utilisée pour lier les sauces ou les crèmes. Je rends les gâteaux plus moelleux que ceux réalisés avec de la farine. On me connait souvent à base de maïs ou de pomme de terre mais je peux aussi porter le nom d’arrow-root si je suis une poudre très fine obtenue à partir du rhizome d’une plante tropicale, la maranta arundinacea.
Je suis …. Je suis … LA FÉCULE !!!

Top… Je suis obtenu grâce aux grains entiers nettoyés, cuits à la vapeur puis concassés mécaniquement par une floconneuse. Ensuite je suis séché pour être prêt à la consommation. Ayant été fabriqué avec le grain entier, il est préférable de me consommer issu de l’agriculture biologique, car les pesticides peuvent se regrouper sur la couche externe du grain. Je suis la base du porridge traditionnel des anglo-saxons. Je peux également rentrer dans la préparation du muesli mais aussi être incorporé dans certains petits gâteaux.
Je suis … Je suis … LE FLOCON !!!

Top … Je suis l’enveloppe du grain. Je suis très riche en fibres mais très pauvre en minéraux et en glucides également. Je ralenti votre digestion, créé un effet de satiété. Cependant, vous ne devez pas me consommer à raison de plus de 2 à 3 cuillères à soupe / jour. Je peux même être interdit en cas de troubles intestinaux. J’ai un petit goût poudré discret, je suis un peu craquant, et je suis plutôt bienvenu dans certaines préparations: yaourt ou fromage blanc avec ou sans fruits, galettes style blinis sucrées ou salées, farces, gratins, crumble, brownies, soupes, pains … Je conserve toutes mes qualités à la cuisson et prend même un petit goût torréfié.
Je suis … Je suis … LE SON !!!

 

IG AVEC GLUTEN SANS GLUTEN
 Farine de Lupin 15 (très bas)  *
Son d’avoine ou de blé 15 (très bas) *
Farine de banane verte 15 (très bas) *
Farine d’Amande 20 (très bas) *
Farine de Noisette 20 (très bas) *
Farine de Soja 25
*
Farine d’Orge mondée 30 *
Farine de lentilles 30 *
Farine de Coco 35 *
Farine de Souchet 35 *
Farine de Pois chiche 35 *
Farine de Sarrasin (blé noir) 40 *
Farine de Quinoa 40 *
Farine d’Amarante 40 *
Farine de Petit épeautre (engrain) T150 40 *
Farine de Seigle T130 et T170 40 à 50 *
Farine de Chanvre 45 *
Farine de Kamut intégrale 45 *
Farine de Farro intégrale 45 *
Farine d’ Épeautre T150 45 *
Farine de Teff 55 *
Farine de blé  T170 55 *
Farine de Chataigne 65 *
Farine de Blé  T80 ou T110 65 *
Farine de Maïs 70 *
Farine de Millet 70 *
Farine de Riz complète 75 *
Farine de blé blanche 85 *
Farine de Riz blanche 95 *
Fécule de Maïs, de pomme de terre
Arrow-root
95 *

Le blé est en grande majorité composé de fibres insolubles (à l’inverse de l’avoine, du seigle et de l’orge) si bien que cela ne va pas jouer sur l’IG. La densité nutritionnelle par contre sera elle beaucoup plus importante à mesure que le type (T) augmente (notamment en minéraux et vitamines du groupe B). Il est donc assez intéressant d’avoir recours à des farines dont le type est plus élevé, mais pour le blé, les T80 et les T110 sont de bons compromis car trop de fibres insolubles ont tendance à irriter les intestins à la longue.

Certes choisir des farines de blé plus complètes pour la confection du pain, des gâteaux ou encore des pâtes de blé complet est plus intéressant pour la santé puisque ces aliments sont plus riches en vitamines du groupe B, en oligo-éléments et en fibres (qui améliorent le transit intestinal). Mais par exemple, l’IG d’un pain de blé complet (fermenté à base de levure) restera élevé de par l’absence de fibres solubles et de levain. C’est la raison pour laquelle, un bon pain est un pain fermenté à base de levain et confectionné avec du blé complet mais aussi des farines apportant des fibres solubles.

L’épeautre (petit et grand) est de la famille des blés, il y a donc normalement plus de fibres insolubles que solubles. 

De plus, il faut limiter l’utilisation des farines de riz et fécules de maïs ou de pomme de terre dans le cadre d’une alimentation sans gluten car celles-ci ont des ig très élevées, ce qui transforme la préparation en bombe glucidique.

Les farines de blé anciens :
Il est intéressant d’utiliser les blés anciens car ils n’ont généralement pas subis toutes les manipulations génétiques de nos blés modernes (hybrides) depuis 1960. Ils sont mieux supportés au niveau intestinal. Le blé (moderne) est vraiment très génétiquement modifié : on est passé de 14 chromosomes du petit épeautre à 42 chromosomes pour les blés tendes (ceux qui servent à confectionner de la farine); Evidemment ceci a une incidence sur notre capacité à bien les supporter.

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